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Investigation du biais émotionnel en fluence verbale chez des personnes âgées avec un trouble cognitif léger avec ou sans symptômes dépressifsPérusse-Cavanagh, Anne-Catherine 18 April 2018 (has links)
Le trouble cognitif léger amnésique (TCLa) chez les personnes âgées se définit comme un syndrome préclinique de la maladie d'Alzheimer. En plus de leurs déficits cognitifs, près de la moitié des personnes TCLa présente des symptômes dépressifs concomitants (TCLa/D+). L'association entre les symptômes dépressifs et cognitifs est peu connue chez les personnes TCLa. L'objectif général de ce mémoire doctoral est de vérifier si le profil cognitif, plus spécifiquement au niveau langagier, diffère entre les personnes TCLa et TCLa/D+. À cet effet, une tâche de production de mots (fluence verbale) est administrée à 19 TCLa, 17 TCLa/D+ et 35 personnes âgées contrôles. La tâche comprend une condition formelle (lettres T-N-P) et une condition sémantique (catégorie animaux). La performance dans ces deux conditions est mesurée de deux façons : (1) le nombre de mots nommés et (2) la valence émotionnelle (négative, positive ou neutre) des mots énoncées. Les résultats indiquent que comparativement au groupe contrôle, les participants du groupe TCLa et TCLa/D+ produisent moins de mots sous les deux conditions. Seuls les TCLa/D+ se distinguent significativement du groupe contrôle sous condition formelle alors que dans les deux conditions, les groupes TCLa et TCLa/D+ sont comparables entre eux. En ce qui concerne la valence émotionnelle, l'analyse des résultats révèle qu'aucun groupe ne se distingue quant à la valence des mots énoncés. Plus précisément, le facteur Valence indique que tous les groupes tendent à formuler plus de mots neutres que de positifs et plus de mots positifs que de négatifs. En somme, cette étude ne révèle aucune différence entre les groupes quant au biais émotionnel en fluence verbale. Néanmoins, d'autres études sont encore nécessaires afin de caractériser les profils cognitifs des personnes TCLa et les TCLa/D+. Une meilleure connaissance des caractéristiques du TCLa avec ou sans symptômes dépressifs permettra de mieux comprendre la diversité des symptômes dans la phase prodromique de la MA.
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Les règles qui encadrent l'expression des émotions entre collègues de travail : étude de cas en centre jeunesseRobert, Joanie 20 April 2018 (has links)
Le but de cette étude est de contribuer à l’avancement des connaissances associées au thème du travail émotionnel dans les emplois des services, plus particulièrement en ce qui concerne l’expression des émotions entre collègues de travail. Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 32 intervenantes du Centre jeunesse de Québec – Institut Universitaire. Lors de l’analyse de leurs propos, il a été possible de constater que les règles qui encadrent l’expression de ces émotions sont des normes sociales visant principalement à maintenir la cohésion dans les équipes de travail. Cette recherche confirme de plus que ces normes ne proviennent pas directement des efforts de contrôle de la direction, ni des efforts de régulation autonome provenant du collectif de travail : elles sont plutôt le résultat des conflits d’intérêts et des négociations qu’opèrent ces deux parties pour atteindre un ensemble de règles qui soit cohérent et mutuellement satisfaisant.
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Influence de la valence émotionnelle de stimuli auditifs sur l'orientation de l'attention / Influence of the emotional valence of auditory stimuli on attentional orientingBertels, Julie 11 May 2009 (has links)
L’objectif de ce travail de thèse était d’investiguer l’influence de la valence émotionnelle négative, positive ou taboue des mots parlés sur l’orientation des ressources attentionnelles, dans la population tout-venant. Pour ce faire, j’ai élaboré des adaptations auditives de paradigmes expérimentaux qui avaient été utilisés auparavant dans le but d’explorer l’influence du contenu émotionnel de stimuli visuels sur l’allocation de l’attention :le paradigme de déploiement de l’attention (Etudes 1 et 3), le paradigme de Stroop émotionnel (Etude 2) et le paradigme d’indiçage spatial émotionnel (Etude 4). <p>En particulier, les Etudes 1, 3 et 4 m’ont permis d’examiner l’influence de la valence émotionnelle de ces stimuli sur l’attention sélective à une localisation spatiale, évaluée au travers des réponses à une cible subséquente. <p>Dans la situation de compétition pour les ressources attentionnelles spécifique au paradigme de déploiement de l’attention (Etudes 1 et 3), nous avons observé un engagement préférentiel des ressources attentionnelles vers la localisation spatiale des mots tabous, lorsque ceux-ci étaient présentés à droite, par rapport à la localisation spatiale des mots neutres présentés conjointement. Ces biais attentionnels ont été observés quelle que soit l’attention portée volontairement aux stimuli, la nature de la tâche à réaliser sur la cible, ou la charge cognitive liée à la tâche. De tels biais ont également été observés envers la localisation spatiale des mots négatifs et positifs, mais de manière moins robuste. Lorsque deux stimuli rivalisent pour l’orientation des ressources, la valence choquante serait donc cruciale pour l’orientation de l’attention spatiale. De plus, les mots tabous induisent un ralentissement général des temps de réaction (TRs) à la cible subséquente, quelle que soit sa localisation spatiale.<p>Au contraire, lorsque des mots-indices sont présentés isolément dans le paradigme d’indiçage spatial émotionnel (Etude 4), la valence émotionnelle négative des mots, mais pas leur valence choquante, paraît cruciale pour l’observation d’effets spatiaux :les stimuli les plus négatifs moduleraient l’orientation spatiale automatique de l’attention suscitée par leur présentation périphérique. Plus précisément, ils empêcheraient l’application de processus attentionnels inhibiteurs des localisations déjà explorées. En outre, la présentation d’un indice périphérique négatif accélère le traitement d’une cible subséquente, quelle que soit sa localisation spatiale.<p>L’influence de la dimension émotionnelle des mots parlés sur l’attention sélective à une dimension (non-émotionnelle) de ces stimuli a été investiguée grâce au paradigme de Stroop émotionnel (Etude 2). Contrairement à mes autres études, aucun déplacement attentionnel spatial n’était impliqué dans cette situation puisque les participants devaient répondre à chaque essai à une dimension non-émotionnelle (l’identité du locuteur) du stimulus (potentiellement émotionnel) présenté. J’ai ainsi observé une influence de la dimension émotionnelle taboue ou négative des mots sur le traitement de la dimension pertinente d’un mot neutre subséquent, mais pas sur le traitement de la dimension pertinente de ces mots eux-mêmes, suggérant l’occurrence d’effets lents, inter-essais, des mots tabous et négatifs, mais pas d’effet rapide. <p>Ces données appuient donc l’existence, dans une population tout-venant, d’un mécanisme de traitement involontaire du contenu émotionnel des mots parlés qui influence non seulement l’orientation spatiale et dimensionnelle de l’attention mais également, de manière plus générale, la latence des réponses fournies par le sujet.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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