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Abelard, lecteur de Boèce : entre réalisme et nominalisme, la critique du logicisme boécien dans les oeuvres logiques de Pierre Abélard / Abelard reads Boethius : between realism and nominalism, the critique of boetian logicism in the works of logic of Peter AbelardMichel, Bruno 14 October 2009 (has links)
Boèce prétend avoir apporté une solution définitive aux deux grandes apories du corpus logique aristotélicien, l'aporie de l'universel et l'aporie des futurs contingents. Nous montrons qu'Abélard, à travers sa critique des reales, met en question ces deux solutions et leur substitue deux distinctions voulues comme aporétiques - entre res et status d'un côté et entre res et dictum propositionis de l'autre - qui naissent de la reconnaissance par Abélard du caractère fictif des solutions boéciennes aux grandes apories du corpus logique aristotélicien. Ces deux distinctions organisent une réflexion philosophique profondément novatrice que nous nous efforçons de décrire. / Boethius claims to have definitively solved the two great aporias of the corpus of Aristotelian Iogic, the universal aporia and the aporia of contingent futures. l demonstrate that Abelard,Through his critique of reales calls into question these two solutions and substitutes two distinctions that he wanted to he aporetique - between res and status on the one band andand dictum propositionis on the other hand - born of Abelard's recognition of the fictional character of the two Boetian solutions to the great aporias of the Aristotelician logical corpus. The two. distinctions pave the way for a profoundly new kind of philosophical reasoning,which this text mtends to describe.
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Les Grundgesetze der Arithmetik de Frege : idéographie : genèse, syntaxe, sémantique / Frege's Grundgesetze der Arithmetik : Ideography : Origin, Syntax, SemanticsCadet, Méven 21 June 2017 (has links)
Un important désaccord subsiste parmi les exégètes de Frege au sujet de la question suivante : quel rapport entretient l'universalisme logique de Frege avec la sémantique contemporaine ? Le premier constitue-t-il un obstacle à l'élaboration et/ou à l'exploitation de la seconde ? Face à cette interrogation deux camps s'affrontent. L'un dresse la liste considérable des passages des Grundgesetze dans lesquels Frege sembla se lancer dans de véritables raisonnements sémantiques. L'autre rétorque qu'il s'agissait à ses yeux de pures élucidations, bannies de jure de la sphère théorique. Notre objectif consiste à faire toute la lumière sur ce problème. Dans ce but, nous nous appliquons à combattre deux poncifs ancrés dans la littérature. Nous contestons (1) l'idée que Frege était toujours soucieux de signaler la moindre inflexion de sa pensée, et (2) la possibilité d'étudier ses positions philosophiques indépendamment de son symbolisme spécifique. Par conséquent, nous retraçons la genèse des idées qui ont conduit à l'élaboration de l'idéographie de 1893, avant de réaliser toutes les étapes de la construction de ce système. Ces résultats - attachés à notre rejet de (1) et (2) - jettent une lumière neuve sur le problème soulevé plus haut. Ils nous conduisent à adopter le positionnement radical selon lequel Frege faisait bel et bien droit à une sémantique dont il jeta les bases et qu'il tenta de mettre en action afin de démontrer certains théorèmes métalogiques. Nous tentons de formaliser proprement cette sémantique, puis de localiser précisément les erreurs dont il fut responsable. Cette tâche nous conduit ultimement à l'étude des célèbres §§ 29-31 des Grundgesetze. / There is still considerable disagreement among Frege's exegetes on how Frege's logical universalism relates to modem semantics; does the former obstruct the development and/or the use of the latter? Two sides exist on this issue. The first one quotes many sections of the Grundgesetze which seem to contain genuine semantic reasonings. The other one claims that Frege holds these sections to be strict elucidations excluded de jure from the realm of science. My aim is to shed light on this problem. For this purpose, I contest the following commonplaces: (1) that Frege was concerned with indicating the slightest change of his thoughts, and (2) that his philosophical theses can be studied regardless of his particular symbolism. l thus complete the two tasks of tracing back the origins of the underlying ideas in the Ideography of 1893 and of building up this very system step by step. My results, attached to my rejection of (1) and (2), shed a new light m the issue raised above. They lead us to the radical position that not only did Frege not reject semantics, but that he himself paved the way to such a semantic theory in order to prove metalogical theorems. I then try to formalize the former so as to locate his errors in the latter. This work eventually leads to a thorough study of the famous §§ 29-31 of the Grundgesetze.
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Du flux de vécus au monde objectif : le concept de constitution chez Edmund Husserl et Rudolf Carnap / From the stream of experience to the objective world : Edmund Husserl's and Rudolf Carnap's concepts of constitutionFournier, Jean-Baptiste 14 November 2015 (has links)
Ce travail propose une réévaluation du schisme phénoménologico-analytique à la lumière des textes de Husserl et de Carnap qui en constituent l’un des fondements et qui cependant émergent d’un contexte philosophique et scientifique similaire. L’idée carnapienne de constitution comme « reconstruction rationnelle » et arbitraire du monde peut en effet paraître s’opposer terme à terme au «se-constituer» des choses que déploie la phénoménologie husserlienne, mais l’emploi par Carnap du vocabulaire de la constitution nous impose d’interroger le lien que l’entreprise de l’Aufbau entretient avec la constitution idéaliste transcendantale. La thèse de ce travail revient à affirmer que l’opposition Husserl/Carnap ne peut être interprétée dans les termes d’une opposition entre phénoménologie et analyse logique, ni non plus sur la base des concepts d’idéalisme transcendantal, de logicisme ou de phénoménalisme. Comprendre l’opposition entre les deux auteurs (et donc plus lointainement entre les deux mouvements dont ils endossent, au moins partiellement, la paternité) implique de se pencher sur les textes de jeunesse où l’un et l’autre élaborent leur concept respectif de constitution, en s’intéressant notamment au modèle logico-mathématique du formel dont ils héritent, et dont leur système de constitution présente le déploiement. Cette confrontation nous amène à définir la constitution comme l’élaboration d’un modèle continu de la discontinuité atteinte par la description phénoménologique pré-constitutive du monde – ce qui nous conduira à interroger la pertinence du modèle topologique pour la constitution. / In this PhD thesis, I attempt to reevaluate the opposition between analytical and phenomenological philosophy through the study of Husserl’s and Carnap’s systems of constitution. Carnap’s idea of constitution as a “rational” and arbitrary “reconstruction” of the world seems to be radically antithetical to Husserl’s descriptive account of the “self-constitution” of the things themselves. Yet, Carnap’s use of the language of constitution, as well as his attempt to translate it into the language of logistics, lead us to question the links between his own enterprise and Husserl’s transcendental idealist constitution. What I am trying to demonstrate in this work is that the opposition between Husserl and Carnap cannot be interpreted either in terms of “phenomenology” and “analytical philosophy” or in terms of transcendental idealism, logicism and phenomenalism. In order to understand the opposition between Husserl and Carnap (and therefore, between continental and analytical philosophy), it is necessary to ask how and why, in their very first works and articles, they both conceived philosophy as a system of constitution. This leads us to give an account of Husserl’s and Carnap’s logico-mathematical models of the formal dimension of experience, and to define constitution as the elaboration of a continuous model for the discontinuity of the world – this discontinuity being given by the phenomenological and pre-constitutive description of the world. Would this imply then that topology is a suitable model for the construction of the world ?
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