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L'arabité sur l'écran d'Al-JaziraAli, Sahar January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mutations de l'information politique télévisuelle en Égypte : vers une éthique communicationnelle de la complexité locale, régionale et cosmopolite / Mutations of the televisual political information in Egypt : towards communicational ethics of the local, regional and cosmopolitan complexity.Chafik, Ayoub 03 October 2016 (has links)
Ce travail de recherche se propose de revenir sur l'histoire médiatico-politique de l'Égypte comme élément central de l'espace public arabe, dans un cadre régional prenant en compte d’autres pays périphériques tels que le Qatar, le Koweït ou l'axe Saoudo-Émirati.Il invite en particulier à une réflexion sur la(-les) politique(-s) communicationnelle(-s) à l’œuvre sous les différents gouvernements de ce que l’on peut appeler la « République des officiers », expression reprise à Yazid Sayegh pour désigner les prises de pouvoir successives de l’Égypte contemporaine par des militaires de profession, à savoir Nasser, Sadate, Moubarak et enfin Sissi.Du journalisme arabiste de résistance offensive à partir des années cinquante jusqu’au développement commercial des médias dans les années quatre-vingt, il sera question d’un examen approfondi de la démarche informationnelle et journalistique des régimes en place, en lien avec les diverses sphères de l’espace public, c’est-à-dire les intellectuels, religieux, ou encore activistes de tous ordres issus de la société civile. Le rôle du régime cosmopolitique fera l’objet d’une analyse également, non pas tant comme phénomène transnational de pacification mondiale au sens d’Ulrich Beck, mais tel que cette instance informelle est exploitée et dévoyée par l’administration américaine et la haute représentation européenne à des fins moins altruistes.Avec la création d’Aljazeera en 1996, signant l’avènement d’un néo-panarabisme communicationnel promu cette fois par un micro-État rentier des pays du Golfe, le Qatar, c’est un vent nouveau qui va souffler sur le traitement télévisuel des questions politiques dans le monde arabe, faisant réagir les autres pays de la péninsule et entraînant la naissance d’une pléthore de chaînes arabes, commerciales pour la plupart. Le développement des réseaux sociaux et des nouvelles technologies de l’information en général ne sont pas oubliés, amenant à interroger les mutations de ce système médiatique qui se complexifie. Entre le schéma de co-isolation dans lequel s’inscrit l’évolution de la chaîne qatarie et le projet contre-révolutionnaire auquel participe financièrement l'axe Saoudo-Emirati suite à l’élection de Morsi, inaugurant dès lors une période de l'absurde politique se généralisant à l'ensemble des interstices de l'espace public régional, il s’agira de décrypter tout particulièrement les paradoxes du système, en articulation avec la notion d’éthique et le concept de reconnaissance. / This research purports to retrace the media and political history of Egypt, as a central element of Arab public space, within a wider regional framework constituted of peripheral countries such as Qatar, Kuwait or the Saudi-Emirati axis.It invites more particularly to a reflection upon the communicational politics at work under the respective governments of what can be called the “Republic of officers”, a phrase borrowed from Yazid Sayegh to designate the successive takeovers of contemporary Egypt by military men, namely Nasser, Sadat, Mubarak, and finally Sisi.From the Arabist journalism of offensive resistance from the fifties’ on, to the commercial development of media in the late eighties’, a thorough examination of the informational and journalistic approach of the regimes in power will be undertaken. This will be linked with the diverse spheres of the public space, i.e. the intellectuals, religious, and all kinds of activists from the civil society. The role played by the cosmopolitical regime will be asked too, not as much as the transnational phenomenon of global pacification in Ulrich Beck’s sense, but rather as this informal body is exploited and corrupted by the American administration and high European representation for not so altruistic aims.When Aljazeera channel was created in 1996, paving the way to a communicational neo-panarabism now promoted by a rentier micro-State of the Gulf region, namely Qatar, a new wind started to blow on the television treatment of political issues in the Arab world. The other countries of the peninsula soon responded, allowing the birth of an abundance of channels, most of which were commercial. The development of social networks and the new information technologies in general are not forgotten leading us to interrogate the mutations of this system which is getting more and more complex. In-between the scheme of co-isolation within which the evolution of the Qatari channel is inscribed and the counter-revolutionary project financially supported by the Saudi-Emirati axis after Morsi’s election, then inaugurating an era of political absurdity permeating all and every interstice of the regional public space, our point will be to decipher more particularly the paradoxes of the system, in articulation with the notion of ethics and the concept of recognition.
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