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Lumière et obscurité dans les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes / Light and darkness in Apollonius Rodius' Argonautica

Wolff, Nadège 11 December 2018 (has links)
Cette thèse propose une synthèse autour des différents rôles de la lumière et de l'obscurité dans les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes. Ce sujet comporte une forte composante lexicale, qui fait l'objet d'une étude dans la première partie, où les vocabulaires de la lumière et de l'obscurité chez Apollonios sont comparés aux emplois homériques. Ce thème interroge également les catégories de l'espace et du temps dans la mesure où lumière et obscurité structurent la narration autant qu'elles la déstructurent et proposent un itinéraire placé à la croisée de la barbarie et de la civilisation, état d'entre-deux qui reflète bien les craintes de l'époque alexandrine. La dialectique de la lumière et de l'obscurité permet aussi de mettre en perspective la notion d'héroïsme placée au cœur de l'épopée : la brillance des armes homériques fait alors place à l'éclat de la séduction, arme principale de Jason dont la valeur se mesure surtout dans le domaine érotique. Ce transfert des valeurs traditionnelles de la lumière sur le plan masculin s'accompagne d'une affirmation des pouvoirs féminins en contexte nocturne. Une quatrième partie interroge enfin le statut littéraire des Argonautiques à l'aune de la dialectique entre lumière et obscurité : l'épopée au long cours dénigrée par Callimaque peut en effet être lue comme un recueil poétique de pièces autonomes et une galerie de tableaux correspondant aux canons de l'esthétique hellénistique. Le dieu Apollon, dieu de la lumière et de la poésie placé au centre de l'oeuvre d'Apollonios, se fait le porte-parole privilégié d'un auteur au nom si proche du sien et devient le destinataire d'une sorte d'hymne atomisé qui mêle célébration poétique et réflexions métapoétiques. / Through this thesis, we aim to prove the various roles played by light and darkness in Apollonius Rhodius'Argonautica. In the first part, a lexical study specifically explores the terms expressing the ideas of light and darkness, in comparison to the Homeric references. Our thematic also tackles the issue of the construction of space and time, a notorious one in the Hellenistic period. The epic's structure is indeed based on the light and darkness' duality, but the threat of darkness symbolizing chaos is never far from the Argonauts who constantly struggle with barbarians and on the contrary symbolize Greek enlightment and civilization. The light and darkness'couple also allows us to give a new perspective on heroism, which is a central issue in Apollonius'poem. Whereas Homeric warriors project martial light due to their armour's glistening, Jason appears as love-hero shining with his purple cloak, an Hellenistic artefact replacing Achilles'shield described in the Iliad. At the same time, we can observe a kind of empowerment on the feminine side during the scenes occuring at night. In the fourth and last part, light and darkness endorse a metapoetical value, as they build a new kind of epic, like a collection of brief literary pieces joined together by a common celebration of Apollo, god of both poetry and light. Apollonius'Argonautica can therefore be seen as a prefiguration of Philostratus'Imagines, as it is built around a succession of vivid poetical paintings.
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Ariane, vision parlante ? : l’ekphrasis illusionniste chez Catulle et les épigrammatistes hellénistiques / Ariadne, a speaking vision? : illusionist ekphraseis in Catullus and Hellenistic epigrams

Iff-Noël, Flora 04 July 2019 (has links)
Catulle, dans le poème 64, invente une ekphrasis d’un nouveau genre : au lieu de décrire une œuvre d’art dans sa matérialité pour la mettre sous les yeux des lecteurs selon la tradition rhétorique, il fait parler son personnage principal, Ariane. En quoi la figure d’Ariane a-t-elle permis à Catulle d’entériner une évolution de l’ekphrasis entamée par la littérature hellénistique, à savoir la focalisation non sur la matérialité de l’objet, mais sur son sens, une réflexion sur les liens entre vision et diction ? Il convient d’éclairer ce poème majeur de la littérature latine en le réintégrant, d’une part, aux multiples représentations figurées d’Ariane dans l’Antiquité et, d’autre part, à la lignée des ekphraseis précédentes, concept entendu au sens de « texte consacré à une œuvre d’art » pour inclure descriptions mais aussi narrations ou courts dialogues comme ceux des épigrammes ecphrastiques. En particulier, la prise de parole de l’objet d’art se révèle un topos épigrammatique hellénistique qui nécessite une étude systématique. Ce motif, baptisé topos de l’illusionnisme de l’art, mesure la qualité d’une œuvre d’art à sa capacité à sembler sur le point de parler, se mouvoir ou prendre vie. La typologie de ce topos met en évidence l’évolution de l’esthétique et de la relation entre poésie et arts figurés. Le poème 64 de Catulle se révèle alors reprendre ce topos – comme de nombreux textes après lui – pour constituer une surenchère illusionniste dans l’ekphrasis où l’œuvre d’art prend vie. La poétique de Catulle trouve un éclairage nouveau qui permet de mieux tracer la réception de l’esthétique alexandrine à Rome et l’influence de Catulle sur les poètes latins postérieurs. / This interdisciplinary dissertation uses text and image studies, intertextuality and metapoetics to analyze the relationships between vision and diction in ekphraseis understood as texts devoted to works of art, and particularly in Catullus’s canonical poem 64. Poem 64 has puzzled many critics by its “disobedient ekphrasis” of a coverlet: not only does it scarcely describe its subject, but it turns into a long monologue by Ariadne, the main figure woven into the coverlet. I argue that, far from disregarding the coverlet, Catullus elaborates on a topos of Hellenistic ekphrastic epigrams that measures an artwork’s value by its illusionist capacity to “seem about to speak” and “come to life”. My extensive classification of the epigrammatic variants of this topos reveals its presence in Catullus through specific keywords. Ariadne’s representation on the coverlet is so lifelike that it starts to speak. Instead of following the critical tradition which considers Ariadne’s speech as another instance of epic or tragic monologue, I analyze it as a major Catullan innovation, in dialogue with the aesthetic debates of his day. Bringing together Hellenistic and Roman figurative arts and literatures sheds a new light on Catullan poetics and, more generally, on the reception of Alexandrian aesthetics in Rome and on Catullus’s influence on posterior Latin poets.

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