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The treatment of adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD): The impact on marital relationships and family functioningErrington, Tara January 2012 (has links)
This mixed method pilot study examined whether the treatment of adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD) would have an impact on marital relationships and family functioning. Eight patients receiving treatment from an adult ADHD Research Program and their spouses completed two questionnaires measuring marital adjustment and family functioning prior to and following 12 weeks of treatment. Follow-up semi-structured qualitative interviews were conducted with five of the couples. Quantitative results indicated that adults with ADHD observed an improvement in marital relationships following treatment. However, spouses did not observe a significant change. Neither adults with ADHD, nor their spouses reported family functioning changing as a result of treatment. The qualitative interviews suggested that adults with ADHD were more likely to describe their relationships as improving, whereas spouses were more cautious in their interpretation of their relationships following treatment. Neither adults with ADHD, nor their spouses reported changes in family functioning following treatment. In general, both adults with ADHD and their spouses supported the use of multimodal treatment for the treatment of ADHD. / Cette étude pilote utilise une méthode mixte pour examiner si le traitement d'un partenaire ayant le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) avait un effet sur les relations conjugales et fonctionnement de la famille. Huit patients qui ont reçu le traitement du programme de recherche du TDAH et leurs conjoints ont terminé deux questionnaires, qui mesurent l'état de leur relation conjugale et le fonctionnement de la famille, avant et après 12 semaines du traitement. Des entretiens semi-structurés ont été complétés avec cinq couples. Le résultat quantitatif suggère que les adultes avec le TDAH montrent des améliorations à leurs relations conjugales. Mais, leurs conjoints n'avaient pas observé cette amélioration. Ni les adultes avec le TDAH et ni leurs conjoints ont observé un changement dans le fonctionnement de la famille. Les entretiens qualitatifs suggèrent que les adultes avec le TDAH étaient plus susceptibles de décrire que leurs relations améliorent, mais les conjoints étaient plus prudents avec leurs interprétations de leurs relations après le traitement. Ni les adultes avec le TDAH et ni leurs conjoints ont observé un changement dans le fonctionnement de la famille après le traitement. En général, les adultes avec le TDAH et leurs conjoints soutenues utilisé un traitement multimodale pour le traitement du TDAH.
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Prevalence and correlates of suicidal ideation and suicide attempts among college students in Gujurat, IndiaNath, Yogini January 2009 (has links)
Research on suicidal behaviors from non-Western countries is limited, and knowledge from Western studies may not be suitable for developing appropriate intervention strategies in other cultures. An understanding of the sociocultural context within which suicidal behaviors take place can provide valuable insight into the processes that contribute to risk of suicide. The aim of the present study was to estimate the prevalence and identify correlates of suicide ideation and suicide attempt in a population of college age youth in India. The cross-sectional study took place in Ahmedabad, the largest city in the western state of Gujarat. A total of 1,817 undergraduate college students aged 18-24 years completed a questionnaire with self-report measures assessing suicidal thoughts and suicide attempts in the past 12 months and over their lifetime, as well as potential risk factors. Independent risk factors were identified through logistic regression models. Overall, 11.7% of youth reported suicidal thoughts in their lifetime, and 4.0% reported lifetime suicide attempts. Results indicate that suicidal behaviors were significantly associated with economic stress, illness or mental health problems of a family member, experiences of caste discrimination or caste conflict, religious or political conflict, and depressive symptoms. The findings underscore the importance of sociocultural factors in determining vulnerability to suicidal behaviors in the Indian context and point to the need for culturally appropriate and locally informed approaches in mental health service delivery. / Force est de constater que la recherche sur les comportements suicidaires dans les pays non occidentaux ne revêt qu’une valeur limitée. Ainsi, les conclusions d’études occidentales ne peuvent pas toujours être transposées à d’autres cultures et servir à l’élaboration de stratégies d’intervention au sein de ces différentes cultures. Or, la compréhension du contexte socioculturel dans lequel les comportements suicidaires interviennent peut fournir de précieux renseignements sur les processus qui contribuent au risque de les comportements suicidaires. Le but de la présente étude était d’estimer la prévalence et identifier les corrélats de l’idéation suicidaire et des tentatives de suicide au sein d’une population de jeunes collégiens indiens. L’étude transversale a été menée à Ahmedabad, la plus grande ville de l’Ouest de l’État du Gujarat. Un total de 1817 étudiants de premier cycle âgés entre 18 à 24 ans ont rempli un questionnaire comportant des mesures auto déclarées évaluant les pensées suicidaires et les tentatives de suicide au cours des 12 derniers mois et tout au long de leur vie, ainsi que des facteurs de risque potentiels. En outre, des facteurs de risque indépendants ont été identifiés à l’aide de modèles de régression logistique. Globalement, 11,7% des jeunes ont rapportés avoir entretenu des pensées suicidaires au cours de leur vie, et 4,0% ont déclaré avoir fait une tentative de suicide durant leur vie. Les résultats indiquent que les comportements suicidaires sont associés de façon significative au stress économique, à la maladie ou aux problèmes de santé mentale d’un membre de la famille, aux expériences de discrimination de castes ou aux conflits parmi les castes, aux conflits religieux ou politiques, et aux symptômes dépressifs. Les résultats soulignent l’importance des facteurs socioculturels dans la détermination de la vulnérabilité au les comportements suicida
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Investigation and treatment of ABeta- and TGF-Beta1- related cerebrovascular dysfunction in Alzheimer's DiseaseNicolakakis, Nektaria January 2009 (has links)
ABSTRACT Alzheimer's disease (AD) is characterized by neurodegeneration, memory loss and premature cerebral circulatory deficits marked by a vascular structural pathology thought to involve elevated levels of amyloid-beta (Aβ) and transforming growth factor-beta 1 (TGF-β1). We sought to investigate the role of Aβ and TGF-β1 in promoting cerebrovascular dysfunction as well as disturbances in glial, neuronal and cognitive function using transgenic mice overexpressing either (APP, TGF mice) or both (APP/TGF mice) peptides. We attempted to remedy arterial and hemodynamic deficits using a pharmacological approach with free radical scavengers and the peroxisome proliferator-activated receptor γ (PPARγ) agonist pioglitazone, compounds known to correct peripheral vascular dysfunction. In addition, we evaluated treatment outcome on glial, neuronal and cognitive AD markers. We found that cerebrovascular dysfunction in APP mice was mediated by a pro-oxidant pathway activated by soluble Aβ, and that it was completely remedied with antioxidant treatment and pioglitazone, even at an advanced age. In contrast, cerebrovascular impairments of TGF mice were insensitive to antioxidants, related to alterations in signaling molecules within the vessel wall, accompanied by vascular fibrosis and responsive only to pioglitazone. APP mice also featured AD-like glial, neuronal and memory deficits, and contrary to an antioxidant, pioglitazone completely reversed most of these in aged animals, although earlier treatment may be warranted to restore memory. In contrast, TGF mice experiencing chronic cerebrovascular insufficiency lacked neuronal and cognitive impairments. This suggested that, alone or at insufficient levels, hemodynamic deregulation does not necessarily lead to memory loss, but constitutes an aggravating factor in the presence of underlying pathology. In APP/TGF mice, the vascular phenotype was predominantly TGF-like, featuring / La maladie d'Alzheimer (MA) est caractérisée par la mort neuronale, la perte de la mémoire, une dysfonction cérébrovasculaire et pathologie structurelle des vaisseaux cérébraux, que l'on croit associées aux niveaux élevés d'amyloïde-bêta (Aβ) et du «transforming growth factor-beta 1» (TGF-β1). Nous avons évalué le rôle de ces deux protéines dans la pathologie cérébrovasculaire associée à la MA, ainsi qu'aux changements gliaux, neuronaux et cognitifs, en se servant de souris transgéniques qui sur-expriment l'une ou les deux (modèles APP, TGF et APP/TGF) de ces protéines. Nous avons tenté d'améliorer les déficits artériels et hémodynamiques, ainsi que marqueurs gliaux, neuronaux et cognitifs, avec des antioxydants et un agoniste des récepteurs PPARγ, la pioglitazone, composés efficaces contre les troubles vasculaires périphériques. Chez les souris APP, les problèmes cérébrovasculaires ont été attribués au stress oxydatif engendré par l'Aβ soluble, et étaient complètement normalisés par les antioxydants et la pioglitazone, en dépit de l'âge avancé des souris. Seule la pioglitazone a été efficace chez les souris TGF, dont les dysfonctions cérébrovasculaires étaient accompagnées par une fibrose, et plutôt reliées à des changements dans les molécules vasomotrices de la paroi vasculaire. Les souris APP exhibaient des déficits gliaux, neuronaux et cognitifs, dont la plupart ont été complètement normalisés par la pioglitazone, quoiqu'un traitement précoce soit peut-être requis pour restaurer la mémoire. En revanche, malgré une insuffisance cérébrovasculaire chronique, les indices neuronaux et mnémoniques des souris TGF étaient intacts. Ceci suggère qu'un trouble hémodynamique seul ou au seuil observé dans le modèle TGF, en l'absence d'une pathologie sous-jacente, ne suffit pas à perturber la mémoire, et constitue donc un facteur aggravant dans la MA. Le$
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Use of cultural consultation to resolve uncertainty of psychosis diagnosis in ethno-cultural minority and immigrant patientsAdeponle, Ademola January 2010 (has links)
In North America, ethnic minority patients are at high risk for misdiagnosis of psychosis. A number of care models are in use for delivery of mental health services in multicultural settings, cultural consultation being one. Research on how these models address bias in diagnosis however remains sparse. We analyzed data from a cultural consultation service to determin e the frequency of re-diagnoses and associated factors, and describe the reasoning process used in resolving uncertainty of a psychosis diagnosis. Re-diagnoses occurred in 49% of cases and was more likely in recent immigrants and persons of non-Black ethnicity. A 3-step reasoning process was identified: (1) problematizing the original diagnosis; (2) explaining symptoms in terms of biomedical, psychological or social processes; (3) confirming or re-interpreting the diagnosis of a psychotic disorder. This process sheds light on psychiatric reasoning in complex cases and can be used in refining cultural competence training and service delivery. / En Amérique du Nord, les patients issus de minorités ethniques sont à haut risque de diagnostic erroné de la psychose. Un certain nombre de modèles de soins sont en cours d'utilisation pour la fourniture de services de santé mentale dans un environnement multiculturel, de consultation culturelle en être un. La recherche sur la façon dont l'adresse biais de ces modèles dans le diagnostic reste cependant rare. Nous avons analysé les données d'un service de consultation culturelle de déterminer la fréquence de ré-diagnostics et les facteurs associés, et de décrire le processus de raisonnement utilisé dans la résolution de l'incertitude d'un diagnostic de psychose. Re-diagnostics eu lieu dans 49% des cas et était plus élevée chez les immigrants récents et les personnes d'origine ethnique non-Noire. Un processus de raisonnement en 3 étapes a été identifié: (1) problématiser le diagnostic initial, (2) expliquer les symptômes en termes de recherche biomédicale, les processus psychologiques ou sociaux, (3) de confirmer ou de ré-interpréter le diagnostic d'un trouble psychotique. Ce processus met en lumière le raisonnement psychiatriques dans les cas complexes et peuvent être utilisés dans le raffinage de formation des compétences culturelles et la prestation des services. fr
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The potential role of giftedness in the evolutionary perpetuation of schizophreniaBarnes, Jessica January 2012 (has links)
Timothy Crow's evolutionary theory of schizophrenia has received a great deal of attention since its incarnation in the 1990s (Crow, 1990); the theory postulates schizophrenia to be a form a developmental delay resulting from deficient lateralization of function, at least "for some key aspects of language" (1990). However, since rates of schizophrenic psychopathology hold stable (WHO, 1967), Crow himself acknowledges the theory is thus limited by the absence of a potential balancing factor to account for the retention of the cortical symmetry he believes automatically generates symptomatology (Crow, 1997); research has of yet been unable to identify such a factor. Consequently, this manuscript attempts to shift Crow's framework by positing cortical symmetry as not in itself pathological, but merely as an alternative form of human brain organization, with degrees of functionality ranging from giftedness to schizophrenia. Evidence for this, as well as for the varying factors that may contribute to distinguishing between the varying forms of phenotypic presentation for Crow's 'symmetry gene' are discussed in depth, so as to construct an etiological model of the potential probability of schizophrenic incidence amongst this subgroup. / La théorie évolutive de la schizophrénie émise par Timothy Crow a reçu énormément d'attention depuis son incarnation dans les années 90. Par contre, vu que le taux de psychopathologie schizophrénique reste stable, Crow reconnaît lui-même que la théorie est limitée par l'absence d'un éventuel facteur d'équilibre, pour rendre compte de la rétention de la symétrie corticale qu'il pose comme générant automatiquement la symptomatologie. Les recherches jusqu'à présent n'ont pourtant pu identifier un facteur approprié. Conséquemment, ce manuscrit est une tentative de déplacement du cadre d'analyse de Crow à un cadre dans lequel la symétrie corticale est posée comme n'étant pas pathologique en soi, mais comme étant une forme alternative de l'organisation du cerveau humain – avec des degrés de fonctionnement allant d'un niveau élevé de surdoué à la pathologie schizophrénique. Les preuves à l'appui, et celles à l'appui des différents facteurs qui pourraient contribuer à une distinction entre les différentes présentations phénotypiques du 'gène de symétrie' de Crow, sont discutées de manière approfondie, pour construire un modèle étiologique de l'éventuelle probabilité d'incidence de schizophrénie parmi ce sous-groupe de la population.
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Role of neuropeptide Y in emotional dysfunctional conditionsMorales Medina, Julio January 2012 (has links)
Anxiety and depression are two highly debilitating disorders with high prevalence and co-morbidity with other mental and physical disorders. Current available treatments for these diseases present major caveats, thus the search for novel targets of treatment are the foremost challenges in health research. In this regard, the neuropeptide Y (NPY) system has emerged as a neuromodulator of emotional processing. This peptide mediates its effects by acting on its Y1, Y2 and Y5 receptor subtypes in the brain. However the contribution of each receptor subtype in emotional processes is still not clear, given their differential distribution in the brain as well as in the neuronal synapse. Therefore, the aim of the present study was to dissect the role of each of these receptor subtypes in animal models of emotional dysfunctional conditions. Of particular interest were, the Y1 agonist, Y2 antagonist as well as Y5 agonist as the mediators of emotional dysfunctional conditions. To investigate this, first we fully characterized an animal model of depression and anxiety, the olfactory bulbectomized (OBX) model. Following this characterization we observed that the administration of Y Y1-agonist reversed hyperlocomotion in open field test (OFT), reduced immobility time in the forced swim test (FST) and increased contacts in the social interaction test (SIT) in OBX rats, however, no effect was observed in corticosterone (CORT)-induced anxiety model. In addition, the Y2 antagonist decreased immobility in the FST in the OBX rat while increased social contacts in sham animals. Interestingly, this compound also induced an anxiolytic-related effect in CORT-treated rats. Meanwhile, the Y5 agonist decreased locomotion in OF and increased contacts in the SI test in the OBX rat, induced an anxiolityc-related effect in CORT-treated animals and increased body weight in control animals. Taken together, these results indicate that the treatment with molecules targeting different NPY receptor subtypes modulate different traits of anxiety and depression. In addition, antagonism of Y2 receptors elicits a potent effect regardless of the mental state of the animal while the treatment with Y1 or Y5 agonists induces differential effects depending on the situation. Thus, targeting these NPY receptors may be of pharmacotherapeutic relevance in the treatment of some forms of anxiety and depression in humans. / L'anxiété et la dépression sont deux désordres émotionnels ayant un impact socio-économique majeur. Ils présentent une haute prévalence et co-morbidité avec d'autres désordres mentaux et physiques. Actuellement, les traitements disponibles contre ces maladies possèdent de nombreuses contre-indications. La découverte de nouvelles cibles de traitements est donc un défi crucial dans la recherche en santé mentale. Le neuropeptide Y (NPY) est un neuromodulateur des processus émotionnels. Ce peptide exerce son action dans le cerveau via divers récepteurs incluant les sous-types Y1, Y2 et Y5. La contribution de chacun de ces récepteurs n'est cependant pas claire, et leur distribution varie aussi bien quant à leur localisation pré- ou post-synaptique que régionale. Le but de cette thèse est donc de préciser le rôle de chacun des récepteurs du NPY dans des modèles animaux de dysfonctions émotionnelles. Un intérêt particulier est porté sur les agonistes et antagonistes des récepteurs Y1, Y2 et Y5. Nous avons, dans un premier temps, caractérisé en détail un modèle animal de dépression et d'anxiété: le modèle de la lésion du bulbe olfactif (OBX). Par la suite, nous avons observé que l'administration d'un agoniste Y1 renverse l'hyperlocomotion lors du test 'open field (OF), réduit le temps d'immobilité dans le test de nage forcée (forced swim test, FST) et enfin, augmente les interactions entre les animaux lors du test d'interactions sociales (social interaction, SI) et ce, spécifiquement chez les rats OBX. Cependant, aucun n'effet n'a été observé dans un autre modèle ou l'anxiété est induite suite à l'injection de la corticostérone. Un antagoniste Y2, quant à lui, diminue l'immobilité lors du test FST chez les rats OBX alors qu'il augmente les interactions sociales seulement chez les animaux contrôles. Fait intéressant, ce composé induit aussi un effet anxiolytique chez les rats traités à la corticostérone. Enfin, un antagoniste Y5 diminue l'activité locomotrice dans l'OF, augmente les interactions lors du test SI chez les rats OBX, induit la sédation chez les animaux traités à la corticostérone et augmente le poids des animaux contrôles. Ces résultats indiquent que le traitement avec des molécules ciblant différentes classes de récepteurs du NPY pourraient circonscrire spécifiquement certains symptômes de l'anxiété et de la dépression. De plus, un antagoniste du récepteur Y2 semble capable de moduler les comportements anxieux et dépressifs alors que les agonistes Y1 et Y5 induisent des effets différentiels dépendamment du contexte. Ainsi, les récepteurs du NPY pourraient s'avérer être des cibles pharmaceutiques pertinentes pour le traitement de certaines formes d'anxiété et de dépression.
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Clinical severity and familial risk in mood disordersDoran, Pamela January 2012 (has links)
Background: Major depressive disorder (MDD) and bipolar disorder (BP) are highly prevalent illnesses that cause substantial burden in the affected individual, their families, and society at large. These consequences underline the importance of etiological research in order to develop superior measures of both prevention and treatment. Although family history is the most consistently replicated risk factor for mood disorders, minimal efforts have been made to outline differences in sociodemographic and clinical characteristics between patients with familial and non-familial forms of these disorders. Moreover, despite the lack of conclusive findings in genome-wide association and linkage studies regarding the particular genes involved in mood disorder etiology, investigators have not yet examined the significance of familial exposure to psychiatrically ill relatives in influencing their onset and course. Methods: Subjects were 378 outpatients with a current DSM-IV diagnosis of MDD (N=139) or BP (N=239). Retrospective chart reviews were conducted in order to examine differences in sociodemographic and clinical characteristics between subjects with and without physician-reported family history. Patient-reported family history was used to compare subjects on a number of self-reported familial exposure variables. Associations between these variables and clinical characteristics were also examined. Results: Mood disorder subjects with physician-reported family history were primarily Canadian born and English speaking, and subjects without such a history were mostly unemployed. In terms of clinical characteristics, BP subjects with physician-reported family history sought psychiatric assistance at a younger age and MDD subjects without such a history were hospitalized more often. Consistent with prior research, BP subjects demonstrated more familial loading of both BP and schizophrenia/psychosis compared to MDD subjects. Furthermore, a family history of schizophrenia/psychosis and drug problems were associated with more frequent hospitalizations. Finally, a family history of drug and alcohol problems as well as living with two or more acutely ill family members, were associated with more lifetime suicide attempts. Conclusions: Family history undeniably plays an instrumental role in both the onset and clinical presentation of mood disorders. Our results particularly emphasize the significance of familial exposures and their ability to operate as risk factors, combined with underlying genetic susceptibility, to produce more severe and impairing cases of these disorders. Clinicians should carefully examine each patient's family history status since it may add value to risk assessments for outcomes like suicide attempts and hospitalizations. / Contexte: Le trouble dépressif majeur (TDM) et le trouble bipolaire (TB) sont des maladies très répandues qui causent le fardeau substantiel dans la personne touchée, leurs familles, et dans la société en général. Ces conséquences soulignent l'importance de la recherche étiologique dans le but d'élaborer des mesures supérieures à la fois de prévention et de traitement. Bien que les antécédents familiaux est le facteur de risque le plus constamment répliqué pour les troubles de l'humeur, des efforts minimes ont été apporté à décrire les différences dans les caractéristiques sociodémographiques et cliniques entre les patients avec des formes familiales et non familiales de ces troubles. Par ailleurs, malgré l'absence de résultats convaincant dans les études d'association pangénomique et les études de liaison concernant les gènes impliqués dans l'étiologie des troubles de l'humeur, les enquêteurs n'ont pas encore examiné l'importance de l'exposition aux membres de la famille souffrant d'une maladie mentale en influençant l'apparition et l'évolution des troubles de l'humeur. Méthodes: Les sujets inclus 378 patients à l'externe avec un diagnostic DSM-IV de la TDM (N=139) ou TB (N=239). Examens rétrospectifs des dossiers ont été menées afin d'examiner les différences dans les caractéristiques sociodémographiques et cliniques entre les sujets avec et sans des antécédents familiaux rapportés par un médecin. Les antécédents familiaux rapportés par le patient ont été utilisés pour comparer des sujets sur plusieurs variables auto-déclarées sur l'exposition aux membres de la famille touchée. Les associations entre ces variables et les caractéristiques cliniques ont également été examinées.Résultats: Les sujets avec un trouble de l'humeur ayant des antécédents familiaux rapportés par un médecin étaient principalement anglais et née au Canada, et les sujets sans une telle histoire étaient pour la plupart au chômage. En termes de caractéristiques cliniques, les sujets avec des antécédents familiaux de TB rapportés par un médecin a demandé l'assistance psychiatrique à un plus jeune âge et les sujets avec un TDM sans une telle histoire ont été hospitalisés plus souvent. En ligne avec la recherche précédente, les sujets avec un TB ont démontré plus de membres de la famille touchée avec soit un TB ou bien de la schizophrénie/psychose par rapport aux sujets de TDM. De plus, des antécédents familiaux de schizophrénie/psychose et de problèmes de drogue ont été associés à des hospitalisations plus fréquentes. Enfin, des antécédents familiaux de problèmes de drogue et d'alcool ainsi que de vivre avec deux ou plusieurs membres de la famille gravement malades, ont été associés à plus de tentatives de suicide à vie. Conclusions: Les antécédents familiaux jouent indéniablement un rôle instrumental dans l'apparition et à la présentation clinique des troubles de l'humeur. Nos résultats met un accent particulier sur l'importance de l'exposition aux antécédents familiaux et leur capacité à fonctionner comme facteurs de risque, en combinaison d'une sous-jacente susceptibilité génétique, pour produire des cas plus graves et débilitantes de ces troubles. Les cliniciens devraient examiner soigneusement les antécédents familiaux de chaque patient, car cela peut ajouter de la valeur aux évaluations de risque pour les tentatives de suicide et les hospitalisations.
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Nuances of dose and placebo in the prescription of antidepressants for depressionde Jong, Veronica January 2012 (has links)
Early studies of antidepressants have demonstrated clinical efficacy at doses much lower than those currently recommended. Even when deemed sub-therapeutic by modern standards, lower doses are often clinically effective – perhaps through a placebo effect. Emerging from clinical trial analyses, mounting data have cast doubt on the clinical superiority of antidepressants over placebos, for the treatment of mild-to-moderate depression. In studies of clinical practice, moreover, physicians appear to be using certain treatments devoid of demonstrated pharmacologic efficacy, one of which being sub-therapeutic doses of psychiatric medication. Administering a veridical drug at such a low dose raises interesting logistical and conceptual issues concerning placebo therapy in modern medicine, and, more particularly, in the treatment of depression. Until now, little research has focused on understanding the rationalizations behind sub-therapeutic doses, although the circumstances for using them appeared to differ between primary and specialty care physicians. Relying on insights gleaned from semi-structured interviews and a pan-Canadian physician survey, our research aims to review knowledge, attitudes and practices concerning the use of sub-therapeutic doses of antidepressants in the treatment of depression. Findings from interviews with 15 academic psychiatrists revealed that although psychiatrists do not report intentionally prescribing sub-therapeutic doses to elicit placebo effects, many forms of complex communication and expectation-shaping techniques relating to dose seem to permeate their use of such treatments. Through this investigation of intimate practice patterns, we were able to sketch conceptual challenges and uncover tacit attitudes in the contemporary treatment of depression. Based on the interview findings, we formulated a survey to investigate opinions and practices across a broader sample, one inclusive of physicians who treat depression in primary care. Among the 250 respondents who completed our online survey, 124 were psychiatrists and 126 were family physicians. Our comparisons revealed that psychiatrists had greater awareness than family physicians of the antidepressant-placebo literature; however, both groups acquiesced to the influence of non-pharmacologic effects in antidepressant therapy. Corroborating our interview findings, the majority of both psychiatrists and family physicians prescribe sub-therapeutic doses primarily to ease patients into a new drug regimen, rather than to elicit placebo effects. Approximately 80% of family physicians and 74% of psychiatrists, however, have witnessed clinical responses to sub-therapeutic antidepressants and less than 10% of each group did not believe such a response was likely. Counter to their rationalizations of prescription practices, physician explanations for responses to sub-therapeutic dose were founded largely in non-pharmacologic effects. Findings from both studies suggest a disconnect between sub-therapeutic dose rationalization and outcome, which, in turn, may signal a broader disconnect in the use of antidepressants at any dose. Through the exploration of dose related practices, the present thesis ventures into the interstices of evidence-based psychiatry: those that conflict with the standard of care, raise ethical conundrums, and question long-standing assumptions. / Des études préliminaires sur les antidépresseurs (AD) ont démontré une efficacité thérapeutique à des doses beaucoup moins élevées que les doses efficaces minimales actuellement établies. Même lorsqu'elles sont considérées comme en dessous du seuil thérapeutique dicté par la médecine actuelle, les faibles doses AD sont souvent efficaces cliniquement; un effet qui s'explique probablement par l'effet placebo. En effet, de nombreuses analyses d'essais cliniques ont remis en doute la supériorité thérapeutique des AD par rapport aux placebos, du moins en ce qui concerne le traitement des dépressions légères à modérées. De plus, des études visant à mieux comprendre la pratique clinique ont démontré que les médecins semblent utiliser certains traitements dépourvus de preuves concernant leur efficacité thérapeutique, dont l'utilisation des médicaments psychiatriques dans des doses sous-thérapeutiques (ST). L'utilisation des doses si faibles de médicaments soulève de nombreuses questions, à la fois logistiques et conceptuelles, par rapport à l'utilisation de l'effet placebo dans la pratique médicale actuelle, plus particulièrement dans le traitement de la dépression. Jusqu'à présent, peu d'études ont tenté de comprendre le raisonnement derrière l'utilisation des doses ST, bien que les circonstances de leur emploi aient apparu différentes entre les soins primaires et les soins spécialisés pour de telles prescriptions. S'appuyant sur les résultats recueillis à partir des entrevues semi-structurées et d'un questionnaire distribué aux médecins à travers le Canada, notre projet vise à recueillir les connaissances, les attitudes et les pratiques concernant l'utilisation des AD dans des doses ST. Des entrevues menées auprès de 15 psychiatres universitaires révèlent que, bien qu'ils ne mentionnent pas l'utilisation des doses ST dans le but d'obtenir un effet placebo, plusieurs formes d'effets placebo influencent leurs interactions avec leurs patients. Parmi les 250 répondants qui ont complété notre sondage, 124 étaient psychiatres et 126 étaient médecins de famille. Une comparaison des deux types de spécialités révèle que les psychiatres étaient plus au courant de la littérature encerclant les effets placébo et les AD que les médecins de famille; mais que les deux groupes de médecins soutenaient l'influence des effets non-pharmaceutiques dans le traitement de la dépression par des AD. De pair avec les résultats de nos entrevues, la majorité des psychiatres et des médecins de famille semblent prescrire des doses en dessous du dosage efficace reconnu afin d'introduire les patients à un nouveau médicament plutôt que dans le but d'obtenir un effet placebo. Malgré cela, environ 80% des médecins de famille et 74% des psychiatres affirment avoir été témoins des effets thérapeutiques en utilisant des doses d'AD en dessous des doses thérapeutiques minimales, et seulement 10% des médecins de chaque groupe ne croyaient pas que ces effets soient probables. Au contraire des raisons indiquées pour l'utilisation des doses ST, les médecins expliquaient les réponses à ces faibles doses comme grandement attribuables aux effets placebo ou aux effets de la consultation avec le médecin. Les résultats des deux études suggèrent donc un désaccord entre les raisons indiquées par les médecins pour l'utilisation de doses ST et les raisons pouvant expliquer les résultats thérapeutiques de telles pratiques. En outre, ce désaccord peut indiquer qu'un conflit plus important existe dans l'utilisation des AD à n'importe quel dose. Par moyen de l'exploration des pratiques encerclant les dosages médicaux, la présente thèse cherche à mieux comprendre les incohérences présentes dans la psychiatrie scientifique, spécialement celles qui interfèrent avec les normes de diligence médicales, qui soulèvent des problèmes éthiques, et qui remettent en question des suppositions depuis longtemps considérées comme vérités.
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Nicotinic cholinergic modulation of sensorimotor gating and working memory in two strains of inbred miceHickey, Evan Thaler January 2003 (has links)
Nicotinic acetylcholine receptor (nAChR) stimulation has been found to enhance sensorimotor gating and the trial-specific store of mutable information known as working memory. Working memory function is dependent upon effective stimulus filtering, which leads to the question as to whether nAChR agonists augment working memory function directly, or whether this effect is mediated indirectly through a strengthening of sensorimotor gating. In the present studies, the C57BL/6J and 129X1/SvJ strains of inbred mice were tested at 2 and 8 months of age in the pre-pulse inhibition paradigm (PPI) and the working memory version of the Morris Water Maze task (MWM). The prototypic and non-selective nAChR agonist, nicotine (0.5-2.0 mg/kg), and the α4β2 nAChR subtype specific agonist, RJR-2403 (0.06-0.54 mg/kg), were employed for cholinergic stimulation. Nicotine administration, but not RJR-2403, tended to enhance PPI in 2 month, but not 8 month-old animals. Both nicotine and RJR-2403 were ineffective in modulating working memory function. Hence, with these strains, at these ages, in these paradigms, and at these particular drug dosages, sensorimotor gating and working memory do not appear to be correlated processes nor does nAChR stimulation appear to modulate either process within these experimental parameters. This research demonstrates the importance of fully characterizing the dosage spectrum of drugs in animals commonly used in behavioural testing and, thus, further research into this area is warranted. / L'activation des récepteurs nicotiniques pour l'acétylcholine (nAChR) accroît la filtration des stimuli sensori-moteurs ainsi que la mémoire de travail. Le fait que la mémoire de travail soit dépendante de la filtration des stimuli soulève la question à savoir si les agonistes des nAChR joue un rôle direct ou indirect via le renforcement de la filtration des stimuli. Nous avons utilisé deux espèces de souris (C57BL/6J et 129X1/SvJ) consanguines âgées de 2 et 8 mois dans les tests de pré pulse inhibition (PPI) ainsi que dans une version du Morris water maze (MWM) pour la mémoire de travail. La nicotine (agoniste non sélectif), ainsi que le RJR-2403 (agoniste spécifique) furent utilisés pour la stimulation cholinergique. Les résultats révèlent que la nicotine et non le RJR-2403 a produit une tendance à l'augmentation des performances dans le PPI chez les souris âgées de 2 mois, exclusivement. De plus, la nicotine et le RJR-2403 furent inefficace dans la modulation des fonctions de la mémoire de travail. En résumé, il semble que la filtration de stimuli sensori-moteurs ainsi que la mémoire de travail ne seraient pas des processus en corrélation et que l'activation des nAChR ne module pas ces processus, du moins, avec les espèces de souris, l'âge, les tests comportementaux ainsi que les drogues utilisés. Davantage de recherche est nécessaire pour clarifier ces incertitudes. fr
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Relationships between abuse and physical/mental health in a sample of urban help-seeking womenJacobs, Kahá:wi Joslyn January 2007 (has links)
Physical and sexual abuse are problems that cross all ethnic, racial, geographic, and socioeconomic boundaries. The literature has consistently shown that the most prominent victims of family violence are women, teenagers, children and the elderly. There has also been increasing evidence for ethnocultural differences in the experience of physical and sexual abuse, with Aboriginal women being abused more often than their non-Aboriginal counterparts. The present study explored the physical and mental health of a sample of 172 Aboriginal and non-Aboriginal women in Montreal who were seeking shelter and social services. Between group differences in history of physical and sexual abuse, and in demographic, socioeconomic, medical, family/social, substance abuse, and psychological domains were explored. This study also explored adverse childhood experiences in relation to history of childhood sexual abuse. The majority of the sample were single women who were economically disadvantaged, as shown by low employment, dependency on welfare, and need for temporary shelter and other services. They reported high rates of lifetime psychological distress (anxiety, depression), as well as attempted suicide (54.1%) and current substance abuse problems (52.3%). When the sample was stratified for ethnocultural background, the analyses indicated few differences between Aboriginal and non-Aboriginal study participants. They were comparable in terms of demographics, socio-economic background, and medical history. In terms of abuse history, Aboriginal women were more likely than non-Aboriginal women to have been physically abused in their lifetimes, but there were no differences in history of sexual abuse. Aboriginal women reported higher rates of pregnancies over their lifetime and during adolescence (#18 years of age). When the sample was stratified for childhood sexual abuse history, analyses indicated that those who were abused experienced more family-related problems, including ser / L'abus physique et sexuel est un problème qui traverse toutes limites ethniques, raciales, géographiques, et socio-économiques. La littérature a régulièrement montré que les victimes les plus éminentes de violence dans les familles sont les femmes, les adolescent(e)s, les enfants et les personnes âgées. Il y a des preuves croissantes pour les différences ethnoculturelles, dans l'expérience d'abus physique et sexuel, les femmes aborigènes se faisant abuser plus souvent que leur homologues non-aborigènes. Cette étude a exploré la santé physique et mentale d'un échantillon de 172 femmes aborigènes et non-aborigènes dans Montréal qui cherchaient un abri et des services sociaux. Les inégalités dans l'histoire de l'abus physique et sexuelle et dans les variables démographique, socio-économiques, médicales, familiales/sociales, l'abus de substances et psychologique on été examines entre les groupes. A travers cette étude on a aussi examiné les expériences adverses dans l'enfance en relation avec l'histoire d'abus sexuel dans l'enfance. L'échantillon consistait en une majorité de femmes célibataires ayant un désavantage économique, tel que démontré par un faible taux d'emploie, une dépendance pour rapport avec services sociaux et le besoin temporaire d'avoir un abri ou d'avoir recours à d'autres services. Elles ont rapporté un taux élevé de détresse psychologique durant leur vie (anxiété, dépression), ainsi que des attentas de suicide (54%) et des problèmes d'abus actuel de substances (52.3%). Dans bette etude, lorsqu'on a stratifié l'échantillon selon l'arrière plan ethnoculturel, l'analyse a indiqué de différences entre les participantes aborigènes et non-aborigènes. Elles étaient comparable en terme de démographie, d'arrière plan socio-économique et d'histoire médicale. Pour l'histoire d'abus, il était plus probable que les femmes aborigènes aient été abusées physiquement pendant leur vie que les femmes$
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