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Optimisation de la santé des familles de mères atteintes de maladie mentale sévère : recherche d'interventionBouchard, Suzanne 23 April 2018 (has links)
Aujourd’hui, on estime que plus de la moitié des femmes atteintes de maladie mentale sévère (MMS) ont des enfants (Mason et al., 2007; Diaz-Caneja & Johnson, 2004; Howard et al., 2003. Souvent, la société ne permet pas à ces femmes de jouer leur rôle en ne les aidant pas face aux multiples qu’elles vivent. Les enfants de ces mères ont aussi à composer avec de multiples contraintes. Leur expérience subjective a pourtant fait l’objet de très peu de recherches (Knutsson-Medin et al., 2007). L’éducation et l’expertise des infirmières les placent dans une position unique pour offrir des interventions centrées sur la famille. La revue de littérature a cependant démontré qu’elles sont peu présentes dans cette réflexion. Cette recherche avait pour but de conceptualiser un prototype d’intervention infirmière centrée sur la famille dans la situation où la mère est atteinte de MMS et d’en effectuer une première mise à l’essai. L’objectif de l’intervention était d’optimiser la santé de la famille. L’intervention a été conceptualisée à partir de la littérature scientifique sur les mères atteintes de MMS, sur les enfants dans ces familles, sur le travail des infirmières et sur les interventions en cours de validation. Des entretiens avec des enfants adultes, avec des mères atteintes de MMS et avec des infirmières ont aussi contribué à la création du prototype. La perspective infirmière a été celle du modèle de McGill. La théorie du rétablissement de Provencher (2002, 2006), le modèle de la résilience familiale de Walsh (2006) ont été utilisés comme fondements théoriques l’intervention. Ils ont aidé à développer une intervention infirmière de pratiques avancées ciblant l’unicité des familles. Le prototype d’intervention a été mis à l’essai avec deux familles pendant six mois. En parallèle, un groupe de résonnance infirmier a pu être rencontré neuf fois. Ces rencontres ont démontré le besoin de formation et de soutien des infirmières face à ces suivis. La mise à l’essai de l’intervention a permis de révéler la faisabilité, l’acceptabilité et l’utilité de l’intervention pour les familles de mères atteintes de MMS. En conclusion, cette recherche offre un apport important pour les infirmières de santé communautaire. Mots clés : mère atteinte de MMS, enfants proches aidants, optimisation de la santé, famille, intervention infirmière, recherche d’intervention. / Today, more than half of the women with Severe Mental Illness (SMI) have children (Mason et al., 2007; Diaz-Caneja & Johnson, 2004; Howard et al., 2003). Often, society is reluctant to let these women who face challenges such as poverty, stigmatization or loneliness exercise motherhood. Their children also face multiple constraints. Few studies have focuses on the subjective experience of these families/children (Knutsson-Medin et al., 2007). If nurses’ education and expertise uniquely qualifies them to offer family centered interventions (Korhonen, et al., 2010; Mason & Subedi, 2006), few of those are described in the literature. This study's aim was to conceptualize and test a nursing intervention centered on the family of mothers with SMI. The objective of the intervention was to optimize the family's health. The scientific literature on mothers with SMI, children of these mothers and currently pilot-tested interventions targeting these groups was used to conceptualize the intervention. Interviews with mothers with SMI, adult children of mothers with SMI and nurses working with these groups also contributed to the design of the intervention. The McGill model of health promotion guided the nursing perspective. The theories of recovery and family resilience also contributed to the development of the intervention theory and of an advanced nursing practice intervention centered on the uniqueness of each family. The intervention prototype was tested on two families for a period of six months. Concomitantly, nine meetings with a group of nursing experts were conducted. These meetings pointed to the need for nurses assisting these families to receive training and support. The findings of the pilot-testing of the intervention supported its feasibility, acceptability and usefulness for families of mothers with SMI. Keywords: women with Severe Mental Illness, young carers, health optimization, family, nursing intervention, intervention research.
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Vivre avec un parent atteint d'un trouble de santé mentale majeur : effets, enjeux et perspectivesLussier, Daphné 25 January 2019 (has links)
Au Canada, il est estimé que 14 à 26 % des enfants de la population générale ont un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur, ce qui représente environ 12 000 enfants dans la région de Québec. Malgré les nombreuses recherches dans le domaine, les effets de vivre avec un parent atteint d’un tel trouble demeurent encore méconnus. En ce sens, la présente recherche a pour but d’explorer le vécu d’adultes ayant grandi avec un parent atteint d’un trouble de santé mentale majeur. Plus spécifiquement, les questions de recherche sont les suivantes : 1) Quels événements et points tournants ont influencé le parcours de vie de ces adultes? 2) Comment les relations familiales et sociales évoluent-elles pour eux? 3) Quelles distinctions dans leur vécu permettent de comprendre le fonctionnement global « allant bien » par rapport à celui « allant moins bien »? Pour ce faire, des entrevues semi-structurées auprès de douze participants, dont une moitié a été jugée comme « allant moins bien » et l’autre moitié comme « allant bien » par des informateurs clés, ont été réalisées. Par l’intermédiaire de la théorie du parcours de vie, une analyse par thématique a été effectuée. Cette dernière fait ressortir la prise de conscience du trouble mental du parent comme point tournant dans le parcours de vie des participants ainsi que les effets positifs et négatifs de leurs différentes relations familiales et sociales. Finalement, peu d’éléments différencient le groupe jugé comme « allant bien » de celui « allant moins bien ». / In Canada, it is estimated that 14 to 26 % of children within the general population have a parent with a mental illness, which represents approximately 12 000 children in Quebec region. Despite numerous studies on this subject, the effects of living with a parent with mental illness are not well known. The aim of this research is to explore the experience of adults who grew up with one mentally ill parent. More specifically, the research questions are: 1) What are the events and turning points that have influenced the life course of those adults? 2) How do the familial and social relationships evolved? 3) What are the distinctions between the group considered as “well-being” and the other considered as “not so well”? To do so, semi-structured interviews have been conducted among twelve participants, half of which being considered as “well-being” and the other half as “not so well”. According to the life course theory, thematic analysis was applied. This helped identifying the awareness of the parent’s illness as a turning point in the life course of the participants and the positive and negative effects of relationships with family members and other social relationships. Finally, results show that the elements studied do not differentiate the group considered “going well” from the one “not so well” in a life course perspective.
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