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El Megalitismo en el sur de la Península Ibérica : arquitectura, construcción y usos de los monumentos del área de Huelva, Andalucía occidental / Le mégalithisme dans le sud de la Péninsule Ibérique : architecture, construction et usages des monuments de la région de Huelva, Andalousie Occidentale / Megalithism in the south of the Iberian Peninsula : architecture, construction and uses of monuments in the area of Huelva, Western AndalusiaLinares Catela, José Antonio 18 December 2017 (has links)
La région de Huelva se démarque par la grande variabilité architecturale et par la singularité des monuments mégalithiques. L’étude de la région permet d'établir une séquence architecturale et une temporalité du Néolithique Récent jusqu’à l'Ancien Âge de Bronze. Pour cela, la recherche se concentre sur l'étude de trois domaines de monuments: l'architecture, la construction et les usages (funéraires, rituels et territoriaux). L'identification et la caractérisation des projets architecturaux des sites analysés (Los Llanetes et El Seminario) a été réalisée à travers une méthodologie orientée vers la connaissance des chantiers de construction, des architectures et des diachronies. La séquence architecturale de l'Andalousie occidentale comprend une temporalité du début du IVème au début du IIème millénaire av. n.è. Au cours de cette chronologie, plusieurs modèles de monuments et de rituels funéraires ont été érigés avec une variété de techniques constructives, représentant l'existence de styles régionaux ou de spécialisations locales selon les différents groupes sociaux. A titre de synthèse, la séquence régionale met en évidence le processus suivant : La construction des premiers dolmens au début du IVème millénaire cal. av. n.è, en témoignent les monuments à chambre ovale-allongée de Los Llanetes, bâtis le c. 3950-3750 cal av. n.è. Dans le sud de la péninsule, c. 3800 cal av. n., fait irruption le collectivisme funéraire comme un rituel de la mort, en développant des sépultures en dolmens à chambres simples, des tombes proto-mégalithiques, des caves-nécropoles ou des grottes sépulcrales ; La formation des dolmens à chambre-allongée, c. 3750-3650 cal av. n.è, de deux manières: a) des modèles ex novo; b) par des réaménagements et des transformations de monuments anciens, cas de Los Llanetes. La réitération de projets architecturaux similaires conditionnerait le développement de monuments allongés, comme l'a confirmé le dolmen 4 d'El Pozuelo, c. 3650-3200 cal av. n.è. Des caractéristiques et des formules architecturales similaires pourraient être présentées dans les «allées couvertes» d'Andalousie, construites pendant les siècles centraux et la seconde moitié du IVème millénaire av. n.è. ; Les dolmens à chambres doubles de Los Llanetes ont été construits sur les monuments précédents, c. 3650-3200 cal av. n.è, parallèle aux dolmens à couloir et aux structures allongées des autres zones. Les monuments à chambres multiples (El Pozuelo, Mesa de Las Huecas, Los Gabrieles, etc.) ont dû présenter des processus de transformation équivalents, étant des modèles uniques, particuliers et exclusifs de la région de Huelva et des zones environnantes ; Dans les différents monuments dolmeniques, des projets de monumentalisation ont été réalisés et des structures ont été aménagées dans les atriums et les espaces extérieurs selon les nouveaux usages rituels de l’Âge du Cuivre, c. 3300-2600 cal av. n.è, en plus de l'intégration d'autres constructions funéraires (tholoi) dans les monuments tumulaires, c. 2600-2250 cal av. n.è, cas du dolmen 2 de Los Llanetes ; La mise en place et la consolidation de trois modèles de monuments funéraires à l'Âge du Cuivre: les hypogées, les hypogées mixtes et les tholoi, comme en montré la séquence diachronique des sépultures collectives d'El Seminario, c. 3000-2400 cal av. n.è. Ces tombes partagent des éléments spatiaux et des gestes funéraires communs ; L'existence d'autres formes de monumentalité de l'Âge du Bronze Ancien, c. 2250-1950 cal av. n.è, à la suite de la réappropriation des espaces ancestraux: 1) les enceintes de terrasses du groupe de Los Llanetes; 2) le monumentalisme funéraire du Séminaire, intégrant des tombes individuelles (caves souterraines, fosses et structures à couverture tumulaire) et des tombes collectives (fosses) dans les sépultures chalcolithiques ; Réutilisation dans diverses phases de l'Âge du Bronze et dans plusieurs périodes historiques. / The area of Huelva stands out for the architectural variability and singularity of the megalithic monuments. The study of this area allows us to propose an architectural sequence and a temporality from the Neolithic to the Early Bronze Age in western Andalusia, contrasting with the southern models of the Iberian Peninsula and contextualizing the dynamics of western European megalithism. To do this, the research focuses on the study of three spheres of monuments: architecture, construction and uses (funerary, ritual and territorial). The identification and characterization of the architectural projects of the analyzed sites (Los Llanetes and El Seminario) has been carried out through a methodology oriented to the knowledge of construction works, architectures and diachronies. The architectural sequence of western Andalusia encompasses a temporality from the beginning of the 4th millennium to the beginning of the 2nd millennium BC. During this chronology several models of funerary monuments and rituals erected with a variety of constructive techniques, representing the existence of regional styles or local specializations according to the different social groups. By way of synthesis, the regional sequence evidences the following process : The construction of the first dolmens at the beginning of the 4th millennium cal BC, as evidenced by the oval-elongated chamber monuments of Los Llanetes, built c. 3950-3750 cal BC. In the south of the peninsula c. 3800 cal BC burst the funerary collectivism as a ritual of death, developing burials in simple chamber dolmens, proto-megalithic tombs, necropolis-caves or sepulchral caves ; The formation of the elongated-chamber dolmens, c. 3750-3650 cal BC, through two ways: a) ex novo models; b) by processes of transformation of old monuments, case of Los Llanetes. The reiteration of similar architectural projects would condition the development of elongated monuments, as has been confirmed in the dolmen 4 of El Pozuelo, c. 3650-3200 cal BC. Characteristics and similar architectural formulas could be presented in the "covered gallery graves" of Andalusia, built during the central centuries and the second half of the 4th millennium BC ; The dual chamber dolmens of Los Llanetes were built on the previous monuments, c. 3650-3200 cal BC, parallel to the passage grave and elongated structures of other areas. The monuments of multiple chambers (El Pozuelo, Mesa de Las Huecas, Los Gabrieles, etc.) had to present equivalent transformation processes, being unique, particular and exclusive models of the area of Huelva and surrounding areas ; In the various orthostatic monuments were carry out the monumentalization projects and structures arranged in the atriums and external spaces according to the new ritual uses of the Copper Age, c. 3300-2600 cal BC, in addition to the integration of other funerary constructions (tholoi) in the tumular monuments, c. 2600-2250 cal BC, case of the dolmen 2 of Los Llanetes ; The implantation and consolidation of three models of funerary monuments in the Copper Age: hypogeums, mixed hypogeums and tholoi, as witnessed by the diachronic sequence of the collective graves of El Seminario, c. 3000-2400 cal BC. These tombs share common space elements and funerary practices ; The existence of other forms of monumentality of the Ancient Bronze Age, c. 2250-1950 cal BC, as a consequence of the reappropriation of the ancestral spaces: 1) the terrace enclosures of the Llanetes group; 2) the funerary monumentalism of El Seminario, integrating individual tombs (subterranean caves, pits and structures with tumular coverings) and collective graves (pits) in the chalcolithic tombs ; Reuse in various phases of the Bronze Age and in several historical periods.
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Archéologie du bâti mégalithique dans l'ouest de la France / Megalithic building archaeology in Western FranceCousseau, Florian 06 December 2016 (has links)
La recherche mégalithique récente sur les tumulus néolithiques dans l'ouest de la France s'intéresse de plus en plus à l'architecture dans son intégralité. Cependant, nos connaissances restent inégales. Les données architectoniques, liées au chantier de construction, sont quasi inexistantes comparées aux données architecturales, sur les aspects formels et ornementaux. De même, les deux sont plus nombreux pour les blocs de gros module (orthostates et tables de couverture) que pour les maçonneries en pierre sèche qui composent pourtant majoritairement les masses tumulaires. Cette thèse a donc pour but d'équilibrer et d'améliorer notre compréhension de ces architectures grâce au développement d'une méthodologie adéquate à la lecture de l'ensemble des élévations. Elle adapte l'archéologie du bâti, utilisée pour les édifices historiques, aux principes de l'architecture mégalithique. Son application comprend deux étapes. La première concerne des édifices de plan circulaire, peu étudiés. Les sites examinés sont le cairn III du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière (Deux-Sèvres), l'édifice B de la nécropole de la Boixe à Vervant (Charente) et la Motte de la Jacquille à Fontenille (Charente). Cette étape aboutit à une synthèse globale sur les tumulus de ce type. La deuxième étape vise à comprendre l'évolution à la fois architectonique et architecturale des édifices mégalithiques. Elle inclue l'étude du tumulus de Carn à Ploudalmezeau (Finistère), ainsi que celle du long tumulus sud de Barnenez à Plouezoc'h (Finistère), tous deux mis au jour par P.-R. Giot, dont les fouilles laissaient supposer des phasages complexes. De plus, ces deux édifices contiennent la quasi-totalité des voûtes en encorbellement en bon état dans l'ouest de la France, ouvrant un axe de recherche particulier sur ce type de couverture.La synthèse des études architecturales de ces différents sites permet un bilan sur l'approche méthodologique des architectures mégalithiques, et amène des discussions et des perspectives d'études sur les temps de la construction et l'évolution architecturale pour l'ensemble du mégalithisme dans l'ouest de la France. Cette synthèse offre également une nouvelle vision des sociétés néolithiques qui ont commandé, construit, utilisé, aménagé et abandonné ces architectures. / Recent megalithic research on Neolithic tumulus in western France takes more and more interest in architecture in its entirety. However, our knowledges remain uneven. The architectonic data, related to the construction site, are almost nonexistent compared to the architectural data, about the formal and ornamental aspects. Moreover, both are more numerous for the massive blocks (orthostats and cap stones) than for the dry stone masonry which however is the predominant part of a tumulus. This thesis aspires to balance and improve our understanding of these architectures by developing an appropriate methodology to read all kinds of elevations. It adapts the building archeology, used for historical edifices, to the megalithic architecture principles. Its application has two steps. The first concerns the little studied circular plan buildings. The examined sites are the cairn III of the tumulus C of Péré at Prissé-la-Charrière, the edifice B of Boixe necropolis at Vervant and the Motte de la Jacquille at Fontenille. This step results in a global synthesis on the tumulus of this type. The second step aims to understand both architectonic and architectural evolutions of megalithic buildings. It includes the study of the Carn tumulus at Ploudalmezeau, as well as the south tumulus of Barnenez at Plouezoc'h, both revealed by P.-R. Giot whose excavations had suggested complex phasings. Furthermore, these two buildings contain almost all the corbelled vaults in good condition in the west of France, opening a particular research axis on this type of covering. The architectural studies synthesis of these different sites allows an assessment of the methodological approach of the megalithic architectures and lead to discussions and perspectives of studies about the times of the construction and the architectural evolution for the whole megalithism in western France. This synthesis also gives a new vision of Neolithic societies who ordered, built, used, restructured and abandoned these architectures.
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Les productions céramiques protohistoriques de l'aire mégalithique sénégambienne dans le contexte de l'Afrique de l'ouest aux Ier et IIe millénaires de notre ère / Protohistoric pottery productions from the Senegambian megalithic area in the context of West Africa during the Ist and IInd milleniumDelvoye, Adrien 13 December 2018 (has links)
Situé entre le VIIe et le XVIe siècle de notre ère, le phénomène mégalithique sénégambien est contemporain de l'émergence et du développement de grandes entités politiques tels que le Ghâna, le Tekrûr et le Mâli. Depuis les années 1970, les recherches archéologiques menées sur les architectures mégalithiques du Sénégal et de Gambie contribuent à mettre en avant une riche culture matérielle se présentant notamment sous la forme de poteries entières, parfois déposées en façade orientale des monuments, et d'un abondant mobilier fragmenté. Toutefois, le manque de contextes stratifiées constitua longtemps un obstacle à la compréhension de ces productions céramiques en diachronie. Or, depuis 2005, les fouilles archéologiques conduites sur la nécropole de Wanar (Sénégal) (dir. L. Laporte et H. Bocoum) révèlent des contextes soigneusement renseignés, permettant de situer le mobilier céramique par rapport aux séquences architecturales et funéraires propres à chaque monument. Ces données nouvelles constituent le cadre de référence de notre étude céramique. Afin d'appréhender au mieux la diversité des productions céramiques liées à ces architectures funéraires, nous avons choisi d'adopter une approche croisée du mobilier céramique. Celle-ci combine l'étude des répertoires morphologiques, des motifs et des techniques décoratives et, finalement des chaines opératoires de façonnage. La périodisation obtenue pour la nécropole de Wanar sert ici de fondement à l'établissement d'une périodisation générale des productions céramiques, valable pour l'ensemble de l'aire mégalithique sénégambienne. Cette séquence souligne notamment l'abandon progressif des poteries adaptables en couvercle, à vocation funéraire, pour des exemplaires incompatibles avec cette fonction, à vocation commémorative. Ces changements trouvent un écho particulier dans les contextes archéologiques et ethnographiques de l'Afrique de l'ouest aux Ier et IIe millénaires de notre ère. / Located between the 7th and the 16th century AD, the Senegambian megalithic phenomenon is contemporary with the emergence and development of large political entities such as Ghàna, Tekrûr and Mâli. Since the 1970's, archaeological research carried out on the megalithic architectures of Senegal and Gambia has contributed ta highlighting a rich material culture, notably in the form of whole pottery, sometimes deposited on the eastern facades of the monuments, and an abundant fragmented furniture. However, the lack of stratified contexts was for a long time an obstacle to the understanding of these ceramics productions in diachrony. However, since 2005, archaeological excavations conducted on the necropolis of Wanar (Senegal) (directed by L. Laporte and H. Bocoum) reveal carefully informed contexts, allowing to locale the ceramic furniture in relation to the architectural and funerary sequences specific to each monument. These new data constitute the frame of reference of our ceramic study. ln order to better understand the diversity of ceramic productions related to these funerary architectures, we chose to adopt a cross-approach of ceramic furniture. This combines the study of morphological repertoires, motifs and decorative techniques, and finally shaping operating chains. The periodization obtained for the Wanar necropolis serves here as the basis for the establishment of a general periodization of ceramic productions, valid for the whole megalithic area of Senegambia. This sequence highlights the progressive abandonment of pottery adaptable as lids, used in funerary contexts, for new vessels incompatible with this lid function. ln this case, pottery adopts a commemorative role. These changes find particular resonance in the archaeological and ethnographic contexts of West Africa in the 1st and 2nd millennia of our era.
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