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Une exploration des messages Twitter émis par les gouvernements en temps de COVID-19Kada, Amine 24 September 2021 (has links)
Les gouvernements se tournent de plus en plus vers les plateformes de médias sociaux telles que Twitter pour diffuser des informations liées à la santé publique au grand public, comme en témoigne la pandémie de la COVID-19. Le but de cet article est de mieux comprendre l'utilisation de Twitter par le gouvernement et les responsables de la santé publique Canadiens comme plate-forme de diffusion de messages pendant la pandémie, et d'explorer l'engagement et le sentiment du public à l'égard de ces messages diffusés. Nous avons examiné les données de 93 comptes Twitter de responsables de la santé publique et du gouvernement au Canada pendant la première vague de la pandémie (du 31 décembre 2019 au 31 août 2020). Nos objectifs étaient les suivants: 1) déterminer les taux d'engagement du public auprès des publications Twitter des gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux du Canada et des responsables de la santé publique, 2) illustrer l'évolution du discours public Canadien pendant la première vague de la pandémie par des tendances d'hashtag et 3) fournir un aperçu de la réaction du public aux tweets des autorités Canadiennes grâce à une analyse des sentiments. Pour atteindre ces objectifs, nous avons extrait des publications Twitter, ainsi que les réponses et les métadonnées qui leurs sont associées, en langue anglaise et française, pendant toute la période de l'étude. Nos résultats suggèrent que les membres du public ont démontré un engagement accru envers les comptes Twitter des officiels fédéraux par rapport aux comptes Twitter des officiels provinciaux et territoriaux. Les analyses des tendances des hashtag ont illustré le changement de sujet dans le discours public Canadien, qui était initialement axé sur les stratégies d'atténuation de la COVID-19 et qui a évolué pour aborder des problèmes émergents tels que les effets de la COVID-19 sur la santé mentale. De plus, nous avons identifié 11 sentiments en réponse aux publications des officiels relatifs à la COVID-19. Cette étude illustre le potentiel de tirer parti des médias sociaux pour comprendre le discours public pendant une pandémie. Nous suggérons que des analyses routinières de telles données peuvent fournir des recommandations en temps réel aux gouvernements et aux responsables de la santé publique sur les sentiments du public lors d'une urgence de santé publique et peuvent aussi fournir des informations utiles sur les comptes/acteurs avec lesquels les membres du public sont le plus engagés, ce qui peut être mis à profit pour diffuser des messages clés. / Governments are increasingly turning to social media platforms such as Twitter to disseminate public health information to the public, as evidenced during the COVID-19 pandemic. The purpose of this paper is to gain a better understanding of Canadian government and public health officials' use of Twitter as a dissemination platform during the pandemic, and to explore the public's engagement with and sentiment towards these messages. We examined the account data of 93 Canadian public health and government officials during the first wave of the pandemic (December 31, 2019 - August 31, 2020). Our objectives were to: 1) determine the engagement rates of the public with Canadian federal and provincial/territorial governments and public health officials' Twitter posts, 2) illustrate the evolution of the Canadian public discourse during the pandemic's first wave by a hashtag trends and 3) provide insights on the public's reaction to the Canadian authorities' tweets through sentiment analysis. To address these objectives, we extracted Twitter posts, replies and associated metadata available during the study period in both English and French. Our results suggest members of the public demonstrated increased engagement with federal officials' Twitter accounts as compared to provincial/territorial Twitter accounts. Hashtag trends analyses illustrated the topic shift in the Canadian public discourse, which initially focused on COVID-19 mitigation strategies and evolved to address emerging issues such as COVID-19 mental health effects. Additionally, we identified 11 sentiments in response to officials' COVID-19 related posts. This study illustrates the potential to leverage social media to understand public discourse during a pandemic. We suggest that routine analyses of such data can provide real-time recommendations to government and public health officials on public sentiments during a public health emergency and can provide useful insights on the accounts/actors with which members of the public are most engaged, which can be leveraged to disseminate key messages.
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Une exploration des messages Twitter émis par les gouvernements en temps de COVID-19Kada, Amine 27 January 2024 (has links)
Les gouvernements se tournent de plus en plus vers les plateformes de médias sociaux telles que Twitter pour diffuser des informations liées à la santé publique au grand public, comme en témoigne la pandémie de la COVID-19. Le but de cet article est de mieux comprendre l'utilisation de Twitter par le gouvernement et les responsables de la santé publique Canadiens comme plate-forme de diffusion de messages pendant la pandémie, et d'explorer l'engagement et le sentiment du public à l'égard de ces messages diffusés. Nous avons examiné les données de 93 comptes Twitter de responsables de la santé publique et du gouvernement au Canada pendant la première vague de la pandémie (du 31 décembre 2019 au 31 août 2020). Nos objectifs étaient les suivants: 1) déterminer les taux d'engagement du public auprès des publications Twitter des gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux du Canada et des responsables de la santé publique, 2) illustrer l'évolution du discours public Canadien pendant la première vague de la pandémie par des tendances d'hashtag et 3) fournir un aperçu de la réaction du public aux tweets des autorités Canadiennes grâce à une analyse des sentiments. Pour atteindre ces objectifs, nous avons extrait des publications Twitter, ainsi que les réponses et les métadonnées qui leurs sont associées, en langue anglaise et française, pendant toute la période de l'étude. Nos résultats suggèrent que les membres du public ont démontré un engagement accru envers les comptes Twitter des officiels fédéraux par rapport aux comptes Twitter des officiels provinciaux et territoriaux. Les analyses des tendances des hashtag ont illustré le changement de sujet dans le discours public Canadien, qui était initialement axé sur les stratégies d'atténuation de la COVID-19 et qui a évolué pour aborder des problèmes émergents tels que les effets de la COVID-19 sur la santé mentale. De plus, nous avons identifié 11 sentiments en réponse aux publications des officiels relatifs à la COVID-19. Cette étude illustre le potentiel de tirer parti des médias sociaux pour comprendre le discours public pendant une pandémie. Nous suggérons que des analyses routinières de telles données peuvent fournir des recommandations en temps réel aux gouvernements et aux responsables de la santé publique sur les sentiments du public lors d'une urgence de santé publique et peuvent aussi fournir des informations utiles sur les comptes/acteurs avec lesquels les membres du public sont le plus engagés, ce qui peut être mis à profit pour diffuser des messages clés. / Governments are increasingly turning to social media platforms such as Twitter to disseminate public health information to the public, as evidenced during the COVID-19 pandemic. The purpose of this paper is to gain a better understanding of Canadian government and public health officials' use of Twitter as a dissemination platform during the pandemic, and to explore the public's engagement with and sentiment towards these messages. We examined the account data of 93 Canadian public health and government officials during the first wave of the pandemic (December 31, 2019 - August 31, 2020). Our objectives were to: 1) determine the engagement rates of the public with Canadian federal and provincial/territorial governments and public health officials' Twitter posts, 2) illustrate the evolution of the Canadian public discourse during the pandemic's first wave by a hashtag trends and 3) provide insights on the public's reaction to the Canadian authorities' tweets through sentiment analysis. To address these objectives, we extracted Twitter posts, replies and associated metadata available during the study period in both English and French. Our results suggest members of the public demonstrated increased engagement with federal officials' Twitter accounts as compared to provincial/territorial Twitter accounts. Hashtag trends analyses illustrated the topic shift in the Canadian public discourse, which initially focused on COVID-19 mitigation strategies and evolved to address emerging issues such as COVID-19 mental health effects. Additionally, we identified 11 sentiments in response to officials' COVID-19 related posts. This study illustrates the potential to leverage social media to understand public discourse during a pandemic. We suggest that routine analyses of such data can provide real-time recommendations to government and public health officials on public sentiments during a public health emergency and can provide useful insights on the accounts/actors with which members of the public are most engaged, which can be leveraged to disseminate key messages.
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Pratiques des journalistes québécois sur le web participatif Twitter comme moyen de (re)construction de l'autorité informationnelleGadeau, Olivier 20 April 2018 (has links)
Les technologies d’information et de communication (TIC) ont bouleversé et transforment encore les pratiques professionnelles dans de nombreux métiers. Parmi ces dispositifs techniques, Twitter a su convaincre une part importante des journalistes qui acceptent aujourd’hui de l’intégrer à leur palette d’outils professionnels. Au Québec, un cinquième des journalistes travaille avec Twitter. Les attentes du public ont également changé par rapport à celles qu’on a pu observer dans les médias prénumériques : les exigences et les préceptes de démocratie participative se développent et expriment un désir grandissant d’équité de publication entre public et médias. Twitter se présente comme l’un des outils qui permet d’entretenir cette relation de communication horizontale entre informateurs et informés. Ce mémoire montre, par l’analyse de leurs usages réels de Twitter, que les journalistes québécois élaborent ou reproduisent des postures d’autorité sur leur public. Cette étude va donc à l’encontre de l’idée répandue d’une plus grande symétrie de publication à travers les médias socionumériques. En outre, elle ouvre une voie de recherche presque vierge au Québec, mais fertile, celle des usages journalistiques des dispositifs techniques de communication.
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La production de l'actualité à l'ère numérique : une étude de la pratique des journalistes de la Tribune de la presse sur les réseaux socionumériquesChacon, Geneviève 24 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques des journalistes politiques québécois en ligne et plus particulièrement sur les réseaux socionumériques. Jusqu’ici, peu d’études scientifiques ont analysé ces pratiques à l’extérieur des États-Unis et hors du contexte spécifique des campagnes électorales. Notre recherche vise à combler cette carence dans la littérature scientifique en communication politique et dans le domaine des études sur le journalisme. Les objectifs de la thèse sont les suivants : (1) décrire les usages que font les journalistes politiques de l’internet et des réseaux dans leur pratique professionnelle; (2) expliquer les motivations qui sous-tendent ces usages et; (3) rendre compte de la manière dont ces usages et ces motivations influencent les normes du journalisme politique. L’approche théorique du système médiatique hybride proposée par le politologue Andrew Chadwick (2013) nous sert de guide pour étudier le journalisme politique contemporain. Cette approche permet d’appréhender les processus de communication politique comme une hybridation entre des technologies, des genres, des pratiques et des normes anciennes et nouvelles. Pour mieux connaître et comprendre le journalisme politique à l’ère numérique, nous procédons à une étude de cas examinant les pratiques en ligne des journalistes de la Tribune de la presse du Parlement de Québec. Nous avons développé un devis innovant qui s’appuie sur les méthodes mixtes. Celui-ci comporte un volet d’analyse de contenu quantitative des messages diffusés sur le site de microblogage Twitter par les journalistes parlementaires. À ce volet s’ajoute une série d’entretiens semi-dirigés menés auprès de 28 journalistes de la Tribune de la presse. Dans un premier temps, nous brossons un portrait d’ensemble de l’utilisation que font les journalistes parlementaires de l’internet et des réseaux socionumériques. Puis, nous nous attardons à certaines dimensions de la pratique du journalisme politique en ligne. Une attention importante est accordée à l’utilisation que font les journalistes de Twitter. Tout d’abord, nous analysons la pratique qui consiste à diffuser de l’information en temps réel. Nous étudions aussi les motivations qui sous-tendent cette pratique. Notre analyse révèle que les raisons qui expliquent l’instantanéité ne se limitent pas à la technologie qui la rend possible. La concurrence dans l’industrie des médias, la recherche de visibilité et les demandes exprimées par la direction des organisations médiatiques constituent des motivations importantes pour diffuser de l’information en temps réel, une pratique qui constitue désormais la norme. Nous examinons ensuite différentes manifestations de l’ouverture – et de la fermeture – des correspondants parlementaires à la participation du public dans la production de l’actualité sur les réseaux socionumériques. Plus spécifiquement, nous recensons les éléments de transparence à l’égard du public, de dialogue et de partage du rôle traditionnel de sélectionneur d’information (gatekeeper) dans les messages des journalistes sur Twitter. Nous observons que la spécificité du journalisme parlementaire et la conception que se font les journalistes de leur rôle constituent autant de barrières à la participation du public au processus de construction de l’actualité politique. Enfin, nous traitons du rapport des journalistes politiques québécois à l’idéal d’objectivité, un principe central du journalisme moderne en Amérique du Nord. Nous recensons la présence d’autopromotion et, dans une moindre mesure, d’opinion et d’humour dans les messages publiés par les journalistes sur Twitter. Cette thèse documente une pratique émergente durant son développement et présente des données empiriques inédites sur la pratique des journalistes politiques québécois sur les réseaux socionumériques. Elle décrit le caractère complexe et hybride des pratiques des journalistes politiques en ligne. Elle révèle comment les facteurs économiques et organisationnels contribuent à façonner les utilisations de la technique. Dans un contexte de crise de revenus dans l’industrie des médias, la concurrence entre les organisations médiatiques et les pressions organisationnelles favorisent une pratique orientée vers la diffusion en temps réel et l’autopromotion. Malgré le potentiel interactif des réseaux socionumériques, l’ouverture des journalistes à la participation des citoyens dans la production de l’actualité politique est encore marginale. Les journalistes politiques demeurent aussi attachés à l’idéal normatif de l’objectivité, mais cet idéal coexiste avec une pratique en ligne qui comporte des éléments de subjectivité. Ces continuités et ces transformations décrites par les journalistes font l’objet de débats au sein de la profession. Notre travail vise à éclairer ces discussions dans un contexte de changement et d’incertitude. / This thesis focuses on the contemporary practice of political journalism in Québec. More precisely, it investigates the practice of parliamentary journalists online and specifically on social networking sites. Since now, few studies have analysed how political journalists use social media platforms, particularly in non-US contexts and outside of election campaigns. This work aims to fill this gap in journalism studies and political communication literatures by asking three main questions: (1) how and to what extent do political journalists use internet and social media in their professional practice; (2) what are their motivations to do so; (3) how these uses and motivations influence norms and standards of political journalism? Andrew Chadwick’s (2013) hybrid media system theoretical approach guided us through our study of political journalism. This perspective allowed us to conceptualize political communication processes as a hybridization of old and new technologies, genres, practices and norms. To better understand political journalism in the digital age, we conducted a case study of the practices of parliamentary journalists of the National Assembly Press Gallery in Quebec. We developed an innovating mixed methods design which includes a quantitative content analysis of the messages posted by the parliamentary correspondents, on the microblogging site Twitter, and a series of 28 semi-structured interviews with these journalists. Based on these observations, we draw an overall picture of the parliamentary journalists’ uses of internet and social networking sites. Then, we examine in closer details a few dimensions of their practice online, paying specific attention to their uses of Twitter. First, we analyze how and to what extent they convey information in real time. We also investigated the reasons that motivate them to do so. Our data reveals that instantaneity is not only the result of technological affordances. Intense competition in the media industry, a constant quest for visibility and organizational pressures were cited as key motivations to convey information immediately, which became the norm. Second, we studied journalists’ openness to public participation in the construction of political news. More specifically, we looked for elements of transparency, dialog and gatekeeping sharing in the messages conveyed by Quebec political journalists on Twitter. Except for transparency, these elements were rare. The specificity of parliamentary journalism and the way journalists conceived their audience were cited as barriers to the public’s participation in the construction of political news. Finally, we examined political journalists’ relationship with the normative ideal of objectivity, a central norm of North American journalism. We observed the presence of self-promotion and, to a lesser extent, opinion and humour in the messages published by parliamentary journalists on Twitter. This thesis documents an emerging practice during its development. It presents original data on Quebec political journalists’ practice on social networking sites. It describes the complex and hybrid character of their practice. It also shows how economic and organizational factors contribute to shape the uses of technological tools. In a context of crisis in the media industry, competition and organizational pressures encourage practices of immediacy and self-promotion. Despite the interactive potential of social networking sites, journalists’ attitude toward public participation in the construction of political news remains relatively closed, with a few individual exceptions. Political journalists are still attached to the norm of objectivity, but their online practices also shows elements of subjectivity. These continuities and transformations described by Quebec political correspondents are part of a broader debate in the journalistic community. Our work aims to contribute to this discussion by shedding light on a quickly evolving and highly uncertain context.
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L'emprunt de « fuckin' » en français québécois parlé à Montréal : un cas d'infixation / Emprunt de fucking en français québécois parlé à MontréalTremblay, Alice 05 April 2024 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi. / Cette étude établit le statut d’infixe de l’emprunt fuckin’ en français québécois parlé à Montréal. L’infixation de fuckin’ est un phénomène bien connu en anglais, mais qui n’a fait l’objet d’aucune étude approfondie en français du Québec jusqu’à maintenant. Une analyse de 1200 tweets du français parlé à Montréal et de près de 1000 tweets de l’anglais a permis de décrire et de quantifier les usages de fuckin’ pour la zone géographique à l’étude. Cette analyse révèle que la grammaticalisation de fuckin’ est en cours en français parlé à Montréal et que les usages morphologiques de fuckin’ ont bel et bien intégré cette variété de français. Pour mieux explorer le phénomène en question en synchronie, cette contribution compare les usages de fuckin’ en français avec ses usages en anglais. La comparaison des deux corpus de tweets indique que l’infixation n’est pas plus ancrée dans l’usage en anglais qu’en français et que le statut de l’infixation est similaire dans les deux langues, du moins à Montréal. Il semble cependant que le processus d’infixation diffère, entre autres en raison de la structure accentuelle différente de l’anglais et du français.
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