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Origine métasomatique et contrôle structural de la minéralisation aurifère du secteur minier de Marban, Canton de Dubuisson, Val d'Or, Abitibi, Québec

Beaucamp, Céline January 2010 (has links) (PDF)
La mine Marban est située dans le sud de la ceinture de roches vertes de l'Abitibi, dans le secteur minier de Val d'Or-Malartic. Les roches encaissantes de la mine sont une alternance d'unités mafiques et ultramafiques de la Formation de Jacola. La mine Marban a produit 1 983 112 tonnes à 5.27 g/t d'or (Au) pour un total de 330 027 onces entre 1961 et 1974. Le minerai aurifère de la mine Marban est encaissé par une unité mafique, principalement dans sa partie cisaillée et plissée. Le gisement est situé dans la zone de cisaillement Marbenite, orientée est-sud-est -ouest-nord-ouest. La géologie locale montre une alternance d'unités mafiques et ultramafiques cisaillées et plissées, recoupées par des dykes dioritiques et gabbroïques ainsi que par des intrusions granodioritiques dans la partie nord du secteur. De récents forages carottés ont permis d'établir la géométrie 3D des unités présentes. Les unités mafiques et ultramafiques forment quatre plis isoclinaux serrés dont le plan axial est généralement orienté est-sud est/ouest-nord ouest, et incliné vers le nord de 45° à 60°. Il semble donc que la minéralisation exploitée à la mine Marban soit logée dans les charnières des plis antiformes développés dans une unité de roches mafiques, à proximité du contact avec une unité de roches ultramafiques, ou le long du plan axial de ces plis. L'étude des figures de déformation des roches de Marban montrent que le secteur a subit des déformations cassantes et ductiles, provoquées par l'orogénie Kénoréenne. La forme des minéraux métalliques dont celle des grains d'or suggère que la minéralisation a subit au moins une partie de ces déformations. Il semble donc que le gisement de Marban soit précoce par rapport aux évènements associés à l'orogénie Kénoréenne. D'après ces éléments, l'âge de précipitation de l'or de Marban est pré-à syn-tectonique. Une étude métallogénique et minéralogique des carottes de sondage a permis de déterminer qu'une grande partie de la minéralisation aurifère récemment découverte dans les forages se concentre le long du contact entre les unités de roches mafiques et ultramafiques. On y a par exemple obtenu des teneurs de 6.08 g/t Au sur 6.5 m, et de 2,44 g/t Au sur 9 m sur les flancs du pli antiforme contenant le gisement de la mine Marban. D'autre part, des mesures de la susceptibilité magnétique des lithologies recoupées par les sondages font apparaître une diminution de la teneur en magnétite des roches ultramafiques à l'approche du contact avec les roches mafiques adjacentes. L'hypothèse de la mise en place de l'or est que des fluides enrichis en CO₂ et en complexes bisulfurés porteurs d'or sont associés à une altération des différentes lithologies de Marban, forçant ainsi des échanges métasomatiques. L'altération des roches ultramafiques (komatiites) en roches à talc-carbonate aurait provoqué la transformation de la magnétite en pyrite par interaction avec des fluides riches en CO₂ et en soufre réduit. Des cristaux de magnétite corrodés par de la pyrite ont notamment été observés. Dans ce type d'environnement, la cristallisation de la pyrite entraîne indirectement la précipitation de l'or transporté par les fluides. La minéralisation aurifère apparaît donc comme le produit d'une altération métasomatique entre des unités de composition contrastée, mafique-ultramafique. Cette altération se manifeste souvent sous forme d'auréoles aurifères enrichies en chlorite, carbonates, et pyrite le long des contacts entre les différentes lithologies. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Abitibi, Formation de Jacola, Mine Marban, Minéralisation aurifère, Roches basaltiques, Roches ultramafiques, Altération métasomatique, Complexes bisulfurés, Fluides, Pyrite, Magnétite, Chlorites.
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Les sociétés minières canadiennes d'exploration et de développement du secteur de l'or : les impacts de leurs activités en Afrique de l'Ouest

Keita, Fodé-Moussa January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire analyse le dynamisme des entreprises minières canadiennes d'exploration et de développement, aussi appelées juniors, dans le secteur de l'or, chez les États d'Afrique de l'Ouest, notamment au Ghana. C'est un sujet peu abordé dans la littérature, et encore moins en français. La pertinence de cette recherche prend tout son sens lorsqu'on se rend compte que près des deux-tiers de ces entreprises minières dans le monde sont enregistrées au Canada et que certaines d'entre elles mènent des activités chez des États dont les appareils administratifs, politiques et judiciaires sont fragilisés. Ces États ont donc peu de moyens de superviser les activités de ces entreprises. Le cadre d'analyse est celui de l'économie politique internationale basée sur les travaux de Susan Strange et de ses collaborateurs. Le but de l'analyse est de nous faire voir que les entreprises canadiennes d'exploration et de développement minier dans le secteur de l'or dominent, au moins en partie, ce segment de l'économie parce qu'elles profitent d'un climat incitatif économique et financier facilité par l'État canadien, ce dernier cherchant à maintenir, et si possible améliorer, sa position favorable au sein de l'économie mondiale que le secteur des ressources minières lui permet d'occuper. Aussi, les juniors canadiennes du secteur de l'or ayant plus aisément accès aux sources de capitaux, deviennent plus dynamiques et peuvent sous certaines conditions avoir des impacts sur la stabilité des États hôtes et leurs communautés. Ce sont les programmes d'actions accréditives, les exemptions fiscales fédérales et provinciales, les subventions dans la recherche, l'accès à un secteur économique affilié de pointe et surtout l'apport de la bourse de Toronto qui facilitent le financement des juniors. Or, ces dernières ont une obligation de performance envers leurs investisseurs qui les forcent parfois à exploiter les failles administratives des États africains pour atteindre leurs objectifs. Les conséquences sur le terrain sont mutliples : dommages causés à l'environnement, mauvaise gestion des sites miniers, inconduites vis-à-vis des autorités de l'État, tension avec les communautés locales, faillite. L'État africain demeure sans ressources dans cette sittuation où une relation asymétrique avec l'État canadien et la junior est constatée. Une piste de solution existe dans les efforts que font certaines places boursières dans la surveillances des activité des entreprises. Plus globalement, la mise en place d'instance où États producteur et consommateurs d'or, les institutions financières et les entreprises échangeraient de l'information sur le marché et les niveaux de production peut être envisagée. Cela permettrait aux États africains d'avoir une influence sur l'industrie sans être handicapés par leur manque actuel de moyens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entreprise minière, Or, Ghana, Code minier, Responsabilité sociale des entreprises.

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