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William's Window, ou, De la transparence dans le théâtre de ShakespeareZarov, Stéphane January 2008 (has links) (PDF)
William' s Window se traduirait probablement par "veduta sur William [Shakespeare]". Car il s'agit bien d'une ouverture pratiquée, sinon sur un tableau, du moins dans un livre: le Premier Folio de 1623. Contenant à lui seul trente-six des trente-huit (ou trente-neuf) pièces attribuées à Shakespeare, ce livre demeure l'édition princeps des études Shakespeariennes. Notre étude consiste essentiellement en une analyse graphique -ou un catalogue raisonné -du métathéâtre de Shakespeare. Métathéâtre dont l'un des principaux effets esthétiques serait cette mise-en-abyme du processus dramatique lui-même (où la représentation se met elle-même en représentation). Comme notre sous-titre l'indique, nous tâchons d'établir combien le théâtre de Shakespeare était métathéâtral par le biais notamment de ce que nous appelons sa transparence ou son auto-réflexivité représentative (pour les théoriciens de l'art, son opacité). Les pages qui suivent rendent compte (en anglais, hélas) de trois lectures du Folio, chacune d'entre-elles ayant pour but d'extraire autant d'exemples que possible d'un certain type de transparence. La première lecture (chapitre 1) porte sur les engins métathéâtraux en tant que tels (pièces-dans-la-pièce et déguisements) et résulte en un catalogue visuel de leur récurrence à l'intérieur de la structure même des pièces. La seconde lecture (chapitre 2) répertorie tous les termes faisant référence au théâtre, et la troisième (chapitre 3) tous ceux portant sur la représentation mimétique. Le catalogue du premier chapitre, et les deux répertoires des chapitres suivants préservent l'ordre des pièces ainsi que les catégories du Folio. Leurs données, cependant, sont rassemblées et reproduites à nouveau, chronologiquement cette fois, dans le dépliant en annexe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Shakespeare, Premier Folio (First Folio), Métathéâtre, Analyse graphique (coupe formelle).
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A nigthmare on Elm street et Wes Craven's new nightmare de Wes Craven : spécularité et métahorreurWeber-Houde, Aude January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à démontrer de quelle manière les procédés spéculaires présents dans deux films du réalisateur américain Wes Craven, A Nightmare on Elm Street (1984) et Wes Craven 's New Nightmare (1994), révèlent et transgressent les conventions génériques du fantastique, de l'horreur et du slasher film. À ce jour, le travail réflexif de Craven demeure peu étudié par la critique. Bien que plusieurs travaux consacrés aux fictions d'épouvante se soient penchés sur l'oeuvre de ce cinéaste, rares sont ceux qui mentionnent l'importance du motif spéculaire. Or, l'apport de Craven s'étend au-delà de la simple réutilisation des codes de l'horreur; le réalisateur bouleverse les conventions du genre.
Par le biais de l'onirisme, le film A Nightmare on Elm Street exploite la qualité réflexive du dispositif cinématographique. Le processus « fictionnalisant » du rêve imitant celui du cinéma, le film propose, au moyen des cauchemars de ses personnages, une réflexion sur la nature des images présentées à l'écran. Ce premier film se trouve enchâssé dans un second, Wes Craven's New Nightmare, dans lequel Craven brise les cadres convenus de la fiction d'horreur et démultiplie les univers diégétiques. Le réalisateur y opère un fantastique horrifiant qui rend explicitement compte de la dichotomie illusion/réalité inhérente au genre, ainsi que de l'incontournable question des frontières et de leur inquiétante perméabilité. Par le truchement de ses diverses manifestations spéculaires, Wes Craven 's New Nightmare met en scène les thèmes chers au cinéma d'épouvante, mais propose en outre une critique iconoclaste de ce genre cinématographique. Notre analyse se base principalement sur une hypothèse énoncée dans l'ouvrage fondateur Le récit spéculaire. Essai sur la mise en abyme, de Lucien Dallenbach, selon laquelle la mise en abyme constitue un code herméneutique à petite échelle permettant l'interprétation de l'oeuvre qui la contient. Nous proposons une étude des divers jeux de miroir -tant esthétiques que narratifs -imbriqués dans ces films, afin d'expliquer de quelle manière ceux-ci déterminent une relecture des codes du cinéma d'horreur, mais également comment ils confrontent le spectateur à sa propre image. Ultimement, nous cherchons à prouver que la mise en abyme, par ses qualités frontalières, constitue une figure fantastique significative ainsi qu'un outil puissant pour la création d'effets horrifiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : A Nightmare on Elm Street, Wes Craven's new nightmare, Wes Craven, Cinéma, Horreur, Spécularité, Mise en abyme.
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