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Le rassemblement : rhétorique de l'onirisme appliquée à une création cinématographique

Lebrun, David January 2008 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la maîtrise en communication de l'UQAM, j'ai décidé de me pencher sur la transposition du rêve au cinéma, et ce, par l'intermédiaire d'un mémoire-création consistant en la rédaction d'un scénario de long-métrage à forte teneur onirique. M'intéressant davantage à la dimension syntaxique que sémantique du rêve, l'approche privilégiée fut celle de la rhétorique où j'ai cherché tout d'abord à identifier les principales figures du rêve et à en approfondir le fonctionnement pour les appliquer par la suite à une création. Composé de trois chapitres, ce document d'accompagnement au scénario de long-métrage Le Rassemblement (dont vous trouverez une copie au volume II de ce mémoire) consiste en un retour sur les différents enjeux à la fois théoriques et créatifs qui sont intervenus lors du processus d'écriture. Le premier chapitre servira à mettre en contexte l'histoire proposée alors que seront exposées les diverses intentions à la fois formelles et thématiques sous-jacentes à l'écriture de ce scénario. Ainsi, il sera possible de constater que cette histoire est née tout d'abord d'une volonté d'expérimentation de l'onirisme au niveau formel à laquelle est venu se greffer par la suite un désir d'exploitation de certaines thématiques. Ensuite, le deuxième chapitre se concentrera plus particulièrement sur la rhétorique de l'onirisme. Ainsi, après avoir analysé à partir des théories freudiennes sur le rêve la composition des principales figures de ce dernier, en l'occurrence, la condensation et le déplacement, nous examinerons leur transposition au cinéma. En ce sens, avant de passer à notre propre travail de transposition, nous analyserons tout d'abord comment la condensation et le déplacement ont pu se retrouver à l'intérieur d'oeuvres cinématographiques oniriques déjà existantes à partir de l'analyse d'un corpus de trois films, soit Lost Highway, Being John Malkovich et Mulholland Drive. Suite à cela, viendra donc l'analyse de notre propre travail de transposition où nous constaterons que l'utilisation de la rhétorique du rêve dans le scénario Le Rassemblement ne s'est pas fait dans la seule optique de l'installation de procédés stylistiques, mais qu'elle est venue influencer directement des aspects importants du récit, tels que l'installation des thématiques et la composition de la structure narrative. Puis, pour terminer, le troisième et dernier chapitre consistera en un retour sur notre démarche d'écriture où nous regarderons l'évolution de l'histoire à travers les principales étapes de ce cheminement qui a mené à ce scénario de long-métrage intitulé Le Rassemblement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rhétorique, Onirisme, Cinéma, Scénarisation.
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Comme des galets sur la grève (nouvelles), suivi de Rêver le "réel" l'espace dans la nouvelle fantastique onirique (essai)

Lapalme, Marie-Claude January 2009 (has links)
La présente thèse explore, dans une optique de recherche-création, la nouvelle fantastique onirique, notamment au plan de ses stratégies de spatialisation, indissociables de la narration et, surtout, de la focalisation.La partie création de la thèse, soit le recueil de nouvelles homogène intitulé Comme des galets sur la grève , met en place neuf textes plus ou moins courts et participant du fantastique onirique. Ce recueil témoigne de mon parti pris pour l'espace, puisqu'il se concentre autour d'un lieu rassembleur, un lac situé dans une région isolée, que fréquentent des personnages marginaux. Tous ces êtres tourmentés, esseulés, sont attirés par ce plan d'eau. Invariablement, le lac agit en tant que révélateur de leur psyché, de leur quête. Dans toutes les nouvelles, le fantastique fait irruption à des degrés divers, se manifestant généralement par le biais de procédés propres à l'onirisme, étroitement liés à la focalisation et aux types de lieux choisis. Dans la partie"essai" de la thèse, c'est-à-dire : Rêver le"réel" : l'espace dans la nouvelle fantastique onirique, je reviens sur les travaux théoriques inspirés par le fantastique et je pose les bases de ce qui peut être considéré comme sa variante onirique. J'explore aussi la notion d'espace littéraire, particulièrement dans un contexte nouvellier et fantastique, et je présente un modèle théorique permettant d'étudier l'espace de la nouvelle fantastique onirique, modèle qui guide l'analyse de douze nouvelles issues de trois auteurs québécois pratiquant ce sous-genre : Aude, Hugues Corriveau et Danielle Dussault. J'y observe principalement la spatialisation, en mettant en évidence ce qui caractérise la manière de chaque auteur. Enfin, j'opère un retour sur ma pratique scripturale et sur le fantastique onirique présent dans Comme des galets sur la grève , par le biais d'une réflexion portant sur l'importance de l'espace dans mon écriture et son rôle dans le recueil, le tout en bénéficiant de la perspective renouvelée que les analyses des trois nouvelliers m'offrent. Chez les auteurs retenus, ainsi que dans mon recueil, le fantastique onirique s'envisage comme étant une pratique scripturale étroitement associée au regard et à la focalisation des protagonistes, mais aussi à la spatialisation des textes, les lieux fondant l'élaboration même d'un réseau d'analogies, de mises en abyme et de dédoublements illustrant la quête d'un sujet désireux de s'extraire d'un"réel" aliénant, pour habiter un univers plus accordé à sa"déviance".
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Les chercheurs d'aube, nouvelles, suivi de "Lirécrire" une école en soi, essai

Gagnon, Francisca January 2010 (has links)
Ce mémoire de création s'intéresse à l'écriture de la nouvelle littéraire au Québec ainsi qu'aux discours produits par les écrivains québécois en lien avec la pratique des ateliers d'écriture en milieu scolaire. En première partie, ce mémoire présente un recueil de nouvelles littéraires qui flirte avec l'onirisme : symboles, métaphores, allégories, dans une fusion des sens non soumis à la logique habituelle ou à la cohérence en vain attendue. Dans une ville inconnue et fantasmagorique, une auteure écrivante cherche à devenir écrivaine. Quand les chemins de la langue sont devenus impraticables, quand le marginal n'arrive plus à se nommer, il doit se réinventer, se dire. Dans cette cité miroir où des simulateurs d'aube influencent le cours des choses, la fiction domine, cherchant toujours à nuancer les demi-vérités déguisées en mensonge. Car cette ville, comme la fiction, fait naître des jardins dans les cendres de grands-mères. En seconde partie, ce mémoire propose d'explorer le discours de trois écrivains québécois, soit Suzanne Jacob (Histoires de s'entendre, 2008), Sylvie Massicotte (Au pays des mers, 2002) et Philippe Haeck (Dis-moi ce que tu trouves beau, 2001). Grâce à la notion de significato, telle que définie par Gisèle Mathieu-Castellani (La rhétorique des passions, 2000), nous tâcherons de mieux circonscrire la définition que chaque auteur appose à l'écrivain, à l'écriture ainsi qu'à la littérature en soi. À la lumière de cette analyse, nous tâcherons de mieux comprendre de quelle manière est abordée, par ces écrivains québécois, la création littéraire en milieu scolaire."à l'écrivain, à l'écriture ainsi qu'à la littérature en soi. À la lumière de cette analyse, nous tâcherons de mieux comprendre de quelle manière est abordée, par ces écrivains québécois, la création littéraire en milieu scolaire.
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Le rêve dans l’œuvre de J.-K. Huysman / Dreaming in the work of J.-K. Huysmans

Roux, Valerie 07 December 2012 (has links)
Parmi les thèmes qui traversent l’œuvre de Huysmans celui du rêve a fait l’objet d’une attention soutenue mais restreinte à quelques œuvres, principalement À Rebours et En Rade. Pourtant, dès ses premiers romans, Huysmans met en scène des rêveurs, taraudés par le désir d’être autres ou d’être ailleurs. Dans ses croquis, ses comptes rendus de Salons, il s’intéresse aux virtualités, aux hypothèses et délaisse la chose vue pour explorer des potentialités. La conversion ne met pas fin à cet attrait, exacerbant au contraire le rejet du monde et la tentation de l’au-delà. Ainsi, l’onirique n’est pas qu’une parenthèse dans des vies médiocres, c’est aussi une modalité de l’écriture. L’attention de Huysmans se porte sur le surgissement : les rêves au cœur du sommeil mais aussi le fantastique du quotidien, le retour du souvenir, les mystères de ce que l’on appelle déjà l’inconscient. Notre ambition est, dans une perspective synchronique, de relever la présence du rêve dans son œuvre et d’envisager les formes qu’il peut prendre. Il s’agit de se demander comment le rêve s’inscrit dans la narration et d’évaluer ce qu’il apporte à des textes dont on sait que le romanesque n’est pas la préoccupation principale. Cependant, il faut se garder de donner de Huysmans l’image d’un idéaliste : son œuvre est fortement marquée par un naturalisme revendiqué et l’auteur exprime constamment son rejet d’un style tiède ou vaporeux. Au désir de « substituer le rêve de la réalité à la réalité même » (À Rebours) s’oppose en permanence une volonté de détruire ces simulacres, de dénier au personnage toute échappatoire. L’ambition formulée d’un naturalisme spiritualiste, dont le modèle lui est fourni par la peinture des Primitifs flamands, permet à l’auteur de concilier ces deux exigences et l’engage sur la voie du roman moderne. / Dreaming is one of the well-known themes of Huysmans’ work. It has been well studied as far as Against nature or En Rade are concerned. However, since his earliest writings, Huysmans has presented dreamers who attempt to be somebody else or try to be somewhere else. When writing sketches and art criticism, he takes an interest in different possibilities or assumptions and abandons what he sees to explore virtuality. His conversion does not put an end to this interest, but emphasizes the rejection of the world and the temptation of the beyond. Thus the dream is not a parenthesis in narrow lives, it is also a way of writing. Huysmans’ attention is focused on what springs up: dreams in the heart of sleep but also the fantastic side of everyday life, memories coming back, and the mysterious aspects of what is already called the unconscious. The purpose of this study is to detect, in a synchronic perspective, the presence of dreams in his work and to consider what form they can take. It also wants to show how dreaming is included in the narrative and to evaluate what it brings to novels which reject the romanesque. However, we will be careful not to show Huysmans as an idealist: his work is strongly influenced by naturalism and constantly claims his rejection of a colourless or sentimental style of writing. The desire to “substitute the vision of a reality for the reality itself” (Against nature) is faced with a permanent will to destroy simulacra, to prevent the characters from escaping the real world. Huysmans’ doctrine of spiritual naturalism allows him to reconcile these two requirements and set him as a forerunner of the modern novel.
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« Des portes qui mènent partout où il faut ». Espaces oniriques dans l'univers romanesque et dramatique de Boris Vian

Couette, Lydia January 2020 (has links) (PDF)
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"Pour rester malade plus longtemps qu'il ne convient" : la folie comme condition d'écriture dans L'Homme-Jasmin, Impressions d'une malade mentale, d'Unica Zürn

Monette, Annie January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la problématique écriture-folie dans L'Homme-Jasmin, de l'auteure et artiste allemande Unica Zürn. Ce texte, sous-titré Impressions d'une malade mentale, consiste en le compte rendu de la réelle expérience de la folie de l'auteure. En prenant appui sur les liens établis dans le texte entre ces deux sphères, nous voulons démontrer en quoi, et surtout de quelle façon, la maladie mentale non seulement alimente, mais aussi conditionne et oriente l'écriture. Notre premier chapitre se consacre aux représentations de l'enfermement et de la folie. Deux constats principaux sont dégagés de cette réflexion. D'abord, l'enfermement constitue essentiellement une forme négative de l'expérience de la folie: le fonctionnement de la vie asilaire, les traitements qu'on y dispense, les gestes et les attitudes des médecins el infirmières sont ressentis comme des attaques, des agressions. Ensuite, nous constatons qu'en dehors des murs de l'asile, la folie apparaît sous un tout autre jour: elle est considérée comme un don, un privilège, une occasion unique de réaliser l'improbable et l'impensable. Le second chapitre s'attarde à l'imaginaire et l'onirique, plus particulièrement au fantasme, aux rêves et aux hallucinations. L'imaginaire fantasmatique est abordé par le biais du personnage de l' Homme-Jasmin. Ce dernier, fantasme tout droit sorti de l'enfance, se transforme, des années plus tard, en la figure centrale de la folie de Zürn. Les rêves et les hallucinations seront considérés sous l'angle de leur mise en récit. L'analyse des récits de rêves et des épisodes hallucinatoires permettra de déterminer la position de l'auteure relativement à ces deux expériences oniriques. Le tout dernier chapitre s'attache de façon plus particulière aux rapports entre écriture et folie. Nous réfléchirons sur cette problématique en abordant tout d'abord la question des signes. Puis, nous nous attarderons aux anagrammes présentées dans L 'Homme-Jasmin. Notre étude des anagrammes, qui clôt le mémoire, établit une ultime corrélation entre folie et écriture, en démontrant que la folie est tout entière comprise dans et par le jeu de langage. Ce dernier, espace libérateur, répond à l'enfermement subi par l'auteure. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Folie, Enfermement, Écriture, Onirique, Anagrammes.
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Le théâtre panique de Fernando Arrabal, « Science de l’essence de la confusion » / Fernando Arrabal’s panique theater, “Essence of the confusion science”

Combes, Emilie 08 June 2016 (has links)
Notre approche du théâtre panique d’Arrabal a été dirigée par la perception d’une esthétique paradoxale, d’une dimension éthique et cathartique au cœur d’une théâtralité qui restitue sur scène la confusion de la vie et l’humain dans sa totalité. Cette thèse s’interroge sur les moyens par lesquels Arrabal a créé l’univers panique ainsi que sur les piliers d’une esthétique a priori fondée sur la dérision et l’altération de la réalité, dans une perpétuelle oscillation entre l’outrancier et le fascinant. Il s’agit de comprendre le fonctionnement du dispositif de la cruauté, à la fois dramaturgique et dramatique, et comment se révèle cette tension dialectique entre abject et sublime, à travers une pensée qui se prétend insaisissable. Notre travail cherche donc à situer tout d’abord la naissance de la pensée panique, à questionner la dimension contestataire et subversive de l’œuvre d’Arrabal, et à en envisager les variations et les permanences. La forme brute et primitive de ce théâtre en fait un spectacle qui nous touche et provoque un choc émotionnel qui stimule la pensée. A travers l’exploration de la cruauté enfantine, de la manifestation du cauchemar, du bouleversement des valeurs, de la violence et du blasphème, nous verrons que l’espoir et la quête de soi éloignent ce théâtre du tragique pur et du nihilisme. La merveille de l’enfance, les songes, l’humour, l’érotisme apparaissent alors comme autant de moyens d’une révolte poétique qui permet de tenir tête à une réalité oppressante et d’affronter la condition humaine sans tomber dans le désespoir. Cette polarisation entre le haut et le bas, entre l’espoir et la chute, dans une ritualisation de l’espace scénique, fait du théâtre d’Arrabal un théâtre libertaire et fondamentalement humain, qui devient un moyen d’accéder à la connaissance de soi. / Our approach of Arrabal’s panic theater was led by the perception of a paradoxical aesthetic, an ethic and cathartic dimension at the heart of a theatricality bringing to the stage the confusion of life and human condition. This Ph.D thesis questions the means by which Arrabal created the panic paradigm and the foundations of an aesthetic first of all based on mockery and distortion of reality, perpetually oscillating between outrage and fascination. Our aim is to understand how cruelty is expressed, both dramatically and theatrically, and how the dialectical tension between abject and sublime is revealed through a vision often considered evasive. We first seek to understand when the panic concept was born, to question the subversive and protesting side of Arrabal’s work and to point out what changes and what remains the same through his productions. The crude and primitive nature of this theater makes it a performance that brings out an emotional shock and stimulates the audience’s mind. By exploring the themes of children’s cruelty, nightmare, abrupt change of values, violence and blasphemy, we will see that hope and the ontological quest keep this theater from pure tragic and nihilism. Childhood, dreams, humor, and eroticism appear as forces which feed a poetic revolt, to stand up against an oppressive reality and fight against human condition without falling into despair. This polarization between the high and the low, the hope and the fall, by a ritualization of the scenic area, makes Arrabal’s theater libertarian, fundamentally human, and therefore a means to know oneself.
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Les villes invisibles de Calvino, ouvroir de littérature "poétentielle" et "oscillatoire" / Calvino’s Invisible Cities, « poetential » and « oscillatory » workroom of literature

Granat-Robert, Sandrine 15 December 2015 (has links)
Le città invisibili de Calvino (1972), recueil de descriptions de villes inscrites dans un récit-cadre, posent à nouveau la question de l’écriture, grâce aux deux personnages Marco Polo et Kublai Kan devisant des villes de l’empire, des hommes et des choses, de leur existence, leur utilité, leur durée, leur sens ; mais aussi, mis en abyme, des problèmes de la ville moderne et du vivre ensemble, ou encore de ceux de l’art d’écrire, histoire de décrire ou plutôt de raconter encore la réalité de façon philosophiquement onirique, à moins que ce ne soit oniriquement philosophique. Notre travail de recherche se propose de lire cette œuvre comme un prisme des recherches calviniennes sur la création littéraire, alors que l’écrivain est sur le point d’être coopté à l’Oulipo. Ce livre se rattache à un ensemble d’idées présentes dans une grande partie de son œuvre, narrative tout autant que théorique et épistolaire, ou médiatique, comme une variation partiellement oulipienne et un écho persistant de son amusement perplexe ou de sa perplexité amusée mais parfois inquiète, devant cet acte curieux, intellectuel et expérimental, qu’est l’écriture. Désirs d’écrire ou de dire le monde extérieur traversent Calvino qui veut aussi en offrir une image construite et maîtrisée, conscient néanmoins de la part inhérente de hasard qui les détermine. Grâce à l’écriture combinatoire et à la réécriture parodique, l’écrivain s’ouvre la possibilité d’un espace fantastique et personnel à travers une poétique réflexive originale puisant à la fois dans le symbolique et l’ironie et une réflexion poétique, où se rencontrent, profondes et détachées, intelligence du monde et intelligence de l’écriture. / Invisible Cities by Calvino (1972), is a collection of cities’s descriptions registred in a frame story. It raises again the question of writing, through two characters Marco Polo and Kublai Kan who have a conversation on some different subjects, such as empire’s cities, human beings and things, their existence, utility, duration, meaning, but also creating a mise en abyme of problems of modern city and living together, or those of the Art of writing, another way of describing or rather recounting reality in a philosophically oneiric way unless it is oneirically philosophic. Our research work intends to read this book like a prism of Calvino’s thought about literary creative writing, while the writer is just about to be coopted into joining the Oulipo, linking it to ideas we find in most of his work, narrative as well as theoritical and epistolary or mediatised, like a partially oulipienne variation and a persistent echo of his perplexed pleasure or amused perplexity but sometimes troubled in front of this strange act, intellectual and also experimental, which is writing. Desires to write or to express the outside world go through Calvino but he wants to give us a constructed image and a also controlled one, still aware that an inherent part of hazard is determinant on these. Thanks to combinatorial writing and rewriting parodies the writer has the opportunity to open a fantastic and personal area, through an original reflective poetic drawing from symbolism and irony, and a poetic reflection where the intelligence of the world and the intelligence of writing meet, both deep and detached.
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A nigthmare on Elm street et Wes Craven's new nightmare de Wes Craven : spécularité et métahorreur

Weber-Houde, Aude January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à démontrer de quelle manière les procédés spéculaires présents dans deux films du réalisateur américain Wes Craven, A Nightmare on Elm Street (1984) et Wes Craven 's New Nightmare (1994), révèlent et transgressent les conventions génériques du fantastique, de l'horreur et du slasher film. À ce jour, le travail réflexif de Craven demeure peu étudié par la critique. Bien que plusieurs travaux consacrés aux fictions d'épouvante se soient penchés sur l'oeuvre de ce cinéaste, rares sont ceux qui mentionnent l'importance du motif spéculaire. Or, l'apport de Craven s'étend au-delà de la simple réutilisation des codes de l'horreur; le réalisateur bouleverse les conventions du genre. Par le biais de l'onirisme, le film A Nightmare on Elm Street exploite la qualité réflexive du dispositif cinématographique. Le processus « fictionnalisant » du rêve imitant celui du cinéma, le film propose, au moyen des cauchemars de ses personnages, une réflexion sur la nature des images présentées à l'écran. Ce premier film se trouve enchâssé dans un second, Wes Craven's New Nightmare, dans lequel Craven brise les cadres convenus de la fiction d'horreur et démultiplie les univers diégétiques. Le réalisateur y opère un fantastique horrifiant qui rend explicitement compte de la dichotomie illusion/réalité inhérente au genre, ainsi que de l'incontournable question des frontières et de leur inquiétante perméabilité. Par le truchement de ses diverses manifestations spéculaires, Wes Craven 's New Nightmare met en scène les thèmes chers au cinéma d'épouvante, mais propose en outre une critique iconoclaste de ce genre cinématographique. Notre analyse se base principalement sur une hypothèse énoncée dans l'ouvrage fondateur Le récit spéculaire. Essai sur la mise en abyme, de Lucien Dallenbach, selon laquelle la mise en abyme constitue un code herméneutique à petite échelle permettant l'interprétation de l'oeuvre qui la contient. Nous proposons une étude des divers jeux de miroir -tant esthétiques que narratifs -imbriqués dans ces films, afin d'expliquer de quelle manière ceux-ci déterminent une relecture des codes du cinéma d'horreur, mais également comment ils confrontent le spectateur à sa propre image. Ultimement, nous cherchons à prouver que la mise en abyme, par ses qualités frontalières, constitue une figure fantastique significative ainsi qu'un outil puissant pour la création d'effets horrifiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : A Nightmare on Elm Street, Wes Craven's new nightmare, Wes Craven, Cinéma, Horreur, Spécularité, Mise en abyme.
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Apollinaire et Paris : de la ville vécue à la ville phantasmée / Apollinaire and Paris : from the lived city to the phantasmatized city

Kamoun, Sélima 11 January 2018 (has links)
La rencontre de Guillaume Apollinaire avec Paris a été déterminante dans la vie du poète, tant sur le plan intellectuel qu'existentiel. Dans son œuvre où elle occupe une place de choix, la capitale française ne représente pas seulement un lieu de vie mais une source d'inspiration et d'écriture extrêmement féconde. Bien qu’héritée de toute une tradition littéraire de la ville qui s’est développée au XIXe siècle, la poésie apollinarienne de Paris est conçue sur le mode de l’« esprit nouveau » qui accompagne la naissance d’une ère placée sous le signe de la découverte et du progrès, et s’intègre aux recherches esthétiques des avant-gardes artistiques et littéraires caractérisées par l’audace et le goût de l’aventure. Entre tradition et invention, le Paris d’Apollinaire n’est pas seulement celui du « Pont Mirabeau » et de « Lettre-Océan » qui, d’Alcools à Calligrammes, témoigne d’une volonté de s’affranchir de certains « modèles » et de créer une poésie libre de toutes contraintes qui dit le « réel » en empruntant les voies de l’imaginaire, c’est aussi la capitale fascinée de l’infatigable « flâneur des deux rives », ou insolite et secrète du guide passionné ; c’est encore la ville subjective et mentale du « guetteur mélancolique » confronté à son passé douloureux, ou aux prises avec le monde moderne ; c’est, enfin, la ville rêvée et phantasmée de « l’enchanteur » des ponts et des noms de Paris. / Guillaume Apollinaire's encounter with Paris was a decisive event in the poet's life, both intellectually and existentially. In his artwork where Paris occupies a place of choice, the French capital does not only represent a place of life but a source of inspiration and extremely fertile writing. Although inherited from an entire literary tradition of the city that developed in the nineteenth century, Parisian apollinarian poetry is conceived on the mode of the "new spirit" that accompanies the birth of an era under the sign discovery and progress, and integrates with the aesthetic research of artistic and literary avant-gardes characterized by daring and the taste of adventure. Between tradition and invention, the Paris of Apollinaire is not only that of the "Mirabeau Bridge" and "Letter-Ocean" which, from Alcools to Calligrammes, demonstrates a desire to get rid of certain "models" and to create a poetry free of all constraints that says the "real" by borrowing the ways of the imaginary. Paris is moreover the fascinating capital of the tireless "stroller of both banks", or of the unusual, surreptitious and passionate guide; It is also the biased and cerebral city of the "melancholy watchman" confronted with his painful past, or grappling with the modern world. Paris is, finally, the dreamed and phantasmatized city of the "charmer" of the bridges and of the names of Paris.

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