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"Pour rester malade plus longtemps qu'il ne convient" : la folie comme condition d'écriture dans L'Homme-Jasmin, Impressions d'une malade mentale, d'Unica Zürn

Monette, Annie January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la problématique écriture-folie dans L'Homme-Jasmin, de l'auteure et artiste allemande Unica Zürn. Ce texte, sous-titré Impressions d'une malade mentale, consiste en le compte rendu de la réelle expérience de la folie de l'auteure. En prenant appui sur les liens établis dans le texte entre ces deux sphères, nous voulons démontrer en quoi, et surtout de quelle façon, la maladie mentale non seulement alimente, mais aussi conditionne et oriente l'écriture. Notre premier chapitre se consacre aux représentations de l'enfermement et de la folie. Deux constats principaux sont dégagés de cette réflexion. D'abord, l'enfermement constitue essentiellement une forme négative de l'expérience de la folie: le fonctionnement de la vie asilaire, les traitements qu'on y dispense, les gestes et les attitudes des médecins el infirmières sont ressentis comme des attaques, des agressions. Ensuite, nous constatons qu'en dehors des murs de l'asile, la folie apparaît sous un tout autre jour: elle est considérée comme un don, un privilège, une occasion unique de réaliser l'improbable et l'impensable. Le second chapitre s'attarde à l'imaginaire et l'onirique, plus particulièrement au fantasme, aux rêves et aux hallucinations. L'imaginaire fantasmatique est abordé par le biais du personnage de l' Homme-Jasmin. Ce dernier, fantasme tout droit sorti de l'enfance, se transforme, des années plus tard, en la figure centrale de la folie de Zürn. Les rêves et les hallucinations seront considérés sous l'angle de leur mise en récit. L'analyse des récits de rêves et des épisodes hallucinatoires permettra de déterminer la position de l'auteure relativement à ces deux expériences oniriques. Le tout dernier chapitre s'attache de façon plus particulière aux rapports entre écriture et folie. Nous réfléchirons sur cette problématique en abordant tout d'abord la question des signes. Puis, nous nous attarderons aux anagrammes présentées dans L 'Homme-Jasmin. Notre étude des anagrammes, qui clôt le mémoire, établit une ultime corrélation entre folie et écriture, en démontrant que la folie est tout entière comprise dans et par le jeu de langage. Ce dernier, espace libérateur, répond à l'enfermement subi par l'auteure. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Folie, Enfermement, Écriture, Onirique, Anagrammes.
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Fiction, folie et traitement de l'histoire dans La grande tribu de Victor-Lévy Beaulieu

Parent-Durand, Sébastien 12 1900 (has links) (PDF)
La fondation d'une littérature « nationale » n'est possible que dans la réactualisation du mythe ou de l'événement mythique, qui restent tous deux introuvables ici, chez nous, nous dit Victor-Lévy Beaulieu dans une entrevue réalisée en 1979, suite à la parution de Monsieur Melville. Ce mémoire reconnaît donc, dans un premier temps, cette alliance que fait systématiquement Beaulieu entre la question nationale du Québec et son inscription « dans » l'histoire, toutes deux encore non-advenues selon lui, et pourtant essentielles au développement et à la postérité d'une littérature dite « nationale ». L'apparition du texte historique, tel qu'on le retrouve finalement dans La grande tribu, reste un événement singulier dans l'œuvre de Victor-Lévy Beaulieu. Inspiré par la méthode de Michelet, qui, tel un romancier a su donner corps et voix aux grandes figures de l'histoire, l'auteur choisit de présenter huit personnages du XIXe siècle, en alternance avec un récit de fiction, comprenant l'invention d'une épopée québécoise (reprenant le parcours allant de la Bretagne à la grande traversée, à la rencontre des « sauvages » d'Amérique aboutissant au premier métissage, à la Nouvelle-France jusqu'à la Conquête anglaise) qu' il présente à travers le trou du crâne d'un interné. L'auteur suggère une façon nouvelle de raconter, fondée sur une apparente tension axiomatique entre la fiction et l'histoire. Par conséquent, nous croyons que le roman appelle une analyse détaillée des enjeux liés au traitement de l'histoire. L'essai philosophique Temps et récit, de Paul Ricœur, propose un regard pertinent pour étudier cette complexité narrative, et sera convoqué à divers endroits dans le mémoire pour éclairer les enjeux soulevés. Nous proposons donc une entrée en matière abordant exclusivement le travail d'écriture historiographique de Beaulieu, qui se trouve dans la partie des Libérateurs. Seront soulevées, à travers une analyse de ces textes biographiques, bon nombre de questions liées au discours proprement historique de Beaulieu. Dans le deuxième chapitre, et à partir de l'un des entrecroisements narratifs majeur, impliquant le libérateur Jules Michelet et le personnage lésionnaire Habaquq Cauchon, nous nous pencherons sur les chapitres de fiction, en abordant l'un des éléments clés, soit la folie, présentée sous diverses appellations, dont l'« hystérie-historique ». Les auteurs placés en bibliographie par Beaulieu seront convoqués afin d'éclairer certains aspects du récit, et ainsi faire la lumière sur les différents enjeux reliés au contexte de l'enfermement psychiatrique. Au troisième chapitre, il nous faudra étudier le jeu sur les registres mythologique, épique, grotesque, qui donnent à ce roman sa forme et sa matière, et mettent en acte le désir de hausser l'histoire et la mémoire de ce pays au statut des mythes universels. La langue de Beaulieu est la proie de métamorphoses et offre au récit une portée avant tout littéraire. La plasticité de la langue, incarnée par les figures signifiantes de Claude Gauvreau et de Walt Whitman, cherche à nous ramener aux origines de l'humanité, tout comme le recours à l'animalité, omniprésent dans l'œuvre de l'écrivain. L'usage du grotesque mène à la guérison de l'« hystérie historique » du personnage (la fusion du cerveau porcin et humain, la révolution carnavalesque du Québec), et au rétablissement du rapport au temps, dorénavant équilibré. Dans ce mémoire, ce sont ces complexes intrications du grotesque, de l'épique et du sublime qu'il faudra reconnaître. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Victor-Lévy Beaulieu, La grande tribu, Historiographie, Folie, Mémoire/Oubli, Internement.
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La crise de l'enfermement asilaire au Québec à l'orée de la révolution tranquille

Duprey, Catherine January 2007 (has links) (PDF)
L'évolution de la psychiatrie au XXe siècle est intimement liée au développement du réseau de santé du Québec, qui connaît un essor fulgurant sous l'impulsion donnée par des politiques gouvernementales. Or, malgré les investissements soutenus de l'État, le déploiement du réseau de santé, particulièrement dans le secteur de la psychiatrie, ne parvient pas à combler la demande grandissante en soins médicaux, si bien que l'on peut alors parler d'une crise de croissance. Afin de répondre à la pénurie de main-d'oeuvre, le personnel laïc envahit rapidement le milieu hospitalier québécois, dont les communautés religieuses n'arrivent plus à combler les besoins. En outre, le contexte de la Deuxième Guerre mondiale marque un changement de cap important dans la psychiatrie occidentale tandis que se développe une pratique thérapeutique nouvelle venant révolutionner la manière de soigner la folie. En effet, la découverte des neuroleptiques au début des années 1950, jumelée à l'émergence de la psychothérapie, permet au malade de reprendre contact avec le monde qui l'entoure et fait naître l'espoir d'une réinsertion sociale. Avec un discours médical plus optimiste au sujet de la maladie mentale, les disciplines psychiatrique et psychologique connaissent un essor flamboyant dans l'après-guerre et s'imposent rapidement dans les milieux universitaires. De la fusion entre les courants biologique et psychologique émane une approche globale des soins de santé qui fait désormais appel à une équipe multidisciplinaire de professionnels. Avec la médecine psychosomatique, le lien qui se développe entre le patient et le médecin prend une importance capitale dans le processus thérapeutique. La récente curabilité de la maladie mentale vient donc remettre en question l'internement comme solution unique à la folie. La légitimité de l'internement étant compromise, on assiste alors aux débuts d'un mouvement contestataire international au sujet de l'asile. La publication d'études-chocs ne fait qu'aviver davantage ce courant antipsychiatrique qui déferle partout en Occident. La communautarisation devient alors une alternative au modèle asilaire. L'approche communautaire vise à dispenser des services psychiatriques plus spécialisés sur une base régionale, notamment par l'intégration de département de psychiatrie dans les hôpitaux généraux et par la création d'institutions de soins adaptées à une clientèle particulière. C'est sur cette toile de fond idéologique que se dessine la révolution psychiatrique des années 1950 au Québec, au cours de laquelle s'opposent les jeunes psychiatres aux idées modernistes et les psychiatres conservateurs. À partir du recensement des revues médicales, des journaux, des archives, des documents officiels et des différents ouvrages, ce mémoire propose une analyse des grands discours qui animent la communauté psychiatrique de l'époque. Il cherche à faire connaître davantage cette période charnière marquée par le passage de l'enfermement à l'intégration de la folie, période qui reste encore très peu abordée dans l'historiographie québécoise. En plus d'intégrer la problématique dans une dimension internationale, ce mémoire présente la révolution psychiatrique à la lumière du contexte de mutation qui s'opère au sein de la société québécoise à l'aube de la Révolution tranquille. Il souligne aussi l'importance des scandales médiatisés dans l'éclaboussement du système asilaire et de ses partisans, et leur contribution dans la montée d'un mouvement de changement en psychiatrie. Finalement, ce mémoire se termine avec les conclusions du Rapport Bédard de 1962 qui concrétisent de manière officielle la volonté de modernisation de la psychiatrie animée par la nouvelle génération de psychiatres québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Psychiatrie, Désinstitutionnalisation, Asile, Folie, Maladie mentale.
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La critique de l'institution asilaire dans « Le pas de Gamelin » de Jacques Ferron : la question du théâtre

Lambert-Pellerin, Virginie January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur « Le pas de Gamelin », un récit de Jacques Ferron publié en 1987 à titre posthume dans un recueil intitulé La conférence inachevée. Bien qu'il s'agisse de l'ultime tentative de Ferron pour mener à terme un projet qui le préoccupait depuis longtemps, soit de réaliser une grande oeuvre sur la folie, peu de chercheurs s'y sont intéressés. Pourtant, celle-ci est particulièrement riche: Ferron, en dressant le portrait de plusieurs folles auprès desquelles il a travaillé comme médecin à l'asile Saint-Jean-de-Dieu entre 1970 et 1971, formule un véritable réquisitoire contre l'institution asilaire. Or, si la dimension polémique du « Pas de Gamelin » semble être une évidence, les modalités de son inscription dans le texte ont rarement été étudiées. C'est donc ce que nous nous proposons de faire en explorant la piste du théâtre. En effet, après avoir effectué un survol socio-historique de l'évolution de la notion de folie et des mesures qui ont été prises contre elle au cours des siècles, nous serons en mesure de comprendre comment l'internement est souvent la conséquence d'une confrontation entre rôles sociaux et rôles individuels, quand un individu ne se conforme pas aux moules prescrits par la société qui l'entoure. Nous constaterons aussi que, dans un monde où chacun joue son existence dans le regard d'autrui, la frontière entre rôle social, individuel et dramatique est poreuse car, lorsqu'un rôle sert à en masquer un autre, les interactions deviennent théâtralisées. C'est donc en nous appuyant sur ces quelques considérations théoriques que nous pourrons étudier les relations qui unissent les personnages du « Pas de Gamelin ». Nous observerons comment l'usage que font les protagonistes des artifices du théâtre contribue à révéler une théâtralité latente dans l'asile, qui se trouve décuplée par la description que donne Ferron du jeu des folles. En effet, l'auteur, en accentuant leur aspect carnavalesque, démontre leur volonté d'aménager un espace d'unicité individuelle dans cette grande mise en scène ourdie par l'autorité asilaire dans le dessein de forcer l'uniformisation. Enfin, en transposant ce modèle d'interaction sur celui du théâtre dans le théâtre, il nous sera possible de cerner la position qu'y occupe Jacques Ferron, qui se met lui-même en scène parmi les folles et les représentants de l'autorité. Nous verrons ainsi que, tel un fou du roi moderne, Ferron tire profit de sa situation ambivalente entre la médecine et la folie pour critiquer l'institution asilaire et, plus encore, le processus de catégorisation qui y mène. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Ferron, « Le pas de Gamelin », Folie, Théâtre, Critique de l'institution asilaire.
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Perception des critères d'intégration sociale par la clientèle de psychiatrie-justice et les établissements publics

Hamida, Zied 03 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche a pour thème central la conception de l'intégration sociale auprès d'une clientèle psychiatrisée et judiciarisée. Par cette recherche qualitative, nous entendons contribuer au développement d'une réflexion sur les besoins de cette population, tout en considérant les services de suivi externe, préconisés par le Ministère de la santé et des services sociaux et accueillis favorablement par le milieu communautaire. Les pourvoyeurs de ces suivis ont le double mandat de contribuer au développement des potentialités (tant relationnelles que professionnelles) de cette population, puis de permettre, à divers degrés et de diverses façons, le maintien d'une psychiatrisation de la vie des personnes assistées. Cet exercice académique est aussi ambitieux dans ses intentions qu'humble dans son exécution. Nous nous sommes entretenus avec huit personnes, quatre hommes et quatre femmes, vivant avec la double problématique (la psychiatrisation et la judiciarisation) et logeant à Montréal dans des résidences qui ont pour mandat de favoriser leur réintégration sociale et d'éviter la réhospitalisation. Ce projet clinique se fait en corollaire avec les prérogatives budgétaires du réseau de la santé. Il s'actualise par une coordination du suivi entre les instances institutionnelles et communautaires, gui préconisent toutes deux l'implication graduelle du sujet à diverses activités dans l'objectif avoué de favoriser l'employabilité ou la pré-employabilité de la personne. Nos entrevues ont permis d'approfondir comment chacun et chacune conçoit l'intégration sociale et l'exclusion sociale, ainsi que la désinstitutionalisation et la prise de pouvoir sur leur vie. Les rencontres ont également porté sur l'apport du travail, d'un logement avec ou sans encadrement et du développement d'un capital social sur leur situation actuelle, tout comme sur leurs désirs et aspirations. Au niveau méthodologique, les approches constructiviste et interactionniste symboliques ont guidé notre démarche et l'analyse des résultats. La recension d'écrits sur la réponse étatique à la maladie mentale jumelée à l'analyse des entrevues, a permis de dégager que les personnes rencontrées aspirent à une réaffiliation sociale et à la reprise progressive d'un pouvoir sur leur vie. Ces projets se concrétisent en prenant part à des occupations socialement reconnues et approuvées, soit essentiellement le travail et le bénévolat. À cet effet, on reconnaît chez les participants les valeurs et normes sociales qui leur sont transmises : une responsabilisation les mettant plus que jamais au centre de ce projet, au risque de voir ces personnes, comme le souligne Poupart (2001, p. 102), vivre une déviance secondaire en organisant leur vie en fonction du stigma de la maladie mentale qui leur est attribué par leur suivi psychiatrique, leur lieu d'hébergement, de travail et d'occupations diverses dans des organismes spécifiquement conçus pour cette clientèle. Plusieurs personnes participant à la recherche bénéficient d'un suivi intensif dans le milieu (SIM), et d'autres d'un soutien à intensité variable (SIV). Alors que certains expliquent se sentir sécurisés par le maintien ad vitam aeternam de l'encadrement présent, la plupart comptent sur leur capital social et leur équipe traitante pour l'atteinte de projets les aidant à se redéfinir comme citoyens à part entière. Ces projets sont habituellement reliés à l'obtention d'un emploi ou d'un logement qui sera partagé, parfois, avec un amoureux. Au-delà des modalités de leur suivi, notre échantillon nous a essentiellement entretenus sur la qualité du lien qui est gage de confiance en soi et en autrui, et qui conséquemment permet l'amorce d'une prise de pouvoir sur leur vie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intégration sociale, réintégration sociale, exclusion sociale, désinstitutionalisation, rétablissement, soutien à intensité variable, suivi intensif dans le milieu, justice actuarielle, justice réparatrice, appropriation du pouvoir, capital social.

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