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Voir pour croire, texte illustré destiné au théâtre : la résistance à la forme dramatique par le recours à l'image

Francoeur, Marie-Ève January 2008 (has links) (PDF)
Ayant pour origine la création d'un texte illustré destiné au théâtre intitulé Voir pour croire, le présent mémoire propose une réflexion sur la forme dramatique à laquelle il oppose une résistance. La première partie du mémoire présente le projet de création combinant dessin et écriture. Vient ensuite la deuxième partie consacrée à la réflexion qui en découle. Dans le chapitre I, la notion de résistance à la forme dramatique est définie. S'inspirant de ses usages courants dans les domaines de la science physique, de la biologie, de la politique et de la psychanalyse, le concept de résistance est d'abord explicité. Il est ensuite mis en relation avec celui de forme dramatique, lui-même élaboré à partir des théories d'Aristote. Les notions d'épique et de mimesis, essentielles à la compréhension du genre, y sont aussi développées. Dans le chapitre Il, des manifestations de résistance à la forme dramatique dans l'écriture sont observées. S'inspirant principalement des théories de Szondi et de Sarrazac sur l'évolution et la crise du texte dramatique, ce chapitre se concentre davantage sur l'observation de tendances et de procédés que sur l'étude de cas. Les textes illustrés destinés au théâtre étant rarissimes, le chapitre III traite de pratiques scéniques ayant recours à l'image. Deux créations contemporaines y sont analysées de même que deux ouvrages tirés de représentations théâtrales intégrant des dessins ou des images tirées de photographies. Finalement, le chapitre IV retrace le parcours ayant mené à la création de Voir pour croire, texte illustré destiné au théâtre. Quelques dessins réalisés y sont analysés et leur transposition dans l'écriture y est explicitée. Plusieurs images ayant été intégrées au sein de la version finale, la fonction de l'image y est aussi développée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théâtre, Écriture dramatique, Image, Postdramatique, Crise du drame, Résistance.
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Dialogue sur le théâtre : écriture et conception scénique d'une oeuvre théâtrale explorant l'emboîtement des contextes d'énonciation, précédées d'un essai sur la relation au spectateur

Marquis, François 04 1900 (has links) (PDF)
Cet essai scénique porte sur la relation au spectateur au théâtre. Il est composé de plusieurs approches théoriques, à commencer par les contextes d'énonciation. Cet élément déterminant apparait dès la première ligne de l'œuvre de fiction. Un travail sur la prédiction d'intention, sur la prise en compte permanente du spectateur, sur l'ironie complète les intentions de départ. Le travail d'écriture, de répétitions, l'apport des concepteurs prenaient en compte les différents moyens d'entrer en relation avec le spectateur. Cette approche autopoïétique fait ressortir la primauté du dispositif mis en place dans la création d'une œuvre de fiction cherchant à optimiser la relation au spectateur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relation au spectateur, contexte d'énonciation, prédiction d'intention, dispositif fictionnel
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Le théâtre et l'origine dans l'œuvre de Valère Novarina

Tremblay, Nicolas January 2008 (has links) (PDF)
Se résumant pour l'essentiel à un théâtre de paroles, l'oeuvre de Valère Novarina a des balises claires. L'action de ses textes -utopiques ou concrètement scéniques -se déroule sur un plateau épuré et presque libre de tout décor, où les personnages entrent et sortent gratuitement, sans que leur va-et-vient réponde d'une causalité (comme celle d'une mise-en-intrigue). L'intérêt de cette présence théâtrale sans queue ni tête réside dans ses répliques surgissant de nulle part et dans leur étrangeté tantôt mystique, tantôt bouffonne. C'est la parole en elle-même qui, ici, étonne donc par sa seule teneur. Mais pour en arriver à ce résultat, tous les actants de sa représentation doivent rester interdits et hébétés devant le texte dialogué : auteur, acteurs et spectateurs y compris. Il y va, pour ce faire, d'un nécessaire travail de sape de la raison et de son autorité, d'une opération sacrificielle qui a, comme fonction, d'éviter qu'un corps -celui de l'acteur, du metteur en scène ou du dramaturge, par exemple s'approprie la paternité du Verbe et occupe le lieu troué de son origine. Par sa forme générique, bien sûr, le théâtre -au contraire de la narration qui adopte toujours une focalisation et crée donc un espace-temps d'où son savoir peut s'actualiser -favorise l'absence de détermination de la Voix narrative. Ainsi disséminée au travers des acteurs et perdue dans l'action théâtrale, la Voix apparaît sur scène en se libérant continuellement des corps et de la matière. Par conséquent, elle annule, au fur et à mesure de la représentation, toute inscription de son origine. Inspirée pour une bonne part des travaux de Dominique Rabaté, cette thèse parle, à ce sujet et de concert avec le poéticien, d'épuisement. De son côté, Agamben explique ce geste sacrificiel en tant que véritable origine: la Voix est toujours supprimée, affirme-t-il. L'énonciation littéraire s'élabore en effet à partir de cet écart, comme le prétend, depuis Benveniste, la linguistique. Corps et Voix ne sont jamais réunis dans une présence pleine. Le théâtre novarinien, quant à lui obsédé par le Verbe et son avènement, provoque constamment leur séparation, dans un excès jubilatoire qui tient de la fête primitive. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française, Théâtre, Novarina, Origine, Poétique et écriture.
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Vigor Mortis : images de la mort au théâtre

Pelletier, Stéphanie January 2007 (has links) (PDF)
Le présent texte, qui accompagne l'essai scénique Vigor mortis, propose une réflexion sur la mort au théâtre, d'une part en inscrivant cette interrogation dans le rapport que l'homme entretient avec la mort, et d'autre part en s'attachant à la question de l'image. Afin de l'apprivoiser, l'être humain a besoin, pour arriver à côtoyer la mort, de la circonscrire en un espace et un temps déterminés. Ces paramètres font qu'on la retrouve tout au long de l'histoire de l'art et, au théâtre en particulier, tant dans les textes dramatiques que sur les scènes. Selon les époques et les esthétiques, elle a pu être tour à tour montrée crûment, représentée dans une logique de l'illusion, ou simplement évoquée, racontée, rapportée dans des tableaux de langage. C'est sur le vaste éventail de ces différentes modalités que se penche le premier chapitre, à partir d'exemples tirés de la pratique des Grecs et des Romains de l'Antiquité, des Romantiques français et, pour finir, du « Théâtre de la mort » de Kantor, dont est spécifiquement analysé le spectacle Wielopole-Wielopole rappelant un événement passé de la vie de l'artiste: le décès de son oncle. Là, la mort n'emprunte pas tant les voies du récit, de la monstration ou de la simulation étudiées précédemment, qu'elle ne se présente sous l'allure spectrale de mannequins. Elle en appelle à des procédés de dédoublement et de répétition. Dans le deuxième chapitre, nous nous interrogeons sur la place et le rôle que tient la mort au sein de l'art visuel, plus précisément en photographie. Loin d'être simplement anecdotique, elle a su inspirer des photographes depuis l'invention de l'appareil au milieu du XIXe siècle. Parmi les premières photographies, on trouve des portraits de cadavres dans leurs beaux habits, des clichés d'accidents, des images de champs de bataille où s'amoncellent le corps de soldats tombés au combat. Andres Serrano, photographe américain contemporain, consacre une partie de son oeuvre à des cadavres. Ce chapitre se penche et se questionne sur l'impact des images de son exposition The Morgue qui dévoile le monde troublant de la mort exposée. Nous nous penchons sur ce médium car il se trouve au centre de Vigor mortis, qui utilise l'image projetée aux côtés d'une interprète. Si, selon Barthes, la photographie est « un petit théâtre », nous verrons comment elle peut s'intégrer à la scène théâtrale. Axée sur les conclusions tirées lors des précédents chapitres, l'analyse de Vigor mortis conclut le mémoire. Ce travail met en scène une interprète entourée d'images de différente nature: photographies, projection vidéo, animation numérique. L'animation numérique -squelette mouvant, spectre ou ectoplasme -qui apparaît aux côtés de la jeune femme est une autre façon d'inviter la mort sur la scène théâtrale. En plus d'être évoquée et simulée, la mort se fait donc personnage. Finalement, outre les notions de temps et d'espace qui ont été abordées dans le premier chapitre, cette partie s'attache à l'effet de présence de l'image et à ses conséquences sur la présence de l'interprète, soit à l'interaction du vivant et de l'artificiel sous le regard du spectateur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théâtre, Mort, Temps, Image numérique, Photographie.
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Préparer un cours interactif pour le Web, la baladodiffusion et le mode présentiel à l'ère des Web 2.0 et 3.0

Habel, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
En donnant accès à la théorie de la géométrie projective sous l'angle des médias interactifs, le projet Perspective théâtrale sur la géométrie projective permet une expérience unique d'apprentissage et de communication en ligne. De la formulation des objectifs à la maquette, il a fallu s'approprier les contenus, les catégoriser, les diviser, les relier, les structurer. Ce mémoire fait état de la démarche de structuration des ressources médiatisées d'un cours de géométrie projective et d'une pièce de théâtre sur la vie du mathématicien créateur de cette théorie, puis de la diffusion de ces contenus sur la Toile, par baladodiffusion ou en mode présentiel, en ayant recours au Web collaboratif et sémantique. Ces nouveaux contextes d'échange permettent de passer outre les contraintes de distance, de temps et de disponibilités des personnes intéressées, tout en transmettant des informations à jour sur un sujet et en faisant participer activement les utilisateurs à façonner et partager leur expérience d'apprentissage. L'information sémantique attachée à chacune des unités médiatiques permet une appropriation des contenus sous de multiples facettes: linéairement, constructivement, artistiquement. Une ontologie ajoute une enveloppe conjonctive aux contenus, donnant une structure de navigation cohérente. Cette ontologie permet à la fois de gérer les différentes ressources multimédias du projet, de construire le portail les diffusant et d'offrir aux usagers des interfaces interactives pour les manipuler. Des créateurs aux usagers, tous manipulent et profitent de la structure de l'ontologie et des ressources qui la composent. Brain Cuts, un éditeur de courts métrages, est un exemple d'outil permettant aux usagers d'agréger eux-mêmes les ressources multimédias du cours. Les nouveaux outils qu'apporte l'avènement du Web sémantique aideront peut-être à construire un écosystème de connaissances (Knowledge Ecosystem) sur la Toile. Ce projet sert de plateforme expérimentale à ces nouveaux moyens interactifs en éducation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Médias interactifs, Toile, Web, Web sémantique, Ontologie, Téléapprentissage, Théâtre, Mathématiques, Géométrie projective, Gestion des connaissances.
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Le personnage féminin dans le théâtre et le roman de Marie Laberge et Abla Farhoud

Couture Guindon, Noémi January 2009 (has links) (PDF)
Notre mémoire traite des personnages féminins dans le théâtre et le roman de deux auteures québécoises, Marie Laberge et AbIa Farhoud. Les types de personnages étudiés sont les mères, les migrantes et les artistes. Notre corpus est constitué de la pièce Charlotte, ma soeur (2005) et du roman La cérémonie des anges (1998) de Marie Laberge ainsi que de la pièce Jeux de patience (1997) et du roman Le bonheur a la queue glissante (1998) d'Abla Farhoud. Le premier chapitre est réservé à l'analyse des personnages de mères, qui, chacune à sa manière, et à des niveaux différents, vivent les hauts et les bas de la maternité. Certaines mères doivent faire le deuil de leur fille, ou même de la maternité. Au cours du deuxième chapitre, nous nous intéressons à l'exil extérieur des femmes migrantes qui, bien souvent, ont dû quitter leur pays d'origine. De plus, nous nous arrêtons sur l'exil intérieur de ces femmes qui ont tendance à s'isoler, ayant peur de faire face à la réalité, leur réalité. Finalement, dans le dernier chapitre, nous verrons comment la création artistique peut changer le cours de l'existence des femmes de notre corpus et les aider à trouver leur voix/voie. Nous nous interrogeons, entre autres, sur la possibilité d'être créatrice et procréatrice à la fois. Nous nous intéressons aux liens qui existent entre ces trois types de personnages. Si certaines ne jouent que deux rôles, d'autres sont à la fois mère, migrante et artiste. Une trajectoire particulière mène la mère à devenir artiste et vice versa. C'est d'ailleurs dans la fusion de ces deux rôles que se réalise bien souvent la quête de soi du personnage féminin. Aussi, nous voulons comprendre pourquoi la maternité et la migrance sont, dans bien des cas, des éléments indispensables pour la réalisation de l'oeuvre du personnage artiste. En effet, la création artistique aide les personnages féminins à affronter leur souffrance. Les femmes qui n'ont pas accès à l'art, au langage, à l'écriture sont généralement enfermées dans leur rôle de mère ou dans leur rôle de victime. Les artistes, elles, réussissent mieux à se sortir de leur exil intérieur et à accepter l'existence. Grâce à l'art, les femmes étudiées réussissent à s'exprimer, à apprivoiser leur souffrance et à trouver un sens à leur vie. L'art apparaît comme un lieu de réconciliation, de réparation et d'énonciation de soi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature québécoise, Roman, Texte dramatique, Marie Laberge, AbIa Farhoud, Femme, Personnage féminin, Mère, Migrante, Artiste.
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Moi, mon double et l'autre(-moi) : du journal de Gombrowicz au texte dramatique dans le cadre d'une réflexion sur la dramaturgie de l'intériorité

Cardona, Melissa 05 1900 (has links) (PDF)
Nous proposons, dans ce mémoire qui s'articule autour de la dramaturgie de l'intériorité, un survol des différentes modalités de l'écriture d'un nouveau je qui, mi-biographique, mi-fictif, appartient à un auteur. Nous explorons les composantes d'une écriture qui est sous-tendue par le pacte autobiographique de Philippe Lejeune et qui tient lieu de gage d'authenticité. Cette annonce au lecteur se veut le premier pas vers la connaissance de soi par le biais de la communication avec l'autre. Notre mémoire donne à lire deux versants de l'engendrement dramaturgique du moi à partir de deux types de matériau intime. Notre mémoire-création est construit à partir de l'adaptation subjective d'un objet intime extérieur à soi, littéraire, alors que notre mémoire d'accompagnement fait état de l'utilisation du matériau biographique chez les auteurs de théâtre autofictionnel. Le mémoire-création s'est orienté à partir du Journal de l'auteur polonais Witold Gombrowicz. Nous introduisons notre travail par un volet biographique qui sert de pacte à la suite duquel nous proposons trois laboratoires d'écriture dramaturgique dans lesquels nous cherchons à transmettre l'intériorité de notre sujet/objet. Moi, mon double et l'autre(-moi) compte trois courtes pièces de théâtre précédées de préfaces explicatives concernant notre démarche d'adaptation. Les résultats de la recherche biographique ont guidé notre perception critique du matériau original et ont trouvé place dans la création. Nous avons choisi de rendre hommage au caractère autocritique de l'auteur qui pratique la démultiplication de sa propre pensée afin de couvrir et de dominer tous les discours possibles. Moi, mon double et l'autre(moi), réitère le monologue du Journal en donnant parole à l'esprit faible. Nous verrons que notre projet d'adaptation recoupe des questions auxquelles sont confrontés les dramaturges de l'autofiction et que la transposition symbolique des références biographiques s'inscrit dans la thématique de réification artistique du mémoire d'accompagnement. En regard de l'autofiction, l'analyse des textes dramatiques s'attarde à l'écriture de la fictivité vécue retrouvée dans trois œuvres québécoises. Rêves de Wajdi Mouawad, Le vrai monde? de Michel Tremblay et L'Inoublié ou Marcel Pomme-dans-l'eau: un récit-fleuve de Marcel Pomerlo, appartiennent à ce que nous caractérisons avec Jean-Pierre Sarrazac (1989) de dramaturgie du moi en mettant l'accent sur un protagoniste-auteur. Cette recherche sur le dévoilement d'un nouveau je passe par la symbolisation de la quête identitaire de l'auteur et a des reflets de narcissisme (le moi obsessionnel). La réflexion sur les manifestations de la dramaturgie de l'intériorité cherche à s'inscrire dans le mouvement de l'Intima Theatern de Strindberg. Dans l'infiniment petit, l'intimité, trouver l'infiniment grand : l'exposition du moi pour un théâtre de l'Autre, un théâtre du Monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dramaturgie de l'intériorité, théâtre intime, Witold Gombrowicz, les auteurs du moi
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De retour : le post-exil comme mise à l'épreuve de l'origine dans les spectacles de Jorge Lavelli et Andrei Serban

Feoli-Gudino, Anrea 08 1900 (has links) (PDF)
Au retour, l'altérité rencontrée une première fois lors de l'exil s'est transformée. La confrontation avec le «nouveau» pays d'origine mène à un chavirement identitaire et le «revenant» fait l'expérience de l' «entre-deux» du post-exil. L'exilé qui revient à son origine met sa personne, ceux qui l'accueillent et sa vie en général, à l'épreuve. Dans les mises en scène de Jorge Lavelli, exilé volontaire argentin, et d'Andrei Serban, exilé politique roumain, de retour dans leur pays natal, on découvre des fragments de leur origine, des traces de leur retour chez eux. Bertolt Brecht a été l'exemple séminal de ce mémoire. Il est rentré en Allemagne définitivement après un long exil. Lavelli vit des retours ponctuels à Buenos Aires. Serban tente un retour plus stable à Bucarest; après un premier retour de trois ans, il fait des retours ponctuels à Cluj et à Bucarest. Le premier chapitre de ce mémoire aborde l'altérité et l'identité du retour sous trois angles: être l'autre (Yvonne, princesse de Bourgogne -1972 de Lavelli et Oncle Vania -2007 de Serban); devenir l'invité chez soi (Mein kampf (farce) -2000 de Lavelli et La mouette -2007 de Serban); la langue maternelle comme outil identitaire (Divines paroles -1964, La fille de l'air -2004 et Le roi Lear -2006 de Lavelli; Une trilogie antique (Médée, Les Troyennes et Électre) -1990 et Qui a besoin de théâtre:? -1990 de Serban). Dans le deuxième chapitre, nous étudions comment la mémoire (Six personnages en quête d'auteur -1998 de Lavelli et La cerisaie -1992-1993 de Serban), la perte (Le roi Lear et Médée) et la quête de l'universel (La fille de l'air et Les Troyennes) se déploient sur la scène pour dessiner l'entre-deux du retour. Le chapitre 3 traite de la réception en deux temps: nous verrons les particularités de l'œuvre chez chaque metteur en scène quand il retourne dans son pays natal d'une part, et d'autre part, nous étudierons le regard que portent la critique et le public sur Lavelli. Des neuf spectacles à l'étude, sept contiennent des traces de reprise, de duplication ou de recréation de la version originale montée dans les pays d'accueil respectifs: la France pour Lavelli et les États-Unis pour Serban. Cette réflexion sur l'œuvre de metteurs en scène «revenants» procède d'une double approche: d'un point de vue philosophique et du point de vue de l'analyse théâtrale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : retour, exil, identité, origine, théâtre, mise en scène, Lavelli, Serban.
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Entre regard et regard : de l'irreprésentable dans Paysage sous surveillance de Heiner Müller

Giasson, Steve 01 1900 (has links) (PDF)
Entre regard et regard propose une étude de Paysage sous surveillance de Heiner Müller, la Description d'une image située aux confins de plusieurs pratiques artistiques. Le premier chapitre évoque les différentes œuvres que le texte de Müller recouvre et efface partiellement. Il s'intéresse notamment à la manière dont certains de ces travaux ancrent Paysage sous surveillance dans une réflexion sur l'Histoire et sa marche chaotique. Le deuxième chapitre cherche à cerner comment et pourquoi ce texte écrit pour le théâtre échappe pourtant à la représentation scénique. Sont ici présentés les différents procédés par lesquels l'auteur est-allemand marque son texte d'une part d'indécidable qui tend à fragiliser toute interprétation de celui-ci, mais aussi, à le faire éclater. Les nombreuses catastrophes qui s'y reflètent en arrière-plan sont également analysées et replacées dans la perspective d'une critique de l'image, tendant à ensevelir le monde, en se démultipliant. Le dernier chapitre aborde certains spectacles postdramatiques qui se sont confrontés à Paysage sous surveillance : celui de Robert Wilson qui intègre le texte de Müller comme prologue à Alcestis, en créant avec lui un paysage sonore, dont l'écho funèbre, en dehors de toute illustration, parvient sobrement à se répercuter dans les tableaux scéniques; celui d'Angela Konrad qui, adoptant les principes de l'écriture müllerienne, crée un essai scénique, intitulé Traumzeit, questionnant les perceptions des spectateurs et rejouant les thèmes de la domination, du sexe et de la mort, qui se retrouvent également dans le mythe d'Alceste, que la metteure en scène associe à Paysage sous surveillance. Studie 1 zu Bildbeschreibung de Laurent Chétouane se veut, pour sa part, une étude chorégraphique, basée sur la récitation du texte de Müller, que le danseur doit compléter par sa gestuelle. Notre création, Entre regard et regard, qui donne son titre à cette réflexion, se présente, enfin, comme une expérimentation pluridisciplinaire, alliant la danse, la musique, l'art de la performance et l'installation, tentant de répondre aux enjeux et aux thématiques que renferme Paysage sous surveillance, en lien notamment avec son caractère irreprésentable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paysage sous surveillance, Heiner Müller, image, irreprésentable, palimpseste, théâtre postdramatique.
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Théâtralité du désir et de l'aliénation dans l'oeuvre de François Archambault

Lavigne, Mathilde 11 1900 (has links) (PDF)
Nous nous intéresserons ici particulièrement au théâtre de François Archambault en nous attardant à quatre de ses pièces : La société des loisirs (2003), Cul sec (1996), 15 secondes (1998) et Les gagnants (1996-2002). Ces pièces traitent d'une génération désemparée, perdue, sans foi. Une critique de la société actuelle se donne ici à entendre dans la violence du langage, le cynisme et l'humour noir. Le réalisme qui se dégage du théâtre d'Archambault s'inspire aussi d'autres médias comme la télévision, le cinéma, en mettant en scène de brefs tableaux, en exploitant un minimalisme dans le jeu, les gestes, l'action, et s'impose à travers les dialogues où règnent l'anodin, les décors et objets triviaux du quotidien. À ces éléments concrets s'ajoute la prégnance de discours culturels très contemporains (marqués par les impératifs de jouissance). Ce réalisme intègre cependant les jeux avec l'espace-temps (hors-temps, hors-lieux) et met en scène des personnages caricaturaux qui cherchent à se valoriser par les objets qu'ils possèdent ou veulent posséder, cachent leurs malaises par une parole superficielle et apparemment vide trahissant leur misère et la difficile reconnaissance d'un désir non-dit. Dans ce mémoire, nous explorerons la théâtralité et l'anti-théâtralité. L'aliénation à l'image de soi dans le regard de l'autre, les jeux de camouflage et de dévoilement des désirs, les dispositifs d'écriture et de jeu tels que l'inadéquation entre geste et parole, les jeux de masques, la dualité des personnages, l'intertextualité, les scansions des tableaux, le rapport temps-espace mis en scène par Archambault participent d'une poétique qui lui est propre et permettent de lever le voile sur une société contemporaine malade, une génération en mal de vivre, obsédée par la consommation à outrance, plongée dans une vie préprogrammée où il n'y a plus de place pour les véritables désirs, où tout n'est qu'apparence, mensonge et superficialité. Les dispositifs de la parole et les effets théâtraux produits par Archambault témoignent d'un grand Malaise dans la culture, d'une recherche vaine du bonheur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théâtre, François Archambault, théâtralité, réalisme, désir, dénégation, Freud.

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