Spelling suggestions: "subject:"pode dde view said"" "subject:"pode dde view san""
1 |
L’évaluation du risque comme facteur influençant les opinions et comportements en lien avec le tabac et le cannabisPlante, Elisabeth 07 1900 (has links)
S’inscrivant dans le cadre d’une étude pancanadienne portant sur la normalisation du cannabis et la stigmatisation du tabac, le principal objectif de cette recherche était de comprendre quelle place occupe l’évaluation des risques dans la compréhension des perceptions et comportements liés aux deux substances. Pour ce faire, à partir d’un devis mixte – quantitatif et qualitatif, nous avons 1) décrit les perceptions et opinions des participants quant à leur propre consommation de cannabis et/ou de tabac et quant à la consommation que font les gens en général des mêmes substances. Nous avons aussi 2) décrit comment les participants évaluent les risques liés à chacune des substances. Enfin, sachant que la perception du risque est intimement liée au comportement d’un individu, nous avons cherché 3) à préciser comment l’évaluation du risque agit sur les comportements et les opinions des quelques 50 participants, hommes et femmes âgés entre 20 et 49 ans, bien intégrés socialement, envers le tabac et le cannabis.
Il s’avère que les fumeurs de cannabis, qui ont insisté sur la distinction à faire entre la manière dont ils font usage de la substance et une consommation abusive, valorisait le contrôle que leur permettait, selon eux, la consommation de cannabis. La consommation de cigarettes, quant à elle, était perçue négativement pour des raisons opposées puisque de l’avis des participants à l’étude, elle engendrerait chez le fumeur une incapacité à se maîtriser et un besoin compulsif de fumer. Dans cette optique, les risques liés au cannabis étaient perçus, par la plupart, comme étant contrôlables, à l’exception du jugement d’autrui qui demeurerait incertain et sur lequel il serait impossible d’avoir du contrôle. La réaction de certaines personnes de leur entourage étant ou bien imprévisible ou négative, c’est ce qui les amènerait à fumer principalement en privé. Le contrôle social formel aurait finalement peu d’influence étant donné le fort sentiment qu’ont les répondants qu’il ne s’appliquera tout simplement pas à eux. / In the context of a pan-Canadian study pertaining to the normalization of cannabis and the stigmatization regarding tobacco, the main objective of this research was to understand the importance given in the evaluation of the risks in the understanding of the perceptions and behaviors as they relate to the aforementioned substances. Based on a mixed method, qualitative and quantitative, the process undertaken was 1) to describe the perceptions and opinions of respondents regarding their own use of cannabis and/or tobacco as well as the use of the same substances by the general public. We then 2) described how the respondents evaluate the risks as they relate to each substance. Finally, knowing that the perception of the risks are intimately related to the behavior of an individual, we 3) sought to determine how the evaluation of risks affects the behaviors and opinions of the 50 study participants, all of whom are socially well adjusted men and women between the ages of 20 to 49, regarding tobacco and cannabis.
The cannabis smokers insisted on the importance of making a distinction between the way they use the substance versus an abusive use. They ascertained that there was a degree of control regarding the use of cannabis. The use of tobacco was perceived negatively for opposite reasons as it created a dependency to the smoker, an incapacity to control its use and the creation of a compulsive urge to smoke. Given these optics, the risks related to use of cannabis were perceived by most as controllable with the exception of judgment from others which remained uncertain and which would be impossible to control. The reaction of certain people within their surroundings was either unpredictable or negative which lead them to smoke mainly in private. Finally, formal social control would very little influence on the respondents given the strong feeling they had that this did not apply to them.
|
2 |
L’évaluation du risque comme facteur influençant les opinions et comportements en lien avec le tabac et le cannabisPlante, Elisabeth 07 1900 (has links)
S’inscrivant dans le cadre d’une étude pancanadienne portant sur la normalisation du cannabis et la stigmatisation du tabac, le principal objectif de cette recherche était de comprendre quelle place occupe l’évaluation des risques dans la compréhension des perceptions et comportements liés aux deux substances. Pour ce faire, à partir d’un devis mixte – quantitatif et qualitatif, nous avons 1) décrit les perceptions et opinions des participants quant à leur propre consommation de cannabis et/ou de tabac et quant à la consommation que font les gens en général des mêmes substances. Nous avons aussi 2) décrit comment les participants évaluent les risques liés à chacune des substances. Enfin, sachant que la perception du risque est intimement liée au comportement d’un individu, nous avons cherché 3) à préciser comment l’évaluation du risque agit sur les comportements et les opinions des quelques 50 participants, hommes et femmes âgés entre 20 et 49 ans, bien intégrés socialement, envers le tabac et le cannabis.
Il s’avère que les fumeurs de cannabis, qui ont insisté sur la distinction à faire entre la manière dont ils font usage de la substance et une consommation abusive, valorisait le contrôle que leur permettait, selon eux, la consommation de cannabis. La consommation de cigarettes, quant à elle, était perçue négativement pour des raisons opposées puisque de l’avis des participants à l’étude, elle engendrerait chez le fumeur une incapacité à se maîtriser et un besoin compulsif de fumer. Dans cette optique, les risques liés au cannabis étaient perçus, par la plupart, comme étant contrôlables, à l’exception du jugement d’autrui qui demeurerait incertain et sur lequel il serait impossible d’avoir du contrôle. La réaction de certaines personnes de leur entourage étant ou bien imprévisible ou négative, c’est ce qui les amènerait à fumer principalement en privé. Le contrôle social formel aurait finalement peu d’influence étant donné le fort sentiment qu’ont les répondants qu’il ne s’appliquera tout simplement pas à eux. / In the context of a pan-Canadian study pertaining to the normalization of cannabis and the stigmatization regarding tobacco, the main objective of this research was to understand the importance given in the evaluation of the risks in the understanding of the perceptions and behaviors as they relate to the aforementioned substances. Based on a mixed method, qualitative and quantitative, the process undertaken was 1) to describe the perceptions and opinions of respondents regarding their own use of cannabis and/or tobacco as well as the use of the same substances by the general public. We then 2) described how the respondents evaluate the risks as they relate to each substance. Finally, knowing that the perception of the risks are intimately related to the behavior of an individual, we 3) sought to determine how the evaluation of risks affects the behaviors and opinions of the 50 study participants, all of whom are socially well adjusted men and women between the ages of 20 to 49, regarding tobacco and cannabis.
The cannabis smokers insisted on the importance of making a distinction between the way they use the substance versus an abusive use. They ascertained that there was a degree of control regarding the use of cannabis. The use of tobacco was perceived negatively for opposite reasons as it created a dependency to the smoker, an incapacity to control its use and the creation of a compulsive urge to smoke. Given these optics, the risks related to use of cannabis were perceived by most as controllable with the exception of judgment from others which remained uncertain and which would be impossible to control. The reaction of certain people within their surroundings was either unpredictable or negative which lead them to smoke mainly in private. Finally, formal social control would very little influence on the respondents given the strong feeling they had that this did not apply to them.
|
Page generated in 0.0657 seconds