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Portrait d'homme ; suivi de, Cet homme blême qu'on porte en nous quand on est de la ville

Giasson-Dulude, Gabrielle 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'articule autour de la question suivante : comment le poème peut-il procéder à l'élaboration d'un langage dont le souffle, la voix et la présence dans l'espace non seulement s'ancrent dans le corps, mais se construisent à partir des arts du corps? Tout au long de mon travail d'écriture, j'approche cette question en la considérant au moyen de la pratique et de la théorie du mime corporel d'Étienne Decroux. En première partie du mémoire, le recueil Portrait d'homme met en scène une voix féminine. Dans un contexte urbain, celle-ci élabore le portrait d'un homme blessé, défait; sujet plus ou moins réduit au silence, et plus ou moins avalé par la ville qui l'englobe. C'est pourtant sur fond de mutisme que se dessine la relation de la femme à l'homme. Ce travail d'approche se lie pour elle et pour lui à l'expérience de la solitude devant l'autre, expérience d'où surgit la nécessité de la voix. Le mime, dans ce contexte, figure pour les sujets la possibilité de réapprendre à s'exprimer à partir de leur corps, tant en relation avec le corps de l'autre qu'avec la pluralité des corps que chacun porte en lui-même. De poème en poème, Portrait d'homme fait ainsi le récit de ce qui, par la souffrance et par l'amour (dévoilés dans leur clarté au travers du mime), rapproche les sujets à la fois de ce qui les constitue et les différencie. L'essai qui suit, intitulé Cet homme blême qu'on porte en nous quand on est de la ville, vise à présenter la trame de fond de mon écriture et la condition de la voix dans des contextes urbains saturés par la technologie, où le corps subit la pression des non-lieux reliés aux habitudes de la société de consommation. Je m'y intéresse avant tout à la perte de soi, et à la réappropriation de soi par le double biais d'une appartenance à la collectivité et d'une éthique du don, en prenant à témoin des œuvres telles l'essai de François Bon sur le travail de Edward Hopper, les livres de Kathy Acker, le travail de l'École de mime de Montréal et l'héritage d'Étienne Decroux. À l'intérieur de cette approche, le poème et le mime dévoilent un corps marqué par sa fragilité et par l'isolement, l'absence à soi-même, le retranchement ou l'effacement auxquels sans cesse on le reconduit. La reconstruction de la parole par l'écriture - recherche de la voix, de sa justesse et de sa subjectivité - conduit à reconnaître pourtant, au sein même de ces conditions difficiles, un lieu d'accueil pour le vivant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : subjectivité, voix, mime, résistance, silence, mutisme, parole, écriture, engagement, corps.
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Le chant des muets : mémoire, parole et mélodie dans Le Petit Köchel de Normand Chaurette, le Chant du dire-dire de Daniel Danis et Les mains bleues de Larry Tremblay ; suivi du texte dramatique Chanson de toile

Bacquet, Hélène January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création est né du désir d'interroger la spécificité de la parole théâtrale dans trois pièces québécoises contemporaines, en vue de la rédaction d'un texte dramatique. Les textes étudiés (Le chant du Dire-Dire de Daniel Danis, Le petit Köchel de Normand Chaurette et Les mains bleues de Larry Tremblay) ont été regroupés en vertu de ressemblances esthétiques, qui tiennent notamment au choix de ne « rien » représenter sur scène, et de faire entendre le récit d'un personnage rendant compte d'une action entièrement achevée. Il nous est apparu que ces pièces partageaient d'autres points communs thématiques, peu soulevés par la critique contemporaine. Ces trois textes, rangés le plus souvent dans la catégorie des textes « intimistes », voués à la remémoration d'un souvenir douloureux, adoptent une structure rituelle qui emprunte sa forme à un modèle musical Au renouvellement du genre dramatique s'ajoute dès lors une dimension collective, en apparence délaissée par le théâtre québécois depuis la fin des années 70. Afin de mettre en évidence la conjonction de trois imaginaires artistiques pourtant très distincts, nous avons adopté une approche comparée, fondée sur la confrontation des trois textes autour de grands axes communs. Nous avons eu recours à l'approche méthodologique développée par Hermann Parret pour mettre au jour la présence du lien collectif dans trois textes travaillés par les thèmes du mutisme et de la mutilation. Dans la partie théorique de ce mémoire, nous postulons que ces pièces tentent de conjurer la souffrance et la douleur physique infligées par la langue maternelle, lors de performances théâtrales traversées par un même fantasme: celui de la sublimation du mutisme dans le chant. Dans le second volet de notre mémoire, nous présentons le texte Chanson de toile, une pièce dont la forme emprunte à celle des trois textes étudiés, mais qui rejoint le Corpus en ce qu'elle est également parcourue par le thème du dépassement du mutisme -cette fois dans une perspective féminine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dramaturgie québécoise des années 90, Mémoire, Parole, Mélodie, Chant, Mutisme.
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Esthétique(s) du silence dans le cinéma contemporain : histoire, héritage et discontinuités / Aesthetic(s) of silence in contemporary cinema : history, heritage and breaks

Daubresse, Louis 03 December 2018 (has links)
Pris dans son acception la plus large, le silence est un concept polysémique et mobile, tendant à la fois vers l'idée de néant, ou, a contrario, de plénitude. Souvent évoqué et débattu, le silence au cinéma semble toucher un point fondamental du langage audiovisuel. S'il peut être incarné de différentes manières à l'écran, il passe avant tout par une diminution (à défaut d'une disparition complète) de la présence de paroles, de musiques et, plus rarement, de bruits. Présent, plus que jamais auparavant, dans un certain cinéma contemporain, le silence y apparaît en des figures variées, selon différents dispositifs (personnages mutiques, lieux désaffectés, rares paroles dépourvues de sens, étirement des temps faibles du récit). Pour étudier ces figures, il faut d'abord s'interroger, en une approche archéologique, sur les origines du silence cinématographique, sur son parcours esthétique dans le cinéma parlant (notamment dans les films de genre ou dans ceux de la modernité) avant d'en dessiner les enjeux poétiques et politiques dans les fictions contemporaines de Sharunas Bartas, de Pedro Costa, de Béla Tarr ou de Tsaï Ming-liang. Une présence invisible à l’intérieur même de ces films peut enfin être vue, écoutée et révélée. Le silence agit directement sur le rythme de ces films, renforçant l’impression de durée et induisant la sensation de dilatation temporelle. De la même façon, il peut participer à une forme de mélancolie ou de vacuité. Nous pourrons enfin nous demander si le silence implique un refus de l'état des choses, s'il revendique une nouvelle relation au monde et s'il invite à nous projeter vers un temps post-catastrophique où la parole n’aurait plus de sens. Y aurait-il ainsi, au travers de sa mise en scène, une dimension anthropologique, critique et historique du silence ? / In its broadest sense, silence is a polysemous and fluctuating concept, tending towards the idea of void and, at the same time, of plenitude. The concept of silence in cinema is frequently mentioned if not discussed, and seems to address a fundamental issue of the audiovisual language. It can be incarnated in different ways on screen, but systematically goes along with a reduction (when not a complete loss) of words, music and more rarely noises. More present than ever in some contemporary cinema, silence is represented by different figures, through different means (silent characters, disused places, rare and bland words, tensionless scenes lengthening). To study these figures, we first have to examine - through an archeological approach - the origins of silence in cinema, its aesthetical evolution in talking movies (especially in genre films and modern films). Then, we will be able to discern the poetical and political issues in the contemporary fictions of Sharunas Bartas, Pedro Costa, Béla Tarr or Tsaï Ming-liang. Therefore, the invisible presence in these films would be seen, listened to, then unveiled. Silence directly acts on the rhythm of these films, strengthening the duration feeling and generating the idea of time dilatation. In the same way it can be responsible for the emergence of some melancholia or vacuity. We will finally be able to wonder if silence implies a resistance in regards to the state of things, if it puts forwards a new relationship to the world and if it invites us to look towards a post-catastrophic time where words would be nothing but bland. Could we find out an anthropological, critical and historical dimension of silence through its dramatization ?
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L'évolution de la notion d'objet dans les romans d'Alain Robbe-Grillet : Les Gommes, le Voyeur, La Jalousie, Dans le Labyrinthe, La Maison de Rendez-vous et Djinn / The evolution of objects in novels by Alain Robbe-Grillet : Les Gommes, le Voyeur, La Jalousie, Dans le Labyrinthe, La Maison de Rendez-vous and Djinn

Ibrahim, Enas 25 March 2011 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier la présence et l'évolution des objets dans plusieurs romans d’Alain Robbe-Grillet : Les Gommes, Le Voyeur, La Jalousie, Dans Le Labyrinthe, La Maison de Rendez-vous et Djinn. Bien qu’ils soient partout dans l’œuvre, les objets de Robbe-Grillet n’ont encore jamais été étudiés de manière spécifique, détaillée, et à partir d’un large corpus. L’approche de notre travail est littéraire mais aussi sociologique. Il convient en effet de redonner aux objets la place qu’ils occupent dans les relations humaines. C'est à la lumière des recherches d’Abraham A. Moles, Jean Baudrillard, Bernard Blandin, entre autres, que nous avons choisi de nous pencher sur les rapports qui lient l'homme aux objets. Au terme de cette exploration, nous arriverons à la conclusion suivante : les objets robbe-grillétiens sont tantôt muets et opaques, tantôt parlants. Cet effet est pleinement manifesté dans les techniques descriptives qu'adopte le romancier. / This thesis aims at investigating the presence and the evolution of objects in several novels by Alain Robbe-Grillet: Les Gommes, Le Voyeur, La Jalousie, Dans le Labyrinthe, La Maison de Rendez-vous and Djinn. Although that objects have an evident existence in Robbe-Grillet’s work, they have never been studied specifically, in details, and from a large corpus. The approach of our work is literary but it is also sociological. It is suitable to give objects the statute they occupy in human relations. In the light of the research of Abraham A. Moles, Jean Baudrillard, Bernard Blandin, among others, we have chosen to dwell on the relations that link humans to objects. After this “exploration”, we reach the following conclusion: the objects are sometimes mute and opaque, sometimes talking. These characteristics are obvious in the description techniques which the novelist uses.

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