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L'interrelation entre l'empathie et la régulation émotionnelle : corrélats neuronaux et autonomiques

Jauniaux, Josiane 06 February 2021 (has links)
L’empathie et la régulation émotionnelle sont des processus vitaux au fonctionnement socioémotionnel sain. Le terme « empathie » réfère à la capacité de partager et comprendre les émotions d’autrui. La régulation émotionnelle se définit quant à elle par la capacité de moduler ses propres états émotionnels. En neurosciences, bien qu’il ait été proposé d’un point de vue théorique que l’empathie et la régulation émotionnelle soient intimement liées, ces deux entités sont actuellement étudiés en vase clos. Par ailleurs, la littérature scientifique regorge d’études en neuro-imagerie fonctionnelle examinant les corrélats cérébraux de l’empathie pour la douleur. Or, l’empathie est une fonction sociale polyvalente se déployant dans une vaste étendue d’interactions socioémotionnelles. Tout comme la régulation émotionnelle, la valence émotionnelle demeure rarement examinée dans le contexte de l’empathie et l’interrelation entre la régulation et la valence émotionnelle est inexplorée. La thèse a pour objectif d’examiner la relation entre l’empathie, la régulation émotionnelle et la valence émotionnelle, de même que les corrélats neurophysiologiques sous-jacents. Un premier article de revue narrative décrit les régions cérébrales clés impliquées dans l’empathie pour la douleur, qui incluent notamment le cortex cingulaire antérieur médian et l’insula antérieure. Cet article a aussi permis de dégager de la littérature des facteurs régulant la réponse cérébrale associés à l’empathie pour la douleur. Ceux-ci incluent différents stimuli visuels, dont des membres du corps en douleur ou des expressions faciales de douleur. Ces derniers influencent les processus perceptuels de régulation. Les instructions offertes aux participants constituent un autre facteur pouvant influencer la réponse cérébrale, notamment leur orientation (vers soi ou vers autrui). Celles-ci influencent les processus cognitifs de régulation. Dans le deuxième article, une méta-analyse quantitative des études en neuroimagerie fonctionnelle sur l’observation de la douleur est présentée. Celle-ci révèle un réseau central d’activation associé à l’empathie pour la douleur (cortex cingulaire antérieur médian, insula antérieure). Ce réseau s’activerait indépendamment des processus perceptuels et cognitifs de régulation. On démontre également que différents processus perceptuels sont associés spécifiquement à des activations dans les régions sensorimotrices (observation de membres du corps en douleur) et à des activations dans une région impliquée dans l’imitation d’action et la communication non-verbale (observation d’expressions faciales de douleur). Différents processus cognitifs de régulation sont associés spécifiquement à l’activation d’une région impliquée dans l’intéroception et la conscience de soi (perspective orientée vers soi) ou à l’activation de régions impliquées dans le réseau attentionnel (perspective orientée vers le stimulus). Dans le but d’examiner expérimentalement l’effet de la régulation émotionnelle sur l’empathie, une étude psychophysiologique a été ensuite menée. Un nouveau paradigme expérimental a été développé. Lors du visionnement de vidéos illustrant des scènes d’interactions socioémotionnelles, des participants étaient invités à réguler leurs émotions par la réévaluation cognitive. L’empathie situationnelle, l’activité électrodermale et cardiaque ont été mesurées. Les résultats démontrent que la régulation émotionnelle module l’empathie situationnelle et qu’elle est associée à une augmentation de la variabilité du rythme cardiaque. Ces résultats suggèrent que la régulation émotionnelle est sous-tendue par l’implication du système parasympathique dans l’empathie. Aussi, l’observation d’émotions positives en comparaison à des émotions négatives est associée à moins d’empathie situationnelle en parallèle à une légère augmentation de la variabilité du rythme cardiaque. Ces résultats suggèrent une plus grande implication des processus de régulation lors de iii l’empathie pour les émotions positives. En somme, cette étude démontre que les processus de régulation dans l’empathie seraient sous-tendus préférentiellement par le système parasympathique. Elle soulève par ailleurs que la valence émotionnelle est un paramètre important à considérer dans l’étude de l’empathie, puisqu’elle influence différemment les réponses subjectives et autonomiques associées. En plus d’offrir une vision plus intégrative de la relation entre l’empathie et la régulation émotionnelle elle soutient empiriquement leur lien. Les données de celle-ci démontrent que l’empathie est un phénomène dynamique pouvant être influencé par les processus perceptuels et cognitifs de régulation, lesquels influenceront différemment la réponse cérébrale et autonomique. En définitive, cette thèse contribuera à développer des modèles plus nuancés reliant l’empathie et la régulation émotionnelle ainsi que les bases neurophysiologiques qui y sont associées. / Empathy and emotion regulation are vital processes for healthy socioemotional functioning. Empathy refers to the ability to share and understand others’ emotions while emotion regulation is defined as by the ability to modulate one owns’ emotional state. It is commonly described, from a theoretical perspective, that empathy and emotion regulation are intimately related. However, empathy and emotion regulation have been largely studied separately. In addition, the vast majority of the neuroscience literature on empathy is based on functional neuroimaging studies of vicarious pain. Empathy is although a versatile social function deployed in a large range of socio-emotional interactions. Like emotion regulation, emotional valence is rarely examined in the context of empathy and the relation between emotion regulation and emotional valence during empathy is currently unexplored. The objective of this thesis was to examine the relation between empathy, emotion regulation, and emotional valence, as well as their underlying neurophysiological correlates. In a narrative review article, the key brain regions involved in pain empathy are described, which includes the median anterior cingulate cortex and the anterior insula. In addition, factors that regulate the brain response during pain empathy were pointed out. These included different visual stimuli that regulate differently perceptual processes, such as body parts being submitted to noxious pain or facial expressions of pain. Instructions offered to the participants is also a factor that cognitively regulate the brain response during pain empathy, such as instructions oriented towards oneself or the other. In a second article, a quantitative meta-analysis on functional neuroimaging studies of pain empathy is presented. This study revealed a core network of activation related to pain empathy (median anterior cingulate cortex, anterior insula), which activates independently from perceptual and cognitive processes of regulation. This study also demonstrated that different perceptual processes distinctively activate sensorimotor regions (observation of limbs in painful situations) and a region involved in action imitation and non-verbal communication (facial expressions of pain). Furthermore, different cognitive regulatory processes distinctively activate a region involved in interoception and selfawareness (self-oriented perspective) and regions involved in the attentional network (perspective oriented towards the stimulus). In order to examine experimentally the effect of emotion regulation on empathy, a psycho-physiological study was then conducted. A new paradigm was developed. During the viewing of short videos depicting socioemotional interactions, participants were invited to regulate their emotions using cognitive reappraisal. Situational empathy was measured. Electrodermal and cardiac activity was gathered. Results showed that emotion regulation can increase or decrease situational empathy and is associated to an increase of the heart rate variability. These results suggest that emotion regulation is underpinned by the parasympathetic system during empathy. Moreover, viewing positive emotions, compared to negative emotions, was associated with less situational empathy and a slight increase of the heart rate variability. These results suggest a greater need in emotion regulation processes during empathy for positive emotions. In sum, this study demonstrates that emotion regulation process during empathy is preferentially underlied by the parasympathetic system. This work also highlights that emotional valence is an important parameter to consider when studying empathy, as it influences the underying subjective and autonomic responses. In addition to offer a more integrative vision of the relation between empathy and emotion regulation and supports their link empirically. The findings demonstrate that empathy is a dynamic phenomenon that can be regulated by v perceptual and cognitive processes. Ultimately, this thesis will contribute more nuanced models of empathy that will consider emotion regulation processes and the underlying neurophysiological basis.
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Développement et validation d'une théorie de la fonction adaptative biologique des rêves

Lemyre, Alexandre 28 July 2021 (has links)
Plusieurs fonctions ont été attribuées aux rêves. Les revues de documentation existantes qui abordent les théories de la fonction des rêves ne sont pas exhaustives et sont souvent peu critiques. L'introduction de la présente thèse comble ce manque dans la documentation scientifique en offrant une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves. À la lumière de cette introduction, il apparaît que les théories existantes présentent toutes des limites importantes. Le premier chapitre de cette thèse est un article présentant une nouvelle théorie de la fonction des rêves : la théorie de préactivation des sentiments par les rêves, ou Feeling Priming Theory (FPT). Selon la FPT, la fonction du rêve est de favoriser la motivation à éviter les événements anticipés aversifs et à approcher les événements anticipés gratifiants. Plus précisément, il est suggéré qu'une composante des émotions anticipées – les sentiments anticipés (anticipated feelings) – est reproduite dans les rêves. Au réveil et durant la journée, ces sentiments anticipés demeureraient (pré)activés en mémoire. Conséquemment, les émotions anticipées exerceraient une plus grande influence sur les comportements d'évitement et d'approche, à la fois directement, mais surtout indirectement par le biais des sentiments vécus par anticipation (anticipatory feelings; c.-à-d., les sentiments de peur ou d'espoir/de désir). Le deuxième chapitre de cette thèse est un article présentant le développement et l'utilisation d'un protocole visant à tester des hypothèses de la FPT. Soixante-quatre participants ont rempli un journal de bord à la maison pendant une période comprenant deux jours pour lesquels au moins un rêve était rappelé. Les données ont été recueillies immédiatement après le lever, après la routine du lever et avant la routine du coucher. Les participants ont rapporté les événements qu'ils anticipent, leur degré de peur et de désir face aux événements anticipés, leur contrôle perçu sur les événements anticipés, leurs comportements et leurs décisions par rapport aux événements anticipés, la mesure dans laquelle ils ont pensé aux événements anticipés, et finalement, la similitude entre leurs sentiments anticipés (anticipated feelings) et leurs sentiments vécus en rêve (dream feelings). Les résultats montrent que la peur ressentie envers un événement anticipé aversif prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé négatif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Ressentir ce sentiment négatif dans un rêve prédit positivement la peur ressentie envers l'événement anticipé aversif le jour suivant, qui à son tour prédit positivement la survenue d'un comportement d'évitement. Les résultats suggèrent également que le désir ressenti envers un événement anticipé gratifiant prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé positif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Cependant, ressentir ce sentiment positif dans un rêve ne prédit pas le désir ressenti envers cet événement anticipé gratifiant le jour suivant. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude de validation appuient partiellement la FPT. La conclusion de la présente thèse expose les forces et les limites de la théorie développée et de l'étude de validation. À la lumière de ces forces et limites, des pistes de recherche futures sont proposées. Plus spécifiquement, il est suggéré que la FPT pourra servir d'ancrage pour le développement d'une théorie cognitive de la production des rêves. Des suggestions sont également offertes pour une étude en laboratoire visant à répliquer, dans un milieu contrôlé, le protocole utilisé pour l'étude de validation. Finalement, la possibilité de développer un nouveau traitement psychologique pour les cauchemars chroniques sur la base de la FPT est abordée. En résumé, cette thèse est un apport majeur à la documentation scientifique sur les rêves. Elle comporte une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves, propose une nouvelle théorie de la fonction des rêves qui constitue une alternative aux théories de la régulation émotionnelle par les rêves, rapporte les résultats d'une étude visant à tester les principales hypothèses de la théorie proposée, et démontre la pertinence des travaux menés pour le développement de projets de recherche théorique, empirique, et clinique. / Several functions have been attributed to dreaming. Existing literature reviews on the theories of the function of dreaming are not exhaustive and contain few criticisms. The introduction of this thesis fills this gap in the literature by offering a critical review of contemporary theories of the function of dreaming. In light of this introduction, all existing theories present important limitations. The first chapter of this thesis is an article presenting a new theory of the function of dreaming: the Feeling Priming Theory (FTP). According to the FPT, the function of dreaming is to favor the motivation to avoid aversive anticipated events and to approach gratifying anticipated events. More specifically, it is suggested that a component of anticipated emotions – anticipated feelings – is reproduced in dreams. Upon awakening and during the day, these anticipated feelings would remain (pre)activated (primed) in memory. Consequently, anticipated emotions would exert a greater influence on avoidance and approach behaviors, mainly through an increase in the intensity of anticipatory feelings (i.e., feelings of fear or hope/desire). The second chapter of this thesis is an article presenting the development and use of a protocol aimed at testing hypotheses from the FPT. Sixty-four participants completed a logbook at home for a period that included two days with dream recall. Data were collected after waking up, after the morning routine, and before the bedtime routine. Participants reported their anticipated events, their degree of fear, desire and control over the anticipated events, the behaviors and decisions they adopted in relation to the anticipated events, the extent to which they thought about the anticipated events, and the similarity between their anticipated feelings and their dream feelings. The hypotheses were tested using linear and binary logistic mixed models. Fear toward an aversive anticipated event positively predicts the probability that the negative anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. Experiencing this negative feeling in a dream positively predicts fear toward the aversive anticipated event on the next day, which in turn positively predicts the occurrence of an avoidance behavior. Furthermore, desire toward a gratifying anticipated event positively predicts the probability that the positive anticipated feeling associated with this anticipated event be reproduced in a dream. However, experiencing this positive feeling in a dream does not predict desire toward the gratifying anticipated event on the next day. Overall, the results from the validation study support part of the FPT. The conclusion of this thesis reviews the strengths and limitations of the proposed theory and the validation study. In the light of these strengths and limitations, potential avenues of research are explored. It is suggested that the FPT could serve as a basis for the development of a cognitive theory of dream production. Moreover, the empirical study could be replicated in a laboratory setting, which would allow to test the FPT in a controlled environment. Finally, the possibility of developing a new psychological treatment for nightmares based on the FPT is discussed. In summary, this thesis constitutes a major contribution to the dream literature. It presents a critical review of contemporary theories of the function of dreaming, proposes the FPT as an alternative to emotion regulation theories of dreaming, reports the results of an empirical study aimed at testing several hypotheses from the FPT, and demonstrates the relevance of this work for future theoretical, empirical, and clinical research.
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La philosophie pour enfants de Lipman et l'éducation émotionnelle

Suarez, Eric 12 July 2019 (has links)
En initiant une pratique philosophique destinée aux enfants dès la fin des années 60, axée sur l’apprentissage du dialogue philosophique et l’acquisition d’un esprit critique et auto critique, Matthew Lipman appréhenda la pensée de façon plurielle. Loin de la considérer comme un ensemble d’habiletés purement rationnelles, il l’aborda de façon holistique, accordant aux émotions une place essentielle à son bon fonctionnement. Dès lors, la philosophie pour enfants, en reconnaissant à la pensée cette nature double, rationnelle et émotionnelle, ne se limiterait pas à éduquer les élèves à bien penser, c’est-à-dire à manier les différentes habiletés intellectuelles susceptibles d’assurer le discernement, mais également à bien gérer leurs émotions. Si Lipman reconnait la possibilité d’une éducabilité émotionnelle que permettrait l’apprentissage du dialogue philosophique chez les enfants, il n’en identifie pourtant pas les ressorts. Ce travail de thèse s’évertuera alors à prolonger la pensée de Lipman en éclairant le lien entre sa méthode pédagogique et l’éducation des émotions qu’elle induirait. Pour ce faire, une étude pluridisciplinaire de l’intelligence et de l’émotion nous aidera à mieux comprendre ce lien. En nous plongeant dans ce que la philosophie, la psychologie et les neurosciences auront découvert de la nature et de la fonction de ces deux composantes de l’être humain, nous comprendrons à quel point elles sont liées et combien les carences de l’une peuvent endommager les qualités de l’autre. De ce rapport de dépendance entre l’intelligence et l’émotion, nous découvrirons la notion d’«intelligence émotionnelle» telle que présentée par le psychologue Daniel Goleman en 1995. En tant que capacité à gérer ses émotions en relation avec celles d’autrui dans un contexte toujours particulier, nous comparerons alors l’intelligence émotionnelle de Goleman à ce que Lipman entend par l’éducation des émotions afin d’en saisir la ressemblance. À la lumière de cette comparaison, nous rechercherons, de façon toujours interdisciplinaire, les moyens d’améliorer cette même intelligence émotionnelle. Puis, dans une dernière partie, nous pourrons alors identifier dans les outils pratiques de la philosophie pour enfants—les différentes étapes de la méthode lipmanienne (lecture partagée, cueillette des questions, vote de la question et dialogue) —ce qui permettrait d’éduquer les émotions par une sollicitation et un renforcement de l’intelligence émotionnelle.
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Approches transcriptionelles dans des modèles animaux de stress et de dépression majeure

Fatma, Mena 24 March 2021 (has links)
La dépression majeure (DM) est la principale cause d'invalidité depuis trois décennies, avec plus de 300 millions de personnes touchées dans le monde. En effet, elle contribue largement à la charge économique mondiale globale des maladies. Malgré son impact sociétal important, les mécanismes biologiques de la dépression restent mal compris. Malheureusement, seuls 30 % environ des patients traités pour la dépression présentent une amélioration complète de leurs symptômes. Étant donné le taux d’échec élevé des essais cliniques d’antidépresseurs, récemment, un examen plus minutieux de leur utilisation a eu lieu, notamment pour investiguer la neurobiologie de la dépression et dans le design de potentiels traitements. Étant donné que la plupart de nos connaissances dans ce domaine proviennent de modèles animaux, ces modèles reproduisent en effet certains aspects de la DM humaine, mais on ne sait pas dans quelle mesure. Ce travail a pour but d'élucider dans quelle mesure ils récapitulent la pathologie moléculaire du trouble humain. Dans cette thèse, nous nous sommes appuyés sur des analyses de réseaux d'expression différentielle et de co-expression pour cataloguer le chevauchement entre la DM humaine et 3 modèles murins de stress, à savoir le stress variable chronique, l'isolement social et le stress par défaite sociale chronique, et avons évalué leur capacité à reproduire les profils transcriptionnels associés à la DM humaine dans deux régions du cerveau, le mPFC et le NAc, largement impliquées dans la dépression. Nos résultats montrent que chaque modèle reproduit efficacement les caractéristiques transcriptionnelles communes mais aussi uniques du syndrome humain. Dans l'ensemble, en identifiant des groupes de gènes fortement co-exprimés, partagés entre l'homme et la souris, nos résultats suggèrent que ces signatures transcriptionnelles sont impliquées de manière similaire dans le contrôle des voies fonctionnelles chez les deux espèces et confèrent un fort soutien à l'utilisation de ces modèles de souris pour l'étude des altérations moléculaires observées dans la DM tout en fournissant des implications importantes pour la recherche future et les applications cliniques. / Major depressive disorder (MDD) is the leading cause of disability for three decades with over 300 million affected worldwide. Indeed, it is a major contributor to the overall global economic burden of disease. Despite its significant societal impact, the biological mechanisms of depression remain poorly understood. Unfortunately, only around 30% of patients treated for depression show complete improvement in their symptoms. Given, the high failure rate of antidepressant clinical trials, there has been increased scrutiny recently regarding their use for deciphering the neurobiology of depression and to design potential treatment interventions. Given the fact that most of our knowledge of the field comes from animal models, indeed, these models reproduce some aspects of human MDD but to what degree remains unknown. This work elucidates the extent to which they recapitulate the molecular pathology of the human disorder. In this thesis, we leveraged differential expression and co-expression network analyses to catalogue the overlap between human MDD and 3 mouse model of stress, namely chronic variable stress, social isolation and chronic social defeat stress, and evaluated their capacity of reproducing the transcriptional profiles associated with human MDD in two brain regions, mPFC and NAc, widely implicated in depression. Our results show that each model efficiently reproduces common but also unique transcriptional features of the human syndrome.Overall, by identifying strongly co-expressed groups of genes shared between humans and mice, our results suggest that these transcriptional signatures are similarly involved in the control of functional pathways in both species and confer strong support for the use of these mouse models for the study of the molecular alterations seen in MDD while providing important implications for future research and clinical applications.

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