Québec Université Laval, Bibliothèque 2018

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La philosophie pessimiste de Schopenhauer sera confrontée avec la pensée nietzschéenne. Nous allons démontrer que la tragédie attique coïncide avec une affirmation de la souffrance. Nietzsche fait la distinction entre une vie ascendante et déclinante. C’est l’aptitude à affronter et surmonter la souffrance qui servira de critère entre les forts et les faibles. Le plaisir et la douleur sont des interprétations de la volonté de puissance en réaction à une excitation. Nous distinguerons la vie qui lutte pour la puissance et celle qui lutte pour sa conservation. Pour Nietzsche, il faut s’ouvrir à la souffrance pour créer et vivre supérieurement. Le surhumain, en opposition avec la pitié, sera l’horizon de dépassement des hommes. Nietzsche s’en prend à l’idéal ascétique. Par une analyse généalogique de la mauvaise conscience, il découvre le rôle pernicieux qu’ont joué les prêtres dans le processus d’intériorisation de la douleur. Nous exposerons sa critique acerbe du christianisme.

Le présent mémoire a pour objet l'éternel retour et son affirmation chez Nietzsche. Plus précisément, il se focalise d'abord sur le problème du nihilisme auquel l'éternel retour essaie de surmonter ainsi que sur sa structure pour ensuite se concentrer sur son affirmation, c'est-à-dire la nature et la portée de celle-ci. Le premier chapitre portera en partie sur l'origine de l'éternel retour -- notamment chez les religions archaïques et chez Héraclite -- et sur une présentation des principaux aphorismes relatifs à cette thématique dans les œuvres de Nietzsche. La deuxième partie de ce premier chapitre sera surtout consacrée à l'identification et à l'explication du problème majeur issu du christianisme, le nihilisme, et de montrer qu'à travers l'absence de sens provoqué par celui-ci, deux possibilités s'offrent à nous : une transvaluation des valeurs ou une néantisation de la volonté. Le deuxième chapitre aura comme objectif de clarifier le sens que Nietzsche attribue à l'éternel retour en opposant deux commentateurs clés pour le présent mémoire : Martin Heidegger et Olivier Ponton. Le premier, stipulant que l'éternel retour est une thèse métaphysique qui englobe la totalité de l'étant et qui résulte en une vengeance sur le temps, alors que le deuxième conçoit plutôt l'éternel retour comme une expérience de pensée où l'individu emploie la vie comme moyen pour la connaissance afin de devenir ce qu'il est. Finalement, le troisième chapitre portera sur la nature et la portée de l'affirmation. Autrement dit, est-ce que l'affirmation nietzschéenne se doit d'être intégrale face à toutes les choses du monde, ou n'est-ce qu'une manifestation sporadique d'une attitude plus modérée, mais tout de même admirable ?

Ce mémoire démontre que, contrairement à ce qu'avancent certains commentateurs, le philosophe Friedrich Nietzsche n'a pas a être tenu responsable de l'avènement du nazisme. C'est à tort que les idéologues du national-socialisme se sont réclamés de sa pensée afin de l'utiliser à des fins de propagande. Ceux-ci ont poursuivi l'entreprise de falsification amorcée par la soeur du philosophe, Elisabeth Förster-Nietzsche, de manière à le faire passer pour un nationaliste allemand, raciste et militariste. Or, comme l'ont démontré des auteurs tels que Georges Bataille et Martin Heidegger, Nietzsche n'était rien de tout cela. L'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra ne peut être associé au nazisme essentiellement pour deux raisons. Tout d'abord, il dénonçait les antisémites avec virulence et admirait le peuple juif. Ensuite, il critiquait le nationalisme allemand, en lequel il voyait un frein à l'unification de l'Europe.

Le présent mémoire brosse un tableau général de la philosophie de Friedrich Nietzsche. Quatre thèmes majeurs y sont abordés: la volonté de puissance, la critique du christianisme, le nihilisme et le surhomme. La volonté de puissance y est définie comme une force interne qui permet à tout ce qui existe de se transformer continuellement. Nietzsche considère que le christianisme impose une doctrine allant à l'encontre de la vie, de la volonté de puissance. Conséquemment, il est normal qu'il donne naissance au nihilisme, c'est-à-dire à la dévaluation universelle des valeurs qui plonge l'humanité dans l'angoisse de l'absurde. Le surhomme est celui qui apparaît au-delà du christianisme et du nihilisme. Il vit en fonction de la vie, c'est-à-dire en se transformant et en créant des valeurs.

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Orientador: Jose Oscar de Almeida Marques / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-04T10:00:38Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Weinfortner_AlmirJose_M.pdf: 32069354 bytes, checksum: 701fee6dbae34818dcc3e8625087bfc9 (MD5) Previous issue date: 2005 / Resumo: o propósito básico deste estudo é procurar compreender a vontade débil a partir da relação conceitual entre a décadence e o Cristianismo. Para trilhar tal caminho, é imprescindível que sigamos as pegadas de Nietzsche, desenvolvendo uma crítica à religião, mais especificamente ao Cristianismo. O estudo tem início com a discussão acerca do fenômeno da crença religiosa, buscando o seu significado e fundamento. Um dos alicerces básicos deste primeiro momento é a atenção dedicada à estruturação do conceito de fé, tal como aparece em O Anticristo. Desenvolvida esta questão, num segundo momento procuramos compreender a vontade débil a partir do Cristianismo - segundo Nietzsche, melhor representante desse tipo de vontade. Alicerçamos este estudo na configuração do Cristianismo como um "mau inimigo", nos conceitos de "corrupção da vontade" e "compaixão" - elementos conceituais de importância considerável na caracterização do Cristianismo desenvolvida por Nietzsche. Esta discussão encaminha para o desenvolvimento do capítulo que trata do conceito de décadence. O estudo tem início com a apresentação do que Nietzsche considera sua "experiência pessoal com a décadence", da qual ele se considera um "mestre". Na seqüência do capítulo, aprofundamos a discussão do conceito de décadence, apresentando a influência que Nietzsche teve da leitura da obra Essais de psychologie contemporaine, de Paul Bourget, a partir das críticas que faz à Richard Wagner, em O Caso Wagner. Talvez seja nessas críticas que se pode perceber de uma forma melhor sistematizada as características do processo de décadence. Processo este que encontra na vontade asceta o seu melhor representante e no Cristianismo a sua melhor sustentação. Feitas discussões conceituais básicas, no final do capítulo procuramos mostrar, nas pegadas de Nietzsche, o Cristianismo como "religião da décadence". Por fim, no quarto e último capítulo, buscamos perceber os fundamentos da afirmação de que o Cristianismo é o principal represente da décadence, a partir de sua origem e caracterização histórica. Para tanto, seguimos o percurso conceitual desenvolvido por Nietzsche em O Anticristo, passando pela história de Israel, a interpretação do tipo psicológico de Jesus e sua desfiguração histórica, cujo principal responsável foi o apóstolo Paulo. Uma das principais preocupações da filosofia de Nietzsche foi a denúncia de um tipo de vontade que se quer forte negando os fundamentos da própria força, na afinnação de valores que enfraquecem o tipo homem.E aqui nos deparamos com o Cristianismo, como a religião responsável pela universalização desses valores. Desenvolvendo o percurso teórico apresentado neste estudo, procuramos compreender alguns dos traços da indignação filosófica nietzscheana / Abstract: The basic purpose of this research is to try to comprehend the weak wish from the conceptual relation between décadence and the Christianity. To thresh such way, it is essential to follow Nietzsche's footprints, developing a criticism to the religion, more specifically to the Christianity. The study has beginning with the discussion conceming the religious belief phenomenon, seeking your meaning and foundation. One of the basic foundations of this first moment is the dedicated attention to the faith concept structuring, just as it appears on The Antichrist. Developed this matter, in a second moment we try to comprehend the weak wish from Cristianity - according to Nietzsche, the best representative of this kind of wish. We base this study on the Christianity configuration as a "bad enemy", in the "wish corruption" concepts" and "compassion" - conceptual elements with considerable importance in Christianity's characterization developed by Nietzsche. This discussion forwardfor the chapter development that care for décadence concept. The study has beginning with the presentation that Nietzsche considers his "personal experience with décadence", in which he considers himself as a "master". In the chapter sequence, deepen décadence concept discussion, introducing the influence that Nietzsche had of the work reading Essais de psychologie contemporaine, of Paul Bourget, from his criticisms to Richard Wagner, in The Case of Wagner. Perhaps is in these criticisms that is possible to realize in a better systematized form the characteristics of décadence process. Process that finds in the weak wish your best representative and in the Christianity its best support. Done basic conceptual discussions, at the end of the chapter we try to show, in the footprints of Nietzsche, the Christianity as a "décadence religion". Finally, in the fourth and last chapter, we seek to realize the affinnation of the foundations that the Christianity is the principal representative of décadence, from its origin and historica1 characterization. For so much, we follow the conceptual route developed by Nietzsche in The Antichrist, passing through Israel's history, the interpretation of Jesus's psychological type and his historical disfigurement, which principal responsible was the apostle Paulo. One of the principal philosophy preoccupations of Nietzsche was the accusation of a kind ofwish that is wanted strongly denying the foundations ofthe force, in the values affinnation that weaken the man. And here we come across to the Christianity, as the responsible religion for universalization of these values. Developing the introduced theoretical route in this study, we try to comprehend some of the philosophical indignation nietzscheanna traces / Mestrado / Filosofia / Mestre em Filosofia

Le présent mémoire se propose d'interpréter la philosophie de Nietzsche dans une perspective pratique, plus précisément thérapeutique. En nous appuyant sur les conceptions de la santé et de la maladie exposées par ce philosophe, nous évaluerons dans quelle mesure certains éléments contenus dans sa pensée peuvent être compris comme des prescriptions ou des exercices visant à acquérir une forme de santé. Avant de nous engager dans cette démarche, nous identifierons et caractériserons les différents symptômes de la maladie à laquelle Nietzsche s'attaque, à savoir le ressentiment. Considérant la nature de notre projet, nous exposerons aussi les raisons pour lesquelles il nous apparaît légitime de croire que l'activité philosophique peut réellement agir sur notre état de santé. Ce n'est qu'une fois ces précisions établies que nous survolerons l'ensemble du corpus nietzschéen pour en extraire des « prescriptions » que nous mettrons en parallèle avec chacun des symptômes identifiés préalablement.