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Les Classiques et les Romantiques : une histoire des querelles littéraires (1824-1834) / Classics and Romantics : a history of literary controversies (1824-1834)Suzuki, Kazuhiko 07 December 2018 (has links)
Envenimée sous la Restauration, la querelle des classiques et des romantiques se joue en clair-obscur. Fils de la Révolution, le romantisme français se fait d’abord ombre du classicisme qui, sûr de sa splendeur, pourtant s’éteint. La décennie 1820 s’impose comme une période de transition au cours de laquelle l’obscure « nouvelle école » va détrôner la tradition classique pour conquérir sa part de lumière. Ce récit de l’exploit romantique, jusqu’ici, l’histoire littéraire n’en rend compte que par la seule voix des vainqueurs de la bataille. Cependant, lumière et ombre vont de pair, l’histoire du romantisme appelle une autre version pour en compléter la compréhension, version racontée par les défenseurs de la doctrine classique. Partant de cette hypothèse, la présente étude, consacrée à la période 1824-1834, se propose de revisiter ¬quelques grands moments de controverse sur le romantisme dans toutes ses problématiques. On verra ainsi Deschamps réagir à la condamnation académique d’Auger, le duel entre Hoffman et Hugo se poursuivre autour de la question poétique ou encore Janin et Nisard s’affronter sur la condition littéraire après 1830. Les tenants du romantisme ont tort de croire qu’ils l’ont inventé tout seuls ; cette nouvelle pensée esthétique, au contraire, s’est forgée à coups de conflits d’intérêts politiques et littéraires. Dans cette perspective, reconstituer l’enchevêtrement du classicisme et du romantisme permettra de mieux comprendre comment ces deux courants littéraires ont chacun pu construire l’image de soi en même temps que celle de l’autre. / The literary controversy between Classicism and Romanticism represents itself as a drama of light and shadow. Romanticism in the beginning was a shadow of the Classicism that, although proud of its past glory, began to decline. The decade 1820-1830 can be defined as a transition period, during which the obscure “newcomer” dethrones the “old champ”. French literary history has so far recounted this glorious story of the Romantics by referring exclusively to what they told. In other words, little has been done to examine the literary controversy seen by its losers. However, light and shadow go together; so to understand the history of Romanticism as a whole, it is necessary to complete it with another version told by the defenders of classical doctrine. With this in mind, this study attempts to revisit the decade 1824-1834 and to examine some historical controversies covering a wide range of subjects related to French Romanticism: thus we will be concerned with the anti-romantic speech of the academician Louis-Simon Auger that raised objections from Romantics such as Émile Deschamps, the debate between François-Benoît Hoffman and Victor Hugo about the poetic use of “image” or that of Désiré Nisard and Jules Janin about the condition of literature after the July Revolution of 1830. Romantics are wrong to consider Romanticism as their own creation. On the contrary, this new esthetic movement has been established through various conflicts between classical and romantic schools. From this point of view, analyzing their controversies will make it possible to understand how these two literary movements have created their own image as well as that of their opponent.
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Les traducteurs dans les collections littéraires en France (1821-1852): Identités réelles et discursivesGhadie, Heba Alah 26 November 2013 (has links)
Cette thèse s’intéresse au phénomène des collections de traductions dans la France du XIXe siècle, particulièrement entre les années 1821 et 1852, dans le but de dévoiler les identités réelles et les identités discursives des traducteurs qui y ont collaboré. Elle tire sa légitimité du peu de travaux effectués jusqu’à ce jour sur les collections de traductions, notamment dans le champ des études littéraires. Nous distinguons deux ensembles, celui de la traduction à partir des langues anciennes (grec et latin) et celui de la traduction à partir des langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol), et décrivons en détail l’architecture globale de cinq entreprises collectives, à savoir : la Bibliothèque Panckoucke, la Collection Nisard, Les Poèmes grecs d’E. Falconnet, la Collection Ladvocat et le Théâtre européen.
Grâce à l’information recueillie sur les pages titres et dans les tables de matières, nous avons établi une liste première de 182 traducteurs qui ont signé des traductions en sein de ces entreprises prestigieuses. En adoptant la perspective « prosopographique », nous avons mené notre enquête sur l’identité réelle de ces traducteurs dans des dictionnaires de l’époque (la Biographie générale du Dr. Hoefer, le Dictionnaire des contemporains de Gustave Vapereau et le Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse), avec le but de déterminer les horizons dont ils proviennent, leurs domaines d’intérêt, leurs groupes d’âge, leurs implication dans la société littéraire de l’époque, etc. En outre, ces collections nous ont servi de bases de données pour établir une liste de 169 préfaces de traducteurs dont la lecture sérielle, en ayant recours au concept de « scénographie », propre à l’analyse du discours, permet de dégager la personnalité discursive des signataires, de voir de quelle façon ils se présentent au public, et de vérifier jusqu’à quel point leurs identités réelles imprègnent leurs identités discursives. Nous proposons aussi dans cette thèse un essai de poétique et de typologie des préfaces des traducteurs dans les collections de traduction.
Notre étude s’articule autour de quatre grandes questions auxquelles nous avons tenté de répondre essentiellement à partir des discours préliminaires des traducteurs : qu’est-ce qu’on traduit? pourquoi traduit-on? comment dit-on avoir traduit? et, finalement, qui traduit? Trois grandes figures de traducteurs s’y trouvent enfin définies : « l’érudit », « le littérateur » et « le lettré ». Les résultats de l’enquête sur les identités réelles des traducteurs ont été recueillis sous la forme de courtes notices bio-bibliographiques et exposés dans un dictionnaire à la fin de la thèse.
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Les traducteurs dans les collections littéraires en France (1821-1852): Identités réelles et discursivesGhadie, Heba Alah January 2013 (has links)
Cette thèse s’intéresse au phénomène des collections de traductions dans la France du XIXe siècle, particulièrement entre les années 1821 et 1852, dans le but de dévoiler les identités réelles et les identités discursives des traducteurs qui y ont collaboré. Elle tire sa légitimité du peu de travaux effectués jusqu’à ce jour sur les collections de traductions, notamment dans le champ des études littéraires. Nous distinguons deux ensembles, celui de la traduction à partir des langues anciennes (grec et latin) et celui de la traduction à partir des langues modernes (anglais, allemand, italien et espagnol), et décrivons en détail l’architecture globale de cinq entreprises collectives, à savoir : la Bibliothèque Panckoucke, la Collection Nisard, Les Poèmes grecs d’E. Falconnet, la Collection Ladvocat et le Théâtre européen.
Grâce à l’information recueillie sur les pages titres et dans les tables de matières, nous avons établi une liste première de 182 traducteurs qui ont signé des traductions en sein de ces entreprises prestigieuses. En adoptant la perspective « prosopographique », nous avons mené notre enquête sur l’identité réelle de ces traducteurs dans des dictionnaires de l’époque (la Biographie générale du Dr. Hoefer, le Dictionnaire des contemporains de Gustave Vapereau et le Grand dictionnaire universel de Pierre Larousse), avec le but de déterminer les horizons dont ils proviennent, leurs domaines d’intérêt, leurs groupes d’âge, leurs implication dans la société littéraire de l’époque, etc. En outre, ces collections nous ont servi de bases de données pour établir une liste de 169 préfaces de traducteurs dont la lecture sérielle, en ayant recours au concept de « scénographie », propre à l’analyse du discours, permet de dégager la personnalité discursive des signataires, de voir de quelle façon ils se présentent au public, et de vérifier jusqu’à quel point leurs identités réelles imprègnent leurs identités discursives. Nous proposons aussi dans cette thèse un essai de poétique et de typologie des préfaces des traducteurs dans les collections de traduction.
Notre étude s’articule autour de quatre grandes questions auxquelles nous avons tenté de répondre essentiellement à partir des discours préliminaires des traducteurs : qu’est-ce qu’on traduit? pourquoi traduit-on? comment dit-on avoir traduit? et, finalement, qui traduit? Trois grandes figures de traducteurs s’y trouvent enfin définies : « l’érudit », « le littérateur » et « le lettré ». Les résultats de l’enquête sur les identités réelles des traducteurs ont été recueillis sous la forme de courtes notices bio-bibliographiques et exposés dans un dictionnaire à la fin de la thèse.
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La critique romantique face au Moyen Âge : La Harpe, Villemain, Nisard et Sainte-BeuveTrempe, Jonathan 01 1900 (has links)
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