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Les substances naturelles en Méditerranée nord-occidentale (VIe-Ier millénaire BCE) : chimie et archéologie des matériaux exploités leurs propriétés adhésives et hydrophobes / The natural substances in North Western Mediterranean (6th-1st millennium BCE) : chemistry and archaeology of products used for their adhesive and hydrophobic properties

Rageot, Maxime 16 July 2015 (has links)
Les substances naturelles utilisées pour leur propriété adhésive et hydrophobe sont rarement considérés pour les périodes pré- et protohistoriques en Méditerranée nord-occidentale. Pourtant, ces matériaux sont porteurs d’informations techniques, économiques, sociales et environnementales des sociétés du passé.Des marqueurs de l’exploitation du milieu végétal et animal sous forme de produits bruts (résines, cire d’abeille, graisses, bitume) ou transformés (brai de bouleau, goudron de pin, mélanges de substances) ont été identifiés par les techniques de l’archéologie biomoléculaire.Une approche expérimentale a permis de mieux comprendre des segments des chaînes opératoires de fabrication du brai de bouleau et a contribué à la distinction de différents systèmes de production Néolithique sur la base de critères moléculaires.Afin d’évaluer les stratégies d’acquisition des matières premières végétales nous avons intégré dans une approche spatiale un modèle actualiste de végétation couplé aux données archéobotaniques.Les résultats obtenus montrent l’utilisation prépondérante du brai de bouleau au Néolithique. Selon les aires chrono-culturelles, il semble issu de différents systèmes de production et a parfois été transféré. Le bitume, en revanche, semble uniquement exploité localement. Une diversification des substances (cire d’abeille ou résines de Pinaceae), suggérant des modes d’exploitation différents, est plus perceptible au Chasséen où une intensification de l’usage de ces matériaux semble se dessiner.À l’âge du Fer, le goudron de pin est majoritairement exploité en Méditerranée. Le brai de bouleau est uniquement identifié au sein des sociétés protohistoriques corses. / Natural substances and transformed organic products used for their adhesive and hydrophobic properties are rarely considered for the pre- and protohistorical periods in the North Western Mediterranean. These materials can however provide technological, economic, social and environmental information about ancient societies.A biomolecular approach was applied to answer questions related to the different types of natural substances exploited by ancient communities. Plant and animal products were identified as raw materials (resins, beeswax, fats or bitumen), or as processed (birch bar tar, pine tar, and mixtures).Experimental work allowed a better understanding of the chaîne opératoire required for the production of birch bark tar. Results showed that it is possible to distinguish between the different manufacturing processes based on molecular criteria.To investigate procurement strategies of plant raw materials, archaeobotanical data was integrated using a spatial approach.The analysis carried out has shown that Birch bark tar was found to be the major product utilised during the Neolithic, its method of production varying depending on the chrono-cultural area. This resource was also sometime transferred. Bitumen, on the other hand, was exploited only when locally available. A diversification of materials (beeswax and Pinaceae resins), suggesting different methods of procurement and processing, was mostly apparent for the Chassey culture, where there appears to be intensification in the use.During the Iron Age, pine tar is the major product in the Mediterranean area. Birch bark tar was only identified in Corsican protohistorical societies.
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Variabilité morpho-anatomique et statuts des chiens entre âge du Bronze et Antiquité : référentiel et applications archéologiques en Méditerranée nord occidentale / Morpho-anatomical variability and status of dogs between Bronze age and Antiquity : referential and archaeological studies in the north-western Mediterranean area

Belhaoues, Fabien 14 December 2018 (has links)
Les questions qui entourent les relations homme-chien, sont nombreuses. Parmi elles, la variabilité morphologique des chiens (Canis lupus familiaris) est au centre des attentions. Trouvant son origine entre sélection humaine et contraintes environnementales, la variabilité des chiens est la source de multiples utilisations, bien plus diverses que pour tout autre animal domestique. Les premiers témoins d’une sélection humaine en tant qu’acte délibéré sont fournis au cours de l’âge du Bronze et ceux de la première explosion de la variabilité morphologique sous l’Antiquité romaine. L’étude réalisée au cours de ce Doctorat a donc ciblé cet intervalle chronologique, en ouvrant une fenêtre orientée sur la Méditerranée nord-occidentale, lieu d’échanges culturels et économiques. Un référentiel inédit a été constitué afin d’étudier la variabilité morphologique des chiens actuels. Les méthodes de morphométrie utilisées ont par la suite été transposées à des spécimens issus de quatre sites archéologiques de France et de Catalogne (Espagne). Des comparaisons ont été faites avec les deux seuls canidés sauvages présents dans la zone d’étude depuis le début de l’Holocène, le loup gris (Canis lupus) et le renard roux (Vulpes vulpes). L’analyse des données portant sur les spécimens actuels a montré de nombreux critères diagnostiques, d’ordre typologique et spécifique, transposables au matériel archéologique. Les résultats font état pour l’âge du Bronze de populations soustraites au contrôle des hommes, se déplaçant et s’alimentant sans doute librement. A l’Antiquité, des morphotypes canins variés sont déterminés, certains attestés pour la première fois dans leur région de découverte. Les différences importantes entre les périodes et les sites sont l’œuvre de sélections plus ou moins intenses de la part des populations humaines dont les besoins et modes de vie ont considérablement orienté la gestion des chiens. / Among the questions about human-dog relationships, the morphological variability of dogs (Canis lupus familiaris) is the center of attention. Originating between human selection and environmental constraints, the variability of dogs is the source of many uses, more than any other domestic animal. The first evidences of human selection are given during the Bronze Age and those of the first explosion of variability come from the Roman period. This study had thus focused this chronological timeline, looking towards north-western Mediterranean, crossroad for trade and cultural exchanges. A unique referential was built in order to study the morphological variability of modern dogs. Morphometric methods used on modern animals were thereafter transposed on archaeological specimens from France and Catalonia (Spain). Comparisons were made with the only two wild canids living in the studied area during the Holocene, the grey wolf (Canis lupus) and the red fox (Vulpes vulpes). The analysis relating to modern specimens showed several diagnostic criteria, related to typological or specific features, and transferable to archaeological remains. Results for Bronze Age dogs outline populations of free-ranging dogs, feeding and traveling probably beyond human control. Roman dogs consist of diverse and identified morphotypes, some of them recorded for the first time in the studied area. Substantial differences between periods and sites originate from variable anthropic pressures, depending on the needs and lifestyles, which have deeply shaped the dogs.
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Etude de la matière organique dissoute fluorescente naturelle et anthropique en Méditerranée côtière nord-occidentale. / Study of natural and anthropogenic fluorescent dissolved organic matter in coastal north-western Mediterranean Sea

Ferretto, Nicolas 08 July 2014 (has links)
La baie de Marseille est impactée par des apports d'eau douce issus du Rhône et d'effluents. Leur impact sur la composition et sur la dynamique saisonnière de la matière organique dissoute (DOM) naturelle et anthropique (hydrocarbures et biocides) présente dans le Rhône, delta du Rhône ainsi qu'en baie de Marseille est encore peu documenté. Une partie de la DOM possède des propriétés de fluorescence (FDOM) et peut être caractérisée et quantifiée par spectrofluorimétrie. Le but de cette thèse est d'enrichir les connaissances sur la composition et la dynamique de la FDOM naturelle et anthropique dans les eaux continentales du bassin du Rhône et en Méditerranée côtière nord-occidentale. Des solutions de composés standards ont permis de définir les propriétés de fluorescence (λEx, λEm, temps de vie), les limites de détection d'hydrocarbures et de biocides d'intérêt et de montrer que la spectrofluorimétrie permet de caractériser et de quantifier la FDOM anthropique dans des milieux contaminés. Ces contaminants ont été recherchés dans l'environnement à l'aide de techniques chromatographiques et mis en évidence dans le milieu durant un suivi d'une année. Cependant, la spectrofluorimétrie a réussis de mettre en évidence la présence de contaminants uniquement dans le golf de Fos. Concernant la FDOM naturelle, elle a permis de montrer que la DOM d'origine terrigène prédominait dans les eaux continentales, alors que la DOM produite par l'activité biologique était plus abondante en mer et que le Rhône jouait un rôle majeur en augmentant la quantité de DOM réfractaire et labile par des apports directs et en stimulant la production primaire par des apports de sels nutritifs. / The Marseille bay is impacted by inputs of freshwater from the Rhône River and effluents. Their impact on composition and seasonal variability of anthropogenic (hydrocarbons and biocides) and natural dissolved organic matter (DOM), present in the Rhône river, the Rhône delta and in the Marseille Bay is still poorly documented. A part of the DOM has fluorescence properties (FDOM) and can be characterised and quantified by spectrofluorimetry. The goal of this thesis was to supply knowledge about composition and dynamic of anthropogenic and natural FDOM in inland waters of the Rhône basin and in the North-western coastal Mediterranean Sea. Standard solutions allowed to define fluorescence properties (λEx, λEm, lifetime), detection limits of hydrocarbons and targeted biocides and to show that spectrofluorimetry allow to characterise and to quantify anthropogenic FDOM in contaminated environment. These contaminants were searched in the environment with chromatography analyses and bring out in the environment during a one year monitoring. However, the spectrofluorimetry not succed to bring out contaminants only in the Fos gulf. Concerning natural FDOM, it allowed to show that terrigenous DOM predominated in continental waters, whereas the DOM produced by the biological activity was more abundant in seawater and that the Rhône River played a major role by increasing both refractory and labile DOM through direct inputs and by enhancing the primary production by nutrient inputs.
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Gestion des espaces forestiers provençaux et ligures au Néolithique : approche anthracologique / Management of the Liguro-Provençal forested area during the Neolithic : anthracological contribution

Battentier, Janet 12 June 2018 (has links)
La région liguro-provençale s’étend des Apennins septentrionaux à la moyenne vallée du Rhône et des Alpes du Sud à la Méditerranée. Dans cette zone, l’avènement puis le développement des économies de subsistance basées sur l’agriculture et l’élevage, à partir du début du VIe millénaire av. n. è., a conduit à la modification à la fois du couvert forestier préexistant et de la relation entre les sociétés et le milieu qu’elles exploitent. Dans ce travail, nous précisons les modalités de ces évolutions par l’analyse anthracologique de six sites archéologiques bien documentés, occupés (de manière générale) entre la fin du Mésolithique (Castelnovien) et le Néolithique final, c’est à dire de ca 6500 à 2000 av. n. è. : la Font-aux-Pigeons (Châteauneuf-les-Martigues, 13), l’abri Pendimoun (Castellar, 06), « RD 560/RD 28 déviation de St-Maximin » et « le Clos de Roques/Route de Barjols » (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 83), la Grotte de Pertus II (Méailles, 04), Ponteau (Martigues, 13) et le Limon-Raspail (Bédoin, 84). Ils sont localisés dans des contextes environnementaux variés, du littoral jusqu’à 1000 m d’altitude dans l’arrière-pays, et documentent des occupations ponctuelles à sub-permanentes. Les résultats obtenus sont venus combler des lacunes chronologiques, géographiques et sitologiques qui existaient jusque-là. Ainsi, ils permettent, par l’analyse d’un large corpus intégrant des données anthracologiques préexistantes et polliniques (78 séquences botaniques, en contexte archéologique ou naturel, ont été considérées au total), de proposer des scénarios nuancés de l’évolution des paysages et des pratiques à l’échelle de la région liguro-provençale.Si les dynamiques de végétation semblent relativement similaires et synchrones de part et d’autre de cette région, leur traduction en termes de paysages est beaucoup plus variable. Au Castelnovien et à l’Impressa (6500-5600/5400 av. n. è.), notre approche révèle la prépondérance des taxons forestiers comme les chênes caducifoliés (Quercus f.c.), l’orme (Ulmus sp.), le tilleul (Tilia sp.) et l’expansion du sapin (Abies sp.), ce qui appuie l’importance de futaies denses, diversifiées et sub-matures, sur un large gradient altitudinal. Dans les basses terres et en altitude, préexistent des milieux ouverts (respectivement à sclérophylles et à conifères héliophiles). Ces milieux semblent plus attractifs en tant que lieux d’implantation que les formations à sapins, peut-être car ils sont plus propices aux activités de subsistance de chaque groupe (chasse, pastoralisme, agriculture). À partir de la seconde moitié du VIe mill. av. n. è., des étages méditerranéens aux étages alpins, l’augmentation discrète des végétaux les plus compétitifs en contexte d’ouverture du milieu et le recul des taxons qui y sont plus sensibles renvoient aux premières atteintes anthropiques du couvert forestier. Puis, cette tendance se renforce, les futaies s’ouvrent et sont remplacées par des formations de dégradation, plutôt en taillis. Ce processus se déroule sur fond de diversification de l’exploitation du territoire et de ses ressources ligneuses, des basses terres jusqu’aux très hautes terres. Cependant, malgré le parallèle entre le développement des systèmes agro-sylvo-pastoraux et l’augmentation de l’anthropisation du milieu et de son exploitation étagée, des séquences anthracologiques attestent du maintien des chênaies caducifoliées dans l’arrière-pays, jusqu’au Néolithique final, par exemple au Limon-Raspail et à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Ainsi, au fil du Néolithique, l’ouverture anthropique du milieu se déploie probablement sous forme d’éclaircies, de plus en plus répandues mais qui demeurent localisées. Ces évolutions du couvert forestier, caractérisées, d’une part, par un recul des formations forestières et une baisse de leur diversité et, d’autre part, par l’essor des taxons de milieux ouverts, soulignent la contribution des pratiques néolithiques à la genèse du paysage végétal actuel. / The Liguro-Provençal region extends from the Northern Apennines to the Rhone River and from the Southern Alps to the Mediterranean Sea. In this region, the emergence and the development of agro-pastoral subsistence economies, at the beginning of the VIth mill. BCE, led to changes in pre-existing forest cover and in interactions between societies and the landscapes they exploited. This work specifies the modalities of these transformations through charcoal analyses of remains from 6 well-documented archaeological sites that were occupied from the end of the Mesolithic (Castelnovian) to the late Neolithic (6500-2000 cal. BCE), including la Font-aux-Pigeons (Châteauneuf-les-Martigues, Bouches-du-Rhône), l’abri Pendimoun (Castellar, Alpes-Maritimes), « RD 560/RD 28 déviation de St-Maximin » and « le Clos de Roques/Route de Barjols » (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Var), la Grotte de Pertus II (Méailles, Alpes-de-Haute-Provence), Ponteau (Martigues, Bouches-du-Rhône) and Limon-Raspail (Bédoin, Vaucluse). These sites occupied a variety of environments ranging from the coast to regions reaching 1000 m a.s.l, and include occupations that were temporary to sub-permanent. As a result, this research has filled previously existing chronological, geographical and settlement pattern lacunae. Examination of a broad corpus of charcoal and pollen data (78 botanical sequences from archaeological and natural contexts) permits us to propose nuanced scenarios on landscape evolution and its relation to practices carried out across the Liguro-Provençal region.While vegetation dynamics seem relatively synchronous across this zone, their translation in terms of landscape is more variable. During the Castelnovian and Impressa (6500-5600/5400 cal. BCE) periods, our study reveals the predominance of forest taxa such as deciduous oak (Quercus deciduous), elm (Ulmus sp.), lime (Tilia sp.) and the expansion of fir (Abies sp.), which supports the importance of dense, diversified and sub-mature forests, on a broad altitudinal gradient. Open landscapes (evergreen taxa and light-demanding conifers) also prevailed in the lowlands and at high altitudes. These open landscapes appear to have been more attractive for settlement than fir forests, maybe because they are more favourable for the main subsistence activities of both groups (hunting, farming, pastoralism). From the mediterranean to alpine stages, there was a discreet rise in plant-types that are more competitive to the opening up of the canopy, and a decrease of taxa that are more sensitive to open conditions as a response to the first anthropogenic disturbances of the forest cover, from as early as the second half of the VIth mill. BCE. This trend increased with time as forests opened up and were replaced by more disturbance-adapted formations that grew in the form of coppices. This process unfolded in parallel with the diversification of territorial exploitation (lowland to upland) and of its woody resources. However, despite concordance between the development of the staged exploitation of the environment and anthropogenic pressures related to the expansion of agro-pastoral systems, the maintenance of deciduous oak forests in the hinterland is attested by charcoal sequences from sites such as Limon-Raspail and Saint-Maximin-la-Sainte-Baume until the late Neolithic. Thus, over the course of the Neolithic, the anthropogenic opening of the forest cover probably unfolded in the form of increasingly widespread thinning but which remained limited in space. These landscape transformations are characterized by a decline of forest cover and by a decrease of their diversity on the one hand, and by the rise and the diversification of taxa related to open landscapes on the other hand, highlighting the contribution of Neolithic practices to the genesis of the current vegetal landscape.
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Zooplankton community structure and functioning in the North Western Mediterranean sea / Structure et fonctionnement des communautés zooplanctoniques de Méditerranée Nord-Occidentale

Donoso Ferez, Katty 11 July 2017 (has links)
La Méditerranée Nord-Occidentale (MNO) est marquée par un processus de formation d’eau profonde en hiver qui induit une forte floraison phytoplanctonique au printemps. L'objectif de cette thèse a été de caractériser la dynamique de la communauté mesozooplanctonique à l'échelle régionale de la MNO, y compris dans la zone de convection profonde (ZCP), en évaluant ses stocks, sa composition taxonomique, sa structure en taille et ses liens trophiques avec le phytoplancton, en relation avec l'environnement hydro-biogéochimique. Trois campagnes océanographiques ont été menées en saisons contrastées: hiver, printemps et été, fournissant un jeu de données unique à cette échelle régionale. Le zooplancton est caractérisé par de faibles abondances et biomasses en hiver, surtout dans la ZCP, puis par une augmentation générale printanière, en abondance et en biomasse. Des différences spatiales s’observent, la ZCP présentant les plus forts changements de biomasse de l’hiver au printemps. Les valeurs d'été sont similaires aux valeurs hivernales et sont assez homogènes dans la zone d'étude. L'impact du broutage estimé n'est pas suffisant pour contrôler globalement la floraison printanière. Cependant, au printemps, toute la MNO, à l'exception de la ZCP, subit un contrôle top-down du zooplancton sur le phytoplancton, tandis que dans la ZCP, les valeurs de chlorophylle-a restent élevées malgré la forte demande en carbone du zooplancton, ce qui indique un contrôle bottom-up. Cette étude montre que la ZCP est probablement une zone d'intense transfert d'énergie vers les niveaux trophiques supérieurs ainsi que d'export de matière organique en MNO. / The North-Western Mediterranean Sea (NWMS) is characterized by a deep water convection process in winter, which induces a large phytoplankton bloom. The main objective of this thesis was to characterize the dynamics of the mesozooplankton community at the regional scale of NWMS including the deep convection zone (DCZ), by assessing its stocks, taxonomy and size structure, and by evaluating its phytoplankton-zooplankton trophic links in connection to the hydrological and biogeochemical environment. Three oceanographic cruises were conducted to map the NWMS in contrasting seasons: winter, spring, and summer. This represents a unique data set of zooplankton at this regional scale. The NWMS was characterized in winter by low zooplankton abundance and biomass. In spring, a general increase was found. Spatially DCZ was characterized by lowest stocks in winter and the highest in spring. In summer, biomass and abundance were similar to winter values and were quite homogenous over the study area. The estimated zooplankton grazing impact was not sufficient to globally control the spring phytoplankton bloom. However, in spring, all areas except the DCZ incurred top-down control by zooplankton on the phytoplankton stock. In the DCZ, the chlorophyll-a values remained high despite the high zooplankton biomass and carbon demand, indicating a sustained bottom-up control. This study indicates that the deep convection zone is likely an area of both enhanced energy transfer to higher trophic levels and organic matter export in NWMS.

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