Spelling suggestions: "subject:"nouveaunés -- mortalité"" "subject:"nouveaunés -- mortalités""
1 |
Maternal and neonatal morbidity in instrumental deliveries with the Kobayashi vacuum extractor and low forcepsMeyer, Laurence 13 February 2019 (has links)
335941 La ventouse obstétricale facilite l'extraction du foetus dans les accouchements difficiles. Récemment une nouvelle ventouse en Silastic a été introduite en Amérique du Nord. L'objectif de cette recherche était de documenter les risques maternels et néonataux associés à l'utilisation, comme premier instrument, de la ventouse en Silastic de Kobayashi ou de forceps bas. L'étude concernait les femmes ayant accouché à l'Hôpital Saint-Sacrement de Québec entre juillet 1982 et novembre 1984. Les sujets éligibles devaient avoir eu une grossesse unique et un accouchement, à 37 semaines de gestation ou plus, ayant nécessité une instrumentation vaginale sur un vertex en station basse. Etaient exclues les instrumentations avec manoeuvres de rotation de 45 degrés ou plus. Deux cent quatre-vingt-treize accouchements par ventouse ont été comparés à 468 accouchements par forceps bas. Vingt-neuf instrumentations par ventouse avaient nécessité l'application de forceps bas pour compléter l'accouchement. Ces 29 observations ont été incluses dans le groupe des ventouses, selon le premier instrument utilisé. Le groupe des forceps constituait le groupe de référence. Les risques relatifs ont été ajustés, le cas échéant, par la méthode de Mantel-Haenszel. Les deux groupes étaient similaires pour la parité, l'âge maternel, l'âge gestationnel, et le poids de naissance. Par comparaison aux accouchements par forceps, les accouchements par ventouse étaient plus souvent effectués par des obstétriciens-gynécologues et plus souvent déclenchés médicalement. Dans le groupe des ventouses, l'anesthésie péridural e était moins fréquemment pratiquée et l'existence d'une détresse foetale était deux fois moins souvent mentionnée. Les déchirures périnéales du troisième ou du quatrième degré, les lacérations vaginales et cervicales, et la pose d'une sonde urinaire en post- partum ont été moins souvent observées dans le groupe des ventouses. Les risques relatifs correspondants étaient respectivement de 0,78 , 0,71 et 0,86. La fréquence de l'anémie post-partum, définie par une chute d'hémoglobine de 2 g/dl ou plus, était similaire dans les deux groupes. La morbidité maternelle était plus faible chez les multipares que chez les nullipares, dans les deux groupes. Mais quel que soit le niveau de parité, la morbidité chez les mères accouchées par ventouse était inférieure à celle chez les mères accouchées par forceps, en ce qui concerne les déchirures périnéales, les lacérations vaginales et la pose d'une sonde urinaire. Les nouveau-nés accouchés par ventouse ou par forceps avaient un Apgar comparable. La fréquence des abrasions cutanées était la même dans les deux groupes. Leur localisation, sur le scalp ou sur la face, était fonction de l'instrument utilisé. Les bosses séro-sanguines et les céphalhématomes étaient plus souvent notés dans le groupe des ventouses ( risques relatifs respectifs de 3,32 et de 1,30). La survenue d'un ictère néonatal était également plus fréquente: les risques relatifs d'une hyperbilirubinémie de 12mg/100ml ou plus et d'une photothérapie étaient respectivement de 1,38 et de 1,56. Dans les deux groupes, les complications néonatales graves étaient rares et aucune différence n'a été mise en évidence. Les 29 échecs de ventouse sont tous survenus chez des nullipares. Le poids moyen des nouveau-nés dans ce sous-groupe était supérieur de 135 g à celui des 264 enfants accouchés avec succès par ventouse. Dans ces 29 accouchements, la morbidité maternelle était p]us importante que dans les accouchements où un seul instrument avait été utilisé, même après ajustement pour la parité. La ventouse en Silastic de Kobayashi apparaît comme une alternative aux forceps dans les instrumentations du vertex en station basse. Son utilité dans d'autres indications telles que les instrumentations moyennes reste à évaluer. / 335942 Risks to the mother and newborn associated with the use of the Kobayashi Silastic vacuum extractor (VE) were compared to those associated with the use of low forceps (LF). Two hundred and ninety-three deliveries with the VE were compared to 468 with LF. Third or fourth degree perinea) tears, vaginal and cervical lacerations were all less frequently observed among women delivered with the VE. The need for post-partum bladder catheterization was also reduced for these women. Newborns delivered with the VE were at increased risk of cephalhematoma and neonatal jaundice. No difference in major neonatal morbidity was observed between the two groups. The Kobayashi cup appears to be a useful alternative to forceps in low vagina) instrumental deliveries. / Montréal Trigonix inc. 2018
|
2 |
Évaluation du plan d'accélération de réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Burkina Faso : cas des provinces du Kadiogo et du BazègaNiada Gonde, Fanta 18 April 2018 (has links)
Les taux de mortalité maternelle et néonatale sont très élevés au Burkina Faso. Ils sont respectivement de 484 pour 100 000 naissances vivantes et de 31 pour 1000 en 2001 (ministère des Finances, 2003). Plusieurs stratégies ont été mises en oeuvre ces dernières années dont l'élaboration et la mise en oeuvre du plan d'accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale (PARMMN) en 2006. Le but de ce plan est de rendre accessibles des soins maternels et néonatals de qualité et de renforcer les capacités des communautés dans les activités de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Notre étude a pour but d'évaluer le niveau de mise en oeuvre du PARMMN, trois années après son implantation dans les provinces du Kadiogo et du Bazèga. Un devis observationnel selon une visée exploratoire et descriptive a été utilisé avec une méthode qualitative complétée par des données quantitatives. Des entrevues semi-dirigées ont été menées. Les indicateurs de processus et de rendement ont servi de cadre de référence pour évaluer la mise en oeuvre du PARMMN Les résultats de l'étude ont montré que la mise en oeuvre du PARMMN a permis des améliorations dans, le renforcement des compétences du personnel en meilleures pratiques, l'accessibilité financière et géographique des soins, la disponibilité des structures, des médicaments et consommables médicaux. Il ressort que ces améliorations ont contribué à une meilleure prise en charge des femmes dans la période grvido-puerpérale. Cependant, l'implantation du PARMMN demeure confrontée à des difficultés majeures. Il s'agit de l'insuffisance du personnel, du matériel médico-technique, de financement de certaines activités, de la mise en pratique de certaines fonctions SONUB, des difficultés de transport des patientes en situation d'urgence, du remboursement de la subvention ainsi que de l'implication réelle des communautés dans les activités de lutte contre la mortalité maternelle. Des recommandations ont finalement été formulées face à ces difficultés.
|
3 |
Le petit poids de naissance à terme en milieu rural sahélien: importance, déterminants et conséquences / Low birth weight at term in rural sahelian area: importances, determinants and consequences.Kabore, Patrick C.W.O. 29 June 2009 (has links)
Du fait de son impact sur la morbidité et la mortalité infantile, ainsi que de ses implications sur la santé à l’âge adulte, le petit poids de naissance constitue un problème majeur de santé publique. Le Burkina Faso, pays sahélien enclavé au cœur de l’Afrique occidentale est classé dans le groupe des pays pauvres très endettés et présente une forte prévalence de petit poids de naissance, imputable dans la majorité des cas au retard de croissance intra-utérine. Le contexte de ce travail, réalisé en milieu rural, se caractérise par une situation socioéconomique précaire se traduisant par un faible niveau des indicateurs de l’état de santé et une faible accessibilité aux services sociaux de base.<p><p>Objectifs, hypothèses<p>Ce travail repose sur les hypothèses que les facteurs socioéconomiques influencent la survenue du petit poids de naissance et que le petit poids de naissance a un impact négatif sur la croissance et la survie au cours de la première année de vie. <p>Ce travail s’est fixé pour objectifs de :<p>•connaître l’importance du petit poids de naissance à terme ;<p>•analyser les déterminants du petit poids de naissance ;<p>•proposer un score pour l’identification des femmes enceintes à risque de mise au monde d’un enfant de petit poids ;<p>•identifier les facteurs influençant la croissance des enfants nés de petit poids ;<p>•étudier l'impact du déficit pondéral à la naissance sur la morbidité et la mortalité infantile ;<p>•formuler des recommandations pour la prévention et la prise en charge du petit poids de naissance en milieu défavorisé dans le but d’orienter les stratégies de réduction de la mortalité infantile.<p><p>Méthodologie<p>Trois types d’études ont été réalisés:<p>•une étude de cohorte rétrospective portant sur 435 enfants dans le but d’explorer les facteurs de risque, la croissance, le statut nutritionnel et la mortalité des enfants nés de petit poids de naissance à terme.<p>•Une étude transversale portant sur 1013 naissances vivantes à terme qui a permis de déterminer la fréquence du petit poids de naissance et d’analyser les facteurs associés qui lui étaient associés.<p>•Une étude de cohorte prospective au cours de laquelle les 1013 enfants enrôlés dans l’étude transversale ont été suivis afin d’analyser leur croissance et leur survie au cours des 12 premiers mois de vie.<p><p>Principaux résultats <p>•Le petit poids de naissance représente 15,8% des naissances à terme. <p>•Le sexe féminin est prédominant chez les enfants de petit poids.<p>•Les facteurs sociodémographiques associés au petit poids de naissance sont essentiellement des caractéristiques sociodémographiques maternelles :le jeune âge de la mère (moins de 20 ans), le faible niveau d’instruction, le mauvais état nutritionnel et la faible accessibilité géographique aux structures de santé.<p>•Les facteurs obstétricaux associés au petit poids sont :la primiparité, la survenue de vomissements gravidiques, l’exécution de travaux champêtres et une charge de travail plus importante en cours de grossesse.<p>•Le score proposé pour l’identification des femmes à risque a un pouvoir de discrimination acceptable et présente une bonne stabilité et une faible marge d’erreur de prédiction.<p>•Indépendamment de la catégorie de poids à la naissance, tous les enfants demeurent en dessous des médianes des courbes de référence internationales pour l’ensemble des indices nutritionnels entre 0 et 12 mois. <p>•Malgré des gains plus importants mais de façon non significative, les enfants de PPN montrent une incapacité à combler leur retard en taille et en poids.<p>•Le PPN est associé à un risque significativement plus élevé de retard de croissance et d’insuffisance pondérale au cours de la première année de vie.<p>•Le petit poids de naissance et la non-complétude de la consultation prénatale étaient associés à un risque deux fois plus important de décès. <p>•L’état nutritionnel à l’âge de 3 mois ainsi qu’à l’âge de 6 mois joue un rôle plus important dans la survie chez les enfants de PPN que chez les enfants nés de poids normal.<p><p> <p>Conclusions<p>Les solutions au problème du petit poids de naissance impliquent un paquet d’interventions intégrant des stratégies avant, pendant et après la grossesse et des programmes de prise en charge ciblant les enfants de petit poids après leur naissance. Il s’agit prioritairement de :<p>•l’information et de la sensibilisation des populations pour un meilleur suivi de la grossesse et une complétude de la consultation prénatale ;<p>•l’adoption de pratiques et d’habitudes en faveur d’une alimentation équilibrée des femmes enceintes ;<p>•un plaidoyer pour un allègement de la charge de travail des femmes enceintes ;<p>•l’utilisation de méthodes opérationnelles pour l’identification des femmes à risque ;<p>•l’amélioration de la qualité des prestations de surveillance de la grossesse ;<p>•la redéfinition du contenu et des protocoles des programmes de suivi et de promotion de la croissance des jeunes enfants avec une attention particulière pour les enfants nés de petit poids ;<p>•la lutte contre certaines pratiques sociales comme les mariages précoces et les grossesses chez les adolescentes et les femmes de moins de 20 ans ;<p>•la promotion de la scolarisation des jeunes filles et l’alphabétisation des mères ;<p>•l’amélioration de l’état nutritionnel de la population ;<p>•la réalisation d’études pour évaluer l’impact de certains déterminants et interventions sur l’incidence du petit poids et le devenir des enfants nés avec un handicap pondéral :rôle de l’infection palustre, interventions nutritionnelles ciblant les enfants de petit poids, apports nutritionnels pendant la grossesse.<p><p>Summary<p><p>Due to its impact on infant morbidity and mortality, and its effects on adult’s health, low birth weight (LBW) is a major issue in the public health sector. Burkina Faso, a Sahelian country land-locked in the heart of West Africa is listed among the heavily indebted poor countries, with a high prevalence of Low Birth Weight, caused in most cases by intra uterine growth retardation. The context of the current study, conducted in urban area, is characterised by a poor socio-economic situation resulting in weak health indicators and difficult access to the basic social services.<p><p>Objectives, assumptions<p><p>The study is based o the assumptions that socio-economic factors have an influence on the occurrence of Low Birth Weight and that Low Birth Weight has a negative impact on growth and survival during the first year of the infant.<p>The study has the following objectives:<p>•To assess the importance of low birth weight a term;<p>•To analyse the determinant factors of low birth weight;<p>•To suggest a classification for the identification of pregnant women at risk of giving birth to low birth weight infants ;<p>•To identify factors which have an impact on the growth of low birth weight children ;<p>•To look at the impact of body weight deficiency at birth on infant morbidity and mortality ;<p>•To give recommendations on the prevention and treatment of low birth weight children from underprivileged background with the aim to orientate strategies for infant mortality reduction.<p><p>Methodology<p>Three types of studies were conducted:<p>•A retrospective cohort study of 435 children aiming at exploring risk factors, growth, nutritional status, and mortality of low birth weight infants in the long run.<p>•A cross-sectional study of 1013 live full-term births, which led to determining the frequency of low birth weight and at analysing associated factors which are linked to low birth weight.<p>•A prospective cohort study during which the 1013 children taken into consideration for the cross-sectional study were followed up so as to analyse their growth and survival all along the first 12 months of their life.<p><p>Main results<p>•Low birth weight represents 15.8% of full-term births.<p>•Female babies are predominant among low birth weight babies.<p>•Socio-demographic factors linked to low birth weight are mainly maternal socio-demographic characteristics: young mother (below 20 years old), low educational level, poor nutritional status and limited geographical access to health infrastructures.<p>•Obstetrical factors linked to low birth weight are the following: primiparity, occurrence of vomiting during pregnancy, field work and a heavier workload during pregnancy.<p>•The suggested classification for the identification of women at risk proves to have an acceptable power of discrimination and shows good stability and limited margin of error for prediction.<p>•Regardless of weight categories at birth, all children remain below medians of international reference curves for all nutritional indicators between 0 and 12 months. <p>•In spite of more important but not significant weight gains, LBW children prove not to be able to catch up on height and weight.<p>•LBW is linked to a significantly higher risk in growth retardation and weight deficiency during the newborn’s first year of life.<p>•LBW and non-complete antenatal visits are linked to a death risk multiplied by two.<p>•The nutritional status at the age of 3 months and 6 months old plays a more important role in the survival in LBW children than in children born with normal weight.<p><p>Conclusions<p>Solutions to LBW imply a package of interventions which should integrate strategies before, during and after pregnancy, together with treatment programmes targeting LBW children after their birth. In priority, these are:<p>•Information and awareness given to population for a better follow-up of pregnancies and complete cycles antenatal visits ;<p>•New practices and habits to be taken on favouring a balanced diet of pregnant women ;<p>•Advocacy actions aiming at reducing the workload of pregnant women ;<p>•The use of operational methods to identify women at risk ;<p>•Improving the quality of monitoring of pregnancy; <p>•Redefined content and procedures of monitoring programs and promoting young children growth, with particular focus on LBW children ;<p>•The fight against some social practices such as early marriages and pregnancies of teenagers and women below 20 years;<p>•The promotion of school education for young girls and literacy for mothers ;<p>•Improving the nutritional status of the population;<p>•The realisation of studies to assess the impact of some determinant factors and interventions on the occurrence of low birth weight and on the future of children born with weight deficiency: role of malaria, nutritional interventions targeting LBW children, nutritional intakes during pregnancy<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
Page generated in 0.0489 seconds