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Histoire, mémoire et traumatisme: Regards sur la place des victimes et des bourreaux dans les mangas Astro Boy d’Osamu Tezuka (1952-1968) et Gen d’Hiroshima de Keiji Nakazawa (1973-1985)

Urbain, Mylène January 2015 (has links)
Ce mémoire étudie la place accordée aux victimes et aux bourreaux dans le manga, la populaire bande dessinée japonaise, mais aussi son rôle dans la construction d’une société pacifique dans la période de l’après-guerre. Les mangas Astro Boy d’Osamu Tezuka et Gen d’Hiroshima de Keiji Nakazawa sont analysés dans le contexte social des années 1950 à 1980 au Japon. Respectivement témoins de la guerre du Pacifique et survivant d’Hiroshima, Tezuka et Nakazawa exposent tour à tour dans leurs œuvres leur expérience du conflit. Les mangas reflètent un traumatisme des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki. Les mangas sont un instrument de catharsis pour les survivants qui désirent apaiser leur mémoire. Les témoignages des survivants sont réunis sous des discours pacifistes et dénonciateurs que les protagonistes prononcent en leur nom, ce qui permet une extériorisation du traumatisme. Le souvenir des morts, masqué sous l’humour permet au lecteur de revivre inconsciemment ce traumatisme. Les mangakas s’attaquent à la question des torts refoulés par les Américains et les Japonais désignés comme bourreaux. Il s’agit pour eux de s’attaquer à l’amnésie collective qui se développe au lendemain de la défaite. Ainsi, Tezuka présente une image ambiguë de l’Américain à la fois considéré comme un monstre/extra-terrestre et comme un sauveur/allié. De son côté, Nakazawa s’attaque aux bourreaux américains et japonais qui oublient leurs crimes de guerre. Le premier chapitre se compose de l’état des recherches et du cadre théorique. Les deuxième et troisième chapitres se concentrent respectivement sur l’analyse du manga d’Osamu Tezuka et celui de Keiji Nakazawa.
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Between pragmatism and the defence of a “Sister State” : the national association for the advancement of colored people and the U.S. occupation of Haiti, 1915-1922

Belony, Lyns-Virginie 08 1900 (has links)
À l’origine, la nouvelle concernant l’occupation américaine d’Haïti en 1915 a suscité peu d’indignation aux États-Unis. En effet, on reproche à la république son instabilité politique et on juge aussi qu’une intervention américaine concourrait à l’édifice de l’autorité de la loi. À partir de 1915 et surtout en 1920, l’Association nationale pour l’avancement des gens de couleur (NAACP), fondée en 1909, critique cette ingérence et milite pour y voir un terme. W.E. B. Du Bois et James Weldon Johnson, deux figures publiques noires importantes travaillant au sein de l’organisation, dénoncent avec conviction l’occupation d’Haïti. Les historiens ont jusqu’ici jugé que la NAACP fut inspirée par des considérations de solidarité raciale en adhérant à la cause de la souveraineté haïtienne. Si la thèse présente ne réfute pas cette possibilité, elle cherche tout de même à démontrer que le cadre conceptuel de la solidarité raciale ne saurait illustrer toute la complexité de la campagne haïtienne érigée par la NAACP. Par conséquent, une attention dirigée davantage sur le contexte social et politique américain entre 1915 et 1922 révèle que pour la NAACP, la dénonciation de l’occupation américaine d’Haïti représentait d’une part une opportunité de discuter des problèmes sociaux touchant les Afro-Américains, et d’autre part, une occasion de renforcer sa position aux États-Unis. / Initially, the news of the U.S. occupation of Haiti in 1915 generated little concern in the United States. Indeed, Haiti’s political instability made it such that a U.S. intervention seemed unavoidable. As of 1915 and especially 1920, the National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), founded in 1909, denounced the U.S. interference in the Caribbean island. W.E.B. Du Bois and James Weldon Johnson, two of the association’s most influential black members, were deeply invested in condemning the U.S. occupation of Haiti. Historiographical tendencies have long located the NAACP’s engagement with Haiti in a conversation about black solidarity, but have failed to adequately consider the local politics that may have inspired the NAACP’s work. While this thesis does not refute the importance of black solidarity, it does recognise the limits of this conceptual approach in trying to explain the complexity of the NAACP’s work on the behalf of Haiti’s sovereignty. Placing more attention on the social and political context in the United States between 1915 and 1922 reveals that the NAACP utilised the occupation of Haiti as a means of attracting broader attention to domestic issues affecting black Americans, but also as a means of reinforcing the organisation’s own profile in the United States.

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