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Les cherts Archéens de la ceinture de roches vertes de Barberton (3.5-3.2Ga), Afrique du Sud. Processus de formation et utilisation comme proxys paleo-environnementaux / Archean cherts from the Barberton Greenstone Belt (3.5-3.2Ga), South africa. Formation process and usability as paleo-environmental proxies

Ledevin, Morgane 06 June 2013 (has links)
Les cherts archéens permettent de contraindre les environnements primitifs qui ont vu l’apparition de la vie sur Terre. Ces roches siliceuses se forment selon trois processus : les C-cherts (cherts primaires) se forment par précipitation chimique de silice océanique sur le plancher, sous la forme d’une boue siliceuse ou en tant que ciment dans les sédiments de surface; les F-cherts (cherts de fracture) précipitent dans les fractures de la crôute depuis les fluides circulant; les S-cherts (cherts secondaires) sont issus de la silicification de roches préexistantes lors de la percolation de fluides enrichis en silice. Ces processus sont largement acceptés mais des questions majeures subsistent : comment reconnaître ces différents types de chert ? Quelle est l’origine de la silice et sous quelle forme a-t-elle précipité ? Quel signal chimique est porté par les cherts et comment s’en servir pour les reconstructions paléo-environnementales ? Ces questions sont abordées à travers trois sites de la ceinture de roches vertes de Barberton, en Afrique du Sud. L’approche adoptée combine l’analyse des structures sédimentaires et de déformation, de la pétrologie et de la composition chimique et isotopique de ces unités. Dans ces sites, la formation des cherts est étroitement liée à l’environnement de mise en place. La sédimentation clastique (turbidites) est à l’origine des C-cherts de Komati River, déposés sous la forme d’une boue siliceuse par adsorption de silice sur les particules argileuses en suspension. En absence de contribution continentale, les alternances de cherts noirs et blancs de Buck Reef sont interprétées comme issues de variations climatiques à l’échelle saisonnières (chert noir), voire glaciaires/inter-glaciaires (chert blanc). Les cherts de fracture de Barite Valley sont liés à la précipitation de silice depuis une suspension colloïdale thixotrope remontant à travers la croûte. La composition chimique des cherts est contrôlée par leur environnement de mise en place, et représente un mélange entre une phase siliceuse et une phase contaminante, indépendamment des processus qui ont précipité la silice. Les cherts de Komati River et de Barite Valley sont enrichis en Al, K, Ti, HFSE et en REE, ce qui est attribué à la contamination de la matrice siliceuse par la présence de phyllosilicate. Une telle contribution clastique peut expliquer les larges gammes de δ30Si dans les cherts de Komati River (-0.69‰à +3.89‰), et la majorité des valeurs positives est probablement liée à la contribution de l’eau de mer. Dans les dykes de Barite Valley, les δ30Si très négatifs (-4.5‰ à +0.22‰) sont cohérents avec l’origine hydrothermale basse température des fluides initiaux. A Buck Reef, l’absence de contribution continentale s’exprime dans les cherts blancs par une minéralogie exclusivement microquartzitique et par des concentrations extrêmement faibles en éléments traces (i.e. ΣHFSE et ΣREE<1ppm). 2% de carbonates et 3-4% de matériel continental (e.g. argiles) suffisent à masquer le signal siliceux dans ces cherts purs. Nous ne pouvons conclure sur la présence d’un signal océanique dans ces cherts par manque de fiabilité des proxys océaniques modernes (appauvrissement en LREE, enrichissement en La et Y). Reconnus à la fois dans des quartz océaniques, hydrothermaux, magmatiques et pegmatitiques, ils ne permettent pas d’identifier un signal d’eau de mer dans les cherts archéens. Les δ 18O de ces cherts indiquent la présence de circulations fluides secondaires à moins de 100°C, et leurs δ 30Si négatifs ou positifs (-2.23‰ et +1.13‰ en moyenne) montrent la contribution de fluides différents au moment de leur formation. Le couplage des observations pétrologiques et de terrain est la seule approche fiable pour reconnaître le mode de mise en place des cherts. Leur composition chimique dépend plus des conditions environnementales que des caractéristiques du fluide initial. / Archean cherts potentially constrain the primitive environment in which life emerged and evolved. These siliceous rocks formed by three processes : C-cherts (primary cherts) formed by the chemical precipitation of oceanic silica, either as a siliceous ooze (or silica gel) on the seabed, or as cement within still soft sediments at the surface ; F-cherts (fracturefilling cherts) precipitated from circulating fluids in concordant or crosscutting veins in the shallow crust ; S-cherts (secondary cherts) are the result of the metasomatism (silicification) of preexisting rocks during the percolation of silica-rich fluids. These processes are generally accepted but major questions remain unsolved : how to recognize various chert types ? Where does the silica come from and how did it precipitate ? What chemical signal is hosted in cherts and how can it be used for paleo environmental reconstructions ? These questions are addressed here using three sites in the Barberton Greenstone Belt, South Africa, which contain a variety of cherts deposited in very different environments. The approach combines field description of sedimentary and deformation structures, the characterization of various chert petrologies, and the study of their chemical and isotopic composition. In these three sites, chert formation strongly depends on the environmental setting. Clastic sedimentation is directly linked to C-chert formation at Komati River, where the silica was deposited as a viscous, siliceous ooze by sorption process onto suspended clay particles. A continental contribution is absent at Buck Reef, and the black and white banded cherts (C-cherts) are interpreted to have formed by chemical precipitation of oceanic silica during seasonal (black chert) and maybe glacial/inter-glacial (white chert) climatic variations. The fracture-filling cherts from Barite Valley precipitated from a thixotropic colloidal suspension that migrated upward through the crust. The chemical compositions of cherts from these three sites are essentially controlled by the environment of deposition, and represent mixtures of a siliceous and contaminant phases, independent from the silica precipitation mode. Komati River C-cherts and Barite Valley F-cherts are both enriched in Al, K, Ti, HFSE and REE, which represents the contamination by phyllosilicates of the microquartzitic fabrics. Such a clastic contribution may account for the wide range of δ30Si in Komati River cherts (-0.69‰ to +3.89‰) although the majority of positive values is attributed to seawater involvement. In the dykes, δ30Si is strongly negative (-4.5‰to +0.22‰) and is consistent with the low-temperature hydrothermal nature of these fluids. At Buck Reef, the lack of continental contribution is expressed in the white cherts, by a mineralogy exclusively composed of microquartz, and by extremely low trace element contents, i.e. HFSE and REE below 1ppm. We calculate that 2% of carbonates and 3-4% of clastic particles (i.e. clay, feldspar) would be enough to mask the silica composition in these high purity cherts. A marine signature was not recognized in their geochemistry because of the unreliability of commonly used modern proxys (i.e. LREE depletion, La and Y enrichment). These features were identified in oceanic, hydrothermal, magmatic and pegmatitic quartz and thus do not reliably identify an oceanic signal in Archean cherts. Because the δ 18O values in these white cherts indicates secondary fluid circulations at <100°C, their negative or positive δ30Si values (-2.23‰ and +1.13‰ in average) most probably represent different fluid contributions at the time they formed. The combination of field and petrological observations appears to be the most reliable approach to classify cherts and to deduce their origin, and we show here that their chemical composition depends more on the environmental conditions than on the primary fluid characteristics.
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Sources de la variabilité interannuelle de la langue d'eau froide Atlantique / Sources of the Atlantic cold tongue interannual variability

Planton, Yann 10 November 2015 (has links)
La langue d'eau froide Atlantique est un refroidissement saisonnier qui affecte les eaux superficielles au sud de l'équateur entre les côtes africaines et 30°W environ, pendant la " saison froide " (entre mai et octobre). Ce phénomène se produit tous les ans, mais son intensité, sa durée, ainsi que son extension spatiale sont très variables d'une année sur l'autre. En dépit du couplage très marqué qui lie la langue d'eau froide et les premiers stades de la mousson africaine, les causes de cette variabilité interannuelle sont peu connues. Cette thèse a pour objectif de combler cette lacune en améliorant notre compréhension des processus océaniques contrôlant la variabilité interannuelle de la langue d'eau froide. Cette étude se focalise sur les événements " intenses" de la langue d'eau froide, correspondant à des refroidissements anormalement forts (faibles), précédés par des anomalies négatives (positives) de vent zonal. On se focalise ainsi sur les événements dits " canoniques ", les plus nombreux, et potentiellement similaires en terme de mécanisme. Cette classification, appliquée à une dizaine de réanalyses, permet de retenir, avec une robustesse certaine, cinq années dans chacune des classes. Ces événements sont étudiés grâce à des simulations numériques réalistes. L'utilisation de bilans de chaleur nous a permis d'accéder aux processus physiques qui contrôlent la formation des événements froids et chauds. Le mélange vertical à la base de la couche de mélange apparaît comme le processus fondamental de la variabilité interannuelle de la langue d'eau froide. Lors des événements froids, il accroît le refroidissement entre mars et juillet, alors que son rôle reste discret lors des événements chauds. Au milieu de l'été boréal, les anomalies de mélange vertical sont contrebalancées par des anomalies d'advection horizontale de signes opposés. Ainsi les événements froids comme chauds sont atténués en fin de saison. Cette thèse montre qu'il est plus pertinent de s'intéresser au flux d'énergie cinétique qui est plus directement lié à l'activation du mélange vertical, qu'à la tension de vent en surface. Le flux d'énergie cinétique semble d'autant plus pertinent qu'il joue aussi un rôle majeur lors des événements intenses " non-canoniques ", i.e. événements froids (chauds), précédés par des anomalies positives (négatives) de vent zonal. Enfin, la modulation de la vitesse verticale induite par le vent tend à ajuster i) la profondeur de la couche de mélange, ii) la pente de la thermocline, et iii) le cisaillement vertical de courant zonal. Ce sont des paramètres clés du mélange vertical et donc du taux de refroidissement. La vitesse verticale joue donc un rôle indirect dans l'établissement et la variabilité interannuelle de la langue d'eau froide. / The Atlantic cold tongue is a seasonal cooling of the sea surface temperature south of the Equator between the African coasts and around 30°W during the " cold season " (from May to October). The cooling occurs every year but its intensity, duration and spatial extent vary strongly from one year to another. In spite of the very strong coupling between the Atlantic cold tongue and the West African monsoon, the origin of the Atlantic cold tongue variability is not well described. This thesis aims at filling this gap by improving our understanding of the oceanic processes controlling the variability of the Atlantic cold tongue. This study focuses on " intense " Atlantic cold tongue events, defined by abnormally strong (weak) cooling, preceded by negative (positive) zonal wind anomalies. Thus " canonical " being studied, that are the most frequent and probably similar in terms of mechanisms. This classification is applied to ten reanalyses and allows to select with good confidence, five events in each group. These events are studied through realistic simulations. The use of on-line heat budget allows to identify the physical processes that control the formation of cold and warm events. Vertical mixing at the base of the mixed-layer is the fundamental process controlling the interannual variability of the cold tongue. During cold events, it increases the cooling between March and July, while it remains weak during warm events. During boreal summer, vertical mixing anomalies are balanced by horizontal advection anomalies of opposite sign. So cold and warm events are weakened at the end of the season. This thesis highlights that it is more appropriate to focus on the wind energy flux because it is more directly related to the activation of vertical mixing, rather than on the surface wind stress. The wind energy flux is relevant since it is also shown to play a major role during intense " non-canonical " events, i.e. cold (warm) events preceded by positive (negative) zonal wind anomalies. Finally, the modulation of the vertical velocity induced by the wind tends to adjust i) the mixed-layer depth, ii) the intensity of the thermocline, and iii) the vertical shear of the zonal current. These are key parameters of vertical mixing and therefore the cooling rate. Thus, vertical velocity plays an indirect role in the establishment and interannual variability of the Atlantic cold tongue.

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