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Embedding industrial policy in oil-States : the mixed-effects of an uncoordinated State and the strategies of the Venezuelan business elites at the close of an oil boom (2012-2014) / La politique industrielle des États pétroliers : les effets contradictoires d'un État non-coordonné et les stratégies des élites économiques au Venezuela à la fin d'un boom pétrolier (2012-2014)Rios Ludeña, Eduardo 22 June 2016 (has links)
En partant de l’évidence de l’apparition d’un groupe de nouveaux riches promus par le socialisme bolivarien de Hugo Chávez, cette thèse met en évidence les effets contradictoires de l’État pétrolier au Venezuela en montrant qu’ils sont le résultat de la non-coordination de cette doube structure étatique. Les États pétroliers sont significatifs pour la théorie de l’État en ce que leurs actions publiques sont particulièrement soumises à des contraintes économiques. D’une part, s’ils bénéficient d’une autonomie relativement large par rapport au monde économique national, une partie des recettes publiques dépend en revanche, des ventes dans des marchés internationaux sur lesquels l’État n’a aucun pouvoir. La condition pour maintenir ces recettes en dollars est d’entretenir une politique industrielle qui lui assure des rentrées. D’autre part, puisque le monde économique national existe dans les États pétroliers et qu’il génère une fraction non négligeable de ses revenus - notamment au travers de l’impôt à la consommation et à l’importation - il doit contribuer à générer des conditions économiques qui garantissent un niveau de consommation relativement stable. Ainsi de par cette dualité de contraintes, l’État pétrolier au Venezuela a une double structure d’action qui génère des stimuli, en apparence contradictoire envers le monde économique. La structure propre de ces types d’États segmente l’espace social et contraint les stratégies des élites économiques y agissant. / The evidence of the bolibourgeois (the new rich of the bolivarian revolution headed by Hugo Chávez) reveals an uncoordinated dual institutional structure generating mixed-incentives. This type of institutional structure is prevalent in oil countries and states suck in the middle-income trap. In these countries, where industrial policy is a political necessity, an uncoordinated state is usually the norm. In these states, the strategies of the business elites follow the incentives generated by this theorized institutional structure. The strategies of the business elites match the state’s – at first glance, schizophrenic, – mixed-incentives strategy. A first group of agents sells technological goods to the state through direct contracts signed in hard currency (major infrastructure deals, equipment for the energy sector, joint ventures, etc.). A second group sells a basket of regulated products and unregulated products: covering the loss of the former with the revenues of the latter. These business elites’ strategy consisted in surviving and expanding their markets shares as the tight controls swept the less performant – usually smaller – companies in their sectors. Finally, in between these two ways of using the state, a third group of economic corsairs, had a niche strategy, building their companies on the “cracks” of the Venezuelan economy. In our set, the agents from the correct social milieu filled the niches in the private sector. Those with less prestigious upbringing sold to the state. The latter fit the social description of a bolibourgeois. Finally, we show that, these institutional incentives, do not affect the economic structure homogeneously.
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