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Humanimalité et indignation : apports de la fiction romanesque à la question philosophique du rôle de l'animalité dans le devenir humain de l'homme après Darwin

Bouchard, Sébastien 07 November 2024 (has links)
Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université de Rouen Mont-Saint-Aignan,France. / Depuis la théorie de l’évolution de Darwin, la science ne représente plus l’homme au-dessus du règne animal, elle l’y inscrit : c’est un animal, de la classe des mammifères, de l’ordre des primates, de la famille des hominidés, du genre homo et de l’espèce sapiens. Pour nommer cette nouvelle fraternité entre l’homme et l’animal, nous proposons le néologisme d’humanimalité, qui postule, par sa graphie même, un lien indéfectible entre humanité et animalité. De L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886) à La planète des singes de Pierre Boulle (1963), en passant par Les racines du ciel de Romain Gary (1956) — où le mot « écologie » apparaît pour la première fois dans un roman —, les romanciers explorent cette nouvelle fraternité en mettant en scène des êtres, des créatures et des situations qui n’existent pas dans la réalité. Ce faisant, ils déploient des perspectives de réflexion que la réalité ne met pas toujours à notre portée. Dans la série des quinze romans réunis ici, qui composent le corpus à l’étude, une « voix », celle du narrateur ou du protagoniste, invite le lecteur à s’indigner du fait que l’hominisation ne se soit jamais complétée par une humanisation. Si l’ancêtre animal de l’homme est effectivement devenu homo faber, erectus, puis sapiens, il est toutefois douteux de croire qu’il soit parvenu jusqu’à l’homo humanus (l’homme authentiquement humain). Les raisons de cet écueil s’articulent toutes autour du thème de l’« animalité », qui renvoie tantôt à la part animale en l’homme, tantôt aux rapports que l’homme entretient avec les animaux. Aborder, ainsi que nous le faisons, les romans retenus dans l’ordre chronologique de leur publication permet d’esquisser une petite histoire de l’évolution du thème de l’animalité dans la littérature européenne, de découvrir que, passé le choc de la « hantise des origines » suscitée par la théorie de Darwin, les romanciers nous encouragent à nous réconcilier avec notre propre animalité et à reconnaître la dignité des animaux. En un siècle où l’homme est responsable de deux guerres mondiales, la barbarie ne peut plus être pensée comme la marque d’une « bête » en l’homme, mais plutôt comme l’un de ses propres : l’homme, un animal inhumain. Des romanciers suggèrent même que l’homo humanus ne serait pas l’une des prochaines étapes de l’évolution de sapiens, mais une simple « fiction », une histoire que l’humanité se raconte sur elle-même et qui n’aura jamais d’incarnation réelle en ce monde. Seul gage d’espoir, cette faculté que nous avons de nous indigner contre ce qui outrage cette fiction d’une espèce appelée à devenir plus humaine. Romans analysés : L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886), La Machine à explorer le temps et L’île du docteur Moreau de Herbert George Wells (1895 et 1896), L’étalon de David Herbert Lawrence (1925), Le loup des steppes de Hermann Hesse (1927), Morwyn de John Cowper Powys (1937), Kaputt de Malaparte (1944), 1984 d’Orwell (1949), Molloy de Samuel Beckett (1951), La peau et les os (1949) et Le wagon à vaches de Georges Hyvernaud (1953), Sa Majesté des Mouches de William Golding (1954), Les racines du ciel de Romain Gary (1956), Sylva de Vercors (1961) et La planète des singes de Pierre Boulle (1963).
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Le Portugal à Paris : médiations et représentations de 1880-1914

Catteau, Prune Iris 22 July 2024 (has links)
Cette thèse se consacre à l’étude de la présence culturelle et littéraire du Portugal à Paris de 1880 à 1914. Depuis l’essor de la presse française, Paris est un pôle incontournable des réseaux d’organisation littéraires et culturels nationaux et internationaux non seulement à cause de sa consécration universelle en matière artistique et littéraire mais aussi parce que cette capitale symbolise la liberté créatrice, le lieu d’inspiration et de rencontre par excellence. Intellectuels, écrivains, diplomates et étudiants portugais voyagent ou s’installent à Paris pour s’imprégner de ce climat particulier, pour se former, pour exporter certaines idées dans leur pays mais aussi et surtout pour faire connaître leur culture et leur identité. Le cosmopolitisme et le nationalisme sont deux facteurs importants qui permettront non seulement les échanges bilatéraux mais aussi le rapprochement des deux nations soeurs, vérifié par la publication de revues pro-latines et pro-républicaines franco-portugaises. Cette étude permet, d’une part, de comprendre l’activité et la production des médiateurs parisiens de la culture portugaise, et d’analyser ces transferts dans leurs dimensions matérielles (supports utilisés, rythme de publication, diffusion, réseaux). D’autre part, l’analyse porte sur la production discursive qui émane de ce contexte, en prêtant attention aux représentations et mises en scène du Portugal à Paris. Notre volonté de couvrir au mieux le domaine nous mène également à ne pas négliger l’étude de productions dites mineures (programmes d’événements littéraires, invitations, affiches, prospectus). Quelques chercheurs, surtout français (Pageaux 1984, Piwnik 2008, Quint 2006, Rivas 2015), se sont penchés sur les rapports culturels et littéraires franco-portugais, montrant l'importance de ces échanges, mais sans toutefois se consacrer au tissage intellectuel dans son ensemble au tournant du siècle. En outre, la recherche récente a montré l’importance d’un mouvement international de développement de la presse et de l’imprimé à la fin du XIXe siècle, sans toutefois s’attarder au cas portugais (Thérenty et Vaillant 2010, Cooper-Richet 2016). Depuis 1880 jusqu’à l’avènement de la Première Guerre mondiale, Paris ne s’intéresse plus seulement à l’exotisme portugais mais à la spécificité d’une littérature moderne, notamment grâce à la réciprocité des symbolistes français et portugais et de différents agents culturels implantés à Paris. Le Paris de la Belle Époque assiste alors à une véritable transformation quant à la représentation du Portugal en France, à savoir le passage d’une image mythique basée sur le passé glorieux du Portugal grâce aux grandes découvertes à une image contemporaine véhiculée par la poésie, la politique, le voyage et les expositions. Camões, symbole littéraire, historique et politique du Portugal, est renouvelé en France grâce aux commémorations du tricentenaire de sa mort en 1880 et marque le début d’une nouvelle ère dans la représentation du Portugal en France. Camões, dans la grande presse, la presse d’avant-garde et la presse institutionnalisée, représente non seulement la gloire nationale d’une épopée mais il symbolise aussi le pays tout entier, le peuple, la nation, toutes les classes sociales, l’âme nationale, le centre républicain et la classe académique de Coimbra. Alors que les relations franco-portugaises culminent grâce aux imprimés portugais publiés en français à partir de 1900 et à la proclamation de la république portugaise en 1910, Camões apporte la consécration universelle au Portugal et à une Europe culte : son buste est inauguré près de la Tour-Eiffel en 1912 et une société littéraire, Les Amis de Camoens, composée de nombreux intellectuels français comme Anatole France et Pierre Loti, est fondée et imprime une revue consacrée à cette amitié littéraire bilatérale qui perdure jusqu’en 1914. En bref, ce travail analyse les entreprises médiatiques lancées par des Portugais à Paris, les réseaux culturels et littéraires, les échanges et les sociabilités qui les soustendent. La contribution essentielle de ce travail à la recherche consistera donc à proposer un panorama aussi complet que possible de la présence culturelle et littéraire du Portugal à Paris et de ses représentations au moment où la France et sa capitale constituent un pôle et un modèle intellectuels incontournables. / This thesis is dedicated to the study of Portugal’s literary and cultural presence in Paris from 1880 to 1914. Since the rise of the French press, Paris is an essential hub for the cultural and literary organization networks, both nationally and internationally, not only owing to the universal consecration it earned in the arts and literature but also because this capital city symbolizes creative freedom, inspiration and the meeting place of choice. Portuguese intellectuals, writers, diplomats and students travel or move to Paris to soak up the unique atmosphere, to learn, to bring back a number of ideas in their country but mainly to promote their culture and identity. Cosmopolitanism and nationalism are two major factors that foster not only bilateral exchanges but also a link between the two brotherly nations, as verified by pro-Latin and pro-republican Franco-Portuguese journal publications. This study, first of all, allows one to understand the activities and achievements of Parisian mediators of Portuguese culture, and to analyze these transfers in terms of their material aspects (media used, periodicity, distribution, networks). Furthermore, the analysis focuses on the discursive production that emanates from this context while paying attention to Portugal’s stagings and representations in Paris. Our intend to cover the field at best leads us to also consider so-called minor productions (literary event programs, invitations, posters, flyers). Some researchers, especially French (Pageaux 1984, Piwnik 2008, Quint 2006, Rivas 2015), have studied Franco-Portuguese literary and cultural relations, showing these exchanges’ importance without, however, focusing on intellectual weaving in general at the turn of the century. In addition, recent research has shown the extent of an international press development movement at the end of the nineteenth century without paying special attention to Portuguese implication (Thérenty and Vaillant 2010, Cooper-Richet, 2016). Since 1880 until the advent of World War I, Paris is interested in more than only Portugal's exoticism but by the specificity of its modern literature, especially through French and Portuguese Symbolists’ reciprocity and through various cultural agents established in Paris. The Paris of The Belle Epoque takes part in a real transformation in Portugal’s representation in France, namely the transition from a mythical depiction based on Portugal’s glorious past discoveries to a contemporary depiction conveyed by poetry, politics, travel and exhibitions. Camões as a political, historical and literary symbol of Portugal is renewed in France thanks to the tercentenary celebrations of his death in 1880 and sets the beginning of a new era in Portugal’s representation in France. Camões, in the mainstream press, in the press vanguard and in the institutional press, not only represents an epic national glory but he also symbolizes the whole country, the people, the nation, all social classes, the national soul, the Republican center and Coimbra’s academic class. While the Franco-Portugal relations culminated thanks to those Portuguese prints published in French by 1900 and to the proclamation of the Portuguese Republic in 1910, Camões brings universal consecration to Portugal and to a worshiped Europe : his bust is unveiled near the Eiffel tower in 1912 and a literary society “Les amis de Camoens”, composed of many French intellectuals (Anatole France, Pierre Loti), is founded and prints a journal on this bilateral literary friendship that lasts until 1914. In short, this work analyzes the media initiatives launched by some Portuguese in Paris, cultural and literary networks, social exchanges and interactions that underlie them. The main contribution of this work for research will be to provide a view which is as comprehensive as possible of Portugal’s literary and cultural presence in Paris and of its representation at a time when France and its capital city is a hub and a key intellectual model.
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L'ex-Yougoslavie et le Rwanda en récit : du témoignage des conflits aux enjeux d'un déplacement fictionnel

Vaucher, Pierre 27 October 2024 (has links)
Thèse en cotutelle. Université Laval, Québec, Canada et Universiteit Gent, Gand, Belgique. / Notre étude se fonde sur un corpus littéraire en deux volets. Le premier volet comporte quatre récits consacrés aux guerres issues de l’effondrement de la Yougoslavie dans les années 1990. Ces textes, réalisés tantôt par des journalistes français, tantôt par des exilés (ex-)yougoslaves, sont : Robert Mitchum ne revient pas de Jean Hatzfeld (2013), La route du salut d’Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) de Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) de Dubravka Ugrešić (2008). Pour sa part, le second volet comprend cinq œuvres dévolues aux événements du génocide rwandais de 1994. Ces textes, d’Afrique, de France ou de Belgique, sont : L’aîné des orphelins de Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda d’Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements de Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda de Véronique Tadjo (2000) et enfin Uraho ? Es-tu toujours vivant d’Huguette de Broqueville (1997). Rien ne permet a priori de justifier le rapprochement des événements meurtriers survenus en ex-Yougoslavie avec ceux du Rwanda. D’ailleurs, que ce soit pour le Rwanda, la guerre de Bosnie-Herzégovine ou de Croatie, les écrivains et les écrivaines qui ont cherché à témoigner, par la littérature, de ces conflits s’inscrivent dans des contextes forts distincts les uns des autres. Mais tous ont saisi, consciemment ou non, une dimension essentielle de ces conflits récents, au-delà de l’horreur : leur ambivalence, le fait qu’ils répercutent des réalités hétérogènes, incertaines et parfois contradictoires. Tirant parti d’une Histoire qui ne se détache jamais entièrement d’une actualité poreuse, les auteurs ont ainsi imaginé des formes d’extériorité faisant exister – jouer – ces divergences ; ils ont conçu des mises en scènes en porte-à-faux par rapport aux événements de la guerre ou du génocide auxquels ils se réfèrent. Par exemple, Hatzfeld, dans Robert Mitchum ne revient pas, replace les enjeux d’une compétition sportive au cœur du siège de Sarajevo. À travers le paradigme olympique, s’esquisse un espace supranational qui entre en conflit avec la logique nationale de la guerre en Bosnie. La guerre acquiert par là de nouveaux contours. À l’aide des outils de la rhétorique appliquée au récit fictionnel, nous interrogeons les implications de ces déplacements narratifs vis-à-vis des conflits, que ce soit dans leur actualité politique, médiatique, culturelle ou même économique (en l’occurrence, chez Ugrešić). Nous verrons que si, bien souvent, les écrivains cherchent à résister à ce que ces réalités violentes mettent en jeu, les réponses qu’ils apportent sont parfois contradictoires. Il leur arrive en effet de renouer avec les mêmes logiques qu’ils dénoncent. Malgré tout, entre utopie et démystification, ces récits permettent de mieux comprendre la place occupée par la fiction dans nos sociétés. Au fond, il est toujours question de changer les pièces d’un réel par ailleurs essentiellement fictionnel, afin d’échapper, éventuellement, au retour du même, cet écroulement continu dont nous sommes tous témoins. / Our dissertation focuses on a two-part literary corpus. The first group contains four novels dedicated to the wars of the collapse of Yugoslavia in the 1990s. Created either by French journalists or by exiles from the former Yugoslavia, these texts include: Jean Hatzfeld’s Robert Mitchum ne revient pas (2013), Étienne de Montety’s La route du salut (2013), Saša Stanišić’s Le soldat et le gramophone (2008) (original title: Wie der Soldat das Grammofon repariert) and Dubravka Ugrešić’s Le ministère de la douleur (2008) (Ministarstvo boli). For its part, the second group consists of five literary works on the massacres of the Rwandan genocide which took place in 1994. Produced by African, French or Belgian writers, these include: Tierno Monenembo’s L’aîné des orphelins (2000), A. Waberi’s Moisson de crânes: textes pour le Rwanda (2000), Boubacar Boris Diop’s Murambi: le livre des ossements (2000), Véronique Tadjo’s L’ombre d’Imana: voyages jusqu’au bout du Rwanda (2000) and Huguette de Broqueville’s Uraho? Es-tu toujours vivant (1997). It seems there is no justification for linking the context of the wars in the former Yugoslavia with the events of Rwanda. Additionally, in both cases the writers who have sought to bear witness to these conflict with their pen all come from very different backgrounds. But whether knowingly or unknowingly, all of them did seize a central issue of these recent conflicts, beyond the horror of what happened: their ambivalent nature, the fact they reflect heterogeneous, uncertain and sometimes contradictory realities. While resorting to a kind of History that is closely interwoven with a porous present time, the authors have thus imagined some forms of ‘exteriority’ that play on these possible variations, bringing them into existence. They created literary scenes that are at odds with the events of the war or the genocide they refer to. For example, Hatzfeld raises in his book Robert Mitchum ne revient pas the issue of a sports competition taking place in the midst of the siege of Sarajevo. Through the Olympic paradigm, a supranational space arises. It conflicts with the national logic of war in Bosnia. In this way, the face of war changes. By using the tools of rhetoric and their application to fictional narrative, we propose to question the implications of these narrative shifts away from the conflicts reality, whether in its political, media, cultural or even economic relevance (as it happens with Ugrešić). If most of the writers want to fight what these violent realities involve, we shall see that the literary answers they bring have sometimes a contradictory nature. Indeed, they can revive the same logical patterns that they criticize elsewhere. Despite everything, these narratives help us better understand the place occupied by fiction in our societies, whether the authors choose to focus on utopia or demystification. Basically, it is always about changing the dispositions of an otherwise essentially fictional reality. Thus, it may be possible to escape the return of the same, a continuous collapse of which we are all witnesses. / Deze studie is gebaseerd op een literair corpus bestaande uit twee delen. Het eerste luik bevat vier werken gewijd aan de oorlogen ontstaan door het uiteenvallen van Joegoslavië in de jaren 1990. Deze teksten, geschreven door Franse journalisten of (ex-) Joegoslavische ballingen, zijn: Robert Mitchum ne revient pas van Jean Hatzfeld (2013), La route du salut van Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) van Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) van Dubravka Ugrešić (2008). Het tweede deel omvat vijf teksten die handelen over de Rwandese genocide van 1994. De werken in dit corpus van Afrikaanse, Franse en Belgische auteurs zijn: L’aîné des orphelins van Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda van Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements van Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda van Véronique Tadjo (2000) en tenslotte Uraho ? Es-tu toujours vivant van Huguette de Broqueville (1997). Op het eerste zicht lijkt het verband tussen de dodelijke gebeurtenissen in Ex-Joegoslavië en die in Rwanda ver te zoeken. Bovendien, of het nu voor Rwanda, de oorlog in Bosnië-Herzegovina of in Kroatië is, verwijzen de schrijvers en schrijfsters die over deze conflicten getuigen via literaire teksten, naar zeer uiteenlopende contexten. Maar allen hebben ze, bewust of onbewust, over de gruwel heen, een essentiële dimensie van deze recente conflicten weten te vatten: hun ambivalentie; het feit dat ze heterogene, onzekere en soms zelfs tegenstrijdige realiteiten weerspiegelen. Gebruik makend van de Geschiedenis die nooit volledig los raakt van de poreuze actualiteit, hebben de auteurs vormen van “exterioriteit” bedacht die deze verschillen vormgeven en zelfs benadrukken ; ze hebben ensceneringen uitgedacht die haaks staan op de gebeurtenissen van de oorlog of genocide waarnaar ze verwijzen. In Robert Mitchum ne revient pas, bijvoorbeeld, verplaatst Hatzfeld de inzet van een sportieve competitie naar het hart van het beleg van Sarajevo. Door middel van het olympisch paradigma tekent zich een supranationale ruimte die in conflict treedt met de nationale logica van de oorlog in Bosnië. De oorlog krijgt zo een nieuwe dimensie. Met behulp van de instrumenten die de retoriek toepast op het fictieve verhaal, wil dit onderzoek de implicaties van deze narratieve verschuivingen tegenover de conflicten in vraag stellen, zowel wat betreft hun politieke, culturele en zelfs economische (in casu bij Ugrešić) relevantie. We stellen vast dat schrijvers zich vaak proberen te verzetten tegen dat wat de gewelddadige realiteit op het spel zet. De antwoorden die ze aandragen zijn soms tegenstrijdig. Zo gebeurt het dat ze dezelfde logica voortzetten als diegene die ze aan de kaak stellen. Desalniettemin, laten deze teksten toe om, tussen utopie en demystificatie, de plaats van fictie in onze huidige samenleving beter te begrijpen. In feite gaat het er altijd om bepaalde aspecten van een werkelijkheid – die overigens in essentie fictief is – te veranderen, om zo misschien te voorkomen dat gelijkaardige gebeurtenissen zich opnieuw voordoen, iets waar we vandaag allen getuigen van zijn.
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Mécanique de la nuit suivi de Narration et imagination environnementale dans"Les larmes de saint Laurent" de Dominique Fortier

Vadnais, Christiane 13 June 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017 / Ce mémoire de recherche-création se divise en deux parties. La première, Mécanique de la nuit, est un recueil de nouvelles oniriques qui aborde la confrontation entre l’humain et la nature en mettant en scène des catastrophes naturelles, des animaux sauvages, des parasites, etc. Les textes se structurent par des échos entre les personnages et les lieux. Ils sont portés par une voix narrative qui raconte les histoires à la troisième personne et disserte sur la notion de rêve dans une perspective scientifique. La seconde partie s’intitule Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. Elle analyse la place de la narration dans la poétique de cette oeuvre éclatée pour ensuite en étudier la portée d’un point de vue écocritique. De cette façon, elle vise à dégager la contribution potentielle d’une narration atypique au renouvellement de l’imaginaire environnemental contemporain. / This master thesis in creative writing is divided in two parts. The first one, Mécanique de la nuit, gathers dreamlike short stories about the conflict between human and nature. It stages natural catastrophes, wild animals, parasites, etc. The short stories are structured by echos between characters and places. They are told by an omniscient narrator who also talks about dreams in a scientific perspective. The title of the second part is Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. It talks about the role of narration in the novel poetic, and then analyses its scope with an ecocritic perspective. It aims to determine the potential contribution of an unusual narrative voice to the renewal of contemporary environmental imagination.
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Charif ou l'antipathie du bonheur ; : suivie de Cyrano, Candide et Charif : discussion sur le bonheur

Rioux, Jean-Sébastien 12 June 2024 (has links)
Dans un village, désert gris, un enfant porteur d'une longue tradition ne peut aspirer au bonheur. Comme on disait chez lui, « lorsque l'on naît d'un lion on devient un lion », lui était né de rats et, selon les lois, devait demeurer de jour adossé à son mur et de nuit, chercher de quoi manger. Jusqu'au jour où l'Étrangère arrive au village. Étrange voyageuse, elle voit au-delà de la condition de l'enfant et découvre une étincelle au fond de lui. Quelques mois passent et tous les jours, elle s'assoit au côté de l'enfant stoïque et lui parle de sa vie, des mathématiques, de la survie en forêt, de tout. Cependant, un matin, personne ne vient s'asseoir aux côtés de l'enfant. Il se questionne sans succès et finit par poser le regard sur l'objet le plus précieux que l'Étrangère possède, sur une table devant lui, et prend la première décision de son existence : il retournerait l'objet à l'Étrangère. À travers ces lignes, je me questionne sur le bonheur humain, pourquoi certains l'atteignent, pourquoi échappe-t-il aux autres et à quel point sommes-nous responsables de ce résultat. Dans la section essai, je discute « bonheur » avec Rostand et Voltaire par le biais de nos trois œuvres, Cyrano de Bergerac, Candide et Charif ou l'antipathie du bonheur. Je compare le destin de ces personnages surdimensionnés et m'interroge sur l'implication de chacun quant à l'atteinte de leur but ou leur échec, à savoir s'ils parviennent ou non à atteindre le bonheur. / In a village, lost in a grey desert, a young boy following in a long tradition could not aspire for happiness. As we say in his country, "when born from a lion, a lion you become". He descended from rats and hence, according to the law, he would remain against the wall by day and scavenge for scraps by night. That is, until the Traveller arrived in the village. The mysterious wanderer could see beyond his condition and soon she uncovered a spark in him. Months went by and day after day she would sit next to the stoic boy and tell him about her life, about mathematics, forest survival, anything and everything. One morning, however, nobody came. The boy remained puzzled until he noticed the Traveller's most cherished possession lying on a table in front of him. At that point, he took the first decision of his life, namely returning it to the Traveller. In these pages, I explore the matter of human happiness, why some find it, why others do not and to what extent do we play a role in the result. In the essay, I discuss the subject of happiness with Rostand and Voltaire based on our work, more specifically Cyrano de Bergerac, Candide and Charif ou l'antipathie du bonheur. Therein I compare the destiny of bigger-than-life characters and wonder about their involvement in reaching their goal or not, that is, finding happiness.

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