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Les relations équivoques, approches circonspectes pour une socioécologie des oasis sahariennes.

Battesti, Vincent 28 September 1998 (has links) (PDF)
Je conseille aujourd'hui de se reporter à l'ouvrage qui reprend les idées de cette thèse, paru en 2005 aux éditions IRD, en libre accès à cette adresse:<br />http://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00004609/<br />------------------------<br />L'objectif de ce travail portait sur les relations entre les sociétés et leur milieu naturel. Plusieurs éléments m'incitèrent à travailler sur un modèle de la vie oasienne plus complexe. Ce fut d'abord l'ubiquité d'un déconcertant exotisme dans l'analyse scientifique et ce fut par ailleurs une tendance simplificatrice à concevoir l'oasis comme un « point fertile dans le désert » facile à saisir et comme définie exclusivement par une approche essentialiste de l'élément rare, l'eau.<br /><br />Mes études antérieures en biologie m'encouragèrent à consacrer spécialement mon travail aux palmeraies des oasis. J'ai surtout travaillé sur une région du Sud tunisien, le Jérid, mais aussi sur Djanet, dans le sud de l'Algérie, et Zagora au Maroc.<br /><br />Pour saisir ces relations entre les sociétés oasiennes et leur environnement, j'ai évité le dualisme nature / culture, en fusionnant ces catégories et poursuivant le projet d'établir une socioécologie oasienne.<br /><br />La construction de la nature oasienne fut analysée en se basant sur sa structure spatiale à trois niveaux, du large (l'oasis en général) au restreint (le jardin). Selon leur localisation dans l'espace, trois niveaux de possibilités de praxis oasienne sont différenciés. Dérivant de l'organisation de l'espace, les niveaux correspondants de temporalités peuvent être distingués ; ils autorisent ces différentes praxis.<br /><br />S'il est toutefois illusoire de définir une « norme oasienne » (ethnographique) pour les procès socioécologiques. Les praxis varient selon les différentes catégories d'acteurs. Ou plutôt, les acteurs du monde oasien usent de ressources variées selon la situation dans laquelle ils sont engagés et ces ressources sont certes des ressources naturelles, mais tout aussi des ressources d'ordre conceptuel ou idéel : ce que tel ou tel ensemble d'idées de la nature (de la nature) permet et facilite comme type de relation à l'environnement.<br /><br />Les jardiniers des oasis, on le vérifie, n'agissent pas sur leur environnement selon une norme dont la praxis serait déterminée strictement par le milieu ou la société. Il n'y a pas de préséance de la société ou du milieu comme facteur déterminant. Il y a conjugaison des deux et on peut évaluer leurs influences relatives selon la trame oasienne d'espace et de temps. Cette approche circonspecte de la complexité oasienne éclaire les relations équivoques du chercheur à son objet (méthodologie), de l'individu à sa société (sociologie) et de la société à son milieu (écoanthropologie).
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Habitat et mode de vie de la vallée du Drā (Maroc) : le village d'Asrir n'llemchane / Housing and lifestyle in the Drâa Valley (Morocco) : monograph of a village, Asrir n'Ilemchane

Gentilleau, Jeanne Marie 11 January 2016 (has links)
Cette thèse traite de l'architecture d'un village du Sud présaharien au Maroc, avec l'objectif de comprendre les origines et le développement de l'architecture traditionnelle dans cette région dans son contexte culturel et historique. Le village choisi ici comme exemple représentatif est le qsar d'Asrir n'Ilemchane dans la vallée du Drā. Cette agglomération est un exemple très spécifique de ces groupements fortifiés aux maisons mitoyennes à puits de lumière central. Au-delà de la dénomination courante d' « architecture berbère », l'étude vise à comprendre l'énigme de son origine à travers une analyse détaillée et compréhensive de l'architecture villageoise. À cette fin nous essayons de distinguer les contributions respectives des groupes sociaux qui l'habitent, principalement deux, les Draoua ou Haratines, habitants originels, agriculteurs-jardiniers de l'oasis, et les Berbères Ayt Ātta, semi-nomades transhumants de la montagne proche, le jbel Saghro, installés plus récemment, comme protecteurs des sédentaires. Après une présentation du contexte naturel et historique de la vallée et de son peuplement composite, notre démarche de recherche s'appuie sur une documentation architecturale détaillée, relevés et dessins, d'une trentaine de maisons, une observation participative et des entretiens avec les habitants dont quelques « anciens ». Nous examinons le mode constructif de ces maisons en terre crue, adobes et pisé, savoir-faire spécifique des maçons haratines. Cet habitat est mis en perspective avec le mode de vie et l'organisation sociale de la population, en lien avec l'agriculture de palmeraie et le système d'irrigation. L'analyse des maisons a permis de forger des hypothèses sur le développement du village et de son enceinte au cours des siècles, puis son extension hors les murs. Ainsi a été étayée une première conclusion : si cette architecture dans sa facture première de « maison-grenier » est de conception draoua, elle a été ensuite modifiée et enrichie par les Berbères. Pour terminer, nous évoquons les transformations de cet habitat en tension entre tradition et modernité. Elles sont marquées à la fois par l'usage de techniques et de matériaux constructifs différents et par les modifications profondes de l'environnement local, national et global, d'autant que, rejoint spatialement par Zagora, la ville toute proche, le qsar que nous étudions a fini par y être intégré comme quartier. Cette situation a créé de nombreux bouleversements à la fois dans la forme du qsar que dans sa vie quotidienne. / This thesis treats the architecture of a traditional village in the southern pre-Sahara in Morocco, with the aim to understand the origins and development of traditional architecture in this region in its cultural and historical context. The village chosen here as representative example is the ksar of Asrir do Ilemchane in the Drâa Valley. This settlement is a highly specific example of fortified agglomeration of living houses with central light shafts.Beyond a general designation as "Berber architecture", this study aimed to understand the enigma of its origin through a detailed and comprehensive analysis of the village architecture. To this end, we tried to distinguish the individual contributions of its dwellers, divided into two main groups: the Draoua or Haratins - the original inhabitants of the village who are farmers-gardeners in the oasis - and the semi-nomadic Ayt Atta Berbers, who practice nomadic grazing in the near the Jbel Saghro mountains and settled more recently as protectors of the sedentary group.Following a presentation of the valley’s natural and historical context and of its composite population, our research approach is based on a detailed architectural documentation in plans and drawings of about thirty houses; participant observation; and a series of interviews with dwellers - including some elders.We study how these houses were built from mud, adobe and rammed-earth, according to the specific expertise of the Haratin builders. This type of housing is put in perspective with the related lifestyle and social organization of the population, both in correlation with palm farming and the irrigation system.This analysis of architecture has allowed to construct hypotheses concerning the spatial development of the village and its protective walls over centuries, and about the recent extension of the village beyond these outer walls. We were thus able to achieve to a first conclusion: although the original concept of a “fortified house-granary”is of Draoua origin, it was later modified and enriched by the Berbers.Lastly, we will discuss how this housing was transformed in tension between tradition and modernity. These transformations are marked by the use of different building techniques and materials, and by the major changes of the local, national and global environment - all the more so since the nearest town, Zagora, expanded up to this particular ksar and eventually absorbed it as a town quarter. This situation created many disruptions in both the ksar form and its daily life.

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