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Étude polysomnographique comparative du sommeil d'enfants souffrant du syndrôme de Gilles de la Tourette et de sujets contrôlesDesjardins, Monique January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Étude des facteurs génétiques dans la pathophysiologie du somnambulismeFournier, Simon 12 1900 (has links)
Le somnambulisme est un trouble du sommeil fréquent qui appartient à la famille des parasomnies NREM. Malgré des décennies de recherche, sa pathophysiologie reste peu comprise. Les études de familles et les études de jumeaux démontrent qu’une forte composante héréditaire est en jeu. Toutefois, très peu d’études moléculaires ont été menées afin d’identifier des gènes impliqués et il n’y a toujours pas de consensus quant au mode de transmission dans les familles. Cet ouvrage contient deux études distinctes qui tenteront de répondre à ces deux problèmes. L’objectif de la première étude était de déterminer si des variants génétiques dans le gène Adénosine désaminase (ADA) étaient enrichis dans la population somnambule en comparaison avec les dormeurs sains. Le gène entier a été séquencé chez 251 patients somnambules provenant de Montréal et de Montpellier ainsi que chez 94 sujets contrôles sans histoire personnelle ni familiale de somnambulisme. Aucun variant génétique n’était enrichi chez les patients somnambules en comparaison avec les dormeurs sains et les bases de données génétiques publiques. Dans la deuxième étude, le premier objectif était de déterminer le mode de transmission du somnambulisme chez 20 familles canadiennes-françaises. Le deuxième objectif était de mesurer le risque récurrent ainsi que le risque relatif pour la fratrie et les enfants des patients index. Dans notre cohorte, le somnambulisme se transmettait principalement selon un mode autosomal dominant à pénétrance réduite. Les risques récurrents pour les apparentés de premier degré étaient : à vie 0,48 à 0,56, durant l’enfance 0,43 à 0,56 et à l’âge adulte 0,14 à 0,35. Les risques relatifs pour les apparentés de premier degré étaient : à vie 6,96 à 8,12, durant l’enfance 1,48 à 4,06 et à l’âge adulte 4,67 à 11,67 supérieurs à la population générale. D’autres études moléculaires comme le séquençage de l’exome et les études de liaison génétique dans les familles seront nécessaires afin d’identifier de nouveaux gènes candidats qui pourront agir à titre de biomarqueurs. Cela permettrait de faciliter le diagnostic et ultimement développer des approches thérapeutiques ciblées. / Sleepwalking is a common sleep disorder and it belongs to the family of NREM parasomnias. Despite decades of research, its pathophysiology remains poorly understood. Family and twin studies show that a strong hereditary component is involved. However, very few molecular studies have been conducted to identify the genes involved and there is still no consensus on the mode of transmission in families. This Master’s thesis contains two separate studies which will attempt to address these two problems. The aim of the first study was to determine whether genetic variants in the Adenosine Deaminase (ADA) gene were enriched in the sleepwalking population compared to healthy sleepers. The entire gene was sequenced in 251 sleepwalking patients from Montreal and Montpellier as well as in 94 control subjects with no personal or family history of sleepwalking. No genetic variants were enriched in sleepwalking patients compared to healthy sleepers and public genetic databases. In the second study, the first objective was to determine the mode of transmission of sleepwalking in 20 French-Canadian families. The second objective was to measure the recurrence risk as well as the relative risk for siblings and children of index patients. In our cohort, sleepwalking was transmitted mainly in an autosomal dominant mode with reduced penetrance. The recurrence risks for first-degree relatives were: lifetime 0.48 to 0.56, in childhood 0.43 to 0.56, and in adulthood 0.14 to 0.35. The relative risks for first-degree relatives were: lifetime 6.96 to 8.12, in childhood 1.48 to 4.06 and in adulthood 4.67 to 11.67 higher than the general population. Further molecular studies, such as exome sequencing, and genetic linkage studies in families will be needed in order to identify new candidate genes that can act as biomarkers. This would allow the development of an independent test for the diagnosis and ultimately have implications for targeted therapeutic approaches.
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