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Incidences de l'architecture de Le Corbusier / Influences of Le Corbusier's architectureHuang, Pin-Yao 29 June 2011 (has links)
Le Corbusier tente de ramener l’architecture à l’utilité et de créer une esthétique de pureté en parfaite harmonie avec celle-ci. Or s’il est conduit à s’opposer à tout excès et à économiser l’espace, ses choix esthétiques semblent mal répondre à cet impératif. Un seul superflu demeure un tabou chez lui: l’ornement. Le refus de cet ajout constitue ainsi un angle pour la compréhension du caractère de ses œuvres. Une enquête sur les causes de ce rejet mène à la conclusion que l’architecture nouvelle doit avoir comme principes l’esprit puriste, l’esprit scientifique déterministe et l’esprit individualiste. Pourtant, en même temps qu’elle les incarne, elle les enfreint systématiquement jusqu’à un certain point en vue de l’obtention des effets artistiques. De cette transgression de l’interdit résultent la réintroduction du superflu, une esthétique mi-authentique mi-inauthentique, et la qualification de l’espace de création corbuséen par la « parergonalité sans parergon ». Comme l’utilité ramenée en soi implique l’économie du temps, l’examen porte aussi sur les expériences temporelles que permet l’architecture nouvelle. Il montre qu’avec la « parergonalité sans parergon », celle-ci fait éprouver la décroissance du temps, sa suspension, son enchevêtrement avec l’objet, l’éternel présent présentiste, la logique de l’accroissement sous la logique de la réduction, des vécus semblables aux troubles de l’insomnie, etc. En même temps, cette architecture se remet en question, ouvrant ainsi d’autres historicités à l’art de bâtir et à l’homme, dont l’économie de l’espace ne valorise que le comportement corporel / Le Corbusier intends to bring architecture back to the utility and to create an aesthetics of purity in perfect harmony with this latter one. Yet if he is led to oppose all excess and to economize the space, his aesthetic choises do not seem to well respond to this imperative. One single surplus remains a taboo to him: the ornament. The opposition to this addition becomes then an angle for understanding the characteristic of his works. A conclusion of the inquiry into causes of this rejection is that the new architecture must hold the purist spirit, the scientific determinist spirit and the individualist spirit as principles. However, while embodying them actually, at the same time it infringes them systematically to a certain degree in order to create artistic effects. The outcomes of this transgression of the inhibited are the reintroduction of the surplus, a half authentic, half inauthentic aesthetics, and the characterization of Le Corbusier’s space of creation by “parergonality without parergon”. Since the utility brought back to itself implying the economy of time, we proceed as well to examine the temporal experiences made possible by the new architecture, and demonstrate that by means of the “parergonality without parergon”, it brings forth experiences like diminution of the time, its suspension, its entanglement with the object, the presentist eternal present, the logic of the increase under the logic of the reduction, effects similar to insomnia disorders, etc. Meanwhile, this architecture calls itself in question, opening then different historicities to architecture and to human being of which the economy of space values only the corporal movement
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