Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Le travail présenté ici propose une étude sociolinguistique d’un corpus oral recueilli récemment, auprès de différents locuteurs en rapport avec les milieux multiculturels et plurilingues, en Île-de-France.Partant de l’hypothèse que la variation (socio)linguistique (et ses locuteurs) reste encore aujourd’hui sous estimée en dépit de l’idéologie du standard, ce travail s’interroge sur les pratiques langagières des locuteurs qui sont significatives, non en tant que formes entièrement à part, mais en tant que formes à part entière de l’environnement socioculturel des locuteurs. Pour ce faire, notre réflexion sur ces formes dites non standard se base sur la proximité communicative entre les protagonistes (Koch & Oesterreicher, 2001) qui partagent des connivences et forment un réseau serré (Eckert, 2006), favorisant l’émergence de variétés linguistiques.L’analyse des unités formelles dans les parlers jeunes ordinaires montre qu’elles sont en constantes dynamiques tant au niveau lexical qu’au niveau sémantique, par lesquelles les locuteurs situent leurs identités. En d’autres mots, des marqueurs d’identités dans lesquels s’inscrivent les représentations sociolinguistiques du sujet se font jour (Mendoza-Denton, 2000). / The following thesis offers a sociolinguistic study of a recently collected oral corpus, from various speakers who belongs to different multicultural and multilingual milieu in Île-de-France.Starting from the hypothesis that the sociolinguistic variation including its speakers remain today undervalued despite of the standards’ ideology. The following research seeks to question the language dialects of the speakers which is very significant, not a as apart dialect practice, but as sociocultural environment dialects of the speakers in its own right. With this in mind, our reflexion about these dialects identified as non-standards, is based on the communicative proximity of the protagonists (Koch & Oesterreicher, 2001) who exchange connivance and constitute a tight network (Eckert, 2006), promoting the linguistic varieties emergence. The analysis of formal unities in basic young dialects shows that the language practice is constantly progressive lexically as well as semantically, through which the speakers situate their identities. In other words, the identity markers in which are inscribed the sociolinguistics representations of the subject are updated (Mendoza-Denton, 2002).

Made available in DSpace on 2015-02-24T18:20:50Z (GMT). No. of bitstreams: 1 RoseliaCO.pdf: 983581 bytes, checksum: ef2f8147e4e96309fcc1540df1994ca6 (MD5) Previous issue date: 2005-01-21 / Coordena??o de Aperfei?oamento de Pessoal de N?vel Superior / Au cours de cette recherche, nous traitons la reinterpr?tation de cette campagne de P? no Ch?o Tamb?m se Aprende a Ler , tout en utilisant un moyen d?fini a travers les parlers de femmes qui avaient travaill? dans le projet d alphab?tisation d?velopp? par la Mairie de la Ville de Natal au d?but des ann?es 1960. Le parler de cinq femmes/ ?ducatrices, participantes actives de ce projet, se constitue en tant qu unit? principale de r?f?rence de ce travail. ? partir de leurs t?moignages nous avons cherch? ? contextualiser et enrichir un peu plus la p?riode concernante ? l av?nement de la Campagne. Il s agit de t?moignages qui ont des rapports avec l ?ducation, la culture et la conscientisation politique, v?hicule ? la compr?hension du contexte historique dans lequel s ins?rait le groupe engag? dans la Campagne de P? no ch?o tamb?m se aprende a ler .Nous avons d?velopp? notre travail ? travers la m?thodologie compr?hensible du discours (Kaufmann, 1996), tout en m?langeant le mat?riel recherch? et la th?orie. Les consid?rations finales font ?tat de nos impressions ? propos de ce projet ? partir des t?moignages de ces cinq femmes/?ducatrices. Le gouvernement de Djalma Maranh?o se caracterize pu democratie et populaire et ce travail ?ducatif consid?rer subversives a d?cennie 1960 / Ao longo desta pesquisa, tratamos da reinterpreta??o da Campanha de P? no Ch?o Tamb?m se Aprende a Ler. Para o alcance desse objetivo, utilizamos fragmentos de discursos pronunciados por cinco mulheres/educadoras, que atuaram no projeto de alfabetiza??o, desenvolvido pela Prefeitura de Natal no in?cio dos anos 1960. A unidade de refer?ncia principal desta pesquisa se constitui das falas desses cinco sujeitos participantes do referido projeto. Partindo de seus relatos, buscamos compreender a rede de rela??es que circunda a equipe da Prefeitura, e principalmente que configura e desvela os sentidos do projeto tal como ? percebido na atualidade por essas protagonistas. Procuramos perceber de que forma essas mulheres visualizavam sua pr?tica educativa e os motivos que as levaram a participar de um projeto considerado, na ?poca, como popular e democr?tico. Desenvolvemos este trabalho a partir da metodologia compreensiva do discurso (KAUFMANN,1996), entrela?ando a fala das mulheres entrevistadas com estas teorias. As considera??es finais revelam o quanto o preconceito, o medo e a viol?ncia rondaram a d?cada de 1960, fazendo-se presente no cotidiano local, particularmente atrav?s do olhar dessas cinco mulheres/educadoras. E como a gest?o do Prefeito Djalma Maranh?o era caracterizada como aberta, popular e subversiva e foi considerada como de grande amea?a ? ordem pol?tica e social do Estado.Seus olhares nos apontam ainda caminhos para que possamos ampliar o debate acerca da educa??o popular na d?cada de 1960