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Exposer son monde : le paysage comme espace participatifOliver, Stacy-Ann 10 February 2024 (has links)
L’essentiel de ce texte est une réflexion sur mon travail de création et les concepts théoriques qui le construisent. J’aborde plusieurs thèmes dont en particulier le paysage autour duquel je développe une réflexion sur l’habitation. Ma recherche est au confluent de ces deux éléments qui concernent les relations entre le paysage, l’habitation et l’appartenance. À travers ce projet de recherche-création, j’explore différentes facettes du paysage et je m’approprie ce concept à travers une quête identitaire puisque j’utilise ma ville natale, Lebel-sur-Quévillon, pour mener ma recherche. Les concepts mentionnés seront développés en relation avec les oeuvres produites tout au long de mon projet de recherche-création.
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Le chantier cyclique du construit, de l'effacement et de ce qui les relieFalardeau, Isabelle 08 February 2024 (has links)
Dans ce mémoire, je donne un aperçu de ma perception de ce qui m'entoure et de la manière dont j'aborde le monde à travers ma pratique artistique. Mes déplacements sur le territoire se font à l'intérieur de sites et de paysages que je m'approprie avec la photographie. Je travaille à partir de parcelles extraites du réel, des fragments issus du champ visuel et physique existant, et j'exploite leur effacement partiel à l'aide de la surexposition et du traitement des images. Le brouillage résultant advient également et inévitablement pour moi dans le souvenir que j'ai de mes prises de vue. Une fois que j'ai quitté les lieux photographiés, je m'en fais une représentation paysagère qui s'éloigne déjà du vécu in situ. Je reconstruis dès lors, à partir de cette nouvelle réalité brouillée et fragmentaire, quelque chose de concret et de praticable, qui permettra un renouvellement de l'expérience par le corps. Je travaille mes constructions en intégrant des vestiges de territoire, donnant ainsi une forme renouvelée à l'espace et au temps dont ils se sont dissociés dans la mémoire et l'acte photographique. De cette façon, je prends concrètement part au chantier cyclique du construit, de l'effacement et de ce qui les relie.
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Le silence du monde, une expérience photographique de l'espace-paysageHoarau, Emmanuelle 07 November 2018 (has links)
Ce qui m’importe c’est l’expérience que l’on fait des choses, de ces espaces photographiés, et l’expérience que l’on en tire. Sentiments profonds issus d’un paysage particulier ou suspension temporelle face à une image composée, dans le contexte de ma maîtrise, par ma photographie, je cherche à faire vivre aux spectateurs la sensation d’espaces-paysage. Ainsi, ce mémoire se structure de manière à aborder plusieurs réflexions sur les différents aspects qui entourent mon travail, tout en accompagnant la réflexion à travers diversesexplorations qui ont su engendrer mes photographies. Passant par plusieurs idées, plusieurs concepts, et plusieurs définitions revisitées, je cherche néanmoins à garder une approche sensible et personnelle. Cette présente étude s’est donc construite autour d’une volonté d’expérimenter la sensation de l’espace du paysage, par l’expérience d’une profondeur virtuelle et désormais atteignable, au-delà de la surface bidimensionnelle de la photographie.
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Bitume, sillons, matière : le questionnement des écartsBreton, Laurence 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire est le récit du parcours évolutif d'une démarche artistique dont la mutation vers une pratique hybride engage un questionnement sur des notions faisant appel à la dialectique entre Nature et Culture. Réalisé dans le cadre d'une maîtrise en arts visuels avec mémoire, ce document propose le témoignage d'une réflexion avec un angle d'analyse particulier où la sémantique des mots Recherche et Création prennent tout leur sens. Par différentes stratégies d'intervention, ayant une incidence à portée géo-socio-politique, c'est à titre d'instigateurs que la photographie et l'objet industrialisé sont appelés conjointement à investir tant l'espace galerie que l'espace public en tant que non-site. Par le biais d'un ± arrêt sur image ¿ développé en trois séquences, le lecteur est invité à s'infiltrer au coeur du projet de recherche, à en comprendre les motivations et ses déclencheurs. Pour ce faire, on procède d'abord à l'analyse qui a motivé le choix des matériaux constitutifs du projet tout en discernant leurs propriétés respectives. On s'engage ensuite dans le processus instaurateur de l'oeuvre où on est amené à prendre part aux questionnements que soulèvent les enjeux d'écarts et d'inter-correspondances entre Nature et Culture. Se profile subséquemment l'analyse des procédés instaurés pour en distinguer les caractéristiques architectoniques propres. L'entreprise de cette opération à coeur ouvert plonge le lecteur dans la structure interne de l'oeuvre pour y déceler ses points d'ancrage. En ce sens, ce mémoire témoigne d'un trajet qui conduit à la réalisation d'une oeuvre installative intitulée Bitume, Sillons, Matière qui, par ses détournements in et ex situ, s'inscrit comme étant une intervention posant un regard attentif sur la notion de paysage dont l'une de ses déclinaisons se transpose métaphoriquement en un paysage machiné.
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FatimaGrison, Jean-Baptiste 24 April 2018 (has links)
Cela fait maintenant plus d'une vingtaine d'années que je pratique la photographie. Plusieurs lignes directrices définissent mon travail, parfois elles cohabitent, parfois elles se succèdent au gré des projets. Parmi ces lignes figurent un intérêt marqué pour les espaces anthropiques, l'idée que le paysage est une combinaison de phénomènes qui doivent être expérimentés, une pratique artistique liée à la marche, ainsi qu'un désir toujours renouvelé d'exploration formelle du médium. Le projet Fatima vise à réunir ces diverses tendances en un seul et même corpus qui assume sa diversité formelle, son penchant autobiographique et qui utilise la marche comme méthode d'approche pour restituer une expression poétique d'une géographie. Il explore finalement le livre comme espace de création en photographie.
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Territoires inhospitaliersPlamondon, Louise 18 April 2018 (has links)
Issu d’une réflexion portant sur l’habitat, les paysages et l’empreinte humaine qui les façonne, mon projet de maîtrise tente d’attirer l’attention sur l’utilisation des espaces urbains et sur le regard porté sur les lieux abandonnés et négligés. Mon attention se porte surtout sur les terrains vagues, les lieux en transition et les nombreux espaces inhospitaliers créés par la mouvance dans l’occupation des territoires. Je m’intéresse au regard qu’on porte sur ces lieux ignorés et mal-perçus qui peuvent évoquer à la fois le passage, l’abandon, la transformation ou la mémoire. Mon travail tente d’établir un rapport entre le paysage représenté et le paysage expérimenté, utilisant la marche pour découvrir et s’approprier le lieu et le dessin et la photo pour s’en approprier les images.
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Le paysage inventé : trajets, tracements, cartes et dessinsBoulva, Eveline 17 April 2018 (has links)
Mes recherches ont comme prémisse le paysage, qui recèle un dualisme intrinsèque. En effet, le mot paysage désigne simultanément l'étendue spatiale observée et sa représentation, la matière et l'idée. Cette condition en complexifie la lecture, mais lui confère une richesse poétique catalysante. Une question se précise alors : comment pratiquer et réfléchir les écarts et les échos entre la nature, sa perception en un premier paysage - une image mentale - et son interprétation en un second paysage, celui-ci exprimé par une image née cette fois-ci d'une intention artistique, avec des matériaux et des techniques spécifiques? Ainsi, la recherche s'intéresse à l'émergence d'un paysage subséquent matérialisé en création et nommé empaysage. L'objectif principal de la recherche devient la création et l'analyse ultérieure d'oeuvres en dessin qui vérifieront la possibilité que le concept de carte, en tant que principe opératoire, permette dans la pratique l'élaboration de lieux du paysage, c'est-à-dire d'empaysages. De façon tangible, la thèse consiste en la réalisation d'un corpus d'oeuvres, présenté à l'occasion d'expositions, et en la rédaction d'un texte. Le texte prend la forme d'une étude d'environ 150 pages et présente une réflexion critique et analytique dont l'objet premier en est ma production artistique. C'est là où l'approche choisie, la poïétique, et plus précisément l'autopoïétique telle que nommée par Conte (2001), trouve sa pertinence : elle ouvre temporellement son objet par une recherche du fil conducteur depuis ses origines et sans se limiter à l'apparaître.
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Paysages de l'holocène : une expérience de connaissance par la création d'artBoutet, Danielle 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Paysages de l’holocène est une recherche création sur la forme de pensée et de connaissance liées à la pratique artistique. Cette thèse situe l’art dans l’ensemble de la connaissance transdisciplinaire en l’associant avec les modes de type gnostiques, tels le sacré, l’alchimie et l’hermétisme. Elle s’appuie sur la création de cinq œuvres (36 paysages de l’holocène, Labyrinthe, la Courbure, Pierres gravées et Quatuors de l’holocène) traversées par une conscience historique et géologique et imbues d’une émotion cosmique et existentielle. Ces œuvres évoquent la présence humaine sur la Terre et tout particulièrement le regard — à la fois contemplatif et créateur — que l’esprit pose sur le monde. La thèse, sous-titrée Une expérience de connaissance par la création d’art, examine les processus de réflexion opérant dans la poïétique de ces œuvres, et fait l’hypothèse que la création d’art est un mode « inséparablement opératif et méditatif » (F. Bonardel) s’apparentant à une gnose, vécue comme un sentiment de signifiance, comme une expérience de l’être ; c’est-à-dire une connaissance participative où l’objet de l’œuvre, le sujet qui connaît (l’artiste) et le mode de connaissance lui-même (l’art) se révèlent en même temps. À travers le récit détaillé du processus de création, on en vient à voir que la création est informée par une « cosmologie d’atelier », propre à l’œuvre, singulière et non dualiste, structurant les opérations et la pensée de l’artiste. À partir de textes sur la recherche création, l’esthétique, l’histoire des religions, la pensée systémique, la transdisciplinarité, et s’appuyant sur de nombreux écrits d’artistes, l’essai décrit l’art comme un mode de conscience et d’être, qu’il compare au « sacré » tel que décrit par M. Eliade et G. Bateson. Il le situe ensuite dans la transdisciplinarité, en l’établissant comme un paradigme des « facultés créatrices » (W. Heisenberg) opérant dans la « zone de non-résistance » décrite par B. Nicolescu. Mais loin de se présenter comme une théorie générale de la connaissance artistique, l’essai finit par revenir sur lui-même et s’explique comme une aventure de création de théorie : un processus créateur à part entière lui aussi, une « méta œuvre » plastique et scripturale, vivant dans une dimension imaginaire de la connaissance. / Paysages de l’holocène (Landscapes of the Holocene) is an art-based research project exploring the thought process and form of knowledge related to artistic practice. Artistic practice is located within transdisciplinary inquiry as a way of knowing associated to Gnostic epistemologies such as the sacred, alchemy and hermeticism. The research is based on the creation of five works (36 paysages de l’holocène, Labyrinthe, la Courbure, Pierres gravées et Quatuors de l’holocène), each infused with an awareness of history and geology, and soaked in cosmic and existential emotionality. These works evoke our human presence on earth, particularly our human gaze — at once contemplative and constructive — upon the world. Subtitled Une expérience de connaissance par la création d’art (an experience of knowing through the creation of art), the dissertation examines the reflection processes taking place in the making (the poïetics) of the five works. It hypothesizes that art creation is a non objective form of knowledge, a feeling of signification, an experience of Being: i.e. a participative epistemology in which the subject of the work, the knower (the artist) and the mode of inquiry itself (art) are revealed at once, in the same process. Through a detailed narrative of the creative process, we come to see that creation is in/formed by a “studio cosmology” specific to the work, singular and non dualistic, defining the operations and the thinking of the artist. The essay draws from several artists’ writings, and texts on art-based research, aesthetics, history of religions, systems thought, and transdisciplinarity, to comparatively describe art in relation to the Sacred as defined by M. Eliade and G. Bateson : as a mode of consciousness and a mode of Being. It proceeds to locate art in a transdisciplinary context, establishing it as a paradigm of the “creative faculties” (W. Heisenberg) operating in the “zone of non resistance” described by B. Nicolescu. Yet, far from claiming to be a general theory of artistic knowledge, the essay returns upon itself and appears as an adventure in theory creation: a creative process in its own right, a “meta-work” of both aesthetic and written nature, living in an imaginary dimension of knowledge.
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Le paysage expérientiel ou Le paradigme du regard / Paradigme du regardBédard, Mélanie 18 April 2018 (has links)
Le paysage expérientiel ou le paradigme du regard pose les balises théoriques et pratiques du travail réalisé dans le cadre de la maîtrise en arts visuels avec mémoire. Ce mémoire marque le tracé d'une voie, celle qui m'a menée à la création d'une installation vidéo avec programmation aléatoire et mise en espace sonore. Il accompagne l'oeuvre intitulée Permutations : le regard à travers et au-delà, présenté du 9 octobre au 9 novembre 2009, chez VU, centre de diffusion et de production de la photographie, situé dans le complexe Méduse à Québec. Tel un dispositif, ce mémoire est composé des pièces constitutives du parcours réalisé : les phases d'un processus, mes approches idéelles et leurs éclaircissements livresques, ma méthode et les résultats provenant des expériences avec la matière. Les mots-clefs constituant la toile de fond de mes deux années de recherches sont : la flânerie et la contemplation, le regard et le paysage, l'image et la lenteur.
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Le paysage et ses rapports avec l'art, la nature et l'environnementGagnon, Dominique 24 March 2024 (has links)
Cette thèse/œuvre démontre, dans la partie thèse, comment l’art pictural a joué un rôle clé dans la formation et l’évolution du concept de paysage en Occident de la Renaissance au XXe siècle et comment ce genre pictural a contribué à ancrer notre intérêt pour les paysages pittoresques matériels et leur représentation. L e déroulement de l’histoire du mot « paysage » qui est apparu simultanément dans différentes langues à la Renaissance est d’abord passé en revue. Les différentes théories sur le concept de paysage sont ensuite présentées. Puis les concepts de nature et d’environnement sont développés dans leur rapport avec le paysage. La dernière partie traite du corpus présenté en accompagnement de la thèse, dans le contexte où les arts visuels peuvent à nouveau jouer un rôle à l’époque actuelle pour réévaluer et éventuellement nous aider collectivement à réinventer notre rapport à la nature, au paysage et à l’environnement. / This thesis in research/creation will develop in the research portion, how painting has played a major role in the evolution and formation of the concept of landscape in Western civilization, from the Renaissance to the 20th century. It will explain how landscape painting has contributed to our present fascination in the ‘picturesque’ landscape, and its representation. The evolution and transformation of the word ‘landscape’, which emerged simultaneously in several European languages during the Renaissance will be summarized. The various theories on the concept of landscape will be presented, and the concepts of ‘nature’ and ‘environment’ will be developed in relation to the landscape. The last part is dedicated to the body of work linked to this thesis. It expresses how the visual arts may now, as during the Renaissance and several centuries after, play a role in the reevaluation and re-creation of our relationship to nature, landscape and the environment.
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