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Des pacifistes israéliens : contextualisation sociohistorique de l’émergence des camps de la paix achkenazim et haredim (1881-2009)Séguin, Michaël 12 1900 (has links)
Facile de discourir sur la paix ; complexe, par contre, d’évaluer si paroles et gestes y contribuent vraiment. De manière critique, ce mémoire cherche à contextualiser l’émergence de la nation israélienne de 1881 à 1948, de même qu’un certain nombre de forces pacifistes juives, religieuses comme séculières, sionistes comme anti-sionistes, que cette société a engendrées ou provoquées de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui.
Dans un premier temps, quatre stratégies utilisées pour construire l’État juif sont explorées : la voie pratique (l’établissement de mochavot, kibboutzim et mochavim), la voie diplomatique (le lobbying de Herzl et Weizmann), la voie sociopolitique (la formation de syndicats, de l’Agence juive et du Va’ad Leoumi) et enfin la voie militaire (la mise sur pied d’organisations paramilitaires telles la Hagana, l’Irgoun, le Lehi et le Palmah). Cette exploration permet de mieux camper le problème de la légalité et de la légitimité des nations palestinienne et israélienne.
Dans un deuxième temps, une approche conceptuelle et une approche empirique sont combinées pour mieux comprendre ce qu’est un camp de la paix. L’exploration conceptuelle remet en question les critères qu’utilisent certains chercheurs afin d’identifier si une organisation contribue, ou non, à la construction de la paix. L’exploration empirique trace les contours de deux camps de la paix israéliens : les militants de la gauche séculière achkenazi (un pacifisme qui a émergé dans les années 1970) et les religieux haredim (un pacifisme opposé à l’idéologie sioniste dès ses débuts). Ce survol permet de saisir que tout système de croyances peut provoquer la guerre autant que la paix.
La conclusion discute des défis du dialogue intercivilisationnel, des défis tant intranationaux (l’harmonie sociale israélienne entre les juifs achkenazim, mizrahim, russes, éthiopiens, etc.) qu’internationaux (la paix entre les Palestiniens et les Israéliens). / It is easy to speak of peace, but much more difficult to evaluate to what extent one’s actions really contribute to it. This master’s thesis seeks to critically contextualize the emergence of the Israeli nation from 1881 to 1948 and highlight certain Jewish pacifist forces, religious and secular, zionist and anti-zionist, which this society has generated or compelled into being from the end of the XIXth century until today.
First, four strategies used to build the Jewish state are explored: the practical path (setting up moshavot, kibbutzim and moshavim), the diplomatic path (Herzl and Weizmann’s lobbying), the sociopolitical path (establishing unions, the Jewish Agency and the Va’ad Leumi) and finally the military path (setting up paramilitary organizations such as Hagana, Irgun, Lehi and Palmach). This exploration allows the researcher to better frame the issue of the legality and legitimacy of the Palestinian and Israeli nations.
Secondly, the notion of peace camp is investigated using a combined conceptual and empirical approach. The conceptual inquiry questions the criteria used by some scholars to determine whether an organization contributes or not to peacebuilding. The empirical inquiry examines two peace camps: the Ashkenazi secular left (a pacifism that emerged in the 1970s) and the religious Haredim (a pacifism opposed to the zionist ideology from the start). This overview highlights the fact that any belief system can incite war as well as peace.
The conclusion discusses the challenges of intercivilizational dialogue, challenges that are both intranational (social harmony between Ashkenazim, Mizrachim, Russian, Ethiopian, etc. Israeli Jews) and international (peace between Palestinians and Israelis).
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Des pacifistes israéliens : contextualisation sociohistorique de l’émergence des camps de la paix achkenazim et haredim (1881-2009)Séguin, Michaël 12 1900 (has links)
Facile de discourir sur la paix ; complexe, par contre, d’évaluer si paroles et gestes y contribuent vraiment. De manière critique, ce mémoire cherche à contextualiser l’émergence de la nation israélienne de 1881 à 1948, de même qu’un certain nombre de forces pacifistes juives, religieuses comme séculières, sionistes comme anti-sionistes, que cette société a engendrées ou provoquées de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui.
Dans un premier temps, quatre stratégies utilisées pour construire l’État juif sont explorées : la voie pratique (l’établissement de mochavot, kibboutzim et mochavim), la voie diplomatique (le lobbying de Herzl et Weizmann), la voie sociopolitique (la formation de syndicats, de l’Agence juive et du Va’ad Leoumi) et enfin la voie militaire (la mise sur pied d’organisations paramilitaires telles la Hagana, l’Irgoun, le Lehi et le Palmah). Cette exploration permet de mieux camper le problème de la légalité et de la légitimité des nations palestinienne et israélienne.
Dans un deuxième temps, une approche conceptuelle et une approche empirique sont combinées pour mieux comprendre ce qu’est un camp de la paix. L’exploration conceptuelle remet en question les critères qu’utilisent certains chercheurs afin d’identifier si une organisation contribue, ou non, à la construction de la paix. L’exploration empirique trace les contours de deux camps de la paix israéliens : les militants de la gauche séculière achkenazi (un pacifisme qui a émergé dans les années 1970) et les religieux haredim (un pacifisme opposé à l’idéologie sioniste dès ses débuts). Ce survol permet de saisir que tout système de croyances peut provoquer la guerre autant que la paix.
La conclusion discute des défis du dialogue intercivilisationnel, des défis tant intranationaux (l’harmonie sociale israélienne entre les juifs achkenazim, mizrahim, russes, éthiopiens, etc.) qu’internationaux (la paix entre les Palestiniens et les Israéliens). / It is easy to speak of peace, but much more difficult to evaluate to what extent one’s actions really contribute to it. This master’s thesis seeks to critically contextualize the emergence of the Israeli nation from 1881 to 1948 and highlight certain Jewish pacifist forces, religious and secular, zionist and anti-zionist, which this society has generated or compelled into being from the end of the XIXth century until today.
First, four strategies used to build the Jewish state are explored: the practical path (setting up moshavot, kibbutzim and moshavim), the diplomatic path (Herzl and Weizmann’s lobbying), the sociopolitical path (establishing unions, the Jewish Agency and the Va’ad Leumi) and finally the military path (setting up paramilitary organizations such as Hagana, Irgun, Lehi and Palmach). This exploration allows the researcher to better frame the issue of the legality and legitimacy of the Palestinian and Israeli nations.
Secondly, the notion of peace camp is investigated using a combined conceptual and empirical approach. The conceptual inquiry questions the criteria used by some scholars to determine whether an organization contributes or not to peacebuilding. The empirical inquiry examines two peace camps: the Ashkenazi secular left (a pacifism that emerged in the 1970s) and the religious Haredim (a pacifism opposed to the zionist ideology from the start). This overview highlights the fact that any belief system can incite war as well as peace.
The conclusion discusses the challenges of intercivilizational dialogue, challenges that are both intranational (social harmony between Ashkenazim, Mizrachim, Russian, Ethiopian, etc. Israeli Jews) and international (peace between Palestinians and Israelis).
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