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Los ámbitos de relación geográfica entre minería y entorno rural: un modelo de caso para una gestión integral del espacio / Los ámbitos de relación geográfica entre minería y entorno rural: un modelo de caso para una gestión integral del espacioAñorga Arméstar, Mauricio 10 April 2018 (has links)
The volume of human and economic as well as material resources put into action by the mining industry in rural spaces has given this industry the most powerful force to the diffusion of the industrial society in the traditional rural societies. The mobilized human resources include all levels, from high qualified executives to unqualified labor with low schooling level. The economic resources are of different types and are reflected in the circulation of goods, salaries, the changes in consumption patterns, and incomes received by the local governments. The direct/ indirect mobility of the material resources leads to the building of service's infrastructure, the appearance of new urban centers and industrial plants at the most backward places of Peru, where poverty and State absence are dominant characteristics.Taking into account the cultural realms of the rural societies in the high mountains of Peru, where most of the mining operations are located, and given the variety of resources mobilized by the mining operations, we may identify interacting cultural, economic, social and environmental spaces that define a complex relationship between man and his geographical settings.This paper offers a geographical approach, both from physical and cultural points of view, through descriptive models. The objective is to recognize sorne underlying dynamic components attached to each space directed to the management of the local and industrial development. This study is based on a research carried out during 2005 in a medium size mine in the Central Andes of Peru, above 4.200 meters of altitude, in the Huancavelica region. The social realm is made of traditional peasant communities, Quechua speakers who live in extreme socio-economic conditions. / El volumen de recursos humanos, económicos y materiales que moviliza la industria minera a los espacios rurales la convierten en el más poderoso medio de difusión de la sociedad industrial en el medio rural tradicional. Los recursos humanos movilizados van desde ejecutivos altamente calificados hasta obreros sin secunda ria completa, pasando por las más diversas profesiones y oficios. Los recursos eco nómicos son de una variada repercusión e importancia, y se reflejan en diferentes aspectos, como la circulación de mercancías, el efecto de los salarios en la econo mía local, la transformación de patrones de consumo y el ingreso que, por diferen tes conceptos, reciben los gobiernos locales. Finalmente, la movilización directa e indirecta de recursos materiales lleva a la construcción de infraestructura de servicios, de nuevos centros poblados y de plantas industriales en los más recónditos lugares del país, donde por lo general imperan la pobreza y la ausencia del Estado.Considerando las características culturales de las sociedades campesinas, en las zonas alto andinas, donde se localiza gran parte de la industria minera, y dada la gama de recursos que moviliza la minería como avanzada de la sociedad industrial, podemos identificar espacios de encuentro cultural, económico, ambiental y social que definen una compleja relación entre el hombre y el espacio geográfico que lo rodea.El presente artículo ofrece una aproximación desde el punto de vista geográfico,tanto físico como cultural, a estos espacios, por medio de modelos descriptivos. El objetivo es reconocer algunos de los componentes dinámicos más importantes subyacentes a cada uno de los espacios con miras a una gestión del desarrollo local e industrial.El artículo se basa en un estudio realizado durante el año 2005, en una mina de mediana escala situada en los Andes centrales del Perú, sobre los 4.200 metros sobre el nivel del mar, en la región Huancavelica. El ámbito social es de organizaciones campesinas tradicionales, quechua hablantes y en condiciones socioeconómicas de extrema pobreza.
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Dynamiques paysannes, souveraineté alimentaire et marche mondial des produits agricoles : exemple du Sénégal / Farming dynamics, food sovereignty and global market for agricultural products : the example of SenegalDiop, Amadou Makhourédia 04 February 2011 (has links)
Comme dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne, la majorité de la population sénégalaise est rurale. Elle vit de l'agriculture ou d'activités qui en dépendent. Paradoxalement les investissements publics dans le secteur agricole restent très faibles, alors que l'insécurité alimentaire progresse. Pour faire face aux problèmes alimentaires, les pouvoirs publics multiplient les annonces de politiques agricoles, qui ne sont presque jamais suivies d'effets, parce que ne reposant pas sur des études précises et rigoureuses. A la place de politiques, il y a surtout des stratégies de gestion conjoncturelle des crises alimentaires. Dans ce contexte, nous avons cherché à comprendre les stratégies développées par la petite paysannerie, les dynamiques qui animent les exploitations agricoles familiales pour faire reculer l'insécurité alimentaire en milieu rural, et dans quelle mesure celles-ci peuvent contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal. Cette question appelle celle de l'accès à une nourriture suffisante et celle de sa production. Ainsi, à travers notre étude que nous avons intitulée « Dynamiques paysannes, souveraineté alimentaire et marché mondial des produits agricoles : l'exemple du Sénégal », nous cherchons à répondre à une série de questions : 1. Comment les paysans sénégalais produisent-ils les biens nécessaires à l'alimentation et l'entretien de leur famille ? 2. Comment les paysans sénégalais sont-ils organisés autour des questions de la vie rurale ? 3. Quelle est l'influence du marché mondial de produits agricoles et de ses règles établies par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sur la disponibilité et l'accès aux produits alimentaires ? De quelle façon les biens alimentaires importés concurrencent-ils la culture de biens agricoles qu'il est possible de produire localement ? Nous avons ainsi consacré une première partie de notre étude au procès de production et à son évolution. En dehors des conditions climatiques, le contrôle effectif par les paysans, des moyens de production et de la tenure foncière, détermine en grande partie, les volumes de biens agricoles et alimentaires produits, ainsi que leur accès. Dans une seconde partie, nous avons analysé l'émergence et l'évolution des modes d'organisation paysanne et examiné leur influence sur la satisfaction des besoins alimentaires et les orientations des politiques publiques en matière agricole. Enfin, dans une troisième partie, nous avons essayé de mesurer l'impact des règles du commerce international sur les productions locales de biens agricoles et alimentaires. Ce travail nous a permis de tirer un certain nombre de conclusions. La majorité des paysans du Sénégal ne parvient plus à produire le volume d'aliments de base nécessaires pour nourrir et entretenir leur famille. Les moyens de production ont relativement peu évolué au cours des dernières décennies, même si la culture attelée et l'introduction de nouveaux matériels ont considérablement amélioré les conditions de production et diminué la pénibilité du travail. L'outil de production s'est dégradé. Il est vétuste et ce qu'il en reste ne survit que grâce à l'habileté des forgerons ruraux. Les connaissances traditionnelles comme les repères météorologiques conditionnent le choix des denrées cultivées et des superficies qui leur sont consacrées lorsque celles-ci sont disponibles. La recherche agronomique a permis d'obtenir des variétés homologuées de semences adaptées aux conditions pédologiques et climatiques. Mais elle demeure inefficace en ce sens que les moyens pour appliquer concrètement ses résultats sont absents et les paysans n'ont aucune maîtrise sur elle. La question foncière reste soumise à des tâtonnements qui sont le fait de sa complexité ; les croyances et les pratiques traditionnelles en la matière ne semblent pas encore prêtes à laisser la place à des règles modernes, ou le cas échéant, à s'y adapter. Les conditions de plus en plus sévères, qui sont ressenties avant tout dans le domaine alimentaire, ont mis en évidence les capacités de la paysannerie à s'adapter. Pour chaque situation nouvelle entrainant des difficultés supplémentaires, des solutions originales sont imaginées et mises en oeuvre par les paysans, leur permettant une adaptation insoupçonnée. La capacité des paysans à prendre en main leurs propres préoccupations a été mise en évidence par l'émergence d'organisations, de groupements, d'associations et d'unions dans tout l'espace rural du Sénégal. Sur le plan du commerce international des produits agricoles, la faiblesse du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO a eu pour conséquence l'augmentation des volumes d'importations de biens qui peuvent être produits localement. Les règles de l'OMC, basées sur une conception ultralibérale du marché portent davantage préjudice aux produits agricoles et alimentaires de l'Afrique de l'Ouest. Les pays les plus vulnérables comme le Sénégal, en renforçant leurs ressources humaines en matière juridique, peuvent cependant exploiter les clauses qui leur permettent de mieux protéger les productions locales. Sur un plan plus global, et à défaut de sortir l'agriculture des accords de l'OMC, il est possible de réclamer avec la CEDEAO, la mise en place d'un autre Accord sur l'agriculture qui redéfinirait le dumping de manière à protéger les pays les plus vulnérables. / As in almost all SSA countries, the majority of the Senegalese population is rural. They earn their livelihoods from agriculture or activities that depend on it. Paradoxically, the public investment in agriculture remains very low, while food insecurity is progressing. To deal with food problems, the government multiplies announcements of agricultural policies, which are almost never followed up, because not based on specific and rigorous studies. Instead of policies, there are mostly management strategies cyclical food crises. In this context, we have sought to understand the strategies developed by the peasantry, the dynamics that drive family farms to reduce food insecurity in rural areas, and to what extent they can contribute to food sovereignty Senegal. This question calls for that of access to adequate food and that of its production. Thus, through our study we have entitled "Farming dynamics, food sovereignty and global market for agricultural products: the example of Senegal”, we try to answer a series of questions: 1. How do Senegalese farmers produce the goods needed to feed and care for their family? 2. How are Senegalese farmers organized around issues of rural life? 3. What is the influence of the world market of agricultural products and its rules established by the World Trade Organization (WTO) on the availability of and access to food? How do imported goods compete with food products that can be produced locally? We have devoted the first part of our study to the production process and its evolution. Apart from weather conditions, effective control by farmers of means of production and land tenure, largely determines the volumes of agricultural and food products as well as their access. The second part analyzes the emergence and evolution of modes of peasant organization and discusses their influence on the satisfaction of food needs and directions of public policy in agriculture. Finally, in the third part, we have tried to measure the impact of international trade rules on local production of agricultural goods and foodstuffs. This work has enabled us to draw some conclusions. The majority of farmers in Senegal can no longer produce the amount of basic foods needed to feed and support their families. The means of production have changed relatively little in recent decades, although animal traction and the introduction of new materials have greatly improved the conditions of production and reduced drudgery. The production tool has deteriorated. It is old and what is left survives only thanks to the ability of rural blacksmiths. Traditional knowledge and knowledge of weather condition the choice of crops grown and acreage devoted to them when they are available. Research in agriculture has yielded certified seed varieties adapted to soil and climatic conditions. But it remains ineffective in that the means for concretely applying its results are absent and the peasants have no control over it. The question of land remains subject to trial and error due to its complexity, traditional beliefs and practices in this area do not yet seem ready to give way to modern rules, or if necessary, adapt to them. More and more severe conditions felt primarily in the food sector have highlighted the capacity of the peasantry to adapt. For each new situation causing additional problems, novel solutions are devised and implemented by farmers, enabling them to adapt in an unexpected manner. Farmers' ability to take charge of their own concerns were highlighted by the emergence of organizations, groups, associations and unions throughout the rural areas of Senegal. As far as international trade in agricultural products is concerned, the weakness of the Common External Tariff (CET) of ECOWAS has resulted in increased volumes of imports of goods that can be produced locally. WTO rules, based on an ultra-liberal conception of the market, are more detrimental to West African agricultural and food products. By strengthening their human resources through legislation, more vulnerable countries such as Senegal, can, however, exploit the clauses that allow them to better protect local production. More globally, unless agriculture is removed from WTO agreements, it is possible to claim with ECOWAS, the implementation of another agreement on agriculture that would redefine dumping so as to protect the most vulnerable countries.
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