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La « forteresse de la raison ». Lectures de l’humanisme politique florentin d’après l’Epistolario de Coluccio Salutati (1331-1406) / The Fortress of Reason. Readings of Florentine political humanism through Coluccio Salutati’s Epistolario.

Baggioni, Laurent 01 December 2011 (has links)
Prenant appui sur une historicisation critique des postulats méthodologiques et idéologiques au fondement des catégories d’humanisme civique et de républicanisme, la thèse entend renoncer à une lecture uniquement théorique de l’œuvre des humanistes florentins et restituer aux textes leur statut d’énoncés historiques. L’enjeu est de redessiner les lignes portantes d’une tradition civile et républicaine propre à la réalité florentine dont les penseurs des guerres d’Italie (Savonarole, Guichardin, Machiavel) seront les dépositaires critiques. Un travail d’interprétation de la correspondance familière de Coluccio Salutati (1331-1406) constitue le socle de la recherche et fait apparaître la dimension juridique de la pensée du chancelier, et ce à double titre : d’une part elle révèle l’omniprésence d’un lexique juridique qui fournit l’essentiel de l’arsenal interprétatif de l’analyse politique, et d’autre part, elle définit un « office d’exhortation » qui constitue la théorie politique de Salutati non pas simplement comme une rhétorique propagandiste mais aussi comme un discours réformateur. L’apport de Leonardo Bruni (1370-1444) est ainsi réévalué dans le sillage de l’humanisme politique de Salutati, et se distingue de ce dernier surtout par la valeur nouvelle accordée à l’histoire dans l’élaboration d’une langue et d’une science de la vie civile. / Starting from a critical historicization of the methodological and ideological foundations of categories such as civic humanism and republicanism, this thesis investigates the works of the Florentine humanists not only from the point of view of political theory but also in relation to their historical significance. The aim is to redefine the structural lines of a republican tradition characteristic of Florentine history, a tradition which the thinkers of the Italian Wars (Savonarola, Guicciardini, Machiavelli) inherited and criticized. An extensive reading of the private letters by Coluccio Salutati (1331-1406) constitutes the central part of this work and reveals the juridical character of the Chancellor’s thought : on the one hand, the juridical vocabulary is omnipresent in the letters and provides the core of the hermeneutic tools necessary to political analysis ; on the other hand, it helps defining an « office of exhortation » which discloses Salutati’s urge for reform rather than his role of propagandist. New light is then shed on Leonardo Bruni’s contribution to political thought as Bruni is seen following the path of Salutati’s political humanism. Leonardo Bruni (1370-1444), in comparison with his master, stresses the superiority of history, but finds himself equally involved in the formulation of a language and a science of political life.
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Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau et le catholicisme libéral au Canada français (1820-1898)

Dupuis, Jean-Claude 11 April 2018 (has links)
Archevêque de Québec (1871-1898) et premier cardinal canadien (1886), Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau (1820- 1898) neutralisa l'action politique du clergé pour pacifier les relations entre l'Église et l'État dans un difficile contexte de majorité anglo-protestante. Il pensait que le libéralisme canadien était de nature strictement politique (forme élective de l'État) et qu'il ne se rattachait pas au libéralisme doctrinal (laïcisme de l'État), alors condamné par l'Église. Il s'opposa victorieusement aux catholiques intransigeants (Mgrs Bourget et Laflèche) qui cherchaient, au nom de l'esprit antilibéral du Syllabu s (1864), à restaurer la suprématie de l'Église sur l'État. Par réalisme, Mgr Taschereau entendait plutôt établir un régime d'autonomie mutuelle et de collaboration pratique entre les deux puissances. Ses adversaires lui reprochaient de défendre mollement les droits de l'Église et même d'ouvrir la porte à un certain laïcisme en séparant la religion de la politique. Mais le Saint-Siège approuva son attitude pragmatique et modérée, qui heurtait moins l'esprit du temps et qui épargna peut-être au Canada un grave conflit entre la majorité anglo-protestante et la minorité franco-catholique. Notre problématique est de savoir si la politique de Mgr Taschereau s'inscrivait dans l'école de pensée catholique libérale de la seconde moitié du XIXe siècle, telle que représentée notamment en France par Charles de Montalembert et Mgr Félix Dupanloup. À partir de la correspondance officielle de l'archevêché de Québec et des écrits polémiques du temps, nous essayons de voir si les prises de position de Mgr Taschereau reposaient sur une vision catholique libérale des rapports entre l'Église et l'État. Nous étudions les thèmes suivants: la nature du libéralisme canadien, l'action électorale du clergé, les rapports entre le droit civil et le droit canon, le rôle de l'Église en éducation, les enjeux de la querelle universitaire Québec-Montréal, et les interventions de Rome en faveur de l'archevêque. La pensée de Mgr Taschereau se conformait à l'orthodoxie doctrinale de l'Église de son temps, marquée par l'esprit du Syllabus. Mais son action dénotait certaines caractéristiques du catholicisme libéral montalembertien. Mgr Taschereau était, en ce sens, un "catholique modéré" qui, suivant ses propres mots, "prenaient les hommes tels qu'ils sont, et non tels qu'ils devraient être".
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De l'obéissance calvinienne à la résistance monarchomaque : apologie de la violence politique dans les textes justificatifs des insurgés calvinistes de 1559 à 1581

Racine St-Jacques, Jules 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / À la mort d'Henri II, en 1559, les sujets protestants de France se sont trouvés sous l'autorité hésitante de rois en bas âge, entourés de conseillers influents à la légitimité contestable. Aux injonctions ambivalentes d'obéissance politique de Calvin, les apologues du prince de Condé, à la tête du mouvement réformé français, ont alors substitué une rhétorique de ferme allégeance aux coutumes constitutionnelles du royaume et au jeune roi. Interdite par Calvin, la violence politique des réformés était soudainement placée sous le signe de l'honneur nobiliaire. Or, à partir de la seconde guerre (1567-1568) la justification de la violence des réformés prendra aussi appui sur une conception contractualiste de l'État monarchique qui appelait au rétablissement des institutions intermédiaires dans leurs anciennes fonctions limitatives du pouvoir royal. Malgré une certaine parenté conceptuelle, cette évolution ne peut cependant être parfaitement assimilée à la théorisation dite «monarchomaque» de la résistance au roi devenu tyran, parvenue à maturité après le massacre de la Saint-Barthélémy (1572).
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Religion et socialisme dans "l'Utopie" de Thomas More et dans les écrits du premier Tillich

Galibois, Roland 06 September 2021 (has links)
Dénonciation passionnée d'un capitalisme naissant, L'Utopie est aussi une critique radicale du communisme d'État, qui, si religieux qu'il se veuille, n'y subsiste que par la répression, au-dedans, et le cynisme, au dehors. L'Utopie regorge de tout ce que « socialisme » put jamais connoter de militantisme valable : d'un côté, de sages réformes; de l'autre, pour en grandir l'urgence, la menace brandie de l'inquiétante alternative: le communisme, remède pire que le mal. Dénonciation passionnée d'un capitalisme adulte, le socialisme de Tillich est également une critique radicale d'un socialisme a-religieux. Théologien de la culture, qui discerne le fonds religieux latent sous des formes anti-religieuses, Tillich trouve chez Marx des valeurs qu'il intègre à son socialisme religieux : à la lutte anti-capitaliste menée par le prolétaire, ce “combattant du royaume de Dieu”, il donne un but religieux, auquel s'adapteront les moyens. Théologien avant tout, Tillich motive en profondeur la phronêsis qu'un More versé en politique exerce en plénitude.
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Dimensions de la personne selon Emmanuel Mounier

Boutin, Bernard. 02 March 2021 (has links)
Le personnalisme conçoit la personne comme une fin, jamais comme un moyen. La personne surpasse toutes ses propriétés pour devenir une réalité transcendante grâce à ses particularités. Elle donne un sens à l'histoire de l’humanité et préserve sa place dans l'univers par le principe de personnalisation. Le personnalisme conteste l'individualisme parce qu'il s’oriente vers l'expression et l'ouverture de la personne. Celui-là défend la personne au nom de la dignité humaine. En outre, le personnalisme enseigne à la personne comment vivre dans la réalité, harmoniser la nature et aimer son prochain. Ainsi, il s'oppose à la fois au libéralisme et au marxisme. Ces deux idéologies condamnent la personne; de plus, le libéralisme méprise la dimension communautaire. Dans cette thèse "Dimensions de la personne selon E. Mounier", nous démontrerons de quelle manière le recours au personnalisme d ’Emmanuel Mounier combat et dépasse ces deux conceptions fausses de la politique. Selon Emmanuel Mounier, le personnalisme, l’existentialisme et le marxisme se partagent en France le royaume de l'esprit. Néanmoins, ils possèdent chacun leurs particularités. Le marxisme se définit comme un système indépendant et précis en lequel il réalise sa philosophie par une révolution sociale et économique. L’existentialisme s'engendre dans la pensée nietzschéenne et kierkegaardienne. Cette conception s'affirme sous la plume de Sartre, Merleau Ponty et Gabriel Marcel. Le personnalisme, pour sa part, surpasse ces systèmes car il assure la promotion de la personne et se met à l’écoute de l'événement. A la suite de Kant, le personnalisme présente la personne comme une fin qui ne doit jamais servir de simple moyen. La personne ne constitue pas une chose ou un objet à utiliser mais "un centre de réorientation de l’univers objectif” (E. Mounier). La personne donne un sens à l'histoire de l’humanité. Elle a sa place dans l'univers; ce qui fait intervenir le principe de personnalisation. Le personnalisme montre à la personne de vivre dans la réalité, de s’ouvrir vers le monde, d'aimer son prochain et d'harmoniser la nature positivement. Il y a deux principales conditions de la personne. Premièrement, la condition infra-consciente et, en deuxième lieu, la condition supra-consciente. La dimension infra-consciente amène la personne à grandir parmi les choses qui l’entourent. Le personnalisme surpasse la condition infra-consciente pour raviver la dimension spirituelle (condition supra-consciente). La personne se situe dans un environnement vivant mais participera aussi au destin de l'univers. Elle s'incarne et vit dans le réel car elle communique avec son milieu. Mounier parle de la révolution personnaliste et communautaire, cependant cette révolution se voit colorée par la dimension morale, sociale et politique. La personne vivra dans l'amour et l'apprentissage du "tu”. L'existence personnelle bascule entre un mouvement d'extériorisation et d’intériorisation. Ces deux mouvements soutiennent l'existence personnelle. La connaissance possède le même principe. Le rationalisme sépare la raison humaine de l’homme lui-même comme s'il sollicitait une preuve concrète. Le personnalisme, dans sa pensée, lie la raison à l’homme connaissant. Le rationalisme extrême situe sa foi au niveau de la raison. Le personnalisme, quant à lui, parle en termes de foi philosophique qui devient la base de toutes les connaissances.
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"Corses, voilà un beau modèle" : les référents suisse et romain dans le Projet de constitution pour la Corse de Jean-Jacques Rousseau

Maheux, Pierre-Olivier 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Dans son Projet de constitution pour la Corse (1765), Jean-Jacques Rousseau accorde une importance inédite à la Suisse de l'époque moderne au détriment des Anciens, très présents dans ses textes précédents. Ce mémoire vise à déterminer de quelle façon Rousseau utilise les référents suisse et romain dans cette oeuvre. La référence à la Suisse remplace celle à la Rome antique pour illustrer la décadence d'un peuple vertueux, mais elle la complète comme modèle pour les finances publiques. Lorsqu'il rédige le Projet, Rousseau est à un tournant dans ses relations avec sa ville natale. L'association entre Genève et les Républiques antiques dans son oeuvre est d'abord traitée. Il est ensuite question du portrait qu'il peint de la décadence des Suisses pour servir d'avertissement aux Corses. Enfin, les finances publiques que Rousseau préconise sont présentées. Il utilise celles de la Rome antique comme un modèle théorique et celles de la Suisse de l'époque moderne comme un modèle pratique.
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L'engagement littéraire au féminin durant la Révolution tranquille : le cas de Claire Martin

Bernatchez, Juliette 23 October 2019 (has links)
L’analyse de l’engagement littéraire des femmes de lettres québécoises constitue une entreprise ardue. C’est pourquoi ce mémoire a pour objectif d’exposer que l’engagement littéraire dans le contexte de la Révolution tranquille est difficilement accessible aux femmes de lettres et doit être jaugé autrement que par les caractéristiques qui ont façonné le modèle dominant, c’est-à-dire celui qui a fait date dans l’histoire littéraire, soit l’écrivain masculin faisant partie d’un collectif, essentiellement masculin, traitant de thématiques nationales. Par le biais de plusieurs documents qui permettent d’évaluer l’état de son engagement littéraire (Denis, Bouju, Ernaux), notamment des textes de presse, deux oeuvres littéraires (Doux-Amer [1960] et Dans un gant de fer [1965-1966]), ainsi que des documents conservés dans son fonds d’archives, nous examinerons la posture de Claire Martin de son entrée dans le milieu littéraire en 1958 jusqu’à son exil pour la France en 1972. L’étude de ses prises de position sur la langue, la littérature et la condition des femmes permet de mettre en lumière le caractère problématique de son engagement, et par extension de l’engagement féminin. Notre hypothèse est que sa posture d’écrivaine engagée se construit dans une gradation, dès sa première oeuvre, Avec ou sans amour en 1958, et se consolide par la publication de ses mémoires, Dans un gant de fer, en 1965-1966.
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L'influence conservatrice dans la structure d'une pensée politique : Joseph-Mathias Tellier, 1892-1916

Hubert-Rouleau, Jean-François 25 April 2018 (has links)
La carrière politique de Joseph-Mathias Tellier s'inscrit, dans l'histoire québécoise, comme la lutte d'un homme pour la conservation d'une idéologie sérieusement remise en question à cette époque. Élu député conservateur à la fin du XIXe siècle, Tellier n'a de cesse, au cours de ses quelque 24 ans passés à l'Assemblée législative, de défendre une vision idéologique empreinte d'un conservatisme qui ne cadre plus avec le bond en avant que le Québec s'apprête à prendre. Prônant des thèmes comme la colonisation, vantant les mérites d'une économie agricole, dénonçant les méfaits d'une industrialisation massive, s'opposant à l'instruction obligatoire, Tellier cherche, à travers ces luttes, à mobiliser les forces conservatrices de la Province. Ainsi s'explique son alliance avec les nationalistes de Bourassa. Il ne parviendra pas toutefois à réaliser son objectif et, comme tous les autres membres de l'élite conservatrice de la province, il assistera impuissant à l'évolution inévitable du Québec. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Negociating the nation: time, history and national identities in Scott's medieval novels

Household, Sarah C. 25 October 2005 (has links)
This thesis examines the relationships between different nations and cultures in Ivanhoe, The Talisman, Quentin Durward, Anne of Geierstein and Count Robert of Paris using Post-colonial theory. An analysis of Scott’s conception of society in general shows that 18th century Scottish historiography is fundamental to his vision of the world because it forms the basis of his systematization of history, social development and interaction between communities. It also profoundly influences his imagery and descriptions, as well as providing him with a range of stereotypes that he manipulates so skilfully that his great dependence upon them is occulted. Contemporary ideas and his own attitude to the Union of Scotland and England lead him to conceive of nation formation in terms of descent and hybridity. In part, he sees the nation as a community of blood. Yet, his acceptance of the Union means that he also considers it to be a body of different ethnic elements that live together. His use of the 18th century metaphor of family to figure the nation allows him to incorporate heredity and miscegenation into his analysis of national development through father-daughter couples. The father represents traditional culture, and the daughter, the nation’s present and future; her marriage to a foreigner signifying that people of differing descent can cross the nation’s porous borders. Religion is the final frontier: Christian nations cannot absorb non-Christians. Scott sees dominance and subordination as a complex part of human relationships. Apparently-subordinate subjects possess occulted power because their support of the hegemonic is often essential if the latter is to maintain its superiority. While his conception of society in patriarchal terms means that his female characters cannot offer violence to men, he shows that passive resistance is very effective. Through mimicry, the subordinate threatens the power and identity of the dominant. Power is not only conceived of in political terms. In Ivanhoe, Scott reveals the importance of moral stature which allows Rebecca to dominate the work although she is at the bottom of the political and racial hierarchy that structures English society. Scott’s conception of time is fundamental to the manner in which he conceives of the nation. Historical cultural forms are physicalised through chronotopes. Politically subordinate cultures base their actions in the present on pedagogic time, while the dominant ignore their past and live only in the present and the future. He also expresses dominant-subordinate relationships through speed, with time moving quickly for the powerful and slowly for the weak. Time, whether in the form of history, the characters’ perception of it or speed amalgamates all the various elements of Scott’s conception of nationhood into a seamless whole.<p><p>Cette thèse analyse par le biais la théorie post-coloniale les relations internationales dans Ivanhoe, Quentin Durward, Anne of Geierstein et Count Robert of Paris. Les théories historiques élaborées en Écosse au XVIIIème siècle sont fondamentales dans la vision scottienne parce qu’elles forment la base de la systematisation de l’histoire, du développement sociale et, par conséquent, des relations entre les différentes communités. Ces théories influencent profondement les images qu’il utilise et la façon dont il décrit les caractères et les scènes. De plus, elles lui fournissent une gamme de stéréotypes qu’il manipule très adroitement. Sa conception de la manière dont se forment les nations vient des idées contemporaines et de sa propre expérience de l’union politique de l’Angleterre et de l’Écosse. Il considère la nation comme une communauté fondée sur l’ascendance par le sang mais aussi comme un groupe d’ethnies différentes qui vivent ensemble. Sa description de la nation emprunte à la métaphore de la famille courante au XVIIIième. Celle-ci lui permet d’inclure dans son analyse l’héridité et la mixité au moyen des couples formés par un père et sa fille. Le père représente la culture traditionelle, et la fille, le présent et le futur national. Son marriage avec un étranger signifie que les gens d’ascendance différente peuvent traverser les frontières perméables d’une nation. La religion est la frontière ultime: les nations chrétiennes ne peuvent absorber de non-chrétiens. Scott considère que la domination et la sujetion forment une partie complexe des relations humaines. Les sujets qui paraissent subordonnés possèdent en fait un pouvoir occulte, le dominant ayant besoin de leur soutien pour maintenir sa position. Bien que sa conception patriarcale de la société fasse que les caractères feminins ne manifestent pas d’agression envers les hommes, il montre que la résistance passive est très efficace. En imitant le sujet dominant, le sujet subordonné menace le pouvoir et l’identité de ce dernier. Le pouvoir ne s’exprime pas seulement dans la politique. Rebecca dans Ivanhoe revèle l’importance que revêtent le caractère et la moralité. Bien qu’elle soit au bas de la hiérarchie structurante de la société anglaise, elle domine le roman. <p>La conception que Scott se fait du temps est fondamentale à celle de la nation et de la culture. Au moyen du chronotope, les cultures historiques prennent des formes physiques. Les cultures qui sont subordonnées politiquement basent leur action au présent sur le “temps pédagogique”. Au contraire, le dominant rejette son passé et ne vit qu’au présent et au futur. Les relations entre le pouvoir dominant et le subordonné s’expriment aussi par la vitesse: le temps passe vite pour les puissants, mais lentement pour les faibles. En définitive, tous les éléments de la conception scottienne de la nation sont liés au temps, qu’il s’agisse de l’histoire, de perception par les caractères, ou de la vitesse.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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