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La Société parfaite - catégorie de la modernité, catégorie théologique / The perfect Society - Category of modernity, theological categoryValicourt, Emmanuel de 07 December 2016 (has links)
A la suite de l'Incarnation du Fils de Dieu, l'Église, analogie du Corps mystique du Christ, est enracinée dans une géographie historique transitoire. C'est la foi professée par l'Eglise catholique romaine. Sa mission ne peut donc se restreindre aux réalités spirituelles entendues comme immatérielles. Si l'État a vocation première à assumer les réalités temporelles selon le plan divin, cela ne signifie pas que l'Église doive renoncer à sa part de responsabilité éthique et politique. Au service de la vocation ultime de l'être humain, c'est "l'homme considéré dans son unité et sa totalité" (Gaudium et Spes 3) que l'Eglise catholique aussi doit conduire au salut.La canonicité de l'engagement ecclésial dans les réalités temporelles affronte le pouvoir politique et sa tendance hégémonique à imposer une doctrine soit étatiste ou régalienne, soit séparatiste et parfois discriminatoire.Quels sont les arguments juridiques dont cette Église dispose pour justifier, devant son interlocuteur politique, d'une légitimité de prise de parole dans des domaines de la res publica qui relèvent premièrement de l'État et de ses structures ? Dans cette tâche, elle ne peut se présenter ni comme une institution associative, ni comme un simple lobby. Les XIXe et XXe siècles ont été le lieu d'un travail doctrinal et d'une expression magistérielle très riche en ce domaine. En rappelant son fondement divin dont la forme juridique prend celle d'une Société parfaite théologique, l'Église a affirmé un statut de société religieuse, la distinguant d'une puissance séculière de machine de prise de pouvoir, et définissant le proprium d'une parole d'éthique internationale. L'organisation canonique de la souveraineté vient, non d'une concession de la sphère profane, mais d'une volonté divine. L'Eglise se disant Société parfaite, ou encore société externe devant l'organisation internationale, ces notions sont nécessairement théologiques. / Following the Incarnation of the son of God, the Church, analogy of mystical Body of Christ, is rooted in a transitional historical geography. This is the faith professed by the Roman Catholic Church. Its mission can not therefore be limited to spiritual realities understood as immaterial. If State has primary vocation to assume temporal realities according to the divine plan, that does not mean that the Church should give up its share of ethical and political responsability. Serving the ultimate vocation of human being it's "man seen in its unity and totality" (Gaudium et Spes 3) that the Church must also lead to salvation.Canonicity of the ecclesial commitment in temporal realities confronts political power and its hegemonic tendency to impose a doctrine either statist or regal, either separatist and sometimes discriminatory.What are legal arguments which the Church has to justify, before his political interlocutor, legitimacy of speaking in areas of "res publica" that fall firstly to the state and its structures ? In this task, it can occur either as an associative institution nor a simple lobby. The nineteenth and twentieth centuries were the scene of a doctrinal work and a magisterial speech rich in this area. Recalling its divine foundation which takes the legal form of a Theological perfect Society, the Church has affirmed the status of a religious society, distinguishing it from a secular machine to gain power and defining the proprium of an international ethics. The canonical organization of sovereignty is not a concession to the secular sphere, but a divine will. The Church is called perfect company or external company to the international organization, these concepts are necessarily theological.
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