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Etude des réactions d'annihilation proton-antiproton et contribution expérimentale à la polarimétrie hadronique / Study of Antiproton-proton Annihilation Reactions and Experimental Contribution to Hadron PolarimetryWang, Ying 07 July 2017 (has links)
Ce travail de thèse s'inscrit dans le cadre de la physique hadronique et consiste en des études phénoménologiques et expérimentales dédiées à la structure interne des nucléons et reliées aux mesures des facteurs de forme des hadrons dans les régions temps et espace. Dans le cadre du futur complexe accélérateur d'antiprotons et d'ions (FAIR - Facility for Antiproton and Ion Research) à Darmstadt, Allemagne, un programme expérimental dont le but est la mesure des facteurs de forme électromagnétiques du proton dans la région temps est prévu auprès du détecteur de grande acceptance PANDA (anti-Proton Annihilation at Darmstadt) à partir des réactions d'annihilation pbar p -> e+ e- dans l'intervalle en énergie 2.25(1.5) <sqrt(s)(p L ) < 5.47(15) GeV (GeV/c), où sqrt(s)(p L ) est l'énergie totale dans le système centre de masse (l'impulsion du faisceau dans le référentiel du laboratoire). La difficulté réside dans l'extraction du signal d'intérêt dans le bruit de fond des voies hadroniques, principalement la production d'une paire de pions chargés. L'étude phénoménologique de la production d'une paire de mésons dans l'annihilation pbar p représente l'un des sujets de cette thèse. Le but de cette étude est double : d'une part, être capable de mieux évaluer le bruit de fond hadronique et d'autre part, accroître nos connaissances sur la structure interne des hadrons car une telle réaction contient des informations sur le contenu en quarks des nucléons. Un modèle effectif de mésons a été développé pour évaluer la section efficace d'annihilation pbar p en une paire de pions légers, dans le domaine en énergie d’intérêt. Un facteur de forme logarithmique a été introduit pour modéliser la nature composite des hadrons en interaction. Ce modèle s'applique aussi à la diffusion élastique pion proton, par symétrie de croisement, et à la production d'une paire de kaons chargés, suivant la symétrie SU(3). Le modèle a été ensuite étendu à différentes voies neutres telles pi0-pi0, eta-eta, pi0-eta. Les résultats obtenus sont présentés et comparés aux données existantes. Dans la région espace, l'effort expérimental entrepris à Jefferson Lab (Newport News, VA, USA) et dédié à la mesure précise du rapport des facteurs de forme électromagnétiques du proton dans la diffusion élastique doublement polarisée ep, sera poursuivi à plus haut quadri-moment transféré carré, au-dessus de 10 GeV2, et concernera aussi le neutron. Cette méthode nécessite une mesure précise de la polarisation du proton ou du neutron de recul. Pour concevoir et optimiser la polarimétrie dans la région du GeV, une détermination de l'efficacité et des pouvoirs d'analyse, c'est-à-dire de la figure de mérite d'un polarimètre, est indispensable préalablement aux expériences à JLab. Dans ce contexte, j'ai contribué à l'expérience ALPOM2 (JINR Dubna, Russie), la seule expérience actuellement capable de mesurer les pouvoirs d'analyse protons et neutrons pour les mesures à JLab avec plusieurs types de cibles. Expérimentalement, un faisceau polarisé de protons ou de neutrons de 3.0, 3.75 et 4.2 GeV/c est obtenu par cassure du faisceau de deutons polarisés du Nuclotron et les fragments chargés issus des collisions avec les cibles de C, CH2, CH et Cu sont mesurés. Pour les neutrons, dans l'intervalle en impulsion de 1 à 6 GeV/c, deux processus ont été considérés pour déterminer les pouvoirs d'analyse : np -> np, et réaction avec échange de charge np -> pn. A partir de la comparaison des figures de mérite associées à chacun de ces deux processus, calculés par un modèle, la réaction avec échange de charge apparaît comme plus efficace pour la polarimétrie à haute énergie. Les pouvoirs d'analyse du neutron pour la réaction d'échange de charge sur des cibles CH et Cu ont été mesurés pour la première fois jusqu'à 4.2 GeV/c. Pour le proton, des données plus précises de pouvoir d'analyse ont été obtenues. Les résultats expérimentaux de l'analyse préliminaire sont présentés. / This thesis work, set in the framework of hadron physics, reports on a phenomenological and an experimental studies dedicated to nucleon internal structure, both related to hadron electromagnetic form factor measurements in the time-like and in the space-like regions.At the future Facility for Antiproton and Ion Research (FAIR) in Darmstadt, Germany, an experimental program aiming to determine the proton electromagnetic form factors in the time-like region is planned with the PANDA (anti-Proton Annihilation at Darmstadt) large acceptance detector through the annihilation reaction pbar p -> e+ e- in the energy range 2.25(1.5) <sqrt(s)(p L ) < 5.47(15) GeV (GeV/c), where sqrt(s)(p L ) is the total energy in the center of mass system (the beam momentum in laboratory frame). In such reactions, the difficulty is to extract the signal of interest from the huge background coming from hadronic channels, mainly pion pair production. Phenomenological studies of meson pair production in pbar p annihilation is one of the subjects of this thesis. The goal is two-fold : to better evaluate the hadronic background and to improve our knowledge on the hadron internal structure as such reaction contains by itself useful information on the hadron quark content. An effective meson model has been developed to evaluate the cross section of pbar p annihilation into light meson pairs, in the energy domain relevant to the PANDA experiment. A logarithmic form factor is introduced to account for the composite nature of the interacting hadrons. The model was also applied to pi p elastic scattering, using crossing symmetry, and to charged kaon pair production, on the basis of SU(3) symmetry. The model has then been extended to different neutral channels pi0-pi0, eta-eta, eta-pi0 relying on SU(3) symmetry. In the range 3.362(5) <sqrt(s)(p L ) < 4.559(10.1) GeV (GeV/c), the results obtained are presented and compared to existing data.In the space-like region, the experimental effort started at Jefferson Lab (Newport News, VA, USA) and dedicated to precise measurements of the proton electromagnetic form factor ratio based on the recoil polarization method in elastic ep scattering, will be pursued up to higher four-momentum transfer squared, above 10 GeV2, and will be also applied to neutron. This method requires an accurate measurement of the polarization of the recoil particle, the proton or the neutron. In order to design and optimize the polarimetry in the GeV region, the determination of the efficiency and the analyzing powers, that combine into the figure of merit of a polarimeter, is mandatory prior to perform the experiments at JLab. In this context I contributed to the ALPOM2 experiment (JINR Dubna, Russia), the only experiment right now able to measure proton and neutron analyzing powers in the momentum range of interest for Jefferson Lab measurements and allowing considering different types of target. Experimentally, in the framework of ALPOM2, from the Nuclotron polarized deuteron beam, polarized proton and neutron beams at 3.0, 3.75 and 4.2 GeV/c were obtained by deuteron break-up and the charged fragments from the collisions with C, CH2, CH and Cu targets were measured. For neutrons, in the range from 1 to 6 GeV/c, two processes have been considered to determine the analyzing powers: np -> np and the charge exchange reaction np -> pn. From the comparison of the figures of merit associated to each of these two processes, the charge exchange reaction appears to be more efficient for polarimetry at high energy. Neutron analyzing powers for the charge exchange reaction on CH, and Cu targets have been measured up to 4.2 GeV/c for the first time. For the proton, more precise analyzing power data have been obtained. Experimental results of preliminary analysis are presented.
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Photoproduction du méson eta sur l'hydrogène du seuil jusqu'à 11OO MeV: Mesure de l'asymètrie faisceau SigmaAjaka, Jassem 12 December 1997 (has links) (PDF)
La photoproduction de mésons eta sur l'hydrogène a été mesurée du seuil jusqu'à une énergie de 1100 MeV dans l'expérience GRAAL effectuée en 1996-97 à l'ESRF à Grenoble dans une collaboration entre des groupes Italiens Français et Russes.<br>Un faisceau de photons étiquetés et polarisés linéairement a été produit en rétrodiffusant un faisceau laser sur le faisceau d'électrons de 6 GeV de l'anneau de l'ESRF. La cible a été d'hydrogène liquide de 3 cm. Un détecteur 4 pi a été utilisé, composé de trois couches de détecteurs: chambres à fil, compteurs à scintillation et calorimètres. Nous avions la charge d'installer et d'étalonner un double mur de scintillants (3x3 m) conçu pour détecter aux angles avant (1-25°) les particules chargées et mesurer leur pertes d'énergie et leurs temps de vol.<br>Nous avons analysé les résultats de la réaction g p -> eta p en identifant le eta dans le calorimètre latéral qui est une boule BGO et en détectant le proton dans les détecteurs à scintillation.<br />L'asymètrie faisceau Sigma a été extraite des distribution en phi du méson éta et a été établie en fonction de theta CM du eta pour 6 intervalles d'énergie incidentes allant du seuil jusqu'à 1100 MeV.<br>L'interprétation des résultats de l'asymètrie Sigma a été effectuée dans le cadre du modèle isobarique. La prise en compte des deux résonances, S11(1535) et D13(1520) n'a pas suffi pour expliquer nos résultats.<br />Il a fallu inclure en plus l'excitation des résonances P13(1720) et D13(1675) et P13(1880) la dernière étant manquante dans le tableau des résonances et récemment revélée par le modèle des quarks.
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Mesure des observables de polarisation dans la photoproduction de mésons à Graal. Optimisation de la reconstruction de traces pour l'analyse des canaux à trois particules chargées.Nicoletti, Luisa 08 February 2002 (has links) (PDF)
L'expérience Graal est consacrée à la spectroscopie nucléonique via la photo-production des mésons et en particulier à la mesure des observables de polarisation, qui donne des informations plus claires sur les contributions résonnantes aux états excités du nucléon. L'ensemble expérimentale est composé d'un faisceau Compton d'énergie entre 0.5 et 1.5 GeV, produit par rétro-diffusion d'un faisceau laser d'Argon sur les électrons de 6 GeV de l'anneau de stockage de l'ESRF, situé à Grenoble (France). Le programme de reconstruction des traces d'un détecteur composé de deux chambres cylindriques à multifils a été optimisé pour la mesure des canaux de réaction avec trois particules chargées dans l'état final. La résolution spatiale et l'efficacité de ce détecteur ont été estimées et testées avec la photo-production de eta et omega sur le proton et avec la décroissance chargée du méson en trois pions. L'asymétrie faisceau Sigma, obtenue avec une polarisation linéaire des photons, a été mesurée pour la première fois dans la réaction gamma+p -> K+Lambda du seuil jusqu'à 1.5 GeV pour l'énergie du photon dans le repère du laboratoire. Cette observable peut en effet être plus sensible, par rapport à la section efficace, à certaines contributions résonnantes. La comparaison de l'asymétrie faisceau avec un nouveau modèle isobarique, qui a été étendu jusqu'aux énergies de 2.5 GeV dans le système du centre de masse, a montré que cette observable est plus sensible aux résonances nucléoniques qu'à celles hypéroniques.
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Di-pion and di-electron production in quasi-free np reactions with HADES / Emission de di-pions et de di-electrons dans les réactions quasi-libre np avec HADESKuc, Hubert 18 December 2014 (has links)
Cette thèse consiste en une étude de la production exclusive de di-pions (π+π-) et di-électrons (e+e-) associée avec la formation d’un deuton dans la réaction quasi-libre neutron+proton aux moyens de faisceaux de deutons à une énergie cinétique de 2.5 GeV. La mesure a été effectuée à GSI (Darmstadt) en utilisant le spectromètre HADES installé sur le synchroton SIS18. L’étude est motivée par l’observation par HADES d’un excès dans la production inclusive de di-électrons dans les réactions neutron-proton par rapport à la réaction proton-proton à la même énergie nominale. Ce résultat a mis fin au problème de longue date de la production inexpliquée de di-électrons mesurée dans les collisions d’ions lourds. L’ analyse combinée des deux canaux est justifiée par les prédictions de modèles qui suggèrent que la production de ρ « hors-couche » est une source significative de paires e+e-.Les composants du détecteur, l’identification de particules, la reconstruction de l’impulsion et la sélection du canal sont décrits et expliqués en détail. Les sections efficaces différentielles pour la production de di-pions et di-électrons mesurées dans l’acceptance d’HADES sont présentées et comparées aux prédictions des modèles. En particulier, pour le canal de di-pions, les masses invariantes des systèmes de di-pions et deuteron-di-pions sont comparées au modèle décrivant les données de l’expérience WASA. Les sources conventionnelles de production de di-pions, comme la décroissance de deux résonances Δ(1232) ou d’une résonance N(1440), ne décrivent pas les données d’HADES et réclament d’autres contributions, comme par exemple la formation d’un di-baryon. Cependant, l’existence de ce processus, bien qu’en bon accord quantitatif avec nos données, n’a pas pu être prouvée sans ambiguité dans le cadre de cette analyse. Dans le canal de di-électrons, une valeur limite de 49 nb a pu être extraite pour la réaction : np→pd→γ* d→ e⁺e⁻d. De plus, il est montré que la prise en compte du canal pn→ ΔΔ→ ppn→e⁺e⁻pn améliore de façon significative la description des données d’HADES. / The main subject of this work is a study of the exclusive di-pion (π+π-) and di-electron (e+e-) production associated with deuteron formation in a quasi-free neutron+proton reaction by means of deuteron beams with kinetic energy of 2.5 GeV. The measurement was conducted at GSI, Darmstadt exploiting the HADES spectrometer operating on SIS18 synchrotron. The study was motivated by the observation of the yield excess in the inclusive di-electron production in neutron-proton over the proton-proton collisions at the same nominal energy measured by the HADES and solving the long standing puzzle of the unexplained di-electron yield measured in heavy ion collisions. The relevance of the combined analysis of the two channels follows from predictions of model calculations suggesting a significant contribution to the e+e- yield from off-shell ρ meson production. Furthermore, the results on di-pion production provide valuable verification of the di-baryon formation, recently reported by WASA collaboration, in the complementary phase space region covered by the HADES.Detector components, particle identification, momentum reconstruction and the channel selection are described and explained in details. Differential cross sections for the di-pion and dielectron production, within the HADES acceptance, are presented and compared to model predictions. In particular, for the di-pion channel, the di-pion and deuteron-di-pion invariant mass distributions are compared to the model describing data from the WASA experiment. It is shown that conventional sources of di-pion production, like double Δ(1232) and N*(1440) decays do not describe HADES data and call for additional contributions, like for example di-baryon formation. However, the production of the latter one, though in quantitative agreement with our data, could not be unambiguously proven by the presented analysis. In the dielectron channel, an upper limit of 49 nb has been extracted for the np→pd→γ* d→ e⁺e⁻d reaction. Furthermore, it has been shown that inclusion of the recently suggested: pn→ ΔΔ→ ppn→e⁺e⁻pn improves significantly the description of the HADES dielectron data.
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Etude des J/psi dans le canal dimuon du spectromètre de l'expérience ALICE auprès du LHC dans les collisions proton+proton à sqrt(s) = 7 TeVBoyer, Bruno 21 October 2011 (has links) (PDF)
La densité epsilon0 de la matière nucléaire ordinaire est de l'ordre de 0,17 GeV/fm^3 . Lorsqu' elle atteint une densité comprise entre 5 à 10 epsilon0 ou une température comprise entre 150 à 200 MeV, une transition de phase, prédite par la ChromoDynamique Quantique sur réseau, vers un nouvel état de la matière se produit. Cet état dans lequel les quarks et les gluons sont déconfinés et peuvent se mouvoir librement est appelé Plasma de Quarks et de Gluons (PQG). Les collisions d'ions lourds ultra-relativistes au Large Hadron Collider (LHC) permettront de recréer les conditions de formation d'un tel état. L'étude du PQG au LHC se fera essentiellement avec l'expérience ALICE (A Large Ion Collider Experiment) dont le spectromètre à muons est conçu pour observer dans le canal muonique, sur un domaine de pseudo-rapidité -4 < eta < -2.5, la suppression des résonances lourdes (J/psi,Upsilon) par écrantage de couleur à travers leurs décroissance en muons.La première partie de ce travail porte sur les corrections d'acceptance et d'efficacité qui sont indispensables pour les analyses de physique. Cette étude a montré que le processus de correction est indépendant des distributions choisies.La seconde partie de cette thèse porte sur l'analyse du J/psi dans les collisions proton+proton à sqrt(s) = 7 TeV.
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Etats exotiques du Charmonium / Charmonium Exotic StatesAlbuquerque, Raphael Moreira de 18 February 2013 (has links)
Cette thèse a utilisé la méthode des règles de somme de QCD pour étudier la nature des résonances du charmonium suivantes: Y(3930), Y(4140), X(4350), Y(4260), Y(4360) et Y(4660). Il y a des fortes indications que ces états ont des structures hadroniques non conventionnelles (ou exotiques) lorsque leurs masses respectives et les modes de désintégration observés expérimentalement sont incompatibles avec ce qui est attendu pour l'état conventionnel du charmonium.Le même phénomène se produit dans le secteur du bottomonium, où les nouveaux états Yb(10890) et Yb(11020), observeés récemment pourraient indiquer l'existence de nouveaux états exotiques du bottomonium. De cette façon, on vérifie que l'état Y(4140) peut être décrit soit par une structure moléculaire D*s D*s (0++) ou par une mélange entre les états moléculaires D*s D*s (0++) et D*D* (0++). Les états Y(3930) et X(4350) ne peuvent pas être décrites par les courants moléculaires D*D* (0++) et D*s D*so (1-+), respectivement. On vérifie également que la structure moléculaire psi' f0(980) (1--) réproduit très bien la masse de l'état Y(4660). Une extension naturelle au secteur du bottomonium indique que l'état moléculaire Y' f0(980) est un bon candidat pour l'état Yb(10890). On a également fait une estimation pour les états moléculaires possibles formées par des mésons D et B, ce qui pourra être observé dans des expériences futures au LHC.Une vaste étude, en utilisant le formalisme habituel des règles de somme et aussi le Double Rapport des règles de somme, est fait pour calculer les masses des baryons lourds en QCD. Les estimations pour les masses des baryons avec un (Qqq) et deux (QQq) quarks lourds sont un excellent test pour la capacité de la méthode de règles de somme à prédire les masses des baryons qui n'ont pas encore été observés. / The QCD sum rules approach was used to study the nature of the following charmonium resonances: Y(3930), Y(4140), X(4350), Y(4260), Y(4360) and Y(4660). There is strong evidence that these states have a non-conventional (or exotic) hadronic structures since their respective masses and decay channels observed experimentally are inconsistent with expected for a conventional charmonium state. The same phenomenon occurs on the bottomonium sector, where new states like Yb(10890) and Yb(11020) observed recently could indicate the existence of new bottomonium exotic states. In this way, one verifies that the state Y(4140) could be described as a D*s D*s (0++) molecular state or even as a mixture of D*s D*s (0++) and D*D* (0++) molecular states. For the Y(3930) and X(4350) states, both cannot be described as a D*D* (0++) and D*s D*s0 (1−+), respectively. From the sum rule point of view, the Y(4660) state could be described as a ψ' f0(980) (1−−) molecular state. The extension to the bottomonium sector is done in a straightforward way to demonstrate that the Y' f0(980) molecular state is a good candidate for describing the structure of the Yb(10890) state. In the following, one estimates the mass of the exotic Bc-like molecular states using QCD sum rules - these exotic states would correspond to a bound states of D(*) and B(*) mesons. All of these mass predictions could (or not) be checked in a near future experiments at LHC.A large study using the Double Ratio of sum rules approach has been evaluated for the study of the heavy baryon masses in QCD. The obtained results for the baryons with one (Qqq) and two (QQq) heavy quarks will be an excellent test for the capability of the sum rule approach in predicting mass of the baryons which have not yet been observed.
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Etude des J/psi dans le canal dimuon du spectromètre de l’expérience ALICE auprès du LHC dans les collisions proton+proton à sqrt(s) = 7 TeV / Study of J/psi in the dimuon channel with the ALICE muon spectrometer at the LHC for proton+proton collisions at sqrt(s) = 7 TeVBoyer, Bruno 21 October 2011 (has links)
La densité epsilon0 de la matière nucléaire ordinaire est de l'ordre de 0,17 GeV/fm^3 . Lorsqu’ elle atteint une densité comprise entre 5 à 10 epsilon0 ou une température comprise entre 150 à 200 MeV, une transition de phase, prédite par la ChromoDynamique Quantique sur réseau, vers un nouvel état de la matière se produit. Cet état dans lequel les quarks et les gluons sont déconfinés et peuvent se mouvoir librement est appelé Plasma de Quarks et de Gluons (PQG). Les collisions d’ions lourds ultra-relativistes au Large Hadron Collider (LHC) permettront de recréer les conditions de formation d’un tel état. L’étude du PQG au LHC se fera essentiellement avec l’expérience ALICE (A Large Ion Collider Experiment) dont le spectromètre à muons est conçu pour observer dans le canal muonique, sur un domaine de pseudo-rapidité -4 < eta < -2.5, la suppression des résonances lourdes (J/psi,Upsilon) par écrantage de couleur à travers leurs décroissance en muons.La première partie de ce travail porte sur les corrections d’acceptance et d’efficacité qui sont indispensables pour les analyses de physique. Cette étude a montré que le processus de correction est indépendant des distributions choisies.La seconde partie de cette thèse porte sur l’analyse du J/psi dans les collisions proton+proton à sqrt(s) = 7 TeV. / The ordinary nuclear matte density epsilon0 is around de 0,17 GeV/fm^3 . For a critical value between 5 and 10 epsilon0 or a temperature around 150 to 200 MeV, the lattice Quantum ChromoDynamics (lQCD) predicts a phase transition from the classical matter to a new state of matter called the Quark Gluon Plasma (QGP). In this state, quarks and gluons behave like free particles. Heavy ions collisions at the Large Hadron Collider (LHC) are used to recreate the condition needed for a QGP formation. ALICE (A Large Ion Collider Experiment) is one of the LHC experiment dedicated to the study the QGP. One of the possible signature is the suppression of the quarkonia (J/psi, Upsilon) by color screening. The ALICE muon spectrometer allows to measure the quarkonia, in a pseudo-rapidity domain -4 < eta < -2.5, using their decay into muons.The first part of the report presents the acceptance and efficiency corrections. These corrections are crucial for the analysis. This study has shown that the correction process is independent from the selected distribution used for the correction.The second part describes the analysis of the J/psi in proton+proton collisions at sqrt(s) = 7 TeV.
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Feasibility studies of the pbar p -->pi0e+e- electromagnetic channel at PANDA / Etude de faisabilité du canal électromagnétique pbar p-->pi0e+e- à PANDABoucher, Jérôme 19 December 2011 (has links)
Le proton est décrit par les facteurs de forme électrique et magnétique qui caractérisent sa structure interne. Le moyen de mesurer les facteurs de forme consiste à mesurer la distribution angulaire de la diffusion élastique e-p: dans cette région dite espace q^2 est négatif. En utilisant la réaction croisée pbar p<--> e+ e-, on atteint une autre région cinématique appelée région temps où q^2>0. Cependant, à cause du seuil q^2_{th} de les réactions pbar p <--> e+e-, seul le domaine cinématique q^2>q^2_{th}>0 est autorisé. Pour atteindre la région non physique, on utilise la réaction pbar p --> pi0e+e- où le pi0 emporte une partie de l'énergie autorisant ainsi q^2 à varier entre q^2_{th} et presque 0. Cette thèse vise à démontrer la faisabilité de ces mesures avec le détecteur PANDA qui sera installé sur l'anneau d'antiprotons du futur complexe FAIR à Darmstadt. Pour décrire la réaction pbar p --> pi0e+e- une approche basée sur des lagrangiens est développée. La section efficace 5 fois différentielle est determinée et reliée à des combinaisons linéaires de tenseurs hadroniques. Sous l'hypothèse de l'échange d'un nucléon, les tenseurs hadroniques sont exprimés en fonctions des 2 facteurs de forme électromagnétiques complexes du proton. Une méthode est développée, qui donne accès au rapport des facteurs de forme électromagnétiques du proton R=|G_E|/|G_M| et pour la première fois avec une expérience non polarisée au cosinus de la différence de phase. A ce jour, de telles mesures n'ont jamais été faites dans la région non physique. Des simulations détaillées ont été effectuées pour montrer comment le rapport R et le cosinus peuvent être extraits de la distribution angulaire du positron. De plus, un modèle est développé pour la réaction parasite pbar p-->pi0pi+pi- considérée comme la plus dangereuse. La contribution du bruit de fond peut être réduite à quelques pour-cent voire moins. L'efficacité typique de détection du signal correspondante varie de l'ordre de 5 pour-cent à 30 pour-cent. La précision sur la détermination du rapport R et du cosinus est determinée pour le nombre de coups attendu via la méthode Monte Carlo. Une partie de cette thèse est aussi dédiée à un travail plus technique avec l'étude du prototype du calorimètre électromagnétique et la détermination de sa résolution. / The proton is described by the electric G_E and magnetic G_M form factors which characterise its internal structure. The way to measure the proton form factors consists in measuring the angular distribution of the e-p elastic scattering accessing the so-called Space-Like region where q^2<0. Using the crossed channel pbar p<-->e+e-, one accesses another kinematical region, the so-called Time-Like region where q^2>0. However, due to the pbar p<-->e+e- threshold q^2_{th}, only the kinematical domain q^2>q^2_{th}>0 is available. To access the unphysical region, one may use the pbar p --> pi0e+e- reaction where the pi0 takes away a part of the system energy allowing q^2 to be varied between q^2_{th} and almost 0. This thesis aims to show the feasibility of such measurements with the PANDA detector which will be installed on the antiproton ring at the FAIR facility at Darmstadt. To describe the pbar p --> pi0e+e- reaction, a Lagrangian based approach is developed. The 5-fold differential cross section is determined and related to linear combinations of hadronic tensors. Under the assumption of one nucleon exchange, the hadronic tensors are expressed in terms of the 2 complex proton electromagnetic form factors. An extraction method which provides an access to the proton electromagnetic form factor ratio R=|G_E|/|G_M| and for the first time in an unpolarized experiment to the cosine of the phase difference is developed. Such measurements have never been performed in the unphysical region. Extended simulations were performed to show how the ratio R and the cosine can be extracted from the positron angular distribution. Furthermore, a model is developed for the pbar p-->pi0pi+pi- background reaction considered as the most dangerous one. The background contribution can be reduced to the percent level or even less. The corresponding signal efficiency ranges from a few % to 30%. The precision on the determination of the ratio R and of the cosine is determined using the expected counting rates via Monte Carlo method. A part of this thesis is also dedicated to more technical work with the study of the prototype of the electromagnetic calorimeter and the determination of its resolution.
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Exploration de la diffusion Compton profondément virtuelle sur le neutron dans le hall A du Jefferson LaboratoryMazouz, Malek 08 December 2006 (has links) (PDF)
Les distributions généralisées de partons (GPDs) sont des fonctions universelles permettant une meilleure compréhension des propriétés des nucléons en termes de quarks et de gluons. La diffusion Compton profondément virtuelle (DVCS) est le processus le pus simple permettant leur mesure. En particulier, le DVCS sur le neutron est sensible à la GPD E qui est la moins contrainte à ce jour et dont la connaissance s'avère indispensable pour accéder au moment angulaire des quarks. La première expérience dédiée au DVCS sur le neutron a eu lieu fin 2004 au Hall A du Jefferson Lab. La haute luminosité de l'expérience et le taux de bruit de fond qui en découle ont nécessité le développement d'équipements spécifiques qui sont décrits. Les méthodes d'analyse utilisées sont présentées et les résultats de l'expérience conduisant à des contraintes préliminaires sur la GPD E sont discutés.
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Structure interne du nucléon à haute et à basse énergie par la diffusion Compton virtuelle / Internal structure of the nucleon at low and high energy by virtual Compton scatteringBenali, Meriem 24 May 2016 (has links)
La première partie présente la mesure des polarisabilités généralisées (GPs) électrique αε(Q²) et magnétique βM(Q²) du proton qui sont fonctions du quadri-moment de transfert Q². L'expérience a été réalisée dans le Hall A1 à MAMI (Mayence) avec un faisceau d'énergie de l'ordre de 1 GeV, à Q²=0.45 GeV² (qcm=714 MeV/c et ε=0.63). Le modèle DR (Relations de Dispersion) a été utilisé pour extraire les GPs, αε(Q²) et βM(Q²), ainsi que deux combinaisons linéaires P¿ (Q²) – 1/ε PTT (Q²) et P¿ (Q²). Ces dernières ont été extraites, pour les mêmes données, en utilisant l'approche de basse énergie (LEX) sous le seuil de production du pion. Nos résultats préliminaires montrent un bon accord entre les deux méthodes et offrent une nouvelle contrainte sur la structure du proton à basse énergie. La deuxième partie est dédiée à la mesure de la section efficace totale du processus de diffusion Compton profondément virtuelle (DVCS) sur le neutron à Q²=1.75 GeV² et xB=0.36. Le processus DVCS permet d'extraire des fonctions universelles "distributions généralisées de partons (GPDs)" permettant de comprendre la structure interne du nucléon en terme de partons. Le DVCS sur le neutron est sensible à la GPD E qui est la moins contrainte à ce jour et dont la connaissance est indispensable pour remonter au moment orbital des quarks. Les données analysées proviennent de l'expérience E08-025 effectuée dans le Hall A de JLab (USA) avec un faisceau d'électrons polarisés d'énergie de l'ordre de 6 GeV et deux cibles d'hydrogène et de deutérium. Nos résultats préliminaires montrent, pour la première fois, une contribution (neutron-DVCS + deuton cohérent-DVCS) non nulle et sont très prometteuses en vue d'une extraction de la GPD "E". / The first part presents the measurement of the generalized αε(Q²) electric and magnetic βM(Q²) polarisabilities (GPs) of the proton which depend on the four-momentum transfer Q². The experiment was performed in Hall A1 at MAMI (Mainz) with a 1 GeV beam energy at Q² =0.45 GeV² (qcm=714 MeV/c and ε=0.63). The dispersion relations model was used to extract the GPs, αε(Q²) and βM(Q²), and two linear combinations P¿ (Q²) – 1/ε PTT (Q²) and P¿ (Q²). These last ones were extracted, for the same data, using the low-energy approach (LEX) under the pion production threshold. Our preliminary results show a good agreement between both methods and provide a new constraint on the proton structure at low-energy. The second part is dedicated to the measurement of the total cross section of deeply virtual Compton scattering (DVCS) on the neutron at Q²=1.75 GeV² and xB=0.36. The DVCS process allows to extract the universal functions "generalized parton distributions (GPDs)" which provide a new understanding the nucleon in terms of partons. The DVCS on the neutron is sensitive to E, the less constrained GPD, which allows to access the orbital momentum of the quarks. The analyzed data were taken in the E08-025 experiment performed in Hall A at JLab (USA) with a polarized electron beam with energy around 6 GeV and two hydrogen and deuterium targets. Our preliminary results show, for the first time, a nonzero (neutron-DVCS + coherent-deuteron-DVCS) contribution and are very promising for the extraction of the GPD "E".
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