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E pluribus unum : la relation chez Aristote / E Pluribus Unum : The relation in Aristotle work’sChabert, Gérard 12 February 2011 (has links)
E Pluribus Unum. La relation chez AristoteAristote déconstruit l’unité originaire des réalités à l’aide d’intelligibles en relation de plusieurs façons (relation indivisible, proportion, direction d’unification, assemblage de parties proportionnées entre elles, coïncidence). En donnant du volume à la pensée Aristote ouvre la voie de la connaissance de la complexité. Il ne faut pas hiérarchiser, voire opposer, la matière et l’esprit, l’ordre et le changement, l’unité et la pluralité, le déterminé et l’imprévisible, mais les mettre en relation. La relation, ce qui est partagé par plusieurs, est au cœur des « catégories » aussi bien que de l’unité « tout en un » des principes essentiels de l’étant. La relation seule n’explique pas l’être, mais l’être rend compte du fait que le mode de structuration des relations (séparabilité et indivisibilité) est un de ses principes premiers.Dans une première partie nous montrons qu’Aristote utilise toutes les topologies relationnelles, dont la relation de plusieurs à plusieurs propre aux réseaux.Dans la deuxième partie nous montrons comment sa notion d’être s’étudie à l’aide de la relation. L’être est une relation entre ses conditions d’existence impartageables (essentiel) et sa réalisation par des séparables (accidents). Aristote constate et analyse les principes (dimensions) de cette complexité, et il identifie que, pour penser les relations indivisibles (causes), l’homme possède un esprit immortel (le « noûs »). / E Pluribus Unum. The relation in Aristotle work’sAristotle studies unity as a complexity with several kinds of relationships. By doing so, he opens the way to the understanding of complexity. Our purpose is to study the different uses of relationship in Aristotle works. Relation is used from an accidental point of view (prós ti) as well as from an essential point of view (ousia), for the pros hén directionnal convergence and for the coïncidence of homonyms. Relationship fits with the “all-in-one” and pluri-dimensionnal approach of being by Aristotle. Relation alone is not being, but is part of being.In a first part we show that Aristotle uses each of the relation topologies in his studies, the many to many relationships used for networking is the base for Catégories.In the second part we show, from the major thesis of Aristotle, that a relational approach, coupled to directional finality and the prime motricity of each being, helps to understand the subject matter of what Aristotle is saying. Relation, because it is a first principle, helps to understand the role of all other principles used by Aristotle. Since man thinks unbreakable relations, it should possess an immortal “noûs”.
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