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Les cités grecques et la course aux titres honorifiques à l'époque romaine : enjeux sociaux, économiques et politiques

Rioux, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
La propension des cités grecques antiques à la guerre et à la discorde est un phénomène bien connu, car rien n'était plus important pour les poleis que de surpasser leurs voisines en toutes choses. Cependant, Rome mit un frein à cette rivalité, en établissant la Pax Romana dans tout l'Empire. Dans ce nouvel environnement, la primauté ne pouvait être mesurée par les victoires militaires. Or, la grandeur d'une cité s'appuyait dorénavant sur les titres honorifiques qui lui étaient accordés par les autorités romaines: métropole (mère des autres), néocore (siège d'un temple impérial) ou première de la province. Les Grecs se lancèrent alors dans une véritable course aux titres. Des querelles particulièrement virulentes, et culminant au IIe siècle ap. J.-C., virent le jour, avec des conséquences souvent funestes. Certaines cités perdirent jusqu'à leur statut de ville et leur liberté. L'objectif de ce mémoire est d'étudier les motivations réelles qui sous-tendent cette course aux honneurs et les excès commis par les cités pour les obtenir. Pour ce faire, nous avons voulu soupeser la responsabilité de la mentalité agonale (la rivalité) par rapport à celle d'enjeux plus concrets, comme les avantages économiques, politiques et sociaux qui pouvaient être attachés aux titres. Dans un premier temps, nous avons défini les honneurs et pu constater que la plupart existaient bien avant la domination romaine et qu'ils servaient à indiquer la primauté, soit d'un individu ou d'une cité. La description des rivalités a permis, quant à elle, d'évaluer l'ampleur de la compétition et de ses conséquences. Puis, l'analyse des avantages concrets de la course a conduit à la conclusion que les privilèges accompagnant les titres étaient substantiels et eurent certainement un rôle à jouer. Les empereurs se montrèrent particulièrement généreux dans les investissements consentis pour le développement urbain des cités titrées. Ces dernières occupaient également une position prépondérante au sein du Conseil de la province. En outre, elles attiraient revenus et renommée en accueillant une foule de pèlerins, d'artistes, de sophistes, etc. Mais ces privilèges ne peuvent à eux seuls expliquer la course aux titres honorifiques. En fait, et de tout temps, c'est à travers l'agôn, comme le montre notre dernier chapitre, que les Grecs se sont définis. L'absence d'une structure claire après la chute des palais les a poussés à établir une hiérarchie grâce à la compétition. Le même phénomène se produisit à l'époque où les poleis cherchèrent à se mesurer les unes aux autres en l'absence d'une autorité centrale. La course aux titres honorifiques n'est donc que le dernier volet, dans un contexte de paix forcée, d'une longue tradition où le rang et les rapports de force sont définis par l'agôn. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Compétition, Agôn, Rivalité, Antiquité, Asie Mineure, Smyrne, Éphèse, Pergame.
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L'autonomie politique et juridique des cités grecques sous la domination romaine

Campeau, Pascal January 2010 (has links) (PDF)
La préservation de leur autonomie et de leur liberté fut de tout temps au coeur des préoccupations des cités grecques depuis l'époque archaïque jusqu'à l'époque byzantine. Ces concepts ont fait l'objet de recherches depuis plus d'un siècle, dont sont ressorties parfois des réponses vagues et opposées. Cette étude vient rassembler et faire une relecture des sources existantes à la lumière de recherches plus récentes. À travers des sources littéraires et épigraphiques, il est notamment possible de voir l'évolution de cette autonomie et de cette liberté des poleis en fonction de leurs relations et de leurs actions envers l'occupant romain. Les institutions politiques -conseils, assemblées et magistratures -subirent les influences de la domination romaine, qui donna aux notables grecs et aux patrons romains une place grandissante sur l'échiquier politique. Les institutions juridiques évoluèrent également, puisque Rome devint le nouvel arbitre du monde grec, particulièrement pour les cités provinciales qui, la plupart du temps laissées à elles-mêmes, furent contraintes à la volonté des magistrats romains. Les cités libres, d'autre part, conservèrent un contrôle sur leurs lois ancestrales, mais durent constamment défendre leur droit contre les interventions des magistrats romains. L'immunité fut un autre facteur d'autonomie pour les poleis, alors que les élites locales prirent de plus en plus de place dans les institutions juridiques. Enfin, l'autonomie était indissociable du territoire appartenant à la cité et était défendue par des alliances, des traités, une force armée ou par la reconnaissance de l'asylie. Il apparaît donc que les cités possédaient une autonomie appréciable magré la domination romaine, car Rome s'appuyait beaucoup sur les administrations locales pour la gestion de l'Empire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie, Liberté, Polis, Cités, Grèce, Rome.

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