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1

Autonomie et développement territorial au Mexique zapatiste : la part des organisations sociales

Guimont-Marceau, Stéphane January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire se penche sur un mouvement social et sur sa relation au territoire. Le mouvement zapatiste a développé, depuis plus de 10 ans, une relation singulière au territoire, qui s'exprime particulièrement par l'autonomie defacto instaurée pour assurer sa gouverne. Il a bâti une structure de gestion à trois paliers (le local, le municipal et le régional) qui s'érige parallèlement à celle de l'État et se charge des affaires de la collectivité. Le niveau régional ayant été ajouté depuis peu, 2003, il nous intéressait de voir comment cette innovation se développe. Le mouvement zapatiste représente l'un des mouvements autochtones les plus importants de notre époque. Il s'inscrit clairement dans la «glocalisation» qui marque le monde actuellement et qui se traduit par la globalisation des flux financiers, l'érosion des pouvoirs de l'État et la «restructuration» de l'espace local et communautaire. Le mouvement zapatiste est altermondialiste et connu internationalement, mais aussi, et peut-être surtout, il constitue un mouvement local, à travers lequel des autochtones mexicains pauvres et marginalisés ont mis de l'avant des actions collectives qui tentent d'améliorer leur position au sein des rapports de pouvoir nationaux. Cette recherche a essayé de mettre au jour les stratégies et les moyens que ces exclus prennent pour s'organiser. En étudiant l'une des régions autonomes, celle de Los Altos de Chiapas et son chef-lieu, Oventic, nous nous sommes penchée sur l'organisation politique du mouvement zapatiste, sur les outils de gestion du territoire autonome qu'il élabore, ainsi que sur les organisations sociales de toutes sortes qui fleurissent sur ce territoire. Les zapatistes s'organisent, entre autres, à l'aide des collectifs (coopératives de production, de consommation, etc.) et des services de santé et d'éducation qui ont remplacé ceux de l'État. Ces organisations sociales innovent par de nouvelles pratiques socioterritoriales porteuses d'une nouvelle territorialité sociale. Ce sont ces pratiques qui territorialisent l'autonomie zapatiste et encouragent le dévéloppement du territoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie, Développement territorial, Organisations sociales, Mouvements autochtones, Mouvement zapatiste.
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L'autonomie politique et juridique des cités grecques sous la domination romaine

Campeau, Pascal January 2010 (has links) (PDF)
La préservation de leur autonomie et de leur liberté fut de tout temps au coeur des préoccupations des cités grecques depuis l'époque archaïque jusqu'à l'époque byzantine. Ces concepts ont fait l'objet de recherches depuis plus d'un siècle, dont sont ressorties parfois des réponses vagues et opposées. Cette étude vient rassembler et faire une relecture des sources existantes à la lumière de recherches plus récentes. À travers des sources littéraires et épigraphiques, il est notamment possible de voir l'évolution de cette autonomie et de cette liberté des poleis en fonction de leurs relations et de leurs actions envers l'occupant romain. Les institutions politiques -conseils, assemblées et magistratures -subirent les influences de la domination romaine, qui donna aux notables grecs et aux patrons romains une place grandissante sur l'échiquier politique. Les institutions juridiques évoluèrent également, puisque Rome devint le nouvel arbitre du monde grec, particulièrement pour les cités provinciales qui, la plupart du temps laissées à elles-mêmes, furent contraintes à la volonté des magistrats romains. Les cités libres, d'autre part, conservèrent un contrôle sur leurs lois ancestrales, mais durent constamment défendre leur droit contre les interventions des magistrats romains. L'immunité fut un autre facteur d'autonomie pour les poleis, alors que les élites locales prirent de plus en plus de place dans les institutions juridiques. Enfin, l'autonomie était indissociable du territoire appartenant à la cité et était défendue par des alliances, des traités, une force armée ou par la reconnaissance de l'asylie. Il apparaît donc que les cités possédaient une autonomie appréciable magré la domination romaine, car Rome s'appuyait beaucoup sur les administrations locales pour la gestion de l'Empire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie, Liberté, Polis, Cités, Grèce, Rome.
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Le statut catalan et l'intégration européenne comme vecteurs de l'autonomie et de l'affirmation culturelle catalane

Achour, Rym 11 1900 (has links) (PDF)
Le rôle de l'État dans la gouvernance est de plus en plus remis en question par les dynamiques territoriales changeantes et les sociétés en évolution dans le cadre de la mondialisation. Le partage des pouvoirs politiques concernant les institutions publiques et les organismes sociaux est souvent réclamé et des rapports de force se créent alors entre l'État central et les régions, surtout quand celles-ci correspondent à des nations minoritaires. La présence de plusieurs paliers de gouvernement peut répondre à ces demandes. Nous aborderons la question de la gouvernance et du régionalisme institutionnel dans une approche multiscalaire. Dans le cas de la Catalogne en Espagne, la mise en place d'une gouvernance régionale joue un rôle prépondérant dans le débat au sein de l'État espagnol. Pour ce faire, la Catalogne se dota d'un outil juridique afin de pouvoir réclamer une place plus importante dans la gouvernance de son territoire : Le Statut Catalan de 2006. Ce dernier devrait permettre aux Catalans de négocier avec l'Espagne le partage des pouvoirs. À partir des résultats d'une enquête réalisée sur le terrain et d'analyses de périodiques, notre ouvrage abordera les innovations sociales nécessaires pour l'application du Statut Catalan, et ce à travers une analyse des rapports de force entre les territoires, les mouvements sociaux, les organisations nationales. Notre recherche essaie de répondre à la question suivante : quelles sont les incidences du nouveau Statut catalan de 2006 sur l'affirmation culturelle de la Catalogne dans un contexte de globalisation et d'ouverture? L'hypothèse soutenue dans la recherche est que le modèle de gouvernance que permet le nouveau Statut catalan facilite le développement de la culture, de la langue et des institutions culturelles car il est un foyer incubateur d'innovation et d'intégration avec les autres nations européennes. Notre analyse révèle que les enjeux autour des nations sans État restent complexes et que la protection de la culture forgée dans l'identité de ces nations est la clé pour le développement de ces sociétés. Le Statut catalan de 2006 est un outil qui procure aux acteurs des moyens pour protéger leur culture mais aussi pour la diffuser. L'accès à une plus grande autonomie politique favorisée par le nouveau Statut de 2006 a permis l'épanouissement et la valorisation de la culture catalane malgré les obstacles auxquels l'adoption de ce Statut fut confrontée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nationalisme, affirmation culturelle, Catalogne, Statut d'autonomie, gouvernance multiscalaire, Union Européenne
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Droit à l'autodétermination des peuples indigènes et autogestion : le cas de la police communautaire dans l'État de Guerrero (Mexique)

Joly, Emilie-Emmanuelle 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à faire le point sur les concepts d'autodétermination et d'autonomie dans la littérature mexicaine et à intégrer une analyse critique de l'État dans l'étude de la construction de l'autonomie des peuples indigènes. Il s'agit d'un apport théorique s'attardant à l'évolution du concept d'autonomie et de ses multiples formes conceptuelles pour mettre en contraste la perspective institutionnelle de reconnaissance par l'État du droit des peuples indigènes et l'autogestion. Précisément, ce mémoire s'intéresse aux différentes manières de penser le concept d'autonomie des peuples indigènes tout en essayant de dépasser une vision centrée sur le rôle de l'État dans la reconnaissance de cette autonomie. Le défi est alors de remettre en question la centralité de l'État dans le but de penser une autonomie qui puisse dépasser les modèles traditionnellement étato-centristes. Il s'agit de chercher à dépasser la limite conceptuelle qui présume que l'autonomie doit découler d'une concession de l'État et qu'elle ne peut naître et se consolider sous la forme d'un projet autonome. Pour se faire, le recours aux théories anarchistes permet une base conceptuelle et théorique riche en réflexion. Pour mettre en contexte cette remise en question de l'État et lui donner vie tant dans la théorie que dans la pratique, ce mémoire se penche sur l'étude du cas de la Police communautaire et de la Coordination régionale des autorités communautaires (CRAC) de l'État de Guerrero, au sud du Mexique. L'analyse de ce système communautaire de sécurité, d'impartition de la justice et de rééducation nous permet d'approfondir les avancées, limites et contradictions de cette reconceptualisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Peuples indigènes, Mexique, Police communautaire, Autodétermination, Autonomie, Autogestion, Anarchisme.
5

Les mécanismes de protection de la jeunesse autochtone au regard de la théorie libérale de Will Kymlicka

Sigouin, Élizabeth 12 1900 (has links)
Face au retrait massif d'enfants autochtones de leur communauté, les autochtones revendiquent plus de contrôle sur les questions de protection de la jeunesse. Ces revendications s'inscrivent dans leur lutte pour l'autonomie gouvernementale. À l'occasion notre recherche, nous avons cherché à savoir comment, dans le domaine de la protection de la jeunesse, ce droit collectif à l'autonomie gouvernementale peut s'articuler aux droits individuels de l'enfant. La théorie libérale de Will Kymlicka qui concilie droits individuels et droits collectifs constitue le cadre théorique de notre étude. Nous avons analysé quatre types d'aménagements institutionnels ayant tous pour objet de donner plus de contrôle aux autochtones en matière de protection de la jeunesse: 1) la délégation aux autochtones du pouvoir d'administrer les lois provinciales sur la protection de la jeunesse (modèle dit «d'autorité déléguée »); 2) la création de normes autochtones de protection de la jeunesse fondée sur une autorité déléguée par le parlement fédéral (modèle développé par la bande Spallumcheen); 3) l'exercice d'une autonomie gouvernementale autochtone limitée à l'intérieur des réserves et l'application de normes fédérales uniformes à l'extérieur des réserves (modèle développé aux Etats-Unis) et 3) la reconnaissance formelle du droit à l'autonomie gouvernementale (modèle développé par la nation Nisga'a). Nous avons tenté d'identifier le modèle se rapprochant le plus de l'idéal type kymlickien. Notre recherche nous a permis de conclure que le modèle développé par la Nation Nisga'a permet une conciliation optimale des droits individuels et des droits collectifs telle que cette conciliation est entendue selon la théorie de Kymlicka. Parallèlement à cette conclusion principale, notre étude nous a permis de souligner certaines failles d'une approche kymlickienne : 1) la théorie de nature générale de Kymlicka n'apporte pas de réponse à la question du titulaire du droit à l'autonomie gouvernementale et 2) une approche mettant exclusivement l'accent sur des réformes institutionnelles (comme celle de Kymlicka) n'est pas suffisante pour régler des problèmes aussi complexes que celui de la protection de lajeunesse autochtone. Dans la première partie de notre mémoire, nous avons exposé le contexte historique et théorique propre à notre sujet d'étude. L'évolution historique des politiques canadiennes de protection de la jeunesse autochtone et les droits individuels et collectifs en jeu y sont présentés. Dans la deuxième partie, nous avons exposé la théorie de Kymlicka que nous avons appliqué par la suite aux quatre modèles de protection de la jeunesse autochtone analysés. / With the massive extraction of native children from their communities, aboriginals are claiming more control over youth protection issues. These claims are part of a greater struggle for governmental autonomy. In our research we have examined how this collective right to autonomy can be reconciled with children's individual rights as pertains to the field ofyouth protection. Will Kymlicka's liberal theory, which reconciles individual and collective rights, will serve as our theoretical framework. We have surveyed four types of institutional establishments that strive to gamer more control for aboriginals over youth protection issues: 1) delegation of authority over the administration of provincial youth protection laws to the aboriginals ('delegated authority' models); 2) creation of aboriginal norms for youth protection according to a delegated authority (model created by the Spallumcheen band); 3) complete aboriginal authority within reserves and the application ofuniform federallaws outside ofreserves (model developed in the US) and 4) the recognition ofthe right to governmental autonomy (model developed by the Nisga'a Nation). We have tried to determine which model better fulfills the Kymlickan ideal. Our research has brought us to conclude that the model developed by the Nisga'a Nation affords an optimal conciliation of individual and collective rights as understood by Kymlicka's theory. Furthermore, our research has underlined certain inconsistencies in the Kymlickan approach: 1) Kymlicka's political theory does not consider the question of the incumbent of the right to governmental autonomy and 2) an approach based solely on institutional change (as Kymlicka's) is not sufficient in dealing with a problem as complex as aboriginal youth protection. In the first part of this thesis, we have analysed the historical and theoretical contexts of our research subject. In this section we consider the historical evolution of aboriginal youth protection and individual and collective rights. In the second part, we explore Kymlicka's theory, which we have applied in analyzing our four aboriginal youth protection models.
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Les enjeux contemporains de la protection de connaissances traditionnelles environnementales : quel rôle pour les états parties de la convention sur la diversité biologique?

Yupanqui Huerto, Pierina January 2009 (has links) (PDF)
Le but est de vérifier deux situations: chez les États parties de la Convention sur la diversité biologique, l'influence de la protection de l'exercice du droit à l'autonomie gouvernementale de peuples autochtones dans la protection de connaissances traditionnelles liées à la protection de la diversité biologique. Ainsi que de vérifier chez les peuples autochtones choisis, l'influence de l'exercice de l'autonomie gouvernementale dans le contrôle et la protection des connaissances traditionnelles. Cette recherche multidisciplinaire se déroule dans les limites du droit en permettant d'étudier des oeuvres des scientifiques juristes et non juristes comme des politologues, des anthropologues, des biologistes et des écologistes. Au plan scientifique, la recherche multidisciplinaire en droit international est, de plus actuelle, étant donné le rapport qui se manifeste dans la réalité entre différentes notions comme la protection de la diversité biologique et de connaissances traditionnelles environnementales ainsi que la protection de l'exercice du droit à l'autonomie gouvernementale de peuples autochtones. Alors, la présente recherche ambitionne de contribuer au développement des rapports entre ces concepts provenant de différentes disciplines de telle sorte que la recherche devienne plus complète et enrichie. La méthodologie utilisée est l'induction consistant à développer un argument de recherche qui puisse être validé à travers l'analyse comparative des trois études de cas. Cette analyse utilise les méthodes comparatives développées par plusieurs chercheurs comme Dogan et Pelassy, Durkheim, Max Weber et Van Hoecke. Les études de cas sont les suivants: le peuple autochtone Orang Asli de la Malaisie, le peuple autochtone zapotèque du Mexique et le peuple autochtone Kuna du Panama. Ces cas permettront d'appliquer le rapport théorique des concepts de protection de connaissances traditionnelles environnementales, de la protection de l'exercice du droit à l'autonomie gouvernementale, ainsi que le rapport du concept du contrôle de connaissances traditionnelles environnementales et le concept de l'exercice du droit à l'autonomie gouvernementale. Les résultats obtenus de cette étude sont les suivants: tout d'abord, de la part de l'État, la protection effective de l'exercice du droit à l'autonomie gouvernementale de peuples autochtones permet la protection de connaissances traditionnelles environnementales. Ensuite, l'exercice de l'autonomie gouvernementale de peuples autochtones permet le contrôle et la protection effective de connaissances traditionnelles environnementales. Ces rapports contribuent à la protection intégrale de la diversité biologique, laquelle est le but ultime de cette recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Peuples autochtones, Diversité biologique, Droit international, Autonomie gouvernementale.
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L'autonomie gouvernementale du Nunavik : une redéfinition des relations de pouvoir

Cloutier, Carl 10 1900 (has links) (PDF)
Le concept du droit des peuples autochtones à disposer d'eux-mêmes demeure abstrait tant que les États, forts de leur monopole juridique et politique, n'ouvrent pas la voie des négociations afin de redéfinir leurs relations de pouvoir avec leurs minorités autochtones. La communauté inuit occupant l'espace septentrional du Québec revendique depuis plus d'une trentaine d'années l'obtention d'un pouvoir décisionnel effectif sur le territoire du Nunavik. Dans les années soixante-dix, la communauté inuit et les Cris se sont opposés au développement du colossal projet hydroélectrique de la Baie-James. La confrontation juridique et politique qui a suivi va se conclure en 1975 par la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) entre l'Association des Inuit du Nouveau-Québec, le Grand conseil des Cris, le gouvernement du Québec et du Canada. Ce traité définit les modalités d'un dédommagement financier et annonce la mise en place d'organismes régionaux à partir desquels les Inuit pourront exercer un certain pouvoir sur leur territoire. Dans la réalité, les Inuit du Nunavik hériteront d'un pouvoir limité essentiellement administratif. Encore aujourd'hui, les revendications et les négociations entourant une autonomie gouvernementale au Nunavik sont évolutives et progressent entre le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et les représentants inuits. Selon l'échéancier des négociations, en 2013 le projet autonomiste inuit devrait faire partie de la réalité politique québécoise et canadienne. L'histoire et les transformations politiques à venir au sein de cette région manifestent un processus de redéfinition des relations de pouvoir entre ces acteurs. À partir d'une approche théorique de la structuration du pouvoir, nous analysons la modification de la relation de pouvoir entre ces acteurs, c'est-à-dire le passage d'une structure de pouvoir hiérarchique singulièrement défini par la CBJNQ à une structure de pouvoir stratarchique signalée principalement par l'élection de l'Assemblée du Nunavik. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autonomie gouvernementale, Nunavik, relation de pouvoir, Inuit, structure de pouvoir.
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Le rôle de l'État bolivien face à l'impact de la justice communautaire sur les femmes campesinas

Trudel Bellefeuille, Janie 09 1900 (has links) (PDF)
La Bolivie a élu, en 2005, le premier président autochtone de la région, Evo Morales du parti du Movimiento al Socialismo. Depuis son élection, le MAS s'affaire à réformer les institutions étatiques qu'il qualifie de colonialistes, racistes et néolibérales, ayant contribué à l'exclusion de la majorité autochtone du pays. En 2009, la population bolivienne approuve, par référendum, la Nouvelle Constitution Politique de l'État qui se veut refondatrice de la société bolivienne. La Nouvelle Constitution accorde plusieurs droits aux autochtones, dont le droit à l'autodétermination. Elle octroie aux communautés autochtones, originaires et rurales une autonomie gouvernementale et territoriale incluant le droit à leurs propres systèmes politique, économique et juridique, confirmant l'égale dignité entre les systèmes autochtone et étatique. La Nouvelle Constitution garantit aussi les droits fondamentaux des individus. Les groupes de femmes se sont mobilisés afin de s'assurer que le texte constitutionnel est une transversale de genre qui inclut le droit à l'égalité et à la non-discrimination dans l'exercice des droits, ainsi que plusieurs droits individuels spécifiques pour les femmes. Ce mémoire prend l'exemple de la justice communautaire, afin de démontrer que les droits des femmes autochtones et rurales ne sont pas respectés dans les juridictions autochtones. En effet, elles ne peuvent exercer pleinement leur droit à la participation politique, à la propriété sur la terre et elles vivent de la violence familiale et conjugale. Les normes et pratiques des communautés autochtones et rurales sont discriminatoires envers les femmes et les maintiennent dans une position d'infériorité. Nous étudions donc le dilemme entre le respect des droits individuels des femmes autochtones et rurales et le respect du droit des communautés à l'autodétermination. L'État bolivien a contracté des obligations internationales envers le respect des droits fondamentaux. Toutefois, se qualifiant d'État autochtone, il lui est difficile d'intervenir dans les communautés afin de s'assurer du respect des droits humains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bolivie, pluralisme juridique, justice communautaire, droit des femmes autochtones
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Modes d'habiter et territorialités autochtones contemporains : le cas de la nation Nisga'a en Colombie-Britannique

Gagnon, Justine 02 1900 (has links) (PDF)
Les Nisga'a de la Colombie-Britannique expérimentent un nouveau modèle de gouvernance socio-territoriale, en partie inspiré de la territorialité de la majorité allochtone occidentale. Ils sont les premiers à avoir conclu, en 1998, au sein de cette province canadienne, un traité qui leur donne depuis 2009 l'accès à la propriété privée. Nous souhaitons réfléchir, dans ce mémoire, sur les reconfigurations politiques, culturelles et identitaires que peut entraîner ce nouveau rapport au territoire, alors que la propriété privée transcende son expression juridique pour s'articuler à un niveau symbolique et infère, par le fait même, un mode d'habiter qui lui est propre. Nous proposons d'explorer l'hypothèse selon laquelle la propriété privée, bien qu'elle participe d'un rapport individuel et matériel avec le territoire, largement promulgué par la société canadienne et ses institutions, permet aux Autochtones d'y réaffirmer certaines dimensions de leur identité, car elle leur accorde une plus grande liberté politique et économique. Afin de vérifier notre postulat, nous avons interrogé 17 membres de la nation nisga'a et 1 non-Nisga'a œuvrant au sein de leur gouvernement. L'analyse des résultats révèle que la propriété privée, en générant une occidentalisation des territoires résidentiels en vertu d'un mode de gestion essentiellement calqué sur celui de la société majoritaire, participe d'une distanciation croissante entre les différentes échelles qui composent le territoire nisga'a et les référentiels identitaires et culturels qui s'y rattachent. Cette distanciation a deux conséquences : elle permet aux territorialités plurielles, voire hybrides des Nisga'a de s'exprimer, mais participe également d'un habiter moins harmonieux alors que les dimensions matérielle et immatérielle qui structurent leur territorialité se trouvent en quelque sorte davantage dissociées. Ainsi, bien que pareil mode d'habiter puisse répondre à certains des besoins géo-identitaires des Nisga'a, il remet en cause divers fondements de leurs rapports Humanité/Nature et Territoire/Culture, témoignant ainsi du difficile équilibre à atteindre entre le développement économique et la réaffirmation culturelle des Autochtones au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territorialités autochtones, identité, régimes fonciers, propriété privée, autodétermination, gestion du territoire, développement économique.
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Les mécanismes de protection de la jeunesse autochtone au regard de la théorie libérale de Will Kymlicka

Sigouin, Élizabeth 12 1900 (has links)
Face au retrait massif d'enfants autochtones de leur communauté, les autochtones revendiquent plus de contrôle sur les questions de protection de la jeunesse. Ces revendications s'inscrivent dans leur lutte pour l'autonomie gouvernementale. À l'occasion notre recherche, nous avons cherché à savoir comment, dans le domaine de la protection de la jeunesse, ce droit collectif à l'autonomie gouvernementale peut s'articuler aux droits individuels de l'enfant. La théorie libérale de Will Kymlicka qui concilie droits individuels et droits collectifs constitue le cadre théorique de notre étude. Nous avons analysé quatre types d'aménagements institutionnels ayant tous pour objet de donner plus de contrôle aux autochtones en matière de protection de la jeunesse: 1) la délégation aux autochtones du pouvoir d'administrer les lois provinciales sur la protection de la jeunesse (modèle dit «d'autorité déléguée »); 2) la création de normes autochtones de protection de la jeunesse fondée sur une autorité déléguée par le parlement fédéral (modèle développé par la bande Spallumcheen); 3) l'exercice d'une autonomie gouvernementale autochtone limitée à l'intérieur des réserves et l'application de normes fédérales uniformes à l'extérieur des réserves (modèle développé aux Etats-Unis) et 3) la reconnaissance formelle du droit à l'autonomie gouvernementale (modèle développé par la nation Nisga'a). Nous avons tenté d'identifier le modèle se rapprochant le plus de l'idéal type kymlickien. Notre recherche nous a permis de conclure que le modèle développé par la Nation Nisga'a permet une conciliation optimale des droits individuels et des droits collectifs telle que cette conciliation est entendue selon la théorie de Kymlicka. Parallèlement à cette conclusion principale, notre étude nous a permis de souligner certaines failles d'une approche kymlickienne : 1) la théorie de nature générale de Kymlicka n'apporte pas de réponse à la question du titulaire du droit à l'autonomie gouvernementale et 2) une approche mettant exclusivement l'accent sur des réformes institutionnelles (comme celle de Kymlicka) n'est pas suffisante pour régler des problèmes aussi complexes que celui de la protection de lajeunesse autochtone. Dans la première partie de notre mémoire, nous avons exposé le contexte historique et théorique propre à notre sujet d'étude. L'évolution historique des politiques canadiennes de protection de la jeunesse autochtone et les droits individuels et collectifs en jeu y sont présentés. Dans la deuxième partie, nous avons exposé la théorie de Kymlicka que nous avons appliqué par la suite aux quatre modèles de protection de la jeunesse autochtone analysés. / With the massive extraction of native children from their communities, aboriginals are claiming more control over youth protection issues. These claims are part of a greater struggle for governmental autonomy. In our research we have examined how this collective right to autonomy can be reconciled with children's individual rights as pertains to the field ofyouth protection. Will Kymlicka's liberal theory, which reconciles individual and collective rights, will serve as our theoretical framework. We have surveyed four types of institutional establishments that strive to gamer more control for aboriginals over youth protection issues: 1) delegation of authority over the administration of provincial youth protection laws to the aboriginals ('delegated authority' models); 2) creation of aboriginal norms for youth protection according to a delegated authority (model created by the Spallumcheen band); 3) complete aboriginal authority within reserves and the application ofuniform federallaws outside ofreserves (model developed in the US) and 4) the recognition ofthe right to governmental autonomy (model developed by the Nisga'a Nation). We have tried to determine which model better fulfills the Kymlickan ideal. Our research has brought us to conclude that the model developed by the Nisga'a Nation affords an optimal conciliation of individual and collective rights as understood by Kymlicka's theory. Furthermore, our research has underlined certain inconsistencies in the Kymlickan approach: 1) Kymlicka's political theory does not consider the question of the incumbent of the right to governmental autonomy and 2) an approach based solely on institutional change (as Kymlicka's) is not sufficient in dealing with a problem as complex as aboriginal youth protection. In the first part of this thesis, we have analysed the historical and theoretical contexts of our research subject. In this section we consider the historical evolution of aboriginal youth protection and individual and collective rights. In the second part, we explore Kymlicka's theory, which we have applied in analyzing our four aboriginal youth protection models. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise en droit, option recherche". Ce mémoire a été accepté à l'unanimité et classé parmi les 5% des mémoires de la discipline. Commentaires du jury : "Excellente recherche et argumentaire impressionnant. Le jury encourage la candidate à poursuivre des études doctorales."

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