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La reconstruction identitaire et territoriale d'une communauté dispersée : l'ère de restitution pour les Malécites de Viger?

Calderhead, Manon 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'interrelation entre l'identité et le territoire, ainsi que sur l'effet de ces deux facteurs sur l'action collective des Malécites de Viger, la seule Première Nation au Québec qui vit une situation géographique de diaspora. La communauté fait face à des défis uniques tels la communication avec ses membres, cultiver un sentiment d'appartenance et le regroupement de ses membres sur un espace contigu. Nous étudions comment l'identité malécite de Viger est reproduite, en quoi consiste la territorialité passée et envisagée, ainsi que le rôle du territoire dans le renforcement identitaire. Nous avons identifié les moyens par lesquels les acteurs produisent et perpétuent l'identité malécite à l'intérieur d'un espace fragmenté et les mesures mises en place pour faire avancer leur projet socio-territorial. Nous constatons que le travail des acteurs est et sera crucial à la survie du groupe. Une approche qualitative a été utilisée pour notre recherche. Nous avons mené 14 entretiens avec des individus impliqués dans les efforts de renforcement identitaire malécite ou dans le projet socio-territorial des Malécites de Viger, ou les deux. Cet échantillon comptait des Malécites actifs, des représentants de la Nation, et ses interlocuteurs aux paliers municipal, provincial, fédéral. Les entretiens se sont tenus en personne, sauf dans deux cas où ils se sont tenus par téléphone; ils ont eu lieu entre les mois de novembre 2008 et juillet 2009 à Cacouna, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Montréal et Québec. Les résultats révèlent la place privilégiée de la culture et de l'identité malécite pour les acteurs, et le rôle central du territoire et de l'histoire dans la construction identitaire. L'obtention d'un nouveau territoire et son établissement comme centre malécite durable sont perçus par les acteurs comme cruciaux pour un épanouissement collectif. Jusqu'à ce jour, le travail important des acteurs dans l'actualisation des projets malécites n'avait pas été mis en lumière. Ce mémoire est un moyen de documenter leurs efforts et les enjeux qui se posent aux Malécites de Viger. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : géographie, identité, territoire, territorialité, diaspora, autochtone, Première Nation de Viger, Cacouna, Bas-Saint-Laurent, action collective, revendications territoriales, acteur.
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Modes d'habiter et territorialités autochtones contemporains : le cas de la nation Nisga'a en Colombie-Britannique

Gagnon, Justine 02 1900 (has links) (PDF)
Les Nisga'a de la Colombie-Britannique expérimentent un nouveau modèle de gouvernance socio-territoriale, en partie inspiré de la territorialité de la majorité allochtone occidentale. Ils sont les premiers à avoir conclu, en 1998, au sein de cette province canadienne, un traité qui leur donne depuis 2009 l'accès à la propriété privée. Nous souhaitons réfléchir, dans ce mémoire, sur les reconfigurations politiques, culturelles et identitaires que peut entraîner ce nouveau rapport au territoire, alors que la propriété privée transcende son expression juridique pour s'articuler à un niveau symbolique et infère, par le fait même, un mode d'habiter qui lui est propre. Nous proposons d'explorer l'hypothèse selon laquelle la propriété privée, bien qu'elle participe d'un rapport individuel et matériel avec le territoire, largement promulgué par la société canadienne et ses institutions, permet aux Autochtones d'y réaffirmer certaines dimensions de leur identité, car elle leur accorde une plus grande liberté politique et économique. Afin de vérifier notre postulat, nous avons interrogé 17 membres de la nation nisga'a et 1 non-Nisga'a œuvrant au sein de leur gouvernement. L'analyse des résultats révèle que la propriété privée, en générant une occidentalisation des territoires résidentiels en vertu d'un mode de gestion essentiellement calqué sur celui de la société majoritaire, participe d'une distanciation croissante entre les différentes échelles qui composent le territoire nisga'a et les référentiels identitaires et culturels qui s'y rattachent. Cette distanciation a deux conséquences : elle permet aux territorialités plurielles, voire hybrides des Nisga'a de s'exprimer, mais participe également d'un habiter moins harmonieux alors que les dimensions matérielle et immatérielle qui structurent leur territorialité se trouvent en quelque sorte davantage dissociées. Ainsi, bien que pareil mode d'habiter puisse répondre à certains des besoins géo-identitaires des Nisga'a, il remet en cause divers fondements de leurs rapports Humanité/Nature et Territoire/Culture, témoignant ainsi du difficile équilibre à atteindre entre le développement économique et la réaffirmation culturelle des Autochtones au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territorialités autochtones, identité, régimes fonciers, propriété privée, autodétermination, gestion du territoire, développement économique.
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Les Iroquois et les terres du Sault-Saint-Louis : étude d'une revendication territoriale (1760-1850)

Pepin, Karol January 2007 (has links) (PDF)
Après la Conquête de la Nouvelle-France, la couronne britannique devient la seule puissance européenne et, par le fait même, le seul interlocuteur des nations amérindiennes de l'Amérique du Nord. Avec les transformations que connaissent les colonies de l'Est du Canada au XIXe siècle, dont l'augmentation de la population d'origine européenne, les autorités britanniques se voient confronter à diverses revendications des Autochtones concernant leurs territoires de chasse, mais aussi à pour des portions de terres plus restreintes, concédées sous le Régime français. Les communautés amérindiennes installées dans la vallée du Saint-Laurent subissent aussi les pressions des colons sur les terres qui leur avaient été réservées avant la Conquête et protestent auprès des autorités coloniales, demandant soit une meilleure protection de leurs terres soit la rétrocession de certaines portions, dont elles avaient été dépossédées injustement. Les Iroquois de Kahnawake sont des acteurs actifs dans ce processus accusant les Jésuites de les avoir dépossédés d'une portion de la concession qui leur avait été accordée, en 1680, sous le Régime français: les terres du Sault-Saint-Louis. Les premières plaintes des Iroquois contre les Jésuites remontent à la fin du Régime français. Elles vont se poursuivre sous le Régime anglais et donner lieu à de nombreuses pétitions et requêtes. Après le jugement Gage, en 1762, qui reconnaît à eux seuls les droits de jouir de la terre du Sault-Saint-Louis, les Iroquois de Kahnawake présentent à chaque gouverneur au cours de la période étudiée une plainte concernant cette même terre. Ils considèrent qu'ils sont privés d'une partie de leur concession par l'empiètement de la seigneurie de Laprairie-de-Ia-Magdeleine, appartenant aux pères de la Compagnie de Jésus. C'est l'objet de la revendication des Iroquois du Sault-Saint-Louis que nous avons choisi d'étudier sous l'aspect tant des motivations, des stratégies et des arguments des Iroquois de Kahnawake que des autorités coloniales britanniques, entre la Conquête de la Nouvelle-France et le milieu du XIXe siècle. Cette recherche permet notamment de comprendre le processus des revendications territoriales que les Amérindiens domiciliés de la vallée du Saint-Laurent entreprennent auprès des autorités coloniales britanniques. La revendication des Iroquois de Kahnawake concernant les terres du Sault-Saint-Louis a permis à ces derniers de manifester avec vigueur leur volonté de protéger leurs particularités et leurs droits afin de demeurer des acteurs importants dans un contexte politique qui leur était défavorable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kahnawake, Jugement Gage (1762), Amérindiens domiciliés (relations avec), Politique indienne (Canada, XIXe siècle), Biens des Jésuites.
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Approches du territoire dans la littérature autochtone du Québec : La saga des Béothuks de Bernard Assiniwi et Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau

Nadeau-Lavigne, Julie 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire fait la démonstration de l'importance de la thématique territoriale en littérature autochtone. Ce thème participe, chez les auteurs amérindiens, d'un discours valorisant les appartenances territoriales dans la construction des identités individuelles et collectives. La théorie postcoloniale s'avère pertinente pour l'étude de la littérature autochtone, en autant que son contexte de production particulier soit pris en compte. Les réflexions d'Edward W. Said sur l'imaginaire du colonialisme présentent deux concepts importants de la thématique territoriale : la violence géographique et la réinscription. Tout mouvement de décolonisation devant inclure la restauration de l'identité géographique, qui peut s'effectuer de manière symbolique par la littérature, la réinscription permet en quelque sorte de remédier à la violence géographique. La saga des Béothuks propose une réflexion sur l'unité du passé historique et la transmission de la mémoire. La survie des Béothuks repose sur leur capacité à interpréter le paysage et ses repères, dont la présence est tributaire du fragile équilibre entre l'être humain, la terre et le sacré. La représentation littéraire des lieux reflète cet équilibre, puisque la disparition des passages descriptifs coïncide avec la dépossession territoriale des Béothuks. La rupture des liens entre les êtres humains et la terre mène à l'atomisation de la nation béothuke, transformant la volonté de survie collective en volonté de survie individuelle, processus également reflété par l'évolution du mode narratif : le rétrécissement du territoire se traduit par un point de vue narratif de plus en plus étroit. L'entreprise de Bernard Assiniwi consiste donc à occuper un territoire imaginaire laissé vacant et à réinvestir un récit historique jugé incomplet. La réinscription des Béothuks sur l'île de Terre-Neuve crée une faille dans l'imaginaire géographique du colonialisme. Pour sa part, Ourse bleue préconise une perspective crie du territoire de la baie James, en opposition au discours québécois qui se l'est approprié par un mythe de conquête. Les thèmes de la mémoire et du territoire reflètent les réalités cries, tout comme les transformations du territoire et des paysages de l'enfance de la narratrice, paysages porteurs de sens qui exigent une sensibilité accrue aux lieux. L'analyse des métaphores spatiales permet de confirmer l'influence, sur le récit, de l'évolution du rapport au territoire de Victoria. Par sa redécouverte de repères géographiques, culturels et familiaux, la narratrice se réinscrit dans l'univers culturel et le territoire cris. Ourse bleue pose donc les jalons d'un nouveau récit de la baie James, à la fois personnel et collectif. Le discours sur le territoire se complexifie : tandis que le territoire était avant tout une donnée collective propre à la nation dans la Saga, il se double dans Ourse bleue d'une approche individuelle et spirituelle. Les personnages effectuent des parcours inverses : les Béothuks vivent la dépossession et n'arrivent plus à faire corps avec leur terre, alors que Victoria redécouvre le territoire de sa famille et son identité crie. En somme, la Saga met en scène le rétrécissement de l'univers béothuk tandis qu'Ourse bleue participe de l'ouverture des espaces autochtones, mais ils constituent tous les deux une variation sur les thèmes de la mémoire et du territoire, en évoquant deux conditions cruciales de la survie des cultures autochtones : la transmission de la mémoire collective et la possibilité d'ancrer son identité dans un rapport toujours renouvelé avec le territoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : littérature autochtone du Québec, Bernard Assiniwi, Virginia Pésémapéo Bordeleau, territoire autochtone, études postcoloniales, Béothuks, Cris, Terre-Neuve, baie James.

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