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La milice du district de Montréal, 1787-1829 : essai d'histoire socio-militaire /

Lépine, Luc, January 2005 (has links)
Thèse (D. en histoire)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [319]-342. Publié aussi en version électronique.
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Un imbroglio territorial en Montérégie au temps du Bas-Canada : la seigneurie de La Salle

Trudeau, Hélène January 2007 (has links) (PDF)
Sur la rive sud de Montréal, recouvrant en partie les villes actuelles de Saint-Constant, Saint-Édouard, Saint-Rémi et Saint-Mathieu, la seigneurie de La Salle était située en second rang derrière les seigneuries de Châteauguay et de Sault-Saint- Louis (Kahnawake), entre les seigneuries de Beauharnois et de La Prairie de la Magdeleine. A partir de la réduction territoriale que La Salle a subie au début du XIXe siècle, nous étudions les questions de découpage liées à l'instauration des cantons aux confins des seigneuries en conséquence de l'Acte constitutionnel de 1791 qui créa le Bas-Canada. Après un procès en bornage dont le jugement en 1805 statuait que la ligne de profondeur de la seigneurie de La Salle devait être une droite joignant ses lignes latérales, le procureur général Jonathan Sewell porta la cause en appel. Le jury comprenait les bénéficiaires désignés du canton de Sherrington destiné à jouxter La Salle à sa limite sud. En 1807, le jugement en appel décréta que La Salle serait désormais bornée en profondeur par une ligne brisée, ce qui lui fit perdre environ le cinquième de son territoire, lequel devint partie du canton de Sherrington et fut donc soumis au régime de propriété en franc et commun socage. Les censitaires établis dans le secteur détaché de La Salle demandèrent les secours de la Chambre pour conserver leurs biens en conformité de leurs actes de concession. Près de quinze ans après le décret de 1807, l'affaire fut portée en appel devant le Conseil privé de Londres et la solution appliquée en 1823-1824 fut la rétroconcession des parties visées du canton de Sherrington en quatre petites seigneuries, après l'annulation des lettres patentes ayant érigé et partagé ce canton entre des membres du Conseil exécutif. Cet épisode fait prendre conscience de certains des problèmes que peuvent susciter les interventions cadastrales sur des territoires déjà lotis et occupés. Pour la période étudiée, il met en lumière les difficultés des colons pour se défendre de spéculateurs occupant des postes privilégiés et le rôle essentiel que jouèrent en Chambre les députés majoritairement canadiens pour protéger les intérêts de leurs compatriotes. De Simon et Christophe aux patriotes Charles-Amable et Christophe-Ambroise, l'imbroglio territorial eut des incidences néfastes sur trois générations de Sanguinet, seigneurs de La Salle. Il fut l'unique cas de réduction d'une seigneurie à être ordonné par un recours en justice de l'État bas-canadien, auquel fut également apportée une solution d'exception. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bas-Canada, Chambre d'assemblée, Seigneurie, Censitaire, Seigneurie de La Salle, Canton, Franc et commun socage, Cadastre, Spéculateur.
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L'atelier des Écores (1792-1830) : une entreprise artisanale

Chagnon, Joanne January 2010 (has links) (PDF)
Notre projet de recherche concerne deux disciplines: l'histoire et l'histoire de l'art. Le sujet provient des arts anciens du Québec et porte sur un groupe de maîtres sculpteurs. L'organisation mise en place par ceux-ci et la question de l'artisanat constituent le coeur de notre démarche, la problématique découle donc de l'histoire sociale et économique, plus spécifiquement de l'histoire du travail au Bas-Canada. L'atelier des Écores occupe une place unique en histoire de l'art ancien du Québec, par le nombre de personnes impliquées et par l'ampleur de la production réalisée. Au tournant du XIXe siècle, quatre maîtres sculpteurs (Louis Quévillon, Joseph Pépin, René Beauvais dit Saint-James et Paul Rollin) établis à Saint-Vincent- de-Paul de l'île Jésus, ont formé au moins 53 apprentis en plus d'employer plusieurs compagnons sculpteurs et des menuisiers. Preuve de leur dynamisme, les maîtres ont travaillé dans 61 paroisses -49 de la région de Montréal, douze dans celle de Québec -ainsi que pour trois communautés religieuses. Souvent les commandes sont importantes puisque dans bien des cas ils réalisent le mobilier liturgique et le décor intérieur de l'église. Fait marquant, en 1815, les initiateurs de l'atelier, Louis Quévillon et Joseph Pépin, s'associent avec deux de leurs anciens apprentis. De fait, l'atelier des Écores a détenu le monopole de la décoration des églises de la région montréalaise durant les trente premières années du XIXe siècle. Les maîtres sculpteurs ont exploité au maximum les possibilités offertes par l'artisanat et développé un fonctionnement efficace qui leur a permis d'avoir une main-d'oeuvre nombreuse et un niveau de production élevé. Tout indique qu'ils ont mis sur pied une forme d'organisation dont la structure de base s'apparente à celle qui définit une entreprise: gestion d'une production, d'une main-d'oeuvre, capacité à se bâtir une clientèle et à financer ses projets. Notre thèse poursuit donc deux objectifs principaux: reconstituer l'historique de l'atelier des Écores d'une part, pour ensuite analyser son fonctionnement afin de démontrer, d'autre part, comment l'organisation mise en place par les maîtres possède les caractéristiques fondamentales d'une entreprise. Notre étude repose sur une recherche documentaire provenant principalement de 80 greffes de notaires répartis dans les régions administratives de Montréal, de Trois-Rivières, de Québec et du Bas-Saint-Laurent. Afin d'avoir le maximum d'informations possibles, nous avons aussi consulté les dossiers de paroisses de l'Inventaire des oeuvres d'art du Québec qui renferment des transcriptions des livres de comptes et de délibérations, d'où l'intérêt de ce fonds. Les éléments recueillis ont été versés dans une base de données afin de ne pas laisser échapper d'informations importantes et de pouvoir les mettre en relation. Depuis près d'un siècle, les sculpteurs de l'atelier des Écores ont retenu l'attention des historiens de l'art qui ont avancé plusieurs hypothèses concernant leur fonctionnement. Des données présentées un peu pêle-mêle circulent, ce qui gêne la compréhension de leur activité. La reconstitution historique s'imposait donc. Elle rend compte de la croissance et du déclin de l'atelier. Ainsi, on observe qu'à partir de 1806, quand les sculpteurs maîtrisent la finition de leurs oeuvres, plus rien ne freine leur progression. Dès lors, on note une augmentation de la main-d'oeuvre et une forte croissance de la production. L'acte d'association des maîtres en 1815 constitue le point culminant de leur activité. En fait, si nous transposions sur un graphique la courbe de croissance de l'atelier, nous aurions les années 1792-1815 représentées par une courbe ascendante, les années 1815-1820 constituant le plateau et la période 1820-1830 figurée par une courbe descendante. Les maîtres contrôlaient les diverses étapes de la production, tant en atelier que durant les campagnes de sculpture. Même avec un carnet de commandes bien rempli, ils répondent aux exigences des clients dans les délais impartis et mènent plusieurs chantiers de front. Le caractère répétitif d'une partie de la production leur permet d'établir des modèles, ce qui accélère le rendement. Rien n'indique toutefois qu'ils aient pratiqué une subdivision du travail, celui-ci étant réparti selon les compétences de chacun. Une gestion solide des diverses étapes de la production semble être à la base de la quantité impressionnante de commandes traitées. Une main-d'oeuvre nombreuse et compétente a rendu possible ce fort volume de production. Les maîtres ont su l'attirer par la possibilité d'apprendre un métier ou d'obtenir du travail. La formation des apprentis mène à la connaissance du métier, plusieurs carrières de sculpteurs en font foi. À la fin de leur contrat d'apprentissage certains sont employés par les maîtres qui embauchent aussi des menuisiers pour accomplir une partie des travaux. Les commandes ne manquent pas, car deux-tiers des paroisses de la région montréalaise établies en 1830 ont fait affaire avec les sculpteurs de Saint-Vincent-de-Paul -souvent à plusieurs reprises preuve que ces derniers avaient la capacité de rejoindre la clientèle et de la fidéliser. Le fait qu'ils aient obtenu des commandes dans la région de Québec démontre clairement leur aptitude à ouvrir de nouveaux marchés. Au fil du temps, les maîtres de l'atelier des Écores sont devenus des notables à Saint-Vincent-de-Paul, une paroisse qui a bénéficié de leur contribution. Il n'existe pas vraiment un autre groupe avec lequel on peut comparer ces sculpteurs, mais cette étude de cas est un exemple convaincant que l'artisanat a pu activement participer à l'économie bas-canadienne au tournant du XIXe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Artisanat, Entreprise, Travail, Sculpture, Bas-Canada.
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Artisans et industries en milieu rural au Québec avant 1851 : l'exemple de l'Île Jésus

Logette, Jérôme January 2006 (has links) (PDF)
Notre travail s'inscrit dans le courant d'étude qui vise à redécouvrir l'histoire rurale québécoise avant le milieu du XIXe siècle. Nous nous sommes intéressé à la population rurale non agricole, le secteur artisanal et industriel en particulier, à partir de l'exemple de l'île Jésus. Le mémoire poursuit trois axes de recherche. En premier lieu, nous avons cherché à mesurer l'importance et la vitalité de ce secteur d'activité. Nous avons pu voir que l'artisanat apparaissait de façon concomitante avec la formation d'une communauté dans la seigneurie. Au cours de la période étudiée, les artisans, loin de former un groupe marginal, représentent le deuxième groupe professionnel dans cette campagne. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, leur vitalité ne se dément pas. Par ailleurs, dès le départ et tout au long de la période étudiée, ce groupe apparaît diversifié et capable de répondre à la demande d'une population agricole. Au fil du temps, cette diversité s'est étoffée et les artisans se sont progressivement spécialisés. Nous nous sommes ensuite interrogés sur la condition artisanale à l'île Jésus. À partir des contrats d'apprentissage, nous avons pu constater que les conditions de travail des aspirants au métier ne semblent pas s'être détériorées au fil de la période. Nous avons vu également le travail des artisans se modifier au cours de la période. Au début du XVIIIe siècle, les artisans semblent devoir être polyvalents et se consacrer à l'agriculture en parallèle de leur métier. En revanche, au cours de la période, ils se spécialisent progressivement et ils semblent abandonner leurs exploitations pour se consacrer à leur seul métier.Enfin, dans la première moitié du XIXe siècle, nous avons cherché à mesurer l'importance de l'industrie naissante dans cet espace et les transformations qu'elle apporte sur le groupe d'artisans, alors que parallèlement, la population connaît une forte croissance. Il semble qu'à l'île Jésus, l'industrie ait occupé une place marginale. Elle ne semble pas avoir pu représenter un exutoire à l'augmentation de la population. L'artisanat, par ailleurs, n'a pu tenir ce rôle puisque, en proportion, le secteur n'a pas augmenté sensiblement pendant cette période. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Métier, Travail, Fabrication, Histoire rurale, Artisanat, Apprenti, Apprentissage.
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Les Iroquois et les terres du Sault-Saint-Louis : étude d'une revendication territoriale (1760-1850)

Pepin, Karol January 2007 (has links) (PDF)
Après la Conquête de la Nouvelle-France, la couronne britannique devient la seule puissance européenne et, par le fait même, le seul interlocuteur des nations amérindiennes de l'Amérique du Nord. Avec les transformations que connaissent les colonies de l'Est du Canada au XIXe siècle, dont l'augmentation de la population d'origine européenne, les autorités britanniques se voient confronter à diverses revendications des Autochtones concernant leurs territoires de chasse, mais aussi à pour des portions de terres plus restreintes, concédées sous le Régime français. Les communautés amérindiennes installées dans la vallée du Saint-Laurent subissent aussi les pressions des colons sur les terres qui leur avaient été réservées avant la Conquête et protestent auprès des autorités coloniales, demandant soit une meilleure protection de leurs terres soit la rétrocession de certaines portions, dont elles avaient été dépossédées injustement. Les Iroquois de Kahnawake sont des acteurs actifs dans ce processus accusant les Jésuites de les avoir dépossédés d'une portion de la concession qui leur avait été accordée, en 1680, sous le Régime français: les terres du Sault-Saint-Louis. Les premières plaintes des Iroquois contre les Jésuites remontent à la fin du Régime français. Elles vont se poursuivre sous le Régime anglais et donner lieu à de nombreuses pétitions et requêtes. Après le jugement Gage, en 1762, qui reconnaît à eux seuls les droits de jouir de la terre du Sault-Saint-Louis, les Iroquois de Kahnawake présentent à chaque gouverneur au cours de la période étudiée une plainte concernant cette même terre. Ils considèrent qu'ils sont privés d'une partie de leur concession par l'empiètement de la seigneurie de Laprairie-de-Ia-Magdeleine, appartenant aux pères de la Compagnie de Jésus. C'est l'objet de la revendication des Iroquois du Sault-Saint-Louis que nous avons choisi d'étudier sous l'aspect tant des motivations, des stratégies et des arguments des Iroquois de Kahnawake que des autorités coloniales britanniques, entre la Conquête de la Nouvelle-France et le milieu du XIXe siècle. Cette recherche permet notamment de comprendre le processus des revendications territoriales que les Amérindiens domiciliés de la vallée du Saint-Laurent entreprennent auprès des autorités coloniales britanniques. La revendication des Iroquois de Kahnawake concernant les terres du Sault-Saint-Louis a permis à ces derniers de manifester avec vigueur leur volonté de protéger leurs particularités et leurs droits afin de demeurer des acteurs importants dans un contexte politique qui leur était défavorable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kahnawake, Jugement Gage (1762), Amérindiens domiciliés (relations avec), Politique indienne (Canada, XIXe siècle), Biens des Jésuites.
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Le concept de développement inégal et combiné : une sociologie historique internationale à l'étude de l'empire ottoman

Turgeon, Nancy 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux récents développements théoriques en sociologie historique internationale à travers une étude de cas constituée par les transformations sociales au sein de l'empire ottoman de la fin du 18e et du début du 19e siècle. En filigrane du mémoire se retrouvent d'importantes questions animant les récents débats en sociologie historique internationale, à savoir : comment combattre l'eurocentrisme ayant longtemps miné la discipline et comment intégrer l’"international" comme dimension constitutive du monde social? Nous tenterons de démontrer qu'une perspective gagnant en popularité au sein du champ, le marxisme politique, propose des balises théoriques prometteuses pour répondre à ces enjeux. Cette affirmation sera illustrée par l'opérationnalisation d'un de ses concepts, celui de développement inégal et combiné, à la transition néo-absolutiste ottomane. Face aux approches dominantes en sociologie historique internationale, c'est-à-dire la World History (de la théorie du système-monde, en passant par l'École des Annales jusqu'à sa nouvelle mouture qu'est l'histoire globale) et la sociologie historique néo-wébérienne, le marxisme politique se distingue par sa capacité à théoriser les transformations sociales médiatisées par des dynamiques internationales comme initiées par des relations sociales spécifiques en faisant une place à la motivation des agents. Le marxisme politique gagnerait néanmoins à se positionner plus clairement face au virage postcolonial qu'ont emprunté ces deux approches. Nous soutenons ici que le concept de développement inégal et combiné lui permet précisément de faire cette contribution anti-eurocentriste. L'hypothèse de recherche défend que le marxisme politique, par son souci d'inscrire les rapports géopolitiques et culturels au sein de relations sociales d'appropriation des surplus, permet d'éviter les lacunes de la méthode idéale-typique de la sociologie historique néowébérienne et de la descriptive approche de l'histoire globale, lors de l'analyse des transformations des relations sociales de l'empire ottoman. À travers le concept de développement inégal et combiné, le marxisme politique permet de théoriser les transformations sociales ottomanes sans négliger les particularités de son inscription au sein d'un contexte global, où sont confrontées différentes stratégies de reproduction sociale. La modernisation ottomane des 18e et 19e siècles, bien que médiatisée par des pressions géopolitiques et inspirée dans une certaine mesure de la modernité européenne, est ainsi loin de reproduire la trajectoire développementale idéale-typique de l'Europe dans sa transition à la modernité et au capitalisme. Le néo-absolutisme ottoman constitue certes une réponse de la classe dirigeante à un environnement régional hostile, ne pouvant faire abstraction des autres parcours développementaux du continent. Elle est néanmoins éminemment spécifique et originale compte tenu des particularités de l'organisation des relations de classes au sein de l'empire et de la contingence des stratégies de reproduction du pouvoir social empruntées par la classe dirigeante ottomane face à ce contexte régional. Cette opérationnalisation du concept de développement inégal et combiné, comme démonstration de notre hypothèse, illustre comment le marxisme politique théorise l'impact co-constitutif de l'international et du national, en étudiant l'impact de la coexistence de sociétés aux développements différenciés sur leurs trajectoires. Elle témoigne également de la potentialité anti-eurocentriste de cette théorie, qui réhabilite l'agence de l’"Orient". ______________________________________________________________________________
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Les premières écoles autochtones au Québec : progression, opposition et luttes de pouvoir, 1792-1853

Chaurette, Mathieu 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux luttes de pouvoir qui ont entouré le développement des premières écoles pour les Autochtones de la vallée du Saint-Laurent, durant la première moitié du XIXe siècle. Il cherche principalement à analyser les enjeux politiques, religieux et éducatifs liés à la scolarisation des Amérindiens et à mettre en lumière la situation unique du Bas-Canada. La Conquête de la Nouvelle-France avait d'abord permis à des sociétés missionnaires protestantes de s'immiscer dans les villages des domiciliés de la vallée du Saint-Laurent, pour y promouvoir l'éducation et faire de nouveaux convertis. Plusieurs Autochtones furent formés dans des écoles américaines et retournèrent ensuite dans leur communauté, afin d'y fonder à leur tour des établissements scolaires. La situation politique au Bas-Canada, dans les années 1820 et 1830, provoqua toutefois une réaction particulière des missionnaires catholiques à l'égard des nouvelles écoles autochtones. Devant la montée d'une gestion laïque de l'éducation par l'État, et confrontés à certains Autochtones qui souhaitaient utiliser l'éducation, soit pour diffuser la religion protestante soit pour acquérir une plus grande autonomie politique, les missionnaires choisirent majoritairement de s'opposer à tous les nouveaux projets éducatifs. Cependant, l'échec de la rébellion patriote, la diminution du personnel du Département des Affaires indiennes et l'accroissement du pouvoir clérical dans l'éducation de la province créèrent un environnement favorable à un changement dans la politique des missionnaires catholiques à l'égard des écoles autochtones. À partir de 1845, ces missionnaires encouragèrent donc le développement de nouvelles institutions scolaires catholiques, afin de superviser et de contrôler l'enseignement, la morale et la religion des communautés amérindiennes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtones, Bas-Canada, histoire de l'éducation, missionnaires, Département des Affaires indiennes.
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Faire échec à l'Union : Denis-Benjamin Viger, un patriote face au Canada-Uni

Lavallée, Martin 10 1900 (has links) (PDF)
La période de l'Union des Canadas est surtout connue – aux points de vue politique et idéologique – sous l'angle des deux principaux groupes politiques de cette période chez les Canadiens français : les réformistes et les rouges. En effet, c'est sur ces deux groupes que s'est majoritairement penchée l'historiographie. Ainsi, l'on retient des premiers leur acceptation de l'Union, l'alliance avec les réformistes du Haut-Canada dans le but d'obtenir le gouvernement responsable, leur adhésion au libéralisme économique et leur alliance avec l'Église catholique ultramontaine. De leur côté, les seconds sont connus pour leur rejet de l'Union, leur anticléricalisme, le libéralisme démocratique et leur anticolonialisme, qui a conduit certains d'entre eux à préconiser l'annexion aux États-Unis à la fin des années 1840. Entre ces deux groupes durant l'Union, il ne semble pas y avoir eu d'alternatives valables pour les Canadiens français dans l'historiographie. Ceux qui n'ont pas adhéré aux visions de l'un de ces deux groupes sont perçus comme des marginaux ou des individus qui ont erré. C'est notamment le sort réservé à l'homme qui est l'objet d'étude de ce mémoire : Denis-Benjamin Viger. Le portrait d'ensemble qui ressort de ce dernier dans les ouvrages consacrés à la période de l'Union est plutôt négatif, en grande partie à cause du rôle qu'il a joué au sein du Conseil exécutif de Charles Metcalfe, de 1843 à 1846. En retraçant le parcours politique et idéologique de Viger depuis le début du XIXe siècle, notre étude vise à faire toute la lumière sur cet épisode controversé. Il en ressort un portrait beaucoup plus nuancé du personnage, qui a occupé le poste politique le plus important chez les Canadiens français durant près de trois années. Inspiré par divers courants idéologiques tels que l'humanisme civique des Anciens, le conservatisme d'un Edmund Burke ou d'un Joseph de Maistre, le libéralisme catholique de Félicité de Lamennais, de même que par le courant nationalitaire européen, Denis-Benjamin Viger rejette l'Union dans les années 1840, mais prône tout de même la participation politique des Canadiens français pour que ceux-ci œuvrent de l'intérieur afin de défaire un état de fait qu'il considère « contre-nature ». C'est dans cette optique qu'il met progressivement sur pied une stratégie originale qui réussit durant quelque temps à ébranler l'unité des réformistes de Louis-Hippolyte LaFontaine et qui perdurera dans une version édulcorée durant toute la période de l'Union des Canadas : la double majorité. Ainsi, par ses idées et son action politique dans les années 1840, Denis-Benjamin Viger proposait une autre vision du présent et de l'avenir pour les Canadiens français. C'est cette vision que nous analysons dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : histoire politique, Union des Canadas, Denis-Benjamin Viger, double majorité, nationalisme.
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Comparaison des discours publics de Theobald Wolfe Tone (Irlande) et de Louis-Joseph Papineau (Bas-Canada) sur le lien à la Grande-Bretagne et sur la constitution

Guyot, Julie January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de rendre compte, en les comparant, des discours publics respectifs de Theobald Wolfe Tone, pour l'Irlande, et de Louis-Joseph Papineau pour le Bas-Canada. Il s'agit de mener cette analyse pour les années de la montée des revendications constitutionnelles et de l'évocation de l'indépendance dans deux territoires politiquement dépendants de la Grande-Bretagne, fin du 18e siècle (1790-1798) et début du 19e siècle (1827-1837). Ces années ont précédé, respectivement, la Rébellion de 1798 (Irlande et l'Union à la Grande-Bretagne, en 1801), et celle de 1837 au Bas-Canada, suivie de l'Union au Haut-Canada, en 1840. De ce point de vue, les grands thèmes retenus pour l'analyse comparative sont naturellement ceux de la dépendance et de la constitution. À partir des écrits publics de Tone, des retranscriptions des discours de Papineau à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada et de ses brochures, ce mémoire propose une analyse du discours public de ces personnages qui ont désiré changer le destin politique de leur «pays» respectif. En Irlande, Theobald Wolfe Tone apparaît d'abord comme un whig progressiste aspirant faire une carrière de parlementaire. Il sera actif politiquement hors du Parlement et publiciste. Au Bas-Canada, Louis-Joseph Papineau sera président de la Chambre d'assemblée coloniale du Bas-Canada de 1815 à 1837. D'abord partisans d'une application autonomiste d'une constitution britannique récente (1782 pour l'Irlande) et relativement récente (1791 pour le Bas-Canada), ils éprouvent ensuite les limites du possible dans l'ordre établi par ces constitutions, puis croient nécessaire de sortir de cet ordre constitutionnel par l'indépendance. Comme réformistes, ils arrivent tous deux à l'idée que le changement n'est possible qu'avec des modifications à la constitution elle-même: Tone prône l'unité de tous les Irlandais, l'«émancipation des catholiques», qui sont en Irlande l'objet d'une discrimination politique légalement instituée et l'application de l'autonomie législative. Papineau pour sa part se fait au Bas-Canada le défenseur de l'idée de l'électivité d'un Conseil législatif, alors dépendant du Conseil exécutif, du gouverneur et du gouvernement métropolitain, et concurrent de l'Assemblée. Ces réformes ne pouvant se réaliser, Tone et Papineau en arrivent à la nécessité, comme moyen, de l'indépendance. Tone la conçoit comme devant se faire immédiatement, par la voie révolutionnaire du recours aux armes et la collaboration de la France. Papineau fait plutôt l'apologie, pour l'immédiat, de mesures «paisibles, légales et constitutionnelles», mais il vante dès les années 1830 la supériorité des institutions américaines et ne se désolidarise pas publiquement de ceux qui en 1837 désirent une résistance armée. Cette recherche a montré que le discours public de Tone constitue d'abord un plaidoyer pour l'autonomie législative de l'Irlande, et que celui de Papineau affirme les prérogatives de l'Assemblée élue dans l'équilibre des pouvoirs au Bas-Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autodétermination, Constitution, Émancipation, Institutions coloniales, Nation, Rébellion, Réforme, 18e siècle, 19e siècle.
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Rivalités autour de la pêche au saumon sur la rivière Ristigouche : étude de la résistance des Mi'gmaq (1763-1858)

Massicotte, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Entre 1760 et 1858, les Mi'gmaq de Sainte-Anne-de-Restigouche font face à une redéfinition du mode d'occupation et d'exploitation du territoire gaspésien et de ses ressources naturelles. Le peuplement, le développement de la pêche commerciale au saumon, la diminution des stocks et l'ingérence accrue de l'État dans la gestion de cette ressource génèrent un phénomène de concurrence autour de la rivière Ristigouche. Le présent mémoire a pour objectif d'étudier la réaction des Mi'gmaq à la remise en question d'une manière éprouvée de subvenir à leurs besoins collectifs. La pêche au saumon constitue une part importante du mode de vie traditionnel des Mi'gmaq et un apport alimentaire majeur pour la communauté. Le saumon est aussi, par le troc ou la vente, une source de revenus permettant de pallier la diminution du gibier et de combler par l'achat de denrées les périodes de disette. La réaction des Mi'gmaq à la compétition entourant l'exploitation des pêcheries de saumon est symptomatique des heurts qui surviennent en Gaspésie. Deux cultures, deux conceptions divergentes de l'exploitation des ressources naturelles s'affrontent: la logique de subsistance des Mi'gmaq reposant sur la consommation des ressources disponibles au fil des saisons sur un vaste territoire cohabite difficilement avec une exploitation intensive réalisée dans un objectif de rentabilité commerciale. Le saumon est utilisé ici comme enjeu révélateur des tensions qui s'installent autour de la rivière Ristigouche. Il nous permet d'éclairer sous un nouveau jour la réaction des Mi'gmaq de Sainte-Anne-de-Restigouche aux transformations rapides de leur environnement. Nous soutenons que dans un contexte défavorable au maintien de leur mode de subsistance, les Mi'gmaq ne sont pas restés passifs. Cette étude met en évidence les réactions des Mi'gmaq aux changements et les formes prises par leur résistance. Nous considérons que cette résistance s'articule essentiellement en trois phases. Les réactions les plus courantes des Mi'gmaq au cours de la période que nous qualifions d'affirmation (1760-1786) sont l'envoi de pétitions, de plaintes et de requêtes aux autorités, ainsi que l'affirmation des limites du territoire de chasse et de pêche qu'ils revendiquent. Ces actions se poursuivent de 1787 à 1826, cependant, nous assistons à une montée de l'exaspération et de l'agressivité, à l'endroit des pêcheurs eurocanadiens rivaux, perceptible par des gestes de grabuge et d'intimidation. De 1827 à 1858, les Mi'gmaq doivent diversifier leurs sources de subsistance. Nous constatons pourtant que bon nombre des emplois choisis, tels ceux de guide ou de bûcheron, s'inscrivent aisément dans un mode de vie nomade. Il y a visiblement persistance de certaines pratiques traditionnelles, du nomadisme et de la pêche au saumon. Enfin, la résistance se poursuit par l'envoi de pétitions, par l'utilisation des outils légaux coloniaux, par l'occurrence de gestes de grabuge et par l'envoi d'une délégation à Londres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mi'gmaq, Mi'kmaq, Micmac, Ristigouche, Restigouche, Listuguj, Saumon, Pêche, Résistance, Histoire amérindienne, Gaspésie, Baie des Chaleurs.

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