• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 13
  • 3
  • Tagged with
  • 33
  • 33
  • 18
  • 12
  • 10
  • 9
  • 8
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'humour de Joseph Quesnel (1746-1809) : naissance de l'écrivain canadien

Moncion, Benoît January 2007 (has links) (PDF)
Notre mémoire porte sur Joseph Quesnel, marchand, dramaturge puis poète d'origine malouine qui aboutit au Canada par déveine en 1779 et qui va s'y établir jusqu'à sa mort en 1809. Dès lors, l'héritage français de Quesnel côtoiera, dans son oeuvre et dans sa vie, l'identité canadienne naissante. Cette rencontre sera marquée par les conséquences de la Révolution française et la formation de l'opinion publique au Canada, alimentée par les débuts du parlementarisme. Étudiant un très large éventail de textes sélectionnés parmi ses comédies, ses poèmes, ses chansons et ses correspondances, nous nous intéressons à l'usage que Joseph Quesnel fait de l'humour, principalement du mot ou du trait d'esprit, du discours satirique et de l'autodérision. Nous voulons démontrer que cet humour sert à concilier deux ambitions qui lui sont chères: faire entendre sa voix et ses idées, ses élans lyriques ou satiriques et mener une carrière d'écrivain en jouissant de l'estime et de la reconnaissance du public. Parfois ce sont les critiques qu'il formule qui sont dissimulées ou adoucies par un tour comique, d'autres fois c'est sa déception, causée par un public dont l'enthousiasme n'est pas à la hauteur de ses attentes, qu'il sert en pâture aux plus moqueurs, faisant aussi preuve d'autodérision. L'écrivain, en bon marchand, sait transiger. La première partie de ce mémoire montre comment le comique et la comédie permettent à Quesnel de conquérir la société canadienne par le rire. À cette occasion, nous nous intéressons aussi à ses modèles littéraires, à son bagage culturel et à ses origines bourgeoises. Dans la seconde partie, nous observons comment les s de Quesnel, satirique ou lyriques selon le cas, trouvent leurs destinataires (ce qui peut aller jusqu'à entretenir la polémique), ou bien se buttent à l'indifférence. C'est le public et les conditions de production dans un Canada plus préoccupé de politique que de littérature qui apparaissent alors dans l'oeuvre de celui qui réfléchit à sa carrière et à son statut, se concevant même comme écrivain. En tenant compte des positions défendues par Joseph Quesnel et de ses stratégies, c'est son parcours d'écrivain que nous reconstituons au fil de ce mémoire, l'humour en étant la trame principale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Joseph Quesnel, XVIIIe-XIXe siècle, Québec, Bas-Canada, Littérature, Poésie, Chanson, Théâtre, Identitaire.
2

La Montréal gazette et le nationalisme canadien, 1835-1842

Lefebvre, André, January 1970 (has links)
Thesis--Université de Montréal, 1967. / Includes bibliographical references (p. v-viii).
3

Le récit de voyage et son illustration : les carnets de dessins canadiens d'Élizabeth Posthuma Gwillim, Lady Simcoe (1762-1850)

Bureau, David January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire s'interroge sur les liens qui existent entre un texte et son illustration. Il prend pour assise un récit de voyage réalisé à la fin du XVIIIe siècle au Canada. Son auteure, artiste amateur, réalise en supplément au texte des esquisses qui complètent son travail pour renseigner sur la situation du Canada. Parmi ce qu'elle découvre en Amérique, la nature du continent retient la majeure partie de son attention. De 1791 à 1796, Elizabeth Posthuma Gwillim (1762-1850) accompagne son mari, le colonel John Graves Simcoe, assigné au poste de lieutenant-gouverneur du Haut-Canada (Ontario). Jeune femme de la classe supérieure britannique, Lady Simcoe assiste aux premières tentatives de colonisation dans une nature sauvage qui prend pour elle des allures grandioses. Dotée d'une curiosité insatiable, ravie de découvrir tout ce qui caracterise la nature de l'Amérique du Nord britannique, elle rédige de nombreuses lettres pour sa famille et ses proches qui, réunies, prennent la forme d'un récit de voyage détaillé. À ces lettres, elle ajoute également des dessins, paysages pour la plupart, qui servent de supplément à son texte. Ces dessins, esquisses de lieux admirables aux yeux de Lady Simcoe, sont conservés dans des carnets qui l'accompagnent dans la plupart de ses déplacements. Ces esquisses constituent le point de départ de cette étude, qui s'attarde essentiellement sur les relations entre un récit de voyage et ses illustrations. La période du voyage au Canada correspond à la fin de l'âge d'or de l'esthétique pittoresque en Angleterre. L'approche de la nature canadienne de l'artiste, marquée par la recherche d'un aspect sauvage, de l'irrégulier et de toute beauté naturelle apte à être transposée et codifiée dans un tableau d'art, est grandement influencée par les principes du goût pittoresque anglais de la fin du XVIIIe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lady Simcoe, Récit de voyage, Pittoresque, Esquisse, Haut-Canada, Bas-Canada.
4

Un imbroglio territorial en Montérégie au temps du Bas-Canada : la seigneurie de La Salle

Trudeau, Hélène January 2007 (has links) (PDF)
Sur la rive sud de Montréal, recouvrant en partie les villes actuelles de Saint-Constant, Saint-Édouard, Saint-Rémi et Saint-Mathieu, la seigneurie de La Salle était située en second rang derrière les seigneuries de Châteauguay et de Sault-Saint- Louis (Kahnawake), entre les seigneuries de Beauharnois et de La Prairie de la Magdeleine. A partir de la réduction territoriale que La Salle a subie au début du XIXe siècle, nous étudions les questions de découpage liées à l'instauration des cantons aux confins des seigneuries en conséquence de l'Acte constitutionnel de 1791 qui créa le Bas-Canada. Après un procès en bornage dont le jugement en 1805 statuait que la ligne de profondeur de la seigneurie de La Salle devait être une droite joignant ses lignes latérales, le procureur général Jonathan Sewell porta la cause en appel. Le jury comprenait les bénéficiaires désignés du canton de Sherrington destiné à jouxter La Salle à sa limite sud. En 1807, le jugement en appel décréta que La Salle serait désormais bornée en profondeur par une ligne brisée, ce qui lui fit perdre environ le cinquième de son territoire, lequel devint partie du canton de Sherrington et fut donc soumis au régime de propriété en franc et commun socage. Les censitaires établis dans le secteur détaché de La Salle demandèrent les secours de la Chambre pour conserver leurs biens en conformité de leurs actes de concession. Près de quinze ans après le décret de 1807, l'affaire fut portée en appel devant le Conseil privé de Londres et la solution appliquée en 1823-1824 fut la rétroconcession des parties visées du canton de Sherrington en quatre petites seigneuries, après l'annulation des lettres patentes ayant érigé et partagé ce canton entre des membres du Conseil exécutif. Cet épisode fait prendre conscience de certains des problèmes que peuvent susciter les interventions cadastrales sur des territoires déjà lotis et occupés. Pour la période étudiée, il met en lumière les difficultés des colons pour se défendre de spéculateurs occupant des postes privilégiés et le rôle essentiel que jouèrent en Chambre les députés majoritairement canadiens pour protéger les intérêts de leurs compatriotes. De Simon et Christophe aux patriotes Charles-Amable et Christophe-Ambroise, l'imbroglio territorial eut des incidences néfastes sur trois générations de Sanguinet, seigneurs de La Salle. Il fut l'unique cas de réduction d'une seigneurie à être ordonné par un recours en justice de l'État bas-canadien, auquel fut également apportée une solution d'exception. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bas-Canada, Chambre d'assemblée, Seigneurie, Censitaire, Seigneurie de La Salle, Canton, Franc et commun socage, Cadastre, Spéculateur.
5

Le premier manuel de physique publié au Québec : contexte et contenu des Notions élémentaires de physique de Joseph Cauchon

Couillard, Alain January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire analyse le contenu et le contexte de rédaction du premier manuel de physique bas-canadien: les Notions élémentaires de physique (1841) de Joseph Cauchon. Destiné aux écoles et au public en général, ce traité de 124 pages est inspiré de manuels français et du cours de science dispensé au Séminaire de Québec. Dans sa préface, Cauchon stipule qu'il souhaite diffuser des connaissances pratiques et utiles. En considérant son implication dans un projet d'institut savant, son intérêt pour les nouvelles scientifiques et les articles qu'il rédige lorsque les Notions sont mises en vente, il est possible de relier Cauchon au discours émergent sur la nécessité d'un enseignement pratique dans les écoles. Bien qu'il énonce clairement ses objectifs, les moyens qu'il met en place pour pénétrer le milieu scolaire le sont moins. Les Notions se destinent autant aux écoles élémentaires, aux institutions d'enseignement supérieur et au public en général. Bien que les connaissances y figurant soient actuelles, leur développement ne semble toutefois pas suffisant pour convenir aux collèges. Une étude des 775 pages de notes de cours rédigées par Jérôme Demers en 1833 à l'usage des élèves du Séminaire de Québec nous a démontré que les Notions sont nettement moins complètes. En rapport aux manuels français des collèges royaux et aux manuels américains des high schools, le même constat s'applique. Ces traités sont généralement plus élaborés et mieux adaptés à l'enseignement dans les écoles. Nous avons en outre réalisé que Cauchon accordait plus d'importance à la mécanique et aux connaissances appliquées en comparaison aux auteurs français. Il s'est également dégagé de notre étude comparative que les traités américains, plus succincts, semblent meilleurs sur le plan didactique. Dans l'ensemble, les Notions semblent s'être davantage illustrées de par leur valeur symbolique de premier manuel de physique rédigé par un Canadien français que par leur impact réel dans le système scolaire bas-canadien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enseignement, Science, Canada, Livre, 19e siècle.
6

L'atelier des Écores (1792-1830) : une entreprise artisanale

Chagnon, Joanne January 2010 (has links) (PDF)
Notre projet de recherche concerne deux disciplines: l'histoire et l'histoire de l'art. Le sujet provient des arts anciens du Québec et porte sur un groupe de maîtres sculpteurs. L'organisation mise en place par ceux-ci et la question de l'artisanat constituent le coeur de notre démarche, la problématique découle donc de l'histoire sociale et économique, plus spécifiquement de l'histoire du travail au Bas-Canada. L'atelier des Écores occupe une place unique en histoire de l'art ancien du Québec, par le nombre de personnes impliquées et par l'ampleur de la production réalisée. Au tournant du XIXe siècle, quatre maîtres sculpteurs (Louis Quévillon, Joseph Pépin, René Beauvais dit Saint-James et Paul Rollin) établis à Saint-Vincent- de-Paul de l'île Jésus, ont formé au moins 53 apprentis en plus d'employer plusieurs compagnons sculpteurs et des menuisiers. Preuve de leur dynamisme, les maîtres ont travaillé dans 61 paroisses -49 de la région de Montréal, douze dans celle de Québec -ainsi que pour trois communautés religieuses. Souvent les commandes sont importantes puisque dans bien des cas ils réalisent le mobilier liturgique et le décor intérieur de l'église. Fait marquant, en 1815, les initiateurs de l'atelier, Louis Quévillon et Joseph Pépin, s'associent avec deux de leurs anciens apprentis. De fait, l'atelier des Écores a détenu le monopole de la décoration des églises de la région montréalaise durant les trente premières années du XIXe siècle. Les maîtres sculpteurs ont exploité au maximum les possibilités offertes par l'artisanat et développé un fonctionnement efficace qui leur a permis d'avoir une main-d'oeuvre nombreuse et un niveau de production élevé. Tout indique qu'ils ont mis sur pied une forme d'organisation dont la structure de base s'apparente à celle qui définit une entreprise: gestion d'une production, d'une main-d'oeuvre, capacité à se bâtir une clientèle et à financer ses projets. Notre thèse poursuit donc deux objectifs principaux: reconstituer l'historique de l'atelier des Écores d'une part, pour ensuite analyser son fonctionnement afin de démontrer, d'autre part, comment l'organisation mise en place par les maîtres possède les caractéristiques fondamentales d'une entreprise. Notre étude repose sur une recherche documentaire provenant principalement de 80 greffes de notaires répartis dans les régions administratives de Montréal, de Trois-Rivières, de Québec et du Bas-Saint-Laurent. Afin d'avoir le maximum d'informations possibles, nous avons aussi consulté les dossiers de paroisses de l'Inventaire des oeuvres d'art du Québec qui renferment des transcriptions des livres de comptes et de délibérations, d'où l'intérêt de ce fonds. Les éléments recueillis ont été versés dans une base de données afin de ne pas laisser échapper d'informations importantes et de pouvoir les mettre en relation. Depuis près d'un siècle, les sculpteurs de l'atelier des Écores ont retenu l'attention des historiens de l'art qui ont avancé plusieurs hypothèses concernant leur fonctionnement. Des données présentées un peu pêle-mêle circulent, ce qui gêne la compréhension de leur activité. La reconstitution historique s'imposait donc. Elle rend compte de la croissance et du déclin de l'atelier. Ainsi, on observe qu'à partir de 1806, quand les sculpteurs maîtrisent la finition de leurs oeuvres, plus rien ne freine leur progression. Dès lors, on note une augmentation de la main-d'oeuvre et une forte croissance de la production. L'acte d'association des maîtres en 1815 constitue le point culminant de leur activité. En fait, si nous transposions sur un graphique la courbe de croissance de l'atelier, nous aurions les années 1792-1815 représentées par une courbe ascendante, les années 1815-1820 constituant le plateau et la période 1820-1830 figurée par une courbe descendante. Les maîtres contrôlaient les diverses étapes de la production, tant en atelier que durant les campagnes de sculpture. Même avec un carnet de commandes bien rempli, ils répondent aux exigences des clients dans les délais impartis et mènent plusieurs chantiers de front. Le caractère répétitif d'une partie de la production leur permet d'établir des modèles, ce qui accélère le rendement. Rien n'indique toutefois qu'ils aient pratiqué une subdivision du travail, celui-ci étant réparti selon les compétences de chacun. Une gestion solide des diverses étapes de la production semble être à la base de la quantité impressionnante de commandes traitées. Une main-d'oeuvre nombreuse et compétente a rendu possible ce fort volume de production. Les maîtres ont su l'attirer par la possibilité d'apprendre un métier ou d'obtenir du travail. La formation des apprentis mène à la connaissance du métier, plusieurs carrières de sculpteurs en font foi. À la fin de leur contrat d'apprentissage certains sont employés par les maîtres qui embauchent aussi des menuisiers pour accomplir une partie des travaux. Les commandes ne manquent pas, car deux-tiers des paroisses de la région montréalaise établies en 1830 ont fait affaire avec les sculpteurs de Saint-Vincent-de-Paul -souvent à plusieurs reprises preuve que ces derniers avaient la capacité de rejoindre la clientèle et de la fidéliser. Le fait qu'ils aient obtenu des commandes dans la région de Québec démontre clairement leur aptitude à ouvrir de nouveaux marchés. Au fil du temps, les maîtres de l'atelier des Écores sont devenus des notables à Saint-Vincent-de-Paul, une paroisse qui a bénéficié de leur contribution. Il n'existe pas vraiment un autre groupe avec lequel on peut comparer ces sculpteurs, mais cette étude de cas est un exemple convaincant que l'artisanat a pu activement participer à l'économie bas-canadienne au tournant du XIXe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Artisanat, Entreprise, Travail, Sculpture, Bas-Canada.
7

Le "Journal-fiction" Le fantasque de Napoléon Aubin (1837-1845) : formes théâtrales et romanesques dans le discours journalistique

Villeneuve, Lucie January 2008 (has links) (PDF)
Le journal Le Fantasque, créé en 1837 par Aimé-Nicolas, dit Napoléon Aubin, est un journal au ton humoristique qui a été fondé dans la ville de Québec à l'époque trouble des Rébellions. Avec l'homme-orchestre Aubin à sa barre, il est publié jusqu'en 1845. Notre étude a pour but d'analyser la composition complexe de ce « journal-fiction » à la lumière des jeux de modulation de l'ironie littéraire vis-à-vis de la censure. Articulée autour de la problématique du factuel et du fictionnel, notre thèse examine les mécanismes de rapprochement et d'éloignement des discours politiques et littéraires au sein même du discours journalistique. La première partie de la thèse fait d'abord l'état de la question sur les plans théorique et historique et traite des conditions d'émergence de la presse sur le continent européen au tout début du XVIIe siècle. Utilisée tout d'abord comme instrument de célébration de la monarchie, la presse s'avère bientôt un outil essentiel au développement du pluralisme politique. Cette dimension de la pensée qui jalonne le discours journalistique est examinée ensuite à partir des formes et fonctions du journal d'opinion. Le « journal littéraire » du XVIIIe siècle se caractérise par son métissage des discours politiques et littéraires, tout particulièrement le journal du genre « spectateur », ainsi que le journal satirique, deux formes qui influenceront grandement Napoléon Aubin. La spécificité de la presse périodique du Bas-Canada est analysée en deuxième partie de la thèse. Implantée dans un contexte où elle doit composer avec une liberté restreinte, la presse tend à camoufler ses intérêts partisans sous sa mission didactique. Comparée à son vis-à-vis européen, elle se caractérise par son métissage et présente une plus grande hétérogénéité. Au cours des années 1830, tout particulièrement, le discours journalistique recourt très souvent à des procédés de littérarisation et de théâtralisation du politique qui viennent paver la voie à l'univers satirique de Napoléon Aubin. La troisième et dernière partie de la thèse est consacrée à l'analyse détaillée du Fantasque. Elle est tout d'abord précédée de repères biographiques qui permettent de rendre compte de la trajectoire étonnante de son brillant rédacteur, Napoléon Aubin, tour à tour journaliste, artiste multidisciplinaire, professeur et inventeur. Nous analysons ensuite les formes mouvantes de son journal, son mode de composition et de mise en scène de l'énonciation, nous attardant plus spécifiquement, dans le dernier chapitre, au traitement des Rébellions. Le journal Le Fantasque présente un mélange de tradition et d'innovation; Aubin y construit un discours polyphonique en accord avec l'esprit du pluralisme. Élaboré autour de divers procédés littéraires qui miment les conditions d'exercices de la parole, le discours journalistique du Fantasque représente tout à la fois le processus de constitution d'une opinion publique au Bas-Canada et la vision fantasmée qu'en a le journaliste. En tant que support de représentation symbolique, la littérature de fiction au sein du journal constitue un instrument de médiation et de modulation du politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XIXe siècle, Journal, Le Fantasque, Québec, Bas-Canada, Napoléon Aubin, Périodique, Gazette, Ironie, Idéologie, Parodie, Satire, Polémique, Politique, Pluralisme, Libéralisme, Utopie, Fiction, Censure, Genre « spectateur », Genre spectatorial.
8

Images du patriote : objets commémoratifs, intentions variables

St-Jean, France January 2009 (has links) (PDF)
Images de Patriotes: objets commémoratifs, intentions variables se veut une histoire générale des idées de la commémoration rébellienne depuis l'érection du tout premier monument à la mémoire du patriote Louis Marcoux, en 1836, jusqu'à nos jours. Plus qu'une nouvelle étude s'ajoutant à celles déjà nombreuses touchant les rébellions ou à celles tout aussi importantes s'intéressant à la commémoration comme outil d'affirmation identitaire, cette histoire générale des idées de la commémoration rébellienne rend compte de la diversité des perspectives par lesquelles la mémoire des patriotes s'est matérialisée depuis plus de cent soixante-dix ans. L'exploration des intentions qui sous-tendent cette médiation mémorielle, des négociations qui, parfois, accompagnent la volonté de mémoire et de la portée symbolique des repères commémoratifs permet d'ailleurs de constater que la commémoration de cette page d'histoire et de ses acteurs n'a pas toujours été une pratique mémorielle controversée, telle qu'on la perçoit aujourd'hui. Images de Patriotes: objets commémoratifs, intentions variables est aussi une étude de l'imaginaire rébellien et plus particulièrement des représentations qui l'ont nourri, du regard de l'acteur de cette période pour le moins dramatique de l'histoire à l'interprétation relevant de la fiction littéraire. Ces représentations, dont certaines ont acquis un statut de symbole, sont le miroir du contexte qui les a vu naître. Ainsi, plus que des soutiens visuels aux divers récits abordant les rébellions; les oeuvres et les illustrations qui composent l'imagerie rébellienne renseignent sur les perspectives par lesquelles la contribution des patriotes a été appréciée depuis les événements eux-mêmes jusqu'à récemment. Ce qui montre bien que l'imaginaire rébellien prélude et contribue largement à la médiation de la mémoire des patriotes ou encore, selon l'hypothèse avancée, que les images de Patriotes, mythifiées par les multiples lectures idéologiques, sont des vecteurs importants de la mise en mémoire des rébellions et de sa réception. Après une présentation générale du sujet, le chemin emprunté dans cette thèse s'arrête d'abord sur la richesse de l'imagerie rébellienne, ancrage visuel de l'imaginaire rébellien. La description du contexte (physique, politique ou littéraire) qui a inspiré la réalisation des oeuvres et des illustrations de cette imagerie permet de mettre à jour la portée symbolique qui leur était reconnue au moment de leur création. Elle permet aussi de constater, pour certaines d'entre elles, l'écart sémantique entre le premier investissement de sens et les réinvestissements, voire, les travestissements idéologiques dont elles ont été l'objet lors de lectures subséquentes. C'est dans ce cadre qu'Un Vieux de '37, considéré par certains comme l'« icône » de l'histoire nationale du Québec ou encore comme le signifiant-maître de l'idée même que l'on peut se faire du Patriote, est l'objet d'une analyse particulière. Remontant le parcours de sa notoriété, ce regard posé sur une oeuvre emblématique des rébellions tout comme des actuelles revendications des militants pour un Québec indépendant, démontre ou démonte le processus de mythification des images de Patriotes. Suivant le modèle de schématisation des nouveaux mythes développé par Roland Barthe, cet arrêt sur l'image, laisse voir comment les investissements, les réinvestissements et les travestissements idéologiques successifs et spatialement différents, contribuent à forger l'imaginaire rébellien. Enfin, à l'instar de Michel Foucault, le travail d'archéologie autour de la mise en mémoire des rébellions et des patriotes dévoile les conditions d'apparition dans le paysage mnémonique des repères qui constituent le patrimoine commémoratif rébellien. Plus qu'ajouter aux connaissances sur la médiation de la mémoire des patriotes, ce travail archéologique rend compte de l'utilité de la pratique mémorielle. On y constate qu'au-delà du rappel du passé, la commémoration s'inscrit dans le présent. Un constat qui ne se limite pas qu'à l'actuelle mise en mémoire des rébellions qui se confond avec les revendications indépendantistes, mais qui est bien palpable, des tout premiers monuments jusqu'aux récents gestes mnémoniques et ce, sans égard à la réception de ces gestes. De même, cette plongée dans les méandres de la médiation de la mémoire permet de prendre conscience de l'importance de l'imaginaire rébellien dans la volonté, la matérialisation et la réception de la mise en mémoire. Bref, Images de Patriotes: objets commémoratifs, intentions variables offre une meilleure compréhension de cette pratique mémorielle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Image, Imaginaire, Mémoire, Commémoration, Patriote.
9

La trahison d'un amoureux des « vieilles lois françaises »? Louis-Joseph Papineau et le paradoxe du seigneur républicain

Guimond, Olivier January 2017 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à Louis-Joseph Papineau (1786-1871), chef du Parti canadien (1815-1826) et du Parti patriote (1826-1837) ainsi que seigneur de la Petite-Nation (1817-1871). Y sont examinés plus spécifiquement le traitement historiographique, surtout au Québec, de la figure du seigneur Papineau ainsi que ses idées sur le régime seigneurial telles qu’elles se déploient dans sa correspondance privée et ses écrits publics. L’angle d’approche est donc double, soit celui de l’analyse historiographique et de l’histoire des idées. Généralement considérée comme paradoxale par les historiens, il est défendu dans ce travail qu’a contrario la conjonction de la condition de seigneur et des idées politiques démocratiques et républicaines chez Papineau peut être cohérente. Pour ce faire, son discours est étudié avec une attention particulière portée à ses sensibilités jeffersoniennes, c’est-à-dire aux caractéristiques qui font écho à l’admiration du seigneur pour « le plus aimé » de ses « maîtres en politique », Thomas Jefferson. Ainsi, les idées de Papineau sur le régime seigneurial sont mises en relation avec d’autres pans de sa pensée, notamment sur la propriété terrienne, la vertu, l’indépendance citoyenne, la morale, l’économie politique et le devenir de l’expérience républicaine en Amérique menacée par la question épineuse de l’esclavage des Noirs. Le régime seigneurial, pour lui, constitue un moyen puissant et bien adapté au Bas-Canada de développer et faire perdurer un environnement social favorisant la vertu. Rien dans la seigneurie canadienne, qui est tout sauf la féodalité européenne, n’entre en contradiction avec sa vision d’un progrès qui devrait être républicain autant sur le plan économique que politique. Cette vue plus globale sur les idées de Papineau tend à montrer qu’elles forment un tout visiblement cohérent. Afin d’approfondir le regard sur sa trajectoire intellectuelle, le portrait contextualisé de l’attachement de Papineau à la propriété seigneuriale lorsqu’elle fut à maintes reprises menacée d’extinction est brossé. Cet exercice qui englobe l’ensemble de sa vie épistolaire met donc en lumière les conjonctures dans lesquelles il intervient ainsi que les raisons qui le motivent à travers le temps. En somme, les conclusions de cette recherche remettent en question, d’une part, le bien-fondé de la thèse de l’« être divisé » de Fernand Ouellet qui avait vu dans l’articulation synchronique d’idées démocratiques et d’une position proseigneuriale une preuve de l’hypocrisie égoïste et de l’incapacité mentale de Papineau de marcher dans le sens du progrès libéral. D’autre part, elles contribuent à la restitution d’une part de sincérité et de cohérence aux idées de Papineau.
10

Ab uno disce omnes : les représentations de la mémoire collective dans le récit de soi chez Philippe Aubert de Gaspé

Nadeau, Marie-Hélène January 2020 (has links) (PDF)
No description available.

Page generated in 0.0251 seconds