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Le récit de voyage et son illustration : les carnets de dessins canadiens d'Élizabeth Posthuma Gwillim, Lady Simcoe (1762-1850)

Bureau, David January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire s'interroge sur les liens qui existent entre un texte et son illustration. Il prend pour assise un récit de voyage réalisé à la fin du XVIIIe siècle au Canada. Son auteure, artiste amateur, réalise en supplément au texte des esquisses qui complètent son travail pour renseigner sur la situation du Canada. Parmi ce qu'elle découvre en Amérique, la nature du continent retient la majeure partie de son attention. De 1791 à 1796, Elizabeth Posthuma Gwillim (1762-1850) accompagne son mari, le colonel John Graves Simcoe, assigné au poste de lieutenant-gouverneur du Haut-Canada (Ontario). Jeune femme de la classe supérieure britannique, Lady Simcoe assiste aux premières tentatives de colonisation dans une nature sauvage qui prend pour elle des allures grandioses. Dotée d'une curiosité insatiable, ravie de découvrir tout ce qui caracterise la nature de l'Amérique du Nord britannique, elle rédige de nombreuses lettres pour sa famille et ses proches qui, réunies, prennent la forme d'un récit de voyage détaillé. À ces lettres, elle ajoute également des dessins, paysages pour la plupart, qui servent de supplément à son texte. Ces dessins, esquisses de lieux admirables aux yeux de Lady Simcoe, sont conservés dans des carnets qui l'accompagnent dans la plupart de ses déplacements. Ces esquisses constituent le point de départ de cette étude, qui s'attarde essentiellement sur les relations entre un récit de voyage et ses illustrations. La période du voyage au Canada correspond à la fin de l'âge d'or de l'esthétique pittoresque en Angleterre. L'approche de la nature canadienne de l'artiste, marquée par la recherche d'un aspect sauvage, de l'irrégulier et de toute beauté naturelle apte à être transposée et codifiée dans un tableau d'art, est grandement influencée par les principes du goût pittoresque anglais de la fin du XVIIIe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lady Simcoe, Récit de voyage, Pittoresque, Esquisse, Haut-Canada, Bas-Canada.
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Faire échec à l'Union : Denis-Benjamin Viger, un patriote face au Canada-Uni

Lavallée, Martin 10 1900 (has links) (PDF)
La période de l'Union des Canadas est surtout connue – aux points de vue politique et idéologique – sous l'angle des deux principaux groupes politiques de cette période chez les Canadiens français : les réformistes et les rouges. En effet, c'est sur ces deux groupes que s'est majoritairement penchée l'historiographie. Ainsi, l'on retient des premiers leur acceptation de l'Union, l'alliance avec les réformistes du Haut-Canada dans le but d'obtenir le gouvernement responsable, leur adhésion au libéralisme économique et leur alliance avec l'Église catholique ultramontaine. De leur côté, les seconds sont connus pour leur rejet de l'Union, leur anticléricalisme, le libéralisme démocratique et leur anticolonialisme, qui a conduit certains d'entre eux à préconiser l'annexion aux États-Unis à la fin des années 1840. Entre ces deux groupes durant l'Union, il ne semble pas y avoir eu d'alternatives valables pour les Canadiens français dans l'historiographie. Ceux qui n'ont pas adhéré aux visions de l'un de ces deux groupes sont perçus comme des marginaux ou des individus qui ont erré. C'est notamment le sort réservé à l'homme qui est l'objet d'étude de ce mémoire : Denis-Benjamin Viger. Le portrait d'ensemble qui ressort de ce dernier dans les ouvrages consacrés à la période de l'Union est plutôt négatif, en grande partie à cause du rôle qu'il a joué au sein du Conseil exécutif de Charles Metcalfe, de 1843 à 1846. En retraçant le parcours politique et idéologique de Viger depuis le début du XIXe siècle, notre étude vise à faire toute la lumière sur cet épisode controversé. Il en ressort un portrait beaucoup plus nuancé du personnage, qui a occupé le poste politique le plus important chez les Canadiens français durant près de trois années. Inspiré par divers courants idéologiques tels que l'humanisme civique des Anciens, le conservatisme d'un Edmund Burke ou d'un Joseph de Maistre, le libéralisme catholique de Félicité de Lamennais, de même que par le courant nationalitaire européen, Denis-Benjamin Viger rejette l'Union dans les années 1840, mais prône tout de même la participation politique des Canadiens français pour que ceux-ci œuvrent de l'intérieur afin de défaire un état de fait qu'il considère « contre-nature ». C'est dans cette optique qu'il met progressivement sur pied une stratégie originale qui réussit durant quelque temps à ébranler l'unité des réformistes de Louis-Hippolyte LaFontaine et qui perdurera dans une version édulcorée durant toute la période de l'Union des Canadas : la double majorité. Ainsi, par ses idées et son action politique dans les années 1840, Denis-Benjamin Viger proposait une autre vision du présent et de l'avenir pour les Canadiens français. C'est cette vision que nous analysons dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : histoire politique, Union des Canadas, Denis-Benjamin Viger, double majorité, nationalisme.
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« C’est icy le pays du monde le plus propre a faire des chanvres... si on s’en vouloit donner la peine » : le discours officiel sur le chanvre au Canada, 1660-1840

Bénard-Saumur, David 12 1900 (has links)
La culture du chanvre au Canada sous les Régimes français et britannique attire l’attention des historien.ne.s depuis longtemps. Jusqu’à récemment, on s’est surtout intéressé aux tentatives répétées des administrateurs pour développer cette culture au Canada. Un autre élément est resté largement ignoré : le discours que formulent les autorités coloniales au sujet du chanvre, produit agricole aussi mal aimé de la paysannerie canadienne qu’il est chéri des administrateurs coloniaux. Qu’il soit français ou britannique, le programme officiel, centré sur les fournitures navales (le chanvre sert notamment à la fabrication des voiles et cordages) et associé à des desseins mercantilistes, vise à remplacer par du chanvre canadien celui que les métropoles successives importent de l’étranger, principalement de l’Europe du Nord. Pourtant, cette politique ne répond que difficilement aux conditions coloniales. Malgré tout, depuis Québec, les dirigeants coloniaux tant français qu’anglais s’obstinent pendant longtemps à la mettre en place, lui consacrant de longs passages dans leur correspondance avec les différents ministères à Paris ou à Versailles, puis à Londres. En énumérant les obstacles à la culture chanvrière, ils élaborent un discours foncièrement stéréotypé sur la paysannerie canadienne, voire sur la population créole en général. Ces images auront la vie dure, traversant la césure de la Conquête et influençant autant les auteurs contemporains que les récits historiques qui seront réalisés jusqu’en plein XXe siècle. Néanmoins, il y a un apprentissage à signaler. Il se manifeste en deux temps : dans les propos plus lucides des administrateurs du Régime français finissant et, près d’un demi-siècle plus tard, dans le discours agronomique émergent dans les environs de l’Assemblée coloniale plus sensible aux possibilités de l’agriculture locale. / The cultivation of hemp in Canada under the French and British Regimes has long attracted the attention of historians. Until recently, the focus has been on repeated attempts by administrators to develop this culture in Canada. Another element remained largely ignored: the discourse formulated by the colonial authorities on the subject of hemp, an agricultural product as unloved by the Canadian peasantry as it was cherished by the colonial administrators. Whether French or British, the official program, centred on naval supplies (hemp was used in particular for the manufacture of sails and ropes) and associated with mercantilist designs, aimed to replace with Canadian hemp that which successive metropolises import from abroad, mainly from Northern Europe. However, this policy responded only with difficulty to colonial conditions. Despite everything, from Quebec, the colonial administrators, both French and English, persisted for a long time in introducing it, devoting long passages to it in their correspondence with the various ministries in Paris or Versailles, and later in London. By listing the obstacles to hemp culture, they developed a fundamentally stereotyped discourse on the Canadian peasantry, and even on the Creole population in general. These images will have a long life, surviving then change of regime at the Conquest and influencing both contemporary authors and the historical narratives that would be produced until the middle of the 20th century. Nevertheless, there was a learning process. It manifested itself in two stages: in the more lucid formulations of the administrators of the late French Regime and, nearly half a century later, in the agronomic discourse emerging in the vicinity of the Colonial Assembly, more sensitive to the possibilities of local agriculture.

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