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L'île aux tourtes (1703-1727) et les perles de traite dans l'archipel montréalaisMurray, Annie-Claude January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'île aux tourtes (1703-1727) et les perles de traite dans l'archipel montréalaisMurray, Annie-Claude January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Entre deux régimes : Louis-Léonard Aumasson de Courville et ses MémoiresD'Amours, Marc-André 05 1900 (has links)
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« C’est icy le pays du monde le plus propre a faire des chanvres... si on s’en vouloit donner la peine » : le discours officiel sur le chanvre au Canada, 1660-1840Bénard-Saumur, David 12 1900 (has links)
La culture du chanvre au Canada sous les Régimes français et britannique attire l’attention des historien.ne.s depuis longtemps. Jusqu’à récemment, on s’est surtout intéressé aux tentatives répétées des administrateurs pour développer cette culture au Canada. Un autre élément est resté largement ignoré : le discours que formulent les autorités coloniales au sujet du chanvre, produit agricole aussi mal aimé de la paysannerie canadienne qu’il est chéri des administrateurs coloniaux. Qu’il soit français ou britannique, le programme officiel, centré sur les fournitures navales (le chanvre sert notamment à la fabrication des voiles et cordages) et associé à des desseins mercantilistes, vise à remplacer par du chanvre canadien celui que les métropoles successives importent de l’étranger, principalement de l’Europe du Nord. Pourtant, cette politique ne répond que difficilement aux conditions coloniales. Malgré tout, depuis Québec, les dirigeants coloniaux tant français qu’anglais s’obstinent pendant longtemps à la mettre en place, lui consacrant de longs passages dans leur correspondance avec les différents ministères à Paris ou à Versailles, puis à Londres. En énumérant les obstacles à la culture chanvrière, ils élaborent un discours foncièrement stéréotypé sur la paysannerie canadienne, voire sur la population créole en général. Ces images auront la vie dure, traversant la césure de la Conquête et influençant autant les auteurs contemporains que les récits historiques qui seront réalisés jusqu’en plein XXe siècle. Néanmoins, il y a un apprentissage à signaler. Il se manifeste en deux temps : dans les propos plus lucides des administrateurs du Régime français finissant et, près d’un demi-siècle plus tard, dans le discours agronomique émergent dans les environs de l’Assemblée coloniale plus sensible aux possibilités de l’agriculture locale. / The cultivation of hemp in Canada under the French and British Regimes has long attracted
the attention of historians. Until recently, the focus has been on repeated attempts by administrators
to develop this culture in Canada. Another element remained largely ignored: the discourse
formulated by the colonial authorities on the subject of hemp, an agricultural product as unloved
by the Canadian peasantry as it was cherished by the colonial administrators. Whether French or
British, the official program, centred on naval supplies (hemp was used in particular for the
manufacture of sails and ropes) and associated with mercantilist designs, aimed to replace with
Canadian hemp that which successive metropolises import from abroad, mainly from Northern
Europe. However, this policy responded only with difficulty to colonial conditions. Despite
everything, from Quebec, the colonial administrators, both French and English, persisted for a long
time in introducing it, devoting long passages to it in their correspondence with the various
ministries in Paris or Versailles, and later in London. By listing the obstacles to hemp culture, they
developed a fundamentally stereotyped discourse on the Canadian peasantry, and even on the
Creole population in general. These images will have a long life, surviving then change of regime
at the Conquest and influencing both contemporary authors and the historical narratives that would
be produced until the middle of the 20th century. Nevertheless, there was a learning process. It
manifested itself in two stages: in the more lucid formulations of the administrators of the late
French Regime and, nearly half a century later, in the agronomic discourse emerging in the vicinity
of the Colonial Assembly, more sensitive to the possibilities of local agriculture.
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