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Reconfiguration de l’État et renouvellement de l’action publique agricole : L’évolution des politiques agroenvironnementales au Québec et en France / State Reconfiguration and the Renewal of Agricultural Public Action : The Evolution of Agri-Environmental Policies in Québec and France

Benoit, Maude 07 December 2015 (has links)
L’avènement des enjeux environnementaux en agriculture est une tendance observable depuis les années 1990 dans l’ensemble des pays industrialisés, qui les intègrent pourtant de manière très différente à leurs politiques agricoles respectives. Cette thèse s’applique à expliquer l’institutionnalisation et l’évolution nationales différenciées de ces enjeux par le biais d’une analyse comparée entre le Québec et la France. Le cadre d’analyse proposé prend en compte à la fois les structures et les acteurs de la construction et du développement de la politique dite agroenvironnementale en étudiant spécifiquement deux variables explicatives : la configuration des politiques agricoles et le rôle des administrations publiques. L’enquête qualitative se déroule sur un temps long (1990-2013) et combine trois techniques de collecte de données : l’analyse documentaire, l’analyse de discours et l’entretien semi-dirigé. Au terme de cette thèse, force est de constater que les organisations fondatrices des politiques agricoles nationales (administration et profession agricoles) jouent un rôle de filtre des dynamiques réformatrices présentes à l’échelle globale et qu’elles « acclimatent » les référentiels de développement durable et du management public aux spécificités de leur pays et de leur secteur d’action publique. / Since the 1990s, environmental issues in agriculture have increasingly become a public policy problem in industrialized countries, notwithstanding the fact that they are integrated very differently in their respective agricultural policies. Based on this observation, this research seeks to explain the various national institutionalization and evolution paths of the so-called agri-environmental policy through a comparative analysis between Quebec and France. The analytical framework considers both the structures and the policy actors in the agri-environmental policy construction by studying specifically two variables: the configuration of agricultural policies and the role of public administrations. This qualitative research investigates a long time frame (1990-2013) and combines three data collection methods: content analysis, discourse analysis and semi-structured interviews. This thesis shows that traditional agricultural policy key players (agricultural administrations and agricultural professional organizations) act as filters of reformist ideas present globally and that they “acclimate” both the sustainable development paradigm and the new public management paradigm to the specificities of their countries and of their public policy sector.
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Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ? Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice.

Tshilumba, Gilbert 03 October 2008 (has links)
Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ? Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice. Panafricanisme, négritude, consciencisme, socialisme et nationalisme ont eu en gros sur le sol africain, une double mission :-délivrer les pays du joug colonial sortir ces pays du sous-développement par un travail d’une - double construction : celle des Etats réellement indépendants et celle des nations viables et justes. Si les années 50 et 60 ont vu ces idéologies détruire le système colonial et faire accéder les pays africains à la souveraineté internationale, on ne peut pourtant pas s’empêcher de constater leur difficulté à vaincre le sous-développement. Et à ce propos, nul doute que l’afro pessimisme constitue le lot quotidien des médias qui ne parlent de l’Afrique qu’en terme de crise, faite de guerres, de famine, de maladies et de pauvreté en tous genres. Daniel Bourmaud, dans son livre intitulé « La politique en Afrique » en dresse un tableau signalétique qui en précise les contours. En effet, dit-il : « L’Afrique offre à l’observateur le visage banal de la contradiction. D’un côté prévaut la vision d’un continent fascinant par ses hommes, ses peuples et ses paysages. De l’autre se précipitent et s’entrechoquent les images d’un chaos sans fin. La politique emprunterait plutôt à ce second registre […]. Les modes de domination successifs ont souvent forgé des Etats paradoxaux, à la fois forts dans leur capacité à préserver la suprématie des dirigeants et faibles dans leur aptitude à produire des institutions publiques efficaces […]. La problématique démocratisation au sud du Sahara se situe dans une perspective longue, où se mêlent la pesanteur des héritages et la quête d’un destin maîtrisé ». Cette situation contraste avec l’effervescence des années d’indépendance consacrant la liberté retrouvée. Et pourtant des visionnaires ont, peut-être à contre-courant de l’histoire, averti contre une évolution non maîtrisée de la révolution en cours. Ainsi lorsque René Dumont déclare au bout de quelques années que « L’Afrique noire est mal partie », non seulement personne ne l’écoute mais cela apparaît surtout comme un affront contre les idéologies du moment et comme un déni du droit à l’autodétermination et la souveraineté des peuples d’Afrique. En ce qui concerne le Congo, l’avocat belge Paul Salkin s’était déjà 1910 de ce que le 21è siècle allait réserver à l’Afrique centrale. Par ailleurs le général JANSSENS est connu pour sa formule restée célèbre au Congo : « Avant l’indépendance= après l’indépendance ». Comme pour dire que l’indépendance acquise supposée être synonyme de liberté n’était qu’une illusion dont on n’allait pas tarder à se rendre compte. Le plan Van Bilsen n’envisageait l’indépendance du Congo que 30 ans plus tard ! Ce qui suscita des réactions en sens divers. Point n’est besoin de constater que l’histoire donne raison à tous ces prophètes malgré eux. Mais comment expliquer cet échec ? D’aucuns stigmatisent la différence des cultures entre l’Afrique et l’Occident estimant que la culture africaine est incapable de s’adapter à une réalité venue d’ailleurs. D’autres fustigent l’impréparation de l’élite congolaise à assumer l’indépendance nouvellement acquise. L’incapacité à assumer la nouvelle donne politique faite d’exigences nouvelles ; celles d’érection d’une communauté des citoyens libres et égaux en droits, un Etat souverain, une nation viable et juste. Ce qui exige la prise en compte de la nation comme une allégeance prioritaire par rapport à toutes les autres appartenances. Pour notre part, nous nous interrogeons sur la capacité des idéologies politiques, notamment le nationalisme dans le cas du Congo, à faire un travail de fondation que nécessite ce nouvel environnement politique. Ce besoin de relecture de son histoire pour élire les valeurs fondatrices de la norme directrice de la nouvelle nation en construction se fait sentir de façon récurrente à chaque tentative de résolution de la crise congolaise : conférence nationale, dialogue inter congolais, ne sont que les manifestations de ce besoin inhérent à tout travail de fondation, inhérent à tout nouveau départ. Certes, les raisons d’une telle crise sont nombreuses et complexes à la fois. Outre les dissensions multiethniques internes, il faut compter avec l’antagonisme récurrent entre les intérêts internes d’un Etat en construction et ceux des puissances internationales décidées à avoir la mainmise sur l’orientation politique et idéologique du pays. Dans ce contexte d’une crise devenue chronique et qui semble avoir épuisé toutes les tentatives des solutions, débouchant sur un afro pessimisme généralisé, démobilisant les bonnes volontés les plus assidues, on a tendance à jeter l’éponge. Mais a-t-on vraiment le droit d’abandonner ? Y- a- t- il une crise qui soit insoluble, avec tous les moyens dont dispose l’humanité aujourd’hui sur le plan de l’arsenal théorique et technologique ? De là à céder dans des jérémiades infantilisantes, il n’y a qu’un pas. L’intérêt de cette thèse, c’est de montrer a contrario que la crise congolaise n’est pas insoluble. Il suffit pour cela de faire le choix rationnel d’outils conceptuels d’analyse qui vaillent la peine. C’est pourquoi nous nous référons, pour notre part, à la théorie rawlsienne de la justice pour la questionner et l’utiliser comme outil d’analyse heuristique sur l’idéologie congolaise du nationalisme. Question de savoir à travers elle si les idéologies politiques de ce continent constituent un mythe du pouvoir c’est- à- dire un facteur de construction d’un pouvoir autocratique donnant l’illusion de construire une nation ; un ensemble d’idées mystificateurs au service d’un pouvoir totalitaire, ou à l’inverse, constituent-elles l’instance du développement, entendue comme un facteur de construction d’une nation viable ? Mais très vite une question nous hante : celle de savoir si ce nationalisme peut fonctionner selon le modèle de John Rawls en s’articulant sur les principes premiers de justice , en mettant en évidence les principes de liberté et d’égalité les plus satisfaisant pour tous, en créant les conditions d’un accord sur la façon d’organiser les institutions politiques et sociales fondamentales de manière qu’elles respectent la liberté et l’égalité des citoyens, considérées comme des personnes morales ; un accord satisfaisant sur les idées de liberté et d’égalité implicites dans la culture publique de démocraties et condition nécessaire de réalisation d’une société qui assure le bien-être de ses citoyens. Mais le constat actuel montre que le Congo n’est pas une société bien ordonnée dans le sens rawlsien du terme. On n’a pas l’impression d’avoir une conception publique de la justice qui soit le fondement d’une démocratie moderne. La conscience nationale est en conflit permanent avec la conscience ethnique et tribale. Ce qui nous plonge dans une tension réelle entre deux visions du monde différentes pour ne pas dire opposées. Du coup, certains estiment qu’il serait trop osé d’inviter la théorie de Rawls à la problématique africaine de la nation ou de l’Etat car la théorie de Rawls concernerait une société bien déterminée, celle de la culture de l’Occident moderne. Comme pour rejeter l’universalité de celle-ci. Toute la critique communautarienne va dans ce sens. La thèse de Justine Lacroix va aussi dans ce sens. Aussi ne voit-on pas comment une théorie qui au départ suscite autant de débats sur son applicabilité, sur le plan de la méthode en Occident même, pourrait être d’une quelconque utilité dans une culture qui lui est totalement étrangère ? Autrement dit, que peut-il y avoir de commun entre le concept rawlsien de nation et le concept congolais de celle-ci ? Comment ce concept rawlsien de la nation peut-il servir de modèle et de voie d’intégration politique pour la construction au Congo d’un Etat-nation viable ? Cette question fondamentale de la thèse implique un débat complexe qui invite les thèmes de l’opposition entre rationalité moderne et tradition africaine, entre mécanisme de gestion politique moderne et les pesanteurs de l’héritage ancien. Comment concilier solidarité citoyenne et solidarité ethnique ou tribale. Avec l’échec des théories développementistes, faut-il continuer à développer l’idée d’une opposition structurelle indispensable entre le passé et le présent au point de penser que l’Afrique s’opposerait à tout changement comme le suggère Axelle Kabou dans son livre si évocateur intitulé : « Et si l’Afrique refusait le développement ? » ? Pour notre part, nous croyons que la théorie rawlsienne, en dépit du débat qu’elle suscite autour de la position originelle, des principes de la justice, de la procéduralité, de la stabilité, mérite notre sollicitation concernant la problématique africaine de la construction nationale. La fondation d’une société viable passe par la justice politique et sociale surtout dans un environnement des luttes intestines d’origine tribale et ethnique juxtaposées aux effets pervers de la mondialisation. Mais pourquoi Rawls ? On sait que sa théorie est froide alors que la culture africaine est encline à des pratiques traditionnelles peu réceptives à sa conception de la justice plaçant l’individu au cœur de tout projet politique tandis qu’en Afrique, c’est la communauté ( ethnique, tribale ) qui prend la place de celui-ci. Il y a là une tension inévacuable d’un simple revers de la main et qu’il faut bien prendre en compte pour toute analyse de ce type. Mais comme le constate Philippe Van Parijs, nous pensons que l’œuvre de Rawls est au départ du renouveau de la philosophie politique dans la mesure où il constitue désormais le repère devenu incontournable pour réfléchir sur l’exigence du souci de rendre toute société et le monde moins injustes. Aussi, même s’il reste vrai que nous ne trouverons que nous ne trouverons pas de réponse clé en main à nos innombrables questions et en l’occurrence lorsqu’il s’agit de l’Afrique, Rawls nous offre une pensée lucide et solide susceptible de nous guider et de nous inspirer, une pensée articulée sur la conviction que l’argumentation raisonnable est en mesure de dompter égoïsme et passions. « Pas toujours bien sûr. Mais un peu plus souvent grâce à Rawls. Et beaucoup plus souvent si nous sommes nombreux, toutes disciplines, tous pays confondus, non seulement à étudier mais à pratiquer le type de pensée politique qu’il a magistralement illustré », comme le dit si bien Philippe Van Parijs. Rawls recommande de moderniser la pensée et la pratique politique autour de l’idée du juste pour édifier une société bien ordonnée. Cela va sans dire qu’il faut passer, dans le cas du Congo, par le chemin ardu de la démocratisation des institutions politques. Comme méthode, il procède d’y parvenir par la recherche d’un consensus par recoupement en passant par le voile d’ignorance à partir d’une position originelle dans l’élection des valeurs et l’adoption des normes qui garantiraient la justice par l’émergence des libertés fondamentales de la personne humaine et l’égalité de tous. Réussir une telle articulation de la conception rawlsienne de la justice rationalisant l’utopie congolaise de la justice serait pour nous une occasion et une façon de démythiser les mythes politiques africains enfermés dans des idéologies en vogue mais aussi dans des notions devenues folkloriques que celles de nation et de développement. Ce serait l’accès à un nationalisme démocratique rationalisé qui tirerait de Rawls le sens républicain de l’Etat contenu dans les principes de liberté et de différence. On sait que la théorie rawlsienne de l’Etat peut être référée à la théorie républicaine d’un Etat fondé essentiellement sur une conception de la liberté telle que Rousseau la résume en une formule : « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » (1765, p. 365) ou telle que Kant, sur les traces de Rousseau considère que l’attribut fondamentale de la citoyenneté est « la liberté légitime de n’obéir à aucune autre loi que celle à laquelle chacun a donné son accord ». (Kant, 1786, vol III, 579) Ainsi présentée, la liberté républicaine est importante en ce qu’elle garantit l’absence de soumission à la volonté arbitraire d’autrui. La définition d’une telle liberté repose sur le lien affirmé entre la protection de l’individualité et les arrangements politiques et sociaux. Vue sous cette angle, la théorie rawlsienne de la justice comme outil conceptuel de l’organisation politique pourra être le pendant structurel du nationalisme démocratique rationnalisé pour la démythisation des concepts politiques, idéologiques devenus par la force des choses des mythes de patrimonialisation du pouvoir fondé sur une conception autocratique calquée sur le paradigme colonial qui se traduit par la confiscation de l’espace public et la dérivation du sens commun, paralysant de ce fait l’émergence d’une société bien ordonnée. Par les principes rawlsiens de la justice, rationnellement articulés sur les concepts africains de solidarité, de palabre et d’hospitalité, par l’usage de la discussion habermassienne, un consensus minimal et fondamental peut se dégager et permettre la construction d’une société bien ordonnée caractérisée par une conception renouvelée et modernisée du pouvoir, c’est-à-dire de l’Etat et de la nation. On peut ainsi forger l’infrastructure de modernisation des mœurs politiques inhérentes aux conditions d’une vie bonne pour tous, condition d’un développement réel dans lequel l’homme devenu citoyen de la nation en construction, accéderait au rang d’un sujet de droits inaliénables, indérogeables. Il s’agit ainsi de déterminer les conditions d’un concept philosophique de nation assorti aux objectifs d’interrogations sociales et de participation politique dans une société en transition. Le développement comme mythe Le développement est mythe en ce qu’il est vécu Congo comme une utopie inatteignable confirmé par l’échec des théories classiques développementistes. Et à ce propos la conception rawlsienne de la justice et du développement n’implique pas de rejet a priori du marché. Elle est par ailleurs très loin d’entériner un capitalisme dérégulé. Elle ne justifie pas non plus un capitalisme flanqué d’un Etat-providence recueillant les nombreux exclus du marché. En revanche, stipule Philippe Van Parijs, rien en elle n’exclut en principe un « socialisme libéral » combinant la propriété publique des moyens de production et une pleine liberté de choix occupationnelle qu’un marché du travail performant rendrait compatible avec une allocation efficace des ressources. Et rien n’exclut non plus une « démocratie des propriétaires » combinant la propriété privée des moyens de production avec une diffusion si large du capital et des qualifications que les interventions ciblées et stigmatisantes de l’Etat-providence en deviendraient sans objet. On peut dire que le développement tel qu’il est conçu en Afrique et particulièrement au Congo navigue entre le mythe et la réalité. Le mythe sous-jacent à l’idéologie nationaliste où par une démarche démagogique et au nom d’un patriotisme supposé, on promet monts et merveilles aux populations constamment désabusées et qui espèrent vainement un mieux-être qui n’arrive jamais et ce, sans qu’objectivement une stratégie sérieuse soit mise à l’épreuve de la réalité. Et la réalité, c’est une société en crise illustrée par le dysfonctionnement constant de l’Etat qui gangrène tous les secteurs de la vie. C’est la conséquence d’un mimétisme irrationnel calqué sur le modèle extérieur que l’on a du mal à maîtriser. Le sous-développement se définit ici comme un syndrome des crises qui gangrène l’appareil de l’Etat au nombre desquelles, on peut citer : la crise d’identité, de légitimité, de pénétration, de participation, d’intégration et de distribution comme le détaille L. Pye. Pour résorber ces crises, la théorie de Rawls peut être utile en ce sens qu’il préconise un consensus raisonnable soutenu par le plein équilibre réflexif qui implique que les efforts de tous soient orientés vers une maximisation de la pratique démocratique et que le sens civique soit l’expression d’une citoyenneté activement vécue dans les institutions de l’Etat. Nous estimons que Rawls va plus loin en préconisant l’émergence des droits des peuples garantis par la théorie de la justice globale par laquelle il propose l’extension de la procédure de la position originelle qui permet de figurer les relations entre citoyens égaux, aux rapports entre communautés politiques. Les partenaires de la position originelle représentant désormais des peuples et non plus des citoyens des sociétés démocratiques, c’est la reconnaissance mutuelle des peuples en tant qu’égaux que la procédure est censée figurer. Pour Bertrand Badie, le développement politique ne peut plus être appréhendé par référence à la métaphore de la croissance organique.sur laquelle était construite toute la théorie développementiste classique. Il ne peut donc plus prétendre à l’explication globale et universelle. La théorie de Rawls peut être une alternative, elle qui fonde la pluralité culturelle et la diversité des valeurs comme base de son articulation. Au lieu d’une théorie offrant une représentation simplifiée et analogique de la réalité. Car il est question de recourir à des modèles formels d’analyse, reconstruisant dans l’abstrait les propriétés récurrentes, jugées communes et spécifiques à tout processus de développement politique. En effet, c’est dans la capacité à permettre une certaine démythisation des idéologies et mythes politiques africains en l’occurrence et ce, par les outils intellectuels qu’elle fournit, qu’elle nous intéresse. Par la démarche qu’elle propose, elle permet la création d’un autre type de nationalisme, et parallèlement, un autre type de société. Cela est possible car nous concevons l’idéologie comme discours sur le réel, dans la totalité de ses rapports pratiques, politiques et sociaux, qui fixe l’essence de ces rapports, et se basant sur eux, impose les maximes de l’action politique et du comportement individuel. Dans ce cas, la démythisation est d’abord le fait de démasquer les rapports fixés en des masques ; masques qui imposent un visage fictif à l’inépuisable réalité vivante, toujours changeante et polyvalente des rapports mêmes, ensuite le fait d’assurer le retour à des visages à des visages que les masques dissimulent. A ce propos, la contribution de Rawls est nécessaire pour la compréhension de l’ethos politique contemporain. Une telle compréhension peut aider à faire sortir le Congo de son marasme politique. Ceci est d’autant vrai que l’ethos en question consiste dans l’attachement à la démocratie et à ses principes, plus profondément dans la présomption en faveur de l’égalité des hommes qui leur est sous-jacente. Au fait, la modernité politique impose que tout le monde possède le droit d’émettre un avis et de peser sur les choix publics, parce que chaque individu revêt a priori une valeur égale à celle des autres. Il est vrai que pour que tout cela soit possible et que la théorie de Rawls soit opératoire sur le sol congolais, cela nécessite quelques préalables : -la mise en place d’une société bien ordonnée qui suppose l’émergence d’une culture démocratique fruit d’une conquête permanente des droits et des libertés fondamentales vécue à la fois comme un état d’esprit, une culture et un ensemble d’institutions ; -la gestion raisonnable de l’ethnie et de la tribu par rapport aux exigences nationales ; -l’émergence d’une culture et d’une conscience nationales et la promotion de la nation comme utopie de la justice ; -l’émergence d’une éthique civique et d’une conception publique de la justice vécue et ressentie par tous comme telle autour des valeurs de liberté et d’égalité ; -une pédagogie et une vulgarisation des valeurs civiques et des concepts et des mécanismes modernes du fonctionnement politique, comme l’élection, la liberté, l’égalité, l’élection, le droit, la justice, etc… ; -une réelle volonté de changement. Si tous ces préalables sont accomplis, il y a des fortes chances que la théorie de Rawls serve à quelque chose et qu’elle soit d’un apport propice au changement que l’on attend./ The African political ideologies: myth of power or authority of development? Epistemologic cogitation on Congolese nationalism in the light of the rawlsian theory of justice. Pan-Africanism, negritude, consciencisme, socialism and nationalism had roughly on the African soil, a double mission: - to issue the countries of colonial yoke; to take out these countries of underdevelopment by a job of one - double building: that of the indeed independent States and that of the viable and fair nations. If the fifties and sixties saw these ideologies destroying the colonial system and making achieve the African countries in international sovereignty, they cannot however prevent from determine their difficulty in conquering underdevelopment. And in this respect, without any doubt African pessimism constitutes the daily lot of the mass media which speak about Africa only in term of crisis, made by wars, by famine, by diseases and by poverty in any types. That’s why we think Rawlsian theory of justice able to help them for building African nations by some conditions.
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Les transformations du discours de la gauche au Québec à travers le passage du providentialisme au néolibéralisme

Beaupré-Laforest, Catherine January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la transformation du discours politique de la gauche québécoise à travers le passage du providentialisme au néolibéralisme. Il analyse le discours de la gauche québécoise contemporaine, représentée par les groupes Option citoyenne (OC) et l'Union des forces progressistes (UFP), en le comparant au discours du Mouvement socialiste (MS), formation politique québécoise de gauche des années 1980. L'auteure tente de vérifier si le passage du providentialisme au néolibéralisme a transformé le discours de la gauche québécoise, notamment par la réaffirmation des valeurs providentialistes dans le discours de la gauche contemporaine. Ce travail s'intéresse dans un premier temps aux transformations de la modernité politique. Il présente le passage de l'État-providence à l'État néolibéral comme une mutation qui porte atteinte au projet de la modernité et expose ses conséquences: fragmentation de la communauté politique, montée d'une citoyenneté particulariste, primat de l'économie sur la régulation politique, perte de pouvoir des États-nation au profit d'un espace mondialisé. Sont ensuite présentées les transformations de la gauche au Québec depuis les années 1960. Deux méthodes d'analyse ont été privilégiées, l'analyse de texte par ordinateur (logiciel SATO) et l'analyse de contenu, qui ont été appliquées à un corpus constitués de documents produits par les trois groupes. L'analyse permet d'identifier d'importantes différences entre le discours du MS et celui de la gauche contemporaine. Alors qu'une conception antagoniste des rapports sociaux, d'inspiration marxiste, traverse l'ensemble du discours du MS, la gauche contemporaine privilégie une approche fondée sur les valeurs de solidarité, de justice sociale et de bien commun. Ces différences sont significatives de la transformation du discours de la gauche québécoise à travers le passage au néolibéralisme, mais aussi d'une certaine réaffirmation des valeurs du providentialisme par la gauche contemporaine. Toutefois, certains éléments du discours de la gauche contemporaine (participation citoyenne, responsabilité citoyenne, réforme des institutions démocratiques, etc.) montrent qu'il ne saurait se réduire à un simple retour à la logique providentialiste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gauche, Politique, Néolibéralisme, Providentialisme, Transformation, Discours, Régulation, Modernité.
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L'UNASUR : modèle de démocratisation et d'intégration en Amérique du Sud

Conilh de Beyssac, Marie 11 1900 (has links) (PDF)
À une époque où l'internationalisation des échanges est primordiale, l'Union sud-américaine de Nations (UNASUR) semble déployer une certaine capacité de négociation collective et peser davantage sur les processus de décision au sein des institutions internationales. À travers les dynamiques d'intégration régionale, l'UNASUR développe une nouvelle forme « d'interdépendance » à un niveau sud-américain. Les gouvernements s'engagent à faire face aux conflits associés aux intérêts de chacun des pays. L'intégration continentale de l'UNASUR ne peut se maintenir que si les gouvernements assument leurs divergences et se dirigent vers une coalition « post nationale » et démocratique. Ces acteurs sont témoins de la crise de la représentation politique et évoquent une nouvelle dynamique démocratique encadrant les mouvements sociaux et les gouvernements dans un rapport coopératifs. L'UNASUR s'inscrit dans un contexte particulier, dans la construction inédite d'une nouvelle Amérique du Sud, à un moment où la plupart des pays prennent un tournant démocratique, un virage à gauche. Alors que la communauté internationale assiste à l'impulsion et l'intégration politique, économique et infrastructurelle d'une grande partie sud-américaine, comment expliquer ce tournant « démocratique »? Quels sont les espoirs que ces différents pays suscitent? Le sous-continent est aux prises avec de multiples défis. La construction d'une démocratie capable de palier aux inégalités criantes, aux violences, aux frustrations sociales, culturelles et identitaires dans un milieu aussi vulnérable est de mise. Le virage à gauche de la plupart des pays est certes un basculement politique important dans l'histoire sud-américaine; cependant, il reflète le poids de la précarité sociale, politique et institutionnelle du sous-continent. Nous étudierons tout au long de ce mémoire les gouvernements sud-américains qui tendent à réunir la puissance productive des différents peuples et réinventent les institutions au-delà de l'État. L'UNASUR exige des gouvernements le maintien des relations ouvertes et démocratiques. Les institutions naissantes matérialisent les relations diplomatiques entre les gouvernements, mais aussi des relations sociales et culturelles avec les peuples. La démocratisation en Amérique latine et la création de l'UNASUR sont l'affirmation d'une nouvelle politique. Les acteurs politiques sont témoins de la crise de la représentation politique et évoquent une nouvelle dynamique démocratique encadrant les mouvements sociaux et les gouvernements dans un rapport capital. La réussite de cette union laisserait penser que le rêve d'une alternative démocratique est possible dans la reconstruction politique, sociale et économique de l'Amérique du Sud. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : intégration sud-américaine, mondialisation, impérialisme, néolibéralisme, socialisme, mouvements sociaux, reconnaissance des identités, populisme.
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Processus de redéfinition identitaire et reconfiguration des rapports interétatiques chez les Slaves de l'Est

Breault, Yann 10 1900 (has links) (PDF)
Le présent travail s'intéresse aux processus de redéfinition identitaire et de reconfiguration des rapports interétatiques se manifestant au sein du groupe d'États-nations slavo-oriental depuis le démantèlement de l'URSS. Fondamentalement, son objectif est double. Il s'agit d'abord de vérifier l'hypothèse d'un groupe d'États-nations slavo-oriental distinct, ayant des propriétés particulières dont les effets s'observent sur les processus de redéfinition identitaire et de reconfiguration des rapports interétatiques entre la Russie, l'Ukraine et le Belarus. Il s'agit ensuite de trouver la clef interprétative permettant de comprendre la dynamique ou la logique interne des interactions qui s'observent au sein d'un tel groupe, à la fois frontalier de l'Europe et de l'Asie. Bien qu'il s'agisse, en réalité, d'une sorte d'anthropologie de la diplomatie postsoviétique, ce travail s'inscrit entièrement dans le champ disciplinaire des Relations internationales. Les discours des hommes politiques influents, les documents juridiques qu'ils ont fait adopter ainsi que les commentaires et les réactions qu'ils ont suscités auprès des experts et des masses forment le terrain empirique à l'étude. Reformulée dans le langage théorique de l'approche constructiviste cette thèse aspire, dans un premier temps, à mettre en relief la macrostructure (à la fois matérielle et idéelle) constitutive d'un sous-système commun aux trois (et seulement aux trois) États-nations successeurs de l'URSS à majorité slavo-orientale et orthodoxe. À cet égard, la présente étude vient confirmer que l'histoire militaire, économique, juridique, religieuse et linguistique génère une structure intersubjective commune et particulière aux Slaves de l'Est. Celle-ci se manifeste par cette croyance, constamment débattue, d'appartenir à une seule et même famille, dont le fondement est à la fois ethnolinguistique et historique. Son existence génère une tension dialectique permanente et unique entre, d'une part, le sentiment de fraternité ethnolinguistique et religieuse et, d'autre part, les rivalités liées au partage de l'héritage d'un passé commun, lequel s'étend de la Rous à l'URSS. En second lieu, ce travail propose d'identifier les microstructures (matérielles et idéelles) explicatives des particularités de chacune des unités étatiques-nationales du sous-système. Ce travail démontre, par le biais d'une analyse des facteurs militaire, économique, juridique, religieux et linguistique susceptibles d'affecter la politique étrangère de chacun des États-nations à l'étude, que les comparaisons jouent un rôle constitutif des personnalités postsoviétiques de la Russie, de l'Ukraine et du Belarus. Cette thèse fait ainsi valoir que les dirigeants tentent de définir leur État-nation d'une façon qui soit tant gratifiante que viable, mais que ce processus n'est pas linéaire et prévisible. Le développement de la personnalité simultanément étatique et nationale constitue plutôt un mécanisme d'apprentissage par essais-erreurs dans lequel chacun, à sa manière, se compare aux autres unités du sous-système. Puisqu'elle oscille entre l'optimisme d'une confédération pacifique et le pessimisme d'une prédation vorace entre ses unités, il appert que la macrostructure sous-systémique à l'étude ne saurait être classée dans l'un des idéaux-types « hobbesien », « lockéen » ou « kantien », tels que décrits par Alexander Wendt. Afin d'expliquer et de mieux comprendre ces passages rapides entre les épisodes de collaboration et les épisodes de confrontation, la présente thèse explore un autre idéal-type de structure intersubjective dont la forme, particulièrement instable, serait de type « familiale ». En dernière analyse, afin d'évaluer la valeur heuristique du prisme interprétatif que serait la métaphore de la famille, ce travail examine les séquences d'interaction triangulaire entre les États-nations slavo-orientaux au cours des années 1990-2010. Sans prétendre pouvoir surmonter la difficulté consistant à identifier des critères stricts et précis de falsifiabilité (caractéristique de tout modèle théorique parcimonieux), cette thèse fait valoir les mérites d'un cadre analytique comparatif et longitudinal fondé sur la métaphore de la famille et permettant à la fois d'expliquer et de comprendre les rapports politiques postsoviétiques chez les Slaves de l'Est. Par cette analyse sous-systémique, l'étude permet d'approfondir le débat sur les mérites et les limites de l'approche constructiviste en Relations internationales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relations internationales, constructivisme, analyse comparative, Russie, Ukraine, Belarus
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La complexité de la question identitaire en Côte d'Ivoire

Vidjannangni, Augustine 04 1900 (has links) (PDF)
L'engrenage politique dans lequel s'engouffre la Côte d'Ivoire à la disparition du « père de la nation » fait surgir des tensions identitaires jusqu'à présent étouffées. D'élève modèle au parcours stable, le pays se retrouve aujourd'hui face à une nation divisée : le coup d'état de 1999 et le conflit armé de 2002 sont des événements qui décrivent le malaise de la société désormais tiraillée de tout bord par les partis politiques. L'identité des Ivoiriens est menacée et remise en question. Le but de ce mémoire est d'analyser la question identitaire en Côte d'Ivoire et de comprendre les causes du malaise identitaire actuel qui crée une insécurité parmi les Ivoiriens. Le travail se divise en deux grandes parties. Dans un premier temps (chapitre I), nous examinons l'histoire de la Côte d'Ivoire pour déterminer le poids de la question identitaire dans les affaires internes du pays dès son indépendance. Père de l'indépendance et premier président du pays, Félix Houphouët Boigny a joué un rôle prépondérant dans le développement de la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui. Ses décisions ont tracé les grandes lignes de l'évolution du pays. Dans une deuxième partie (chapitre II et III), nous montrons que la course à la succession de Boigny engendre des conflits internes qui nourriront un profond malaise qui entraîne ainsi la rupture sociale. Et la remise en question de l'existence d'une identité ivoirienne. Les différentes positions et actions dans l'arène politique seront examinées comme des moyens utilisés pour fragiliser l'unité sociale empêchant ainsi un meilleur développement de la Côte d'Ivoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Côte d'Ivoire, conflit, ivoirité, ivoirisation, groupe ethnique, ethnicité, identité, Marcoussis.
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Le nouveau paradigme de la gestion écologiquement rationnelle dans la politique publique des matières résiduelles au Québec

Gendreau, Marie-Pierre 11 1900 (has links) (PDF)
Le recyclage des matières résiduelles est une forme de traitement valorisant qui les réintroduit dans le cycle de production et de consommation dans les buts de réduire l'exploitation des ressources naturelles et de protéger l'environnement. Il existe différentes méthodes de gestion des matières résiduelles qui vont de l'enfouissement, à l'incinération et à la valorisation. Toutefois, avec les quantités croissantes de génération de déchets et les effets néfastes que ces matières entraînent pour les générations présentes et futures, leurs traitements doivent désormais répondre à des normes environnementales. Les acteurs économiques et environnementaux, qui œuvrent de près dans les domaines soit de la gestion des matières résiduelles ou de la préservation de l'environnement, s'affrontent dans l'espace politique afin que les programmes gouvernementaux mis en œuvre s'accordent avec leurs croyances politiques. Le gouvernement du Québec est actuellement à l'étape de la mise en œuvre de la troisième politique québécoise de gestion des matières résiduelles dans la perspective de réduire les quantités de déchets à éliminer et de protéger l'environnement. Le recyclage s'impose progressivement comme une forme de traitement majeur : non seulement il entraîne la réduction et la réutilisation des matières premières, mais il introduit le concept de valorisation des matières résiduelles. Le recyclage-valorisation devient, par conséquent, un mode de gestion écologiquement rationnel des matières résiduelles qui s'impose dans la politique gouvernementale québécoise puisqu'il rallie à la fois l'impact de la vision des acteurs environnementaux et de celle des acteurs économiques. ______________________________________________________________________________
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From Istanbul to Ankara : Turkey's entry into international society

Mahboubian, Siamac 04 1900 (has links) (PDF)
Depuis le quinzième siècle, l'Empire ottoman représente pour l'Europe une source constante d'incompétence politique, de retard culturel et de mal. Elle a sans cesse causé friction et concurrence au sein de la communauté internationale européenne tout le long de son existence, particulièrement au dix-neuvième siècle, pourtant une période comparativement solidariste dans l'histoire du continent. Étant donné tout cela, la Turquie est seule à avoir un gouvernement totalement séculaire parmi les états islamiques nés de la chute de la dynastie d'Osman, et elle demeure aujourd'hui le pays le plus proche de l'Europe malgré le fait qu'elle fût rejetée à nombreuses reprises par l'Union européenne. Comment la Turquie a-t-elle trouvé cette place précaire dans le système international, prise entre deux mondes? C'est la question à laquelle ce mémoire tente de répondre ce à travers une analyse socio-historique selon les principes de l'École anglaise des relations internationales. Après avoir présenté les principes fondateurs de l'École anglaise tels que 'la société internationale' et le rôle joué par les principales institutions internationales comme la diplomatie, l'équilibre des puissances et le droit international, le mémoire propose un historique des relations entre Ottomans et Européens axé sur les enjeux émergents en vue de faire ressortir les motifs, en attachant une attention particulière au dix-neuvième siècle, où 'la question de l'Orient' représentait un enjeu crucial pour la diplomatie occidentale. Ensuite, il examine l'émergence de nouvelles normes de la société internationale aussi bien que de la société Turque. Enfin, il explore la chute finale de la Sublime Porte, la transformation de son noyau anatolien en république séculaire et l'acceptante à contre-cœur de cette république dans la société internationale européenne. ______________________________________________________________________________
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Transformations politiques impulsées par les mouvements sociaux : le cas des Piqueteros en Argentine à l'égard du clientélisme

Nadeau, Myriam 01 1900 (has links) (PDF)
En réaction aux conséquences entraînées par les réformes néolibérales, plusieurs mobilisations sociales et soulèvements populaires ont marqué l'Amérique du Sud durant la dernière décennie. Lorsqu'ils ont adressé leurs revendications à l'État, les mouvements sociaux ont dévoilé l'existence de relations clientélistes. Agissant telle une solution aux problèmes socioéconomiques des populations défavorisées, le clientélisme organise, en fait, la société dans un rapport de pouvoir inégal. Compte tenu de l'importance des mouvements sociaux sur les scènes nationales, cette recherche a donc pour but d'étudier les transformations qu'ils entraînent à l'égard du phénomène clientéliste au sein des systèmes politiques. La présentation d'une discussion théorique comparative fait ressortir que certains mouvements sociaux impulsent des transformations en périphérie du système politique dans une dynamique de changement par le bas, au niveau local; tandis que d'autres s'efforcent d'influencer ou d'investir l'État dans une dynamique de changement par le haut, soit au cœur du système politique. Pour expliquer l'ampleur des transformations à l'égard du clientélisme, l'élaboration d'une grille d'analyse permet de décortiquer le système politique selon différentes structures de pouvoir. À partir du cas de l'Argentine, l'étude des initiatives mises de l'avant par les différents groupes du mouvement piquetero démontre que les transformations sont impulsées davantage selon une dynamique de changement par le bas. Les résultats révèlent également les obstacles qui empêchent les piqueteros de produire des transformations au cœur du système politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvements sociaux, transformations politiques, clientélisme, Argentine, système politique, mouvement piquetero.
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L'incidence des politiques du gouvernement Fernandez sur l'éducation et la polarisation sociale en République dominicaine

Guibord-Cyr, Cassandre 03 1900 (has links) (PDF)
Ce travail a comme but l'analyse, par un cadre analytique précis, de données littéraires, scientifiques, empiriques et statistiques portant sur la République dominicaine. Les principaux sujets traités sont l'incidence des changements politiques apportés par le gouvernement Fernandez, de 1996 à aujourd'hui, sur l'éducation et la polarisation sociale. L'analyse se construit à deux niveaux, soit les niveaux macro-politique et micro-politique, pour ensuite, établir les liens rationnels expliquant leurs impacts sur l'éducation et la polarisation sociale. Les concepts de paramètres structurels de l'État et du système d'éducation seront utilisés, considérant l'histoire dominicaine, l'idéologie étatique ainsi que la décentralisation et la privatisation, et ce, afin d'expliquer l'envergure et l'impact des politiques du gouvernement Fernandez au niveau macro-politique. Les concepts d'inégale distance et d'effet d'établissement, concepts utilisant des faits et données, telles que le milieu familial ou les ressources pour l'inégale distance; le rendement d'une institution scolaire, ses ressources et son environnement pour l'effet d'établissement. Ces concepts permettront l'analyse du niveau micro-politique. La question centrale de ce travail est la suivante : les politiques et les réformes ont-elles transformé les structures étatiques et éducatives? Ces changements de structure ont-ils permis d'éviter la reproduction de la polarisation sociale? C'est en étudiant la relation linéaire entre les deux dimensions, soit macro-politique et micro-politique, que les réponses à la question de recherche seront trouvées. Le travail permet d'arriver aux conclusions suivantes : les politiques de Fernandez ont eu un impact relativement mitigé sur la polarisation sociale et sur l'éducation. Bien qu'il y ait eu plusieurs améliorations, elles ne sont pas suffisantes, à l'instant où cette étude a été rédigée, pour affirmer que l'impact sur la polarisation sociale est important. La population dominicaine demeure, jusqu'à maintenant, habitée par une grande iniquité et les changements politiques, aux deux niveaux analysés lors de ce travail, n'ont su modifier profondément l'inégalité et la polarisation sociale du pays. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : République dominicaine, Fernandez, Éducation, Polarisation sociale, État, Effet d'établissement, Inégale distance

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