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Figures du Blanc chez Bernard Assiniwi et Michel Noël

Jeannotte, Marie-Hélène January 2008 (has links)
La littérature amérindienne du Québec propose un renversement de perspective: désormais, l'Amérindien n'est plus confiné dans un statut d'Autre, il est le sujet énonçant de sa propre situation. Dans ce contexte, comment se dessine la figure du Blanc dans les oeuvres amérindiennes du Québec? En se basant sur les notions d'identité et d'altérité, mais aussi sur les concepts de contrediscours, d'hybridité et de manichéisme issus des théories postcoloniales, ce mémoire présente une analyse textuelle de la figure du Blanc dans quatre oeuvres amérindiennes du Québec: Le bras coupé (1976), de Bernard Assiniwi, Carnet de voyage: le Vieux-Comptoir de la baie James (1982) de Michel Noël, Nipishish (2004), de Noël, et La saga des Béothuks (1996). À partir de la grille d'analyse textuelle de l'altérité de Janet Paterson (2004), trois lieux d'analyse seront principalement observés: l'énonciation, les profils sémantiques et les stratégies rhétoriques. L'analyse révèle que les quatre oeuvres étudiées, de par le renversement de point de vue qu'elles opèrent, posent l'identité amérindienne comme cadre de référence du texte, notamment par le biais de l'énonciation et de comparaisons à la nature. Ainsi, les Blancs se voient l'objet du dispositif textuel d'altérisation. Globalement, il ressort une construction textuelle des personnages Blancs fort négative, parfois caricaturale. En tant que détenteurs du pouvoir colonial, les anglophones se voient particulièrement diabolisés, alors que d'autres personnages Blancs victimes d'exclusion (Canadiens français, pauvres, esclaves), bénéficient à l'occasion de profils plus positifs. Des procédés d'opposition entre la vie traditionnelle et la vie moderne, ou encore entre la culture amérindienne et la culture blanche, mettent en relief le manichéisme qui structurent la mécanique identitaire, tout en dévalorisant les personnages Blancs. L'ironie, le discours du"paradis perdu" et la contestation des discours dominants participent également à délégitimer les personnages Blancs et marquent la postcolonialité des oeuvres étudiées.
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Traduction française de récits autochtones du Canada comportant des mots empruntés aux langues indigènes

Théberge, Sarah January 2009 (has links)
Canada's Native literature is rooted in an oral tradition, like many other aboriginal literatures. This literature's main characteristics are often distinct from those of the Western literary tradition. Throughout years and history, scholars and theorists from English Canada and Quebec have more or less ignored the members of the First Nations of this country, and their literature. However, since the late sixties, we have been witnessing a great revival of Native writing in Canada, which suggests a better and stronger image of the Native protagonist. Consequently, the contribution and image of Native literature on the English-Canadian and Quebec literary scenes have changed. The French translation of the literary works of Native authors contributes to the survival of this often marginalized literature. This transfer from one language to another implies, in this particular case, the keeping of borrowings from various Native languages used in the story. This is the central element of this M.A. thesis. The texts that I have here chosen to translate from English to French--stories from Brian Maracle, Basil Johnston, Alexander Wolfe and Marion Tuu'luq--originate from oral traditions, and all contain Native words. The same applies to their French translations, which adopt a"foreignizing" strategy by keeping those Native words in the target text. In order to help readers understand them, the authors have used various strategies which were maintained in the French translations. In addition, the specific rhythmic and syntactical characteristics of the source language, derived from the oral tradition of Native storytelling, have all been taken into account and explained in relation with translation studies.
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La crise d'Oka lors du siège, dans les films documentaires et dans les récits littéraires autochtones et allochtones au Québec et au Canada : événement, rapport à l'espace et représentations

St-Amand, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
À partir des notions d'événement, d'espace et de représentation, cette thèse propose une étude de la crise d'Oka lors du siège en acte, dans les films documentaires et dans les récits littéraires autochtones et allochtones. Puisque l'étude de la crise d'Oka ne peut être dissociée de la dynamique conflictuelle qui anime cet événement politique, cette thèse examine les articulations théoriques capables d'inscrire les perspectives autochtones et allochtones dans leurs contextes spécifiques, mais également de les mettre en relation et de problématiser leurs points de contact et d'enchevêtrement. La scénographie du siège à Kanehsatake et à Kahnawake constitue le point de départ de l'analyse qui relie les trois chapitres. Le siège en acte est étudié dans un premier chapitre situant le contexte d'émergence de cet événement qui marque une rupture dans les relations entre les peuples autochtones et les peuples issus de la colonisation au Canada. Le deuxième chapitre étudie le croisement des représentations médiatiques et des récits cinématographiques à partir de deux films documentaires réalisés à partir de matériel tourné sur les lieux du siège, soit Okanada : Behind the Lines, des réalisateurs allochtones Catherine Bainbridge et Albert Nerenberg (1991), et Kanehsatake : 270 Years of Resistance, de la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin (1993). Le dernier chapitre examine plus spécifiquement les représentations de l'événement dans les récits littéraires autochtones, québécois et canadiens qui furent publiés au cours des deux décennies suivant la crise d'Oka, notamment dans le recueil Voleurs de cause (1992) du poète québécois Yves Boisvert, le récit « Resistance at Oka » (1991) du poète mohawk Peter Blue Cloud, ainsi que dans la pièce de théâtre Tales of an Urban Indian (2005) de Darrell Dennis et le roman Sundogs de Lee Maracle (1992). Cette thèse, tout comme l'événement à partir duquel elle se construit et qu'elle contribue de ce fait à réactiver, met en présence différentes dimensions du conflit telles qu'elles sont envisagées à partir de points de vue contrastés, ce qui permet de cerner l'événement dans toute son intensité antagoniste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : crise d'Oka, territoire, conflit, événement politique, film documentaire, littérature québécoise, littérature canadienne, littérature autochtone.
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Approches du territoire dans la littérature autochtone du Québec : La saga des Béothuks de Bernard Assiniwi et Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau

Nadeau-Lavigne, Julie 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire fait la démonstration de l'importance de la thématique territoriale en littérature autochtone. Ce thème participe, chez les auteurs amérindiens, d'un discours valorisant les appartenances territoriales dans la construction des identités individuelles et collectives. La théorie postcoloniale s'avère pertinente pour l'étude de la littérature autochtone, en autant que son contexte de production particulier soit pris en compte. Les réflexions d'Edward W. Said sur l'imaginaire du colonialisme présentent deux concepts importants de la thématique territoriale : la violence géographique et la réinscription. Tout mouvement de décolonisation devant inclure la restauration de l'identité géographique, qui peut s'effectuer de manière symbolique par la littérature, la réinscription permet en quelque sorte de remédier à la violence géographique. La saga des Béothuks propose une réflexion sur l'unité du passé historique et la transmission de la mémoire. La survie des Béothuks repose sur leur capacité à interpréter le paysage et ses repères, dont la présence est tributaire du fragile équilibre entre l'être humain, la terre et le sacré. La représentation littéraire des lieux reflète cet équilibre, puisque la disparition des passages descriptifs coïncide avec la dépossession territoriale des Béothuks. La rupture des liens entre les êtres humains et la terre mène à l'atomisation de la nation béothuke, transformant la volonté de survie collective en volonté de survie individuelle, processus également reflété par l'évolution du mode narratif : le rétrécissement du territoire se traduit par un point de vue narratif de plus en plus étroit. L'entreprise de Bernard Assiniwi consiste donc à occuper un territoire imaginaire laissé vacant et à réinvestir un récit historique jugé incomplet. La réinscription des Béothuks sur l'île de Terre-Neuve crée une faille dans l'imaginaire géographique du colonialisme. Pour sa part, Ourse bleue préconise une perspective crie du territoire de la baie James, en opposition au discours québécois qui se l'est approprié par un mythe de conquête. Les thèmes de la mémoire et du territoire reflètent les réalités cries, tout comme les transformations du territoire et des paysages de l'enfance de la narratrice, paysages porteurs de sens qui exigent une sensibilité accrue aux lieux. L'analyse des métaphores spatiales permet de confirmer l'influence, sur le récit, de l'évolution du rapport au territoire de Victoria. Par sa redécouverte de repères géographiques, culturels et familiaux, la narratrice se réinscrit dans l'univers culturel et le territoire cris. Ourse bleue pose donc les jalons d'un nouveau récit de la baie James, à la fois personnel et collectif. Le discours sur le territoire se complexifie : tandis que le territoire était avant tout une donnée collective propre à la nation dans la Saga, il se double dans Ourse bleue d'une approche individuelle et spirituelle. Les personnages effectuent des parcours inverses : les Béothuks vivent la dépossession et n'arrivent plus à faire corps avec leur terre, alors que Victoria redécouvre le territoire de sa famille et son identité crie. En somme, la Saga met en scène le rétrécissement de l'univers béothuk tandis qu'Ourse bleue participe de l'ouverture des espaces autochtones, mais ils constituent tous les deux une variation sur les thèmes de la mémoire et du territoire, en évoquant deux conditions cruciales de la survie des cultures autochtones : la transmission de la mémoire collective et la possibilité d'ancrer son identité dans un rapport toujours renouvelé avec le territoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : littérature autochtone du Québec, Bernard Assiniwi, Virginia Pésémapéo Bordeleau, territoire autochtone, études postcoloniales, Béothuks, Cris, Terre-Neuve, baie James.

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