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Confusion and diffusion in local government; a case study from Eastern Nigeria

Callaway, Barbara J. January 1970 (has links)
Thesis (Ph.D.)--Boston University / PLEASE NOTE: Boston University Libraries did not receive an Authorization To Manage form for this thesis or dissertation. It is therefore not openly accessible, though it may be available by request. If you are the author or principal advisor of this work and would like to request open access for it, please contact us at open-help@bu.edu. Thank you. / This dissertation is a case study of the development of local government in former Eastern Nigeria. In discussing this topic several inter-related themes and analytic problems are dealth with. A primary concern of this project is to present an analysis of political change in a non-Western society and to relate this process to several topics such as the use of representative local government as an agent of political development and urbanization as a focus of social change. In this respect an urban case study is presented as a perspective from which to inquire into the politics of the larger society of which the city is a part. There is an attempt to analyse the process of "modernization" in what was Eastern Nigeria by studying the development of local government in the urban milieu. And finally, I attempted to illustrate why political institutions imported into Igbo society have not functioned as expected by tracing the historical development of British colonial administration and the subsequent introduction of representative local government. The principle contention of the dissertation is that the processes of "Westernization" modernization" and "political development" have served to stretch and diversify rather than to destroy the traditional order among the Igbo of Southeastern Nigeria. In contrast to other studies which have stressed the breaking down of traditional culture upon contact with a more "modern" one, this study emphasizes that in this case contact with Western culture reinforced, rather than disrupted, traditional values and methods of doing things. The traditional Igbo political system is a compound of self-governing primary units such as family, clan and village. The functions of formal government were minimal and the superimposed formal apparatus of representative local government based on the "model" of local government in Britain was never accorded full legitimacy and never succeeded in replacing the substructure of decentralized autonomous political cells characteristic of the traditional culture. It is suggested that elements of cultural resilience may yet prove to be most significant in understanding the modernization and development process in any given society. This study is based on research conducted during two trips to Nigeria in the summer of 1960 and the spring and summer of 1966. Material was also collected in libraries and archives in Los Angeles, Boston, London, Ibadan and Enugu. In Nigeria in 1966 I spent three months in Aba, Eastern Nigeria, which is the focus of my case study. Here I interviewed thirty ex-councillors of the Aba Urban County Council, fifteen "retired" politicians active in regional and national politics prior to Nigeria's first military coup of January, 1966, and a cross section of twenty-five lawyers, doctors and teachers living in the city. In addition, a questionnaire was administered to 250 secondary school pupils in the city's schools. While in Aba I was also given access to all the records and minutes of the Council. The military regime at that time placed no restrictions whatsoever on my research, and in fact, by granting me immediate access to pertinent material, greatly facilitated it. / 2031-01-01
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Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ? Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice.

Tshilumba, Gilbert 03 October 2008 (has links)
Les idéologies politiques africaines : mythe du pouvoir ou instance du développement ? Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice. Panafricanisme, négritude, consciencisme, socialisme et nationalisme ont eu en gros sur le sol africain, une double mission :-délivrer les pays du joug colonial sortir ces pays du sous-développement par un travail d’une - double construction : celle des Etats réellement indépendants et celle des nations viables et justes. Si les années 50 et 60 ont vu ces idéologies détruire le système colonial et faire accéder les pays africains à la souveraineté internationale, on ne peut pourtant pas s’empêcher de constater leur difficulté à vaincre le sous-développement. Et à ce propos, nul doute que l’afro pessimisme constitue le lot quotidien des médias qui ne parlent de l’Afrique qu’en terme de crise, faite de guerres, de famine, de maladies et de pauvreté en tous genres. Daniel Bourmaud, dans son livre intitulé « La politique en Afrique » en dresse un tableau signalétique qui en précise les contours. En effet, dit-il : « L’Afrique offre à l’observateur le visage banal de la contradiction. D’un côté prévaut la vision d’un continent fascinant par ses hommes, ses peuples et ses paysages. De l’autre se précipitent et s’entrechoquent les images d’un chaos sans fin. La politique emprunterait plutôt à ce second registre […]. Les modes de domination successifs ont souvent forgé des Etats paradoxaux, à la fois forts dans leur capacité à préserver la suprématie des dirigeants et faibles dans leur aptitude à produire des institutions publiques efficaces […]. La problématique démocratisation au sud du Sahara se situe dans une perspective longue, où se mêlent la pesanteur des héritages et la quête d’un destin maîtrisé ». Cette situation contraste avec l’effervescence des années d’indépendance consacrant la liberté retrouvée. Et pourtant des visionnaires ont, peut-être à contre-courant de l’histoire, averti contre une évolution non maîtrisée de la révolution en cours. Ainsi lorsque René Dumont déclare au bout de quelques années que « L’Afrique noire est mal partie », non seulement personne ne l’écoute mais cela apparaît surtout comme un affront contre les idéologies du moment et comme un déni du droit à l’autodétermination et la souveraineté des peuples d’Afrique. En ce qui concerne le Congo, l’avocat belge Paul Salkin s’était déjà 1910 de ce que le 21è siècle allait réserver à l’Afrique centrale. Par ailleurs le général JANSSENS est connu pour sa formule restée célèbre au Congo : « Avant l’indépendance= après l’indépendance ». Comme pour dire que l’indépendance acquise supposée être synonyme de liberté n’était qu’une illusion dont on n’allait pas tarder à se rendre compte. Le plan Van Bilsen n’envisageait l’indépendance du Congo que 30 ans plus tard ! Ce qui suscita des réactions en sens divers. Point n’est besoin de constater que l’histoire donne raison à tous ces prophètes malgré eux. Mais comment expliquer cet échec ? D’aucuns stigmatisent la différence des cultures entre l’Afrique et l’Occident estimant que la culture africaine est incapable de s’adapter à une réalité venue d’ailleurs. D’autres fustigent l’impréparation de l’élite congolaise à assumer l’indépendance nouvellement acquise. L’incapacité à assumer la nouvelle donne politique faite d’exigences nouvelles ; celles d’érection d’une communauté des citoyens libres et égaux en droits, un Etat souverain, une nation viable et juste. Ce qui exige la prise en compte de la nation comme une allégeance prioritaire par rapport à toutes les autres appartenances. Pour notre part, nous nous interrogeons sur la capacité des idéologies politiques, notamment le nationalisme dans le cas du Congo, à faire un travail de fondation que nécessite ce nouvel environnement politique. Ce besoin de relecture de son histoire pour élire les valeurs fondatrices de la norme directrice de la nouvelle nation en construction se fait sentir de façon récurrente à chaque tentative de résolution de la crise congolaise : conférence nationale, dialogue inter congolais, ne sont que les manifestations de ce besoin inhérent à tout travail de fondation, inhérent à tout nouveau départ. Certes, les raisons d’une telle crise sont nombreuses et complexes à la fois. Outre les dissensions multiethniques internes, il faut compter avec l’antagonisme récurrent entre les intérêts internes d’un Etat en construction et ceux des puissances internationales décidées à avoir la mainmise sur l’orientation politique et idéologique du pays. Dans ce contexte d’une crise devenue chronique et qui semble avoir épuisé toutes les tentatives des solutions, débouchant sur un afro pessimisme généralisé, démobilisant les bonnes volontés les plus assidues, on a tendance à jeter l’éponge. Mais a-t-on vraiment le droit d’abandonner ? Y- a- t- il une crise qui soit insoluble, avec tous les moyens dont dispose l’humanité aujourd’hui sur le plan de l’arsenal théorique et technologique ? De là à céder dans des jérémiades infantilisantes, il n’y a qu’un pas. L’intérêt de cette thèse, c’est de montrer a contrario que la crise congolaise n’est pas insoluble. Il suffit pour cela de faire le choix rationnel d’outils conceptuels d’analyse qui vaillent la peine. C’est pourquoi nous nous référons, pour notre part, à la théorie rawlsienne de la justice pour la questionner et l’utiliser comme outil d’analyse heuristique sur l’idéologie congolaise du nationalisme. Question de savoir à travers elle si les idéologies politiques de ce continent constituent un mythe du pouvoir c’est- à- dire un facteur de construction d’un pouvoir autocratique donnant l’illusion de construire une nation ; un ensemble d’idées mystificateurs au service d’un pouvoir totalitaire, ou à l’inverse, constituent-elles l’instance du développement, entendue comme un facteur de construction d’une nation viable ? Mais très vite une question nous hante : celle de savoir si ce nationalisme peut fonctionner selon le modèle de John Rawls en s’articulant sur les principes premiers de justice , en mettant en évidence les principes de liberté et d’égalité les plus satisfaisant pour tous, en créant les conditions d’un accord sur la façon d’organiser les institutions politiques et sociales fondamentales de manière qu’elles respectent la liberté et l’égalité des citoyens, considérées comme des personnes morales ; un accord satisfaisant sur les idées de liberté et d’égalité implicites dans la culture publique de démocraties et condition nécessaire de réalisation d’une société qui assure le bien-être de ses citoyens. Mais le constat actuel montre que le Congo n’est pas une société bien ordonnée dans le sens rawlsien du terme. On n’a pas l’impression d’avoir une conception publique de la justice qui soit le fondement d’une démocratie moderne. La conscience nationale est en conflit permanent avec la conscience ethnique et tribale. Ce qui nous plonge dans une tension réelle entre deux visions du monde différentes pour ne pas dire opposées. Du coup, certains estiment qu’il serait trop osé d’inviter la théorie de Rawls à la problématique africaine de la nation ou de l’Etat car la théorie de Rawls concernerait une société bien déterminée, celle de la culture de l’Occident moderne. Comme pour rejeter l’universalité de celle-ci. Toute la critique communautarienne va dans ce sens. La thèse de Justine Lacroix va aussi dans ce sens. Aussi ne voit-on pas comment une théorie qui au départ suscite autant de débats sur son applicabilité, sur le plan de la méthode en Occident même, pourrait être d’une quelconque utilité dans une culture qui lui est totalement étrangère ? Autrement dit, que peut-il y avoir de commun entre le concept rawlsien de nation et le concept congolais de celle-ci ? Comment ce concept rawlsien de la nation peut-il servir de modèle et de voie d’intégration politique pour la construction au Congo d’un Etat-nation viable ? Cette question fondamentale de la thèse implique un débat complexe qui invite les thèmes de l’opposition entre rationalité moderne et tradition africaine, entre mécanisme de gestion politique moderne et les pesanteurs de l’héritage ancien. Comment concilier solidarité citoyenne et solidarité ethnique ou tribale. Avec l’échec des théories développementistes, faut-il continuer à développer l’idée d’une opposition structurelle indispensable entre le passé et le présent au point de penser que l’Afrique s’opposerait à tout changement comme le suggère Axelle Kabou dans son livre si évocateur intitulé : « Et si l’Afrique refusait le développement ? » ? Pour notre part, nous croyons que la théorie rawlsienne, en dépit du débat qu’elle suscite autour de la position originelle, des principes de la justice, de la procéduralité, de la stabilité, mérite notre sollicitation concernant la problématique africaine de la construction nationale. La fondation d’une société viable passe par la justice politique et sociale surtout dans un environnement des luttes intestines d’origine tribale et ethnique juxtaposées aux effets pervers de la mondialisation. Mais pourquoi Rawls ? On sait que sa théorie est froide alors que la culture africaine est encline à des pratiques traditionnelles peu réceptives à sa conception de la justice plaçant l’individu au cœur de tout projet politique tandis qu’en Afrique, c’est la communauté ( ethnique, tribale ) qui prend la place de celui-ci. Il y a là une tension inévacuable d’un simple revers de la main et qu’il faut bien prendre en compte pour toute analyse de ce type. Mais comme le constate Philippe Van Parijs, nous pensons que l’œuvre de Rawls est au départ du renouveau de la philosophie politique dans la mesure où il constitue désormais le repère devenu incontournable pour réfléchir sur l’exigence du souci de rendre toute société et le monde moins injustes. Aussi, même s’il reste vrai que nous ne trouverons que nous ne trouverons pas de réponse clé en main à nos innombrables questions et en l’occurrence lorsqu’il s’agit de l’Afrique, Rawls nous offre une pensée lucide et solide susceptible de nous guider et de nous inspirer, une pensée articulée sur la conviction que l’argumentation raisonnable est en mesure de dompter égoïsme et passions. « Pas toujours bien sûr. Mais un peu plus souvent grâce à Rawls. Et beaucoup plus souvent si nous sommes nombreux, toutes disciplines, tous pays confondus, non seulement à étudier mais à pratiquer le type de pensée politique qu’il a magistralement illustré », comme le dit si bien Philippe Van Parijs. Rawls recommande de moderniser la pensée et la pratique politique autour de l’idée du juste pour édifier une société bien ordonnée. Cela va sans dire qu’il faut passer, dans le cas du Congo, par le chemin ardu de la démocratisation des institutions politques. Comme méthode, il procède d’y parvenir par la recherche d’un consensus par recoupement en passant par le voile d’ignorance à partir d’une position originelle dans l’élection des valeurs et l’adoption des normes qui garantiraient la justice par l’émergence des libertés fondamentales de la personne humaine et l’égalité de tous. Réussir une telle articulation de la conception rawlsienne de la justice rationalisant l’utopie congolaise de la justice serait pour nous une occasion et une façon de démythiser les mythes politiques africains enfermés dans des idéologies en vogue mais aussi dans des notions devenues folkloriques que celles de nation et de développement. Ce serait l’accès à un nationalisme démocratique rationalisé qui tirerait de Rawls le sens républicain de l’Etat contenu dans les principes de liberté et de différence. On sait que la théorie rawlsienne de l’Etat peut être référée à la théorie républicaine d’un Etat fondé essentiellement sur une conception de la liberté telle que Rousseau la résume en une formule : « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » (1765, p. 365) ou telle que Kant, sur les traces de Rousseau considère que l’attribut fondamentale de la citoyenneté est « la liberté légitime de n’obéir à aucune autre loi que celle à laquelle chacun a donné son accord ». (Kant, 1786, vol III, 579) Ainsi présentée, la liberté républicaine est importante en ce qu’elle garantit l’absence de soumission à la volonté arbitraire d’autrui. La définition d’une telle liberté repose sur le lien affirmé entre la protection de l’individualité et les arrangements politiques et sociaux. Vue sous cette angle, la théorie rawlsienne de la justice comme outil conceptuel de l’organisation politique pourra être le pendant structurel du nationalisme démocratique rationnalisé pour la démythisation des concepts politiques, idéologiques devenus par la force des choses des mythes de patrimonialisation du pouvoir fondé sur une conception autocratique calquée sur le paradigme colonial qui se traduit par la confiscation de l’espace public et la dérivation du sens commun, paralysant de ce fait l’émergence d’une société bien ordonnée. Par les principes rawlsiens de la justice, rationnellement articulés sur les concepts africains de solidarité, de palabre et d’hospitalité, par l’usage de la discussion habermassienne, un consensus minimal et fondamental peut se dégager et permettre la construction d’une société bien ordonnée caractérisée par une conception renouvelée et modernisée du pouvoir, c’est-à-dire de l’Etat et de la nation. On peut ainsi forger l’infrastructure de modernisation des mœurs politiques inhérentes aux conditions d’une vie bonne pour tous, condition d’un développement réel dans lequel l’homme devenu citoyen de la nation en construction, accéderait au rang d’un sujet de droits inaliénables, indérogeables. Il s’agit ainsi de déterminer les conditions d’un concept philosophique de nation assorti aux objectifs d’interrogations sociales et de participation politique dans une société en transition. Le développement comme mythe Le développement est mythe en ce qu’il est vécu Congo comme une utopie inatteignable confirmé par l’échec des théories classiques développementistes. Et à ce propos la conception rawlsienne de la justice et du développement n’implique pas de rejet a priori du marché. Elle est par ailleurs très loin d’entériner un capitalisme dérégulé. Elle ne justifie pas non plus un capitalisme flanqué d’un Etat-providence recueillant les nombreux exclus du marché. En revanche, stipule Philippe Van Parijs, rien en elle n’exclut en principe un « socialisme libéral » combinant la propriété publique des moyens de production et une pleine liberté de choix occupationnelle qu’un marché du travail performant rendrait compatible avec une allocation efficace des ressources. Et rien n’exclut non plus une « démocratie des propriétaires » combinant la propriété privée des moyens de production avec une diffusion si large du capital et des qualifications que les interventions ciblées et stigmatisantes de l’Etat-providence en deviendraient sans objet. On peut dire que le développement tel qu’il est conçu en Afrique et particulièrement au Congo navigue entre le mythe et la réalité. Le mythe sous-jacent à l’idéologie nationaliste où par une démarche démagogique et au nom d’un patriotisme supposé, on promet monts et merveilles aux populations constamment désabusées et qui espèrent vainement un mieux-être qui n’arrive jamais et ce, sans qu’objectivement une stratégie sérieuse soit mise à l’épreuve de la réalité. Et la réalité, c’est une société en crise illustrée par le dysfonctionnement constant de l’Etat qui gangrène tous les secteurs de la vie. C’est la conséquence d’un mimétisme irrationnel calqué sur le modèle extérieur que l’on a du mal à maîtriser. Le sous-développement se définit ici comme un syndrome des crises qui gangrène l’appareil de l’Etat au nombre desquelles, on peut citer : la crise d’identité, de légitimité, de pénétration, de participation, d’intégration et de distribution comme le détaille L. Pye. Pour résorber ces crises, la théorie de Rawls peut être utile en ce sens qu’il préconise un consensus raisonnable soutenu par le plein équilibre réflexif qui implique que les efforts de tous soient orientés vers une maximisation de la pratique démocratique et que le sens civique soit l’expression d’une citoyenneté activement vécue dans les institutions de l’Etat. Nous estimons que Rawls va plus loin en préconisant l’émergence des droits des peuples garantis par la théorie de la justice globale par laquelle il propose l’extension de la procédure de la position originelle qui permet de figurer les relations entre citoyens égaux, aux rapports entre communautés politiques. Les partenaires de la position originelle représentant désormais des peuples et non plus des citoyens des sociétés démocratiques, c’est la reconnaissance mutuelle des peuples en tant qu’égaux que la procédure est censée figurer. Pour Bertrand Badie, le développement politique ne peut plus être appréhendé par référence à la métaphore de la croissance organique.sur laquelle était construite toute la théorie développementiste classique. Il ne peut donc plus prétendre à l’explication globale et universelle. La théorie de Rawls peut être une alternative, elle qui fonde la pluralité culturelle et la diversité des valeurs comme base de son articulation. Au lieu d’une théorie offrant une représentation simplifiée et analogique de la réalité. Car il est question de recourir à des modèles formels d’analyse, reconstruisant dans l’abstrait les propriétés récurrentes, jugées communes et spécifiques à tout processus de développement politique. En effet, c’est dans la capacité à permettre une certaine démythisation des idéologies et mythes politiques africains en l’occurrence et ce, par les outils intellectuels qu’elle fournit, qu’elle nous intéresse. Par la démarche qu’elle propose, elle permet la création d’un autre type de nationalisme, et parallèlement, un autre type de société. Cela est possible car nous concevons l’idéologie comme discours sur le réel, dans la totalité de ses rapports pratiques, politiques et sociaux, qui fixe l’essence de ces rapports, et se basant sur eux, impose les maximes de l’action politique et du comportement individuel. Dans ce cas, la démythisation est d’abord le fait de démasquer les rapports fixés en des masques ; masques qui imposent un visage fictif à l’inépuisable réalité vivante, toujours changeante et polyvalente des rapports mêmes, ensuite le fait d’assurer le retour à des visages à des visages que les masques dissimulent. A ce propos, la contribution de Rawls est nécessaire pour la compréhension de l’ethos politique contemporain. Une telle compréhension peut aider à faire sortir le Congo de son marasme politique. Ceci est d’autant vrai que l’ethos en question consiste dans l’attachement à la démocratie et à ses principes, plus profondément dans la présomption en faveur de l’égalité des hommes qui leur est sous-jacente. Au fait, la modernité politique impose que tout le monde possède le droit d’émettre un avis et de peser sur les choix publics, parce que chaque individu revêt a priori une valeur égale à celle des autres. Il est vrai que pour que tout cela soit possible et que la théorie de Rawls soit opératoire sur le sol congolais, cela nécessite quelques préalables : -la mise en place d’une société bien ordonnée qui suppose l’émergence d’une culture démocratique fruit d’une conquête permanente des droits et des libertés fondamentales vécue à la fois comme un état d’esprit, une culture et un ensemble d’institutions ; -la gestion raisonnable de l’ethnie et de la tribu par rapport aux exigences nationales ; -l’émergence d’une culture et d’une conscience nationales et la promotion de la nation comme utopie de la justice ; -l’émergence d’une éthique civique et d’une conception publique de la justice vécue et ressentie par tous comme telle autour des valeurs de liberté et d’égalité ; -une pédagogie et une vulgarisation des valeurs civiques et des concepts et des mécanismes modernes du fonctionnement politique, comme l’élection, la liberté, l’égalité, l’élection, le droit, la justice, etc… ; -une réelle volonté de changement. Si tous ces préalables sont accomplis, il y a des fortes chances que la théorie de Rawls serve à quelque chose et qu’elle soit d’un apport propice au changement que l’on attend./ The African political ideologies: myth of power or authority of development? Epistemologic cogitation on Congolese nationalism in the light of the rawlsian theory of justice. Pan-Africanism, negritude, consciencisme, socialism and nationalism had roughly on the African soil, a double mission: - to issue the countries of colonial yoke; to take out these countries of underdevelopment by a job of one - double building: that of the indeed independent States and that of the viable and fair nations. If the fifties and sixties saw these ideologies destroying the colonial system and making achieve the African countries in international sovereignty, they cannot however prevent from determine their difficulty in conquering underdevelopment. And in this respect, without any doubt African pessimism constitutes the daily lot of the mass media which speak about Africa only in term of crisis, made by wars, by famine, by diseases and by poverty in any types. That’s why we think Rawlsian theory of justice able to help them for building African nations by some conditions.
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A Study of Military Training Instructor's Influence for School Civic Education--A Case Study of Three Medical Management Colleges

Huang, Li-Hui 10 February 2006 (has links)
With increasing of economic scale, demography change, and life style improvement enhancement, the importance of civic education has been emphasized based on public issue aspect. It is essential for military training instructor to face the challenge to be more professional or make a transform for better change. The aim of the study is develop solutions for military training instructor to deal with the challenge of renew military class and civic education. Instead of image of authority, military training instructor should also learn how to empower self-concept and role function and obtain concurrence from both the students and society. The study participants were 600 individual who were recruited in the trial. The primary data for this study were obtained from random samples, conducted in three medical management junior colleges in the southwest Taiwan. Total 600 questionnaires were equally divided to three medical management junior colleges The gender was spilt by 134 male (23.7%) and 431 female (76.3%).Valid 565 responses for questionnaires for this program were from 600 students for a response rate of 94.2%. To investigate the issues of civic education and military class, the survey included sociodemographic measures and the concepts of cognition, emotion and affection, and behavior. Statistical analyses were performed by SPSS, Version11.5 statistic software, using frequency distribution, chi-square test, t-test, and crosstable analysis. Significance was accepted at the 0.05 level (two-tailed). Conclusions¡G 1.The investigation of the concept of cognition show that overall 41.6% of students acknowledged the background and history of military class. The majority of students (72.3%) would agree the roles function of military training instructor . 2.The investigation of the concept of emotion and affection showed that the majority of students (66.7%) agreed that military training instructors would assist student for medical assistances and accident management. However, overall 32.2% of students agreed that military training instructors have sufficient affiliations to keep a good relationship with students, because military training instructors were still lake of ability of consulting and stayed in the image of rectifying deviant behaviors. 3.The investigation of the concept of behavior showed that even the image of authority is so strong, only few students obtained strong influence from military training instructors in democracy (35.0%), personality empowerment (38.2%), and patriotism (32.2%) from military class. Suggestions¡G 1.To decrease loading of military training instructor by promoting effectiveness of civic education in the class. 2.The interaction between military training instructor and students should be more involved with expectation, appreciation, and forgiveness. 3.It is essential for military training instructor to empower in specialty of military and civic education to deal with the challenge of new century civic education.
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Responding to environment : the experience of strategic planning of non-governmental organizations in Hong Kong

Chan, Kam Tong January 1996 (has links)
In recent years, non-governmental organizations (NGOs) in Hong Kong have been facing tremendous challenges and demands from both the external environment and internal administrative mechanisms. Regarding the external environment, Hong Kong is facing a major political change in 1997 as its sovereignty will be returned to Mainland China. However, it is perceived that there are many differences in both the conceptions and the administrative systems of both Hong Kong and China. In view of the task environment, as opposed to the general environment, the Social Welfare Department is now conducting a `subvention review' exercise. Such an exercise attempts to re-examine the current funding arrangements and the partnership relationship between the government and the NGOs. Service contracts between the funder and the service providers are recommended as the future mode of operation in the subvention policy. In addition, the NGOs will also be required to conform to a list of performance standards which are categorised into four major dimensions, namely, the provision of information, service management, the management of clients and a respect for clients' rights. Not only the rise of managerialism, but public accountability and the empowerment of clients are also perceived as prominent issues affecting the administrators. Based on a research study conducted by the author, this paper will examine the above issues in detail. It also examines the value orientations of the social work administrators in the voluntary sector during their decision-making processes. Various organization theories such as contingency theory, political economy and resources dependency perspective are adopted as the organizing framework for the analysis. Patterns of service development and patterns of management development have been constructed after examining twenty-five voluntary organizations. Four domains of strategic planning and management are covered in the study, including Domain Enlargement mode, Domain Enhancement mode, Domain Restructuring mode and Domain Reduction mode. A questionnaire was also constructed in order to examine the views of the chief executives in terms of their choices of strategies and approaches in responding to environmental changes, with respect to the organizational attributes, including organization size, complexity of service nature, religious background, and level of subvention from government funding.
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Pan-Arab satellite television phenomenon : a catalyst of democratisation and socio-political change

Abusalem, Ali January 2007 (has links)
In less than ten years, Aljazeera television has become the most popular satellite news service in the Arab world. Regimes around the region have regarded Aljazeera as a threat, while Aljazeera has consistently claimed that it is simply reporting the truth. Notwithstanding this, Aljazeera has successfully established its presence in the media world despite the controversies surrounding its professional approach and the hammering criticism that has been directed to it in both the Middle East and the West. This research explores the thesis that Aljazeera is a catalyst of democratisation and social and political change in the Arab world. As a recent media phenomenon, Aljazeera has been playing a critical role in changing the social and political values of societies in the Arab world and viewers’ perceptions of a range of social and cultural topics relating to human rights, equality, diversity, gender, employment and exploitation. It is said that through its persistent campaigns to raise the awareness of its increasingly broadening viewer base to these issues, Aljazeera has created a new public sphere in the Arab countries that are traditionally and historically non-democratic in the least and despotic and dictatorial in the extreme. It became “[the] arena within which debate occurs...” (Hartley, 2002, p.191) between viewers who share in the process of discourse to communicate and debate. In this context Aljazeera provided a public forum for Arab viewers to express their views and address a range of sensitive and controversial issues. Consequently, it is the perception of democracy that Aljazeera seems to be fostering in the Arab world, which is leading to a sense of empowerment at the individual level. The research sought to examine this phenomenon through a field study that garnered vital data from a representative sample of 600 viewers of Aljazeera, including 100 media professionals, in four Arab countries: Egypt, Jordan, United Arab Emirates, and Qatar, and amongst the Arab diaspora (with the Australian Arabs as a focus group). The data was analysed against a media model that was developed specifically for that purpose. The findings support the research hypothesis that Aljazeera is a catalyst of democratisation and socio-political change.
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School sport and political change

Powell, Keith Baden January 1990 (has links)
Magister Educationis - MEd / This dissertation will attempt to explain the changes that have and are taking place within south African sport and especially school sport. This will be viewed in the context of changing political developments. The central question that will be addressed is whether progressive school sports bodies can effect meaningful political change. Kuhn's theory of scientific revolutions will be used as the theoretical framework for understanding social and political change. He developed the concept of paradigms (frame of .reference) in which an established paradigm prevails, challenged by an emerging rival paradigm. This theory has been applied to the present day south African political context in which the apartheid structure is the prevailing paradigm and the democratic movement, the emerging rival paradigm.
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Between Liberal Policies and Conservative Values: The Role of the EU in Improving Sexual Minority Rights in Albania

Vinther, Christian Kjaelder January 2015 (has links)
Master Thesis by Christian K. Vinther, Charles University, Prague (77110981) 21/05/2015 Between Liberal Policies and Conservative Values: The Role of the EU in Improving Sexual Minority Rights in Albania Abstract In 2009 the People's Advocate in Albania announced their suggestion that Albania should become the first Balkan country to legalize gay marriage, a suggestion backed by the country's Prime Minister Sali Berisha. The odd thing is that this suggestion was presented in the same country voted the "most homophobic in Europe" according to a recent study, and simultaneously the suggestion came at a time when Albania did not even have an anti-discrimination law, and, assumingly, at a time when LGBT activist groups seemed more or less nonexistent. Since 2009, Albania has progressed severely in relation to LGBT matters, and the small Balkan country has adopted noteworthy liberal sexual minority policies. Yet, as stated above, this appears as a rather paradoxical fact, since homophobia in Albania appears widespread, and since it could be questioned why a country would even need to legalize gay marriage, since the gay population are unlikely to benefit from this kind of legislation, due to the harassment and marginalization of this particular minority group. The mismatch between the conservative values in...
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Information technology for change: A survey of peace movement organisations and other NGOs in Britain : Summary of findings (1995-97)

Webster, Steve January 1998 (has links)
No description available.
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Complexity and Social Movements: Multitudes at the Edge of Chaos.

Chesters, Graeme, Welsh, I. January 2007 (has links)
No / Fusing two key concerns of contemporary sociology: globalization and its discontents, and the 'complexity turn' in social theory, authors Chesters and Welsh utilize complexity theory to analyze the shifting constellation of social movement networks that constitute opposition to neo-liberal globalization. They explore how seemingly chaotic and highly differentiated social actors interacting globally through computer mediated communications, face-to-face gatherings and protests constitute a 'multitude' not easily grasped through established models of social and political change. Drawing upon extensive empirical research and utilizing concepts drawn from the natural and social sciences this book suggests a framework for understanding mobilization, identity formation and information flows in global social movements operating within complex societies. It suggests that this 'movement of movements' exhibits an emergent order on the edge of chaos, a turbulence that is recasting political agency in the twenty-first century.
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MIGRATIONSKRISENS PÅVERKAN PÅ SVERIGEDEMOKRATERNAS SYMPATIER : En kvantitativ studie om migrationskrisens effekt på Sverigedemokraternaspartisympatier / The Impact of the Migration Crisis on the Sweden Democrats’ Party Sympathies : A quantitative study on the effect of the migration crisis on the Sweden Democrats’ party sympathies

Nordlöf, Filip January 2024 (has links)
This essay studies the migration crisis’ effect on the sympathy of the Sweden Democrats party. With a focus on the time period between 2010 to 2023, it aims to show if the 2015 migration crisis had any effect on the sympathy amount of the Sweden Democrats, while also analyzing the difference in effect depending on gender, age and education level. The study also aims to show if there has been a post-migration crisis effect in the years after the crisis. The method was a statistical analysis, using statistics from Statistics Sweden from the years between 2010 and 2023. Previous research has shown that a large amount of migration has an effect on voting behavior, creating a shift towards the right. However, this study suggests that the migration crisis cannot be used as an explanation for the increased sympathies of the Sweden Democrats, although the results show that there has been a post-migration crisis effect. The results also disclose that age, gender and a post-secondary education have a significant effect on sympathies for the party. Young people are less likely to sympathize with the Sweden Democrats, while men are much more likely to sympathize with the party compared to women. Individuals who hold a post-secondary education are less likely to sympathize with the party compared to those who hold a pre-secondary education.

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