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L'"Essai filmé" comme forme de la modernité cinématographique, 1953-1997 / The "Essay film" as a form of modernity in cinema, 1953-1997

Pourvali, Bamchade 03 December 2014 (has links)
La modernité cinématographique désigne une remise en cause de la représentation classique au moment de la Seconde Guerre mondiale qui se manifeste par un retour au documentaire. Celui-ci se traduit de deux manières : au sein du cinéma hollywoodien, comme en témoignent la fin du Dictateur de Charlie Chaplin et le début de Citizen Kane d’Orson Welles; et dans l’Europe de l’après-guerre avec le néo-réalisme italien. Dans ce contexte, la critique cinématographique définit l’essai comme une des finalités du cinéma moderne alliant ontologie et langage comme en témoignent les textes d’Alexandre Astruc, André Bazin ou Jacques Rivette. Au milieu des années 1950, le cinéma moderne propose une épure de ces formes cinématographiques avec, d’une part, Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, film emblématique de « l’école française du court métrage » et, d’autre part, Voyage en Italie de Roberto Rossellini, affirmation d’un « néo-réalisme plus pur », selon les termes de son auteur. En 1963, deux films français sont à la fois les héritiers du cinéma classique américain et le point de départ d’une réflexion plus approfondie sur l’essai cinématographique, il s’agit de La Jetée de Chris Marker et du Mépris de Jean-Luc Godard. C’est à travers l’étude comparée du parcours de ces deux cinéastes que nous nous proposons de définir l’essai cinématographique comme une forme liée à l’histoire d’un art à un moment particulier. C’est ainsi que l’essai qui connaît ses premières grandes réussites dans les années 1960 se développera dans les années 1990 autour du centenaire du cinéma. De nouveaux enjeux associés à la modernité cinématographique se dessinent alors entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest, dans ce passage d’un siècle à l’autre du cinéma. / In the field of cinematic studies, modernity refers to the attempts to challenge classical modes of representations at the time of the Second World War, which take the form of a return to the documentary. This process takes two expressions: one runs through Hollywood productions, for instance the opening scene of Chaplin’s Great Dictator and the conclusion of Orson Welles’ Citizen Kane; the other is apparent in post-war Europe with Italian neorealism. In this context, film criticism defines the essay as one of the objects of modern cinema, joining ontology to language, as described in the works of Alexandre Astruc, André Bazin or Jacques Rivette. In the middle of the 1950s, modern cinema offers striking examples of these cinematographic forms with, on the one hand Alain Resnais’ Night and Fog, a film which is typical of “the French school of short films”, and on the other hand Roberto Rossellini’s Journey to Italy, which its author has described as the expression of “a refine form of neorealism”. In 1963, two French films are at once heirs to the tradition of classic American cinema and the start of a deeper reflection on the cinematographic essay, Chris Marker’s The Jetty and Jean-Luc Godard’s Contempt. By comparing the evolution of both these directors we will attempt to define the cinematographic essay as form closely linked to a certain moment in the history of cinema. Thus the essay, after producing its first major works in the 1960s will develop during the 1990s around the time of the hundredth anniversary of cinema. New stakes arise at that time to define cinematographic modernity between North and South, East and West, as cinema enters a new century.

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