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Cognitive science and the pragmatist tradition / Les sciences cognitives et la tradition pragmatiste

Wang, Huiling 26 September 2015 (has links)
Dans cette thèse sera principalement présenté et examiné l’apport du courant pragmatiste à la philosophie des sciences cognitives. Ainsi, lors du processus de recherche, les questions spécifiques de cette thèse ont été fixées afin d’évaluer une tendance au pragmatisme dans les sciences cognitives, connue sous le nom de « pragmatisme cognitif ».Il sera donc principalement examiné le pragmatisme cognitif, qui tend à croître dans le domaine des sciences cognitives et qui mérite un examen approfondi, non seulement à cause de son développement, mais aussi parce qu’il est source de débat. On constatera alors que le pragmatisme cognitif indique en définitive une nouvelle façon de caractériser la nature mentale. Ainsi, « l’esprit cognitif » serait remplacé par « l’esprit incarné », d’autant que ce thème spécifique concerne une évolution de la théorie représentationnelle de l’esprit « TRE » vers la théorie de l’esprit incarné « TEI ». Lors de ce processus d’expansion, l’aspect philosophique est essentiel. Il est toutefois important ici de préciser que cette recherche ne concerne pas directement et uniquement les sciences cognitives, mais plus la philosophie des sciences cognitives.Le pragmatisme est alors considéré comme une méthode de pensée visant à critiquer et à améliorer les expériences scientifiques. Bien que le pragmatisme soit devenu très populaire dans le domaine des sciences cognitives, cette évidence nécessite toutefois encore de nombreuses vérifications et démonstrations. On a pu constater qu’il existe un concept très important pour tous les pragmatistes en sciences cognitives, « l’action ». Par conséquent, le pragmatisme cognitif est particulièrement important pour expliquer la transition d’une cognition de « la représentation » à « l’action ». Par ailleurs, ce tournant est connecté à un autre plus grand champ d’application du « 4E cognition», qui est lié avec la phénoménologie et l’existentialisme. Il semble probable que ce soit une tendance qui ne cesse de croître parmi les pragmatistes et qu’elle puisse en effet générer un tournant important dans les sciences cognitives grâce à une façon plus adaptée et développée. Cependant, le fait est que les idées de Peirce, qui est lui-même le fondateur de l’idée de pragmatisme, sont négligées par les défenseurs du « pragmatisme cognitif » et aussi par ceux du « cognitivisme anti-pragmatisme». Il pourrait y avoir une troisième possibilité qui sera ici mise en évidence lors d’une rétrospection de la philosophie de Peirce pour les sciences cognitives, ayant rencontré un tournant significatif.Tandis que certains philosophes, comme Jean-Michel Roy en 2014, suggèrent une distinction entre un « tournant pragmatiste » et un « tournant pragmatique », cette thèse tentera une troisième hypothèse, qui sera proposée, à savoir un « tournant pragmaticiste» prenant racine dans la théorie de Peirce. Un tournant significatif doit offrir une meilleure compréhension de la cognition. Et ce tournant pourra avoir ainsi plusieurs implications pour les sciences cognitives. Le pragmatiste de Peirce peut jouer ce rôle et permettre de mieux concevoir la nature de l’esprit actif et de l’esprit cognitif. Si le concept de « l’action » est l’idée centrale du pragmatisme en général, alors le concept de « l’habitude » est l’idée la plus importante chez Peirce. De même, si la représentation et l’action sont des concepts opposés sur la définition de la cognition, la notion d’habitude a la possibilité de dissoudre les tensions entre ces deux points de vue opposés. Pour Peirce, l’habitude joue un double rôle de croyance [la croyance-habitude] et d’action [l’habitude de l’action].Pour finir, on peut concevoir que la position de cette thèse repose sur une perceptive du « pragmatisme-néo-classique ». Cette position est à différencier de celle du pragmatisme cognitif d’un côté, et celle du néo-pragmatisme d’un autre côté. / In this dissertation, I examine a growing trend in contemporary cognitive science known as cognitive pragmatism. This subject merits examination for a number of reasons, but primarily it is needed because the trend of cognitive pragmatism is so entrenched in cognitive science, while at the same time remaining a lightning rod of controversy. The lack of a consensus regarding the nature of American pragmatismthe purported progenitor of cognitive pragmatism has in particular attracted skepticism of pragmatism’s methodology. Therefore, it is necessary to ask why American pragmatism became involved in the discipline of cognitive science and how it subsequently came to be interpreted in such different ways. Given that pragmatism is a relatively well established school, it is worth addressing its significance for the burgeoning field of cognitive science. In their pragmatist inspired views of cognition, both Mark Johnson and Jerry Fodor overlook the figure whom I consider to be pragmatism’s most important: Charles Sanders Peirce. This is likely due to the fact that Peirce’s ideas differ from pragmatism as it is popularly conceived, due in no small part to the influence of William James and John Dewey. Further, it is difficult for either Johnson’s embodied theory of mind (ETM) or Fodor’s representational theory of mind (RTM) to employ Peirceian pragmatism in their respective definitions of cognition; they perhaps have erred by filing to take into account Peirce’s thought. Therefore, I shall tackle this challenge by clarifying the ‘Johnson Fodor debate’ using the tools of Peirceian pragmatism, or ‘pragmaticism.’ Taking into consideration the current trends of both the ‘pragmatist turn’ and ‘pragmatic turn,’ I propose a third way: namely, a ‘pragmaticist turn’ firmly rooted in Peirce’s philosophy. I will thus supplement the concept of ‘action’ with that of ‘habit’ in order to reinterpret the relation between the embodied and cognitive minds.

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