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La musique « folklorique » pour piano (1907 – 1920) de Béla Bartók : emprunt symbolique, matériau combinatoire / « Folklore » music for piano (1907 – 1920) by Bela Bartók : symbolical borrowings, pitch material combinationSeress, Hugues 06 March 2012 (has links)
L’emprunt au folklore constitue une des nombreuses manipulations effectuées par le créateur du début du XXe siècle, à partir d’un matériau préexistant à son œuvre. Ces manipulations sont sous-tendues par de multiples processus identitaires, qui souvent détournent le regard de l’analyste, de l’œuvre vers l’ensemble de ses connotations contextuelles et symboliques. S’interroger sur les conséquences, tant stylistiques que techniques, de ces phénomènes, ne semble pas aller de soi. En réexaminant la structure tonale d’œuvres, avec et sans emprunt, composées par Béla Bartók entre 1903 et 1920, via un modèle d’inspiration néo-riemannienne permettant une interprétation de leur parcours tonal sur la définition d’unités triadiques, cette étude propose de réévaluer, au-delà de leur tonalité, des répertoires encore trop souvent considérés comme séparés par une ligne de faille assez peu perméable : celle entre romantisme et modernité. / Borrowing from folklore constitutes one of the numerous operations done by early 20th century creators from a material pre-existing to their works. Those operations are subtended by multiple identity-searching processes that often shift the eyes of the analyst away from the work to the whole of its symbolical and contextual connotations. Questioning oneself about the consequences, be they stylistic or technical, of those phenomena doesn’t seem to be taken for granted. By reexamining the tonal structure of works, with or without borrowings, composed by Béla Bartók between 1903 and 1920, through a pattern of Neo-Riemannian inspiration, enabling an interpretation of their tonal distances based on the definition of triadic unit. This study aims at reassessing, beyond their tonality, corpuses still to often considered as split apart by a rather impervious flaw line, that between romanticism and modernity.
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