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Mécanismes cellulaires et comportementaux de libération dopaminergiqueBouchard, Sarah-Julie 05 November 2024 (has links)
La libération dopaminergique permet de transmettre des signaux importants sur la motivation et le contrôle moteur. Le transporteur de dopamine DAT est un acteur important de ce phénomène et implique dans sa régulation Rit2, une GTPase liée à plusieurs pathologies comme la maladie de Parkinson et la schizophrénie. La dopamine est également impliquée dans l'apprentissage par renforcement et la signalisation de stimulus appétitifs et aversifs. Nous avons mesuré, dans des modèles de surexpression et de répression génique de Rit2 dans les neurones dopaminergiques, la quantité de DAT, l'activité électrique, la signalisation dopaminergique et l'effet sur le comportement. Nous avons également observé la libération dopaminergique chez des animaux dans un paradigme de conditionnement classique avec un senseur de dopamine et la photométrie à fibre. La surexpression de RIT2 dans les neurones dopaminergiques a mené à une diminution de DAT et des neurones plus actifs et synchronisés présentant une amplitude de libération dopaminergique réduite. La répression génique de Rit2 a mené à une augmentation des niveaux de DAT et une réduction de la durée du signal dopaminergique. Finalement, la modification de l'expression de Rit2 a eu un impact sur un comportement d'apprentissage. Nos résultats montrent également une libération dopaminergique suivant la récompense dans toutes les cibles étudiées, mais une réponse hétérogène à la punition. En particulier, les cibles présentant une réponse à la punition plus grande ou égale à celle de la récompense encodaient moins l'attente de la récompense. Nos données indiquent que la modification de l'expression de Rit2 a un impact sur la signalisation dopaminergique, possiblement à travers une modification de la disponibilité de DAT. De plus, on observe que les cibles présentant une plus grande réponse à la récompense présentent une signalisation similaire à la théorie de l'erreur de prédiction de la récompense, à la différence des autres cibles étudiées. / Dopamine release allows for transmission of important signals linked to motivation and motor control. The dopamine transporter DAT is an important player in this signaling and involves in its regulation Rit2, a GTPase linked to disorders such as Parkinson's disease and schizophrenia. Dopamine is also implicated in reinforcement learning and signaling of appetitive and aversive stimuli. Here, we measured, in models of overexpression and knock-down of Rit2, the amount of DAT, the electrical activity, the dopaminergic signaling dynamics and the effect on behavior of the modification of the expression of Rit2. We also measured dopamine release with a dopamine sensor and fiber photometry in animals trained on a classical conditioning paradigm. Overexpression of Rit2 led to a reduction of DAT, and the reverse was observed in the knock-down condition. Neurons overexpressing Rit2 were more active and synchronized and showed a reduction in the amplitude of dopamine release. Knock-down of Rit2 led to a shorter dopamine signal following optogenetic stimulation. Finally, modification of the expression of Rit2 impacted learning behavior. Our results showed dopamine release following reward in all our investigated targets, but a diversity of responses to punishment in those same targets. Targets showing bigger or equal response to punishment when comparing to reward showed less encoding of reward expectation, contrary to the ones signaling more reward, who showed a stronger encoding of reward expectation. Our data show that modifying the expression of Rit2 impacts dynamics of dopamine signaling, possibly through the modification of the amount of DAT. Moreover, we observed that the targets showing a bigger response to reward presented a signaling in line with the reward prediction error, contrary to the other targets.
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Caractérisation de la famille des transporteurs de folate et de la bioptérine (FBT) chez le parasite protozoaire LeishmaniaAhmed Ouameur, Amin 18 April 2018 (has links)
La leishmaniose est une maladie causée par des parasites appartenant au genre Leishmania. Elle est transmise à l'homme par la piqûre d'un insecte vecteur et est endémique dans plus de 88 pays où approximativement 350 millions de personnes vivent dans les zones à risque. À ce jour, aucun vaccin efficace n'est encore disponible pour prévenir la leishmaniose et le traitement repose actuellement sur la chimiothérapie. Les composés utilisés pour traiter la maladie sont limités et la plupart d'entre eux sont associés à des problèmes comme le coût élevé du traitement, les effets secondaires et l'émergence de souches de parasites résistantes aux médicaments. L'identification de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement de molécules anti-Leishmania s'avère donc urgente. La voie métabolique de l'acide folique constitue un champ thérapeutique potentiel d'autant plus que la découverte chez Leishmania de 13 protéines appartenant à la famille de transporteurs de folate et de la bioptérine (FBT) permet d'envisager la possibilité de les exploiter dans un but thérapeutique. Mis à part trois (FT1, FT5 et BT1), les fonctions des autres protéines de la famille FBT sont inconnues et mon projet de doctorat avait comme objectif principal de caractériser cette famille et de tenter de trouver des fonctions à ces transporteurs. Les objectifs spécifiques de cette thèse étaient 1) de déterminer le profil d'expression des gènes de la famille FBT aux différentes phases de croissance chez les deux stades de vie du parasite et chez des mutants résistants au methotrexate (MTX); 2) de caractériser la fonction d'un nouveau membre de la famille FBT qui était réarrangé chez des mutants résistants à la sinéfungine (SNF); et 3) d'étudier la localisation subcellulaire des différents membres de la famille FBT et de quelques protéines de la famille des transporteurs mitochondriaux (MCF) dans le but d'identifier et de caractériser les transporteurs de donneurs d'unités monocarbonées, localisés au niveau de la membrane de la mitochondrie. L'analyse du profil d'expression de la famille FBT a permis de montrer que plusieurs gènes FBT sont exprimés préférentiellement en phase stationnaire de croissance, tandis que seul FT1, le principal transporteur de folate, est exprimé préférentiellement en Ill phase logarithmique de croissance ce qui est en accord avec la forte accumulation de folate durant cette phase de croissance. Aussi, il semblerait que les niveaux d'expression de FT1 dépendent aussi des niveaux de folate dans le milieu de culture. De plus, cette analyse a permis d'identifier les mécanismes de recombinaison génique impliqués dans l'inactivation de FT1 chez les souches hautement résistantes au MTX. Par ailleurs, la sélection des mutants résistants au MTX et à la SNF a permis de caractériser un nouveau membre (AdoMetTl) de la famille FBT. L'AdoMetTl correspond au transporteur de haute affinité pour la S-adénosylméthionine. Finalement, les études de localisation protéique ont permis de déterminer la localisation intracellulaire de trois protéines FBT ainsi que la localisation mitochondriale des protéines de la MCF. transmise à l'homme par la piqûre d'un insecte vecteur et est endémique dans plus de 88 pays où approximativement 350 millions de personnes vivent dans les zones à risque. À ce jour, aucun vaccin efficace n'est encore disponible pour prévenir la leishmaniose et le traitement repose actuellement sur la chimiothérapie. Les composés utilisés pour traiter la maladie sont limités et la plupart d'entre eux sont associés à des problèmes comme le coût élevé du traitement, les effets secondaires et l'émergence de souches de parasites résistantes aux médicaments. L'identification de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement de molécules anti-Leishmania s'avère donc urgente. La voie métabolique de l'acide folique constitue un champ thérapeutique potentiel d'autant plus que la découverte chez Leishmania de 13 protéines appartenant à la famille de transporteurs de folate et de la bioptérine (FBT) permet d'envisager la possibilité de les exploiter dans un but thérapeutique. Mis à part trois (FT1, FT5 et BT1), les fonctions des autres protéines de la famille FBT sont inconnues et mon projet de doctorat avait comme objectif principal de caractériser cette famille et de tenter de trouver des fonctions à ces transporteurs. Les objectifs spécifiques de cette thèse étaient 1) de déterminer le profil d'expression des gènes de la famille FBT aux différentes phases de croissance chez les deux stades de vie du parasite et chez des mutants résistants au methotrexate (MTX); 2) de caractériser la fonction d'un nouveau membre de la famille FBT qui était réarrangé chez des mutants résistants à la sinéfungine (SNF); et 3) d'étudier la localisation subcellulaire des différents membres de la famille FBT et de quelques protéines de la famille des transporteurs mitochondriaux (MCF) dans le but d'identifier et de caractériser les transporteurs de donneurs d'unités monocarbonées, localisés au niveau de la membrane de la mitochondrie. L'analyse du profil d'expression de la famille FBT a permis de montrer que plusieurs gènes FBT sont exprimés préférentiellement en phase stationnaire de croissance, tandis que seul FT1, le principal transporteur de folate, est exprimé préférentiellement en phase logarithmique de croissance ce qui est en accord avec la forte accumulation de folate durant cette phase de croissance. Aussi, il semblerait que les niveaux d'expression de FT1 dépendent aussi des niveaux de folate dans le milieu de culture. De plus, cette analyse a permis d'identifier les mécanismes de recombinaison génique impliqués dans l'inactivation de FT1 chez les souches hautement résistantes au MTX. Par ailleurs, la sélection des mutants résistants au MTX et à la SNF a permis de caractériser un nouveau membre (AdoMetTl) de la famille FBT. L'AdoMetTl correspond au transporteur de haute affinité pour la S-adénosylméthionine. Finalement, les études de localisation protéique ont permis de déterminer la localisation intracellulaire de trois protéines FBT ainsi que la localisation mitochondriale des protéines de la MCF.
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