• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 17
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • Tagged with
  • 22
  • 22
  • 21
  • 15
  • 5
  • 5
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le réseau spatial des Qikirtajuarmiut et l'ouverture d'un nouveau village à Akulivik

Audet, Michel 14 December 2020 (has links)
No description available.
2

Le réseau spatial des Qikirtajuarmiut et l'ouverture d'un nouveau village à Akulivik

Audet, Michel 14 December 2020 (has links)
No description available.
3

Petrogenetic and economic significance of the whole-rock chemistry of ultramafic cumulates in the Cape Smith foldbelt, northern Quebec

Clark, David, 1979- January 2008 (has links)
The ultramafic cumulate rocks of the Raglan horizon in the Proterozoic Cape Smith fold belt of northern Quebec have a common parental liquid in equilibrium with olivine of Fo89 composition. Cumulate olivines have experienced a trapped liquid shift to lower forsterite composition proportionally to the fraction of trapped liquid in the cumulate. Anomalously low nickel contents in analyses of both olivine and whole-rock chemistries are observed only in cumulates with the most modal olivine and which are proximal to known Ni-Cu-(PGE) deposits. The calculated compositions of the trapped liquid fraction indicate that most of the Raglan cumulates formed from Fe-rich high-MgO basalts, which are restricted to the base of the Chukotat volcanic stratigraphy. We propose that a lower degree of adiabatic partial melting of a mantle source accounts for the Fe-rich nature of these parental liquids and may provide an explanation for the presence of numerous Ni-Cu-(PGE) deposits in the sills of the Raglan horizon.
4

Petrogenetic and economic significance of the whole-rock chemistry of ultramafic cumulates in the Cape Smith foldbelt, northern Quebec

Clark, David, 1979- January 2008 (has links)
No description available.
5

Dynamique structurale d'une pessière à lichens ancienne à la limite nordique de répartition des forêts

Auger, Sarah 13 April 2018 (has links)
La structure d'une pessière à lichens ancienne située à la limite des arbres dans la région de la rivière Boniface (570 45' N; 760 20' 0), au Québec nordique, a été caractérisée afin de mieux comprendre la dynamique spatio-temporelle de cet écosystème rare. Les arbres et les caractéristiques pédogénétiques des sols ont été étudiés pour décrire la forêt, reconstituer son historique au-delà du dernier feu et vérifier que ce peuplement est en équilibre avec le climat actuel en l'absence de perturbation (feu). La forêt s'est établie après un feu survenu il y a 950 ans et la radiodatation des charbons de bois du sol indique qu'il y aurait eu plusieurs épisodes de feux entre 2700 et 950 ans étal. BP. La fréquence des feux était d'environ 300 ans pendant cette période, alors qu'elle est nulle depuis le dernier feu. Les courbes de structure de taille (hauteur et diamètre) en J inversé indiquent que la forêt est ancienne et qu'elle est en équilibre avec le climat actuel en l'absence de feu. L'étude dendrochronologique a permis de dater l'époque de vie des arbres. Depuis le dernier feu, les épinettes se sont établies à toutes les époques. La longévité des individus, variant généralement entre 150 et 350 ans, indique que les individus vivant présentement dans le site ne sont pas issus de la première cohorte après feu. Par contre, peu de reproduction par des graines, permettant l'établissement de nouveaux individus à une grande distance des parents, a été observée. La forêt se maintient plutôt grâce au marcottage en l'absence de feu et les épinettes issues de marcottes se trouvent toujours à proximité de l'individu-mère. La distribution du couvert végétal est donc relativement stable depuis 950 ans. On a observé que la stabilité du couvert en un endroit donné favorise la différentiation des sols qui sont davantage podzolisés sous les épinettes (podzol humoferrique) que sous les lichens (brunisol dystrique éluvié). Toutefois, depuis l'installation de la forêt, il y a plutôt eu une uniformisation du degré de podzolisation des sols causée par le déplacement des épinettes et des lichens suite à chacun des feux qui se sont produits entre 2700 et 950 ans étal. BP.
6

Influence de la température sur la croissance et le développement des graines de l'épinette noire dans la forêt boréale au Québec

Meunier, Céline 12 April 2018 (has links)
Cette étude porte sur la mesure des conséquences du réchauffement climatique sur la croissance et le développement des graines de l'épinette noire en zone boréale. Comme la densité maximale atteinte par les forêts d'épinette noire et la limite nordique et altitudinale de l'espèce sont sous contrôle thermique, dans le contexte des changements climatiques attendus, il nous est apparu important de préciser le régime des températures qui affecte la répartition de l'épinette. Cette étude porte plus précisément sur l'interface entre la toundra forestière et la limite septentrionale de la forêt boréale fermée dominée par l'épinette noire. L'objectif de cette thèse est de déterminer comment la température influence la croissance des arbres et la maturation des semences de l'épinette noire à la limite nord de la forêt boréale fermée. La thèse est divisée en trois parties. La première porte sur les caractéristiques thermiques de la limite nord de la forêt boréale fermée au cours de la période de 1970 à 2002. La deuxième porte sur la relation entre la température et la production de graines par l'épinette noire. Enfin, la troisième partie porte sur les effets climatiques de la mise en eau d'un vaste réservoir hydroélectrique sur la croissance et la production de graines par l'épinette noire des milieux néoinsulaires. Entre 1970 et 2002, une augmentation significative de la température moyenne annuelle, de la somme thermique et de la durée de la période sans gel est survenue particulièrement dans la zone de la forêt boréale ouverte et de la toundra forestière. La limite septentrionale de la forêt boréale fermée coïncide avec la position du seuil thermique de 800 à 950 degrés-jours, un intervalle qui correspond à la chaleur nécessaire pour la maturation des graines de l'épinette noire. De plus le seuil de 800 degrés-jours s'est déplacé d'un degré de latitude vers le nord entre 1970 et 2002, passant de 53° 12' N à 54° 16' N. Compte tenu du réchauffement climatique attendu, le seuil de maturation des graines d'épinette noire pourrait se déplacer vers le nord de façon importante et permettre ainsi la maturation des graines d'épinette dans une zone où les conditions thermiques nécessaires ne sont pas actuellement rencontrées. Si le processus physiologique de la maturation des graines est confirmé comme le facteur déterminant de la position de la limite nord de la forêt boréale, les conséquences pourraient être un déplacement vers le nord de la limite septentrionale de la forêt boréale fermée. Sur l'ensemble de son aire de répartition, Pépinette noire requiert une moyenne de 750 degrés-jours pour produire des graines quasi-matures (stade 22 sur une totalité de 23). Une variabilité existe selon les populations et leur position géographique. Néanmoins, le pourcentage de germination peut être prédit par une fonction sigmoïde des degrés-jours cumulés le long d'un gradient -latitudinal des températures. Les conditions locales peuvent toutefois produire des différences. Ainsi, les enclaves plus froides que constituent les réservoirs hydroélectriques ont une production de graines équivalente à celles des sites de un à trois degrés de latitude plus au nord. Enfin, les conditions climatiques des sites néoinsulaires du réservoir Rober Bourassa diffèrent des autres sites de la région, principalement au printemps. En effet, c'est pendant cette période que le déficit de chaleur est le plus marqué. Les conséquences sur la croissance radiale des arbres matures ne sont pas notables à l'échelle des peuplements. Les arbres répondent plus à un changement régional du climat qu'à l'effet local du réservoir. Les effets climatiques du plan d'eau (une augmentation du bois de compression dû à une déstabilisation par le vent et une diminution de la fréquence des cernes de gel) se limitent aux sites les plus ouverts et les plus exposés. Enfin, la croissance apicale de la strate de régénération montre que le réservoir peut avoir des conséquences positives sur la croissance des plantules dans les secteurs protégés par la végétation (arbres ou arbustes) et à la périphérie des îles.
7

La révolution congelée : coopération et développement au Nouveau-Québec inuit

Simard, Jean-Jacques 23 February 2022 (has links)
On veut ici décrire, expliquer et analyser un mouvement social: celui des coopérateurs inuits du Nouveau-Québec, né d'une expérience locale en 1955 et politiquement ébranle aux alentours de 1975-1980, après avoir quelques années porte l'essentiel des espoirs d'émancipation du peuple autochtone de cette région. Cette thèse est une monographie. L'ouvrage se divise en trois grandes parties, placées entre un prologue bref ou on raconte la germination originale du mouvement, et un long épilogue ou on fait le point sur la situation actuelle (1982).La première partie examine d'abord le contexte structurel dont émerge le mouvement: le régime particulier de réduction qui fut historiquement impose aux premiers habitants du pays par le Colonisateur; l'instauration d'une économie politique mercantile dont les trois principaux personnages sont le Marchand de fourrures, le Missionnaire, le Policier; la technobureaucratie étatique de bien-être. Les coopératives, verrons-nous ensuite, sont nées de deux souches: l'une en Hudsonie, pour pallier l'écroulement du mercantilisme et combattre par la suite la dépendance étatique; l'autre, en Ungava, dans le cadre des programmes gouvernementaux de community dévelopment. En 1967, les deux courants coopératifs autochtones se sont fondus dans une seule Fédération des coopératives du Nouveau-Ouébec, qui prend vite ses distances à l'endroit des puissances coloniales, réclamant en 1971, la création d'un gouvernement régional autonome. Menacés, les États coloniaux suscitent la réaction chez les Inuit, qui s'engagent dans les négociations qui conduiront à la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Le mouvement coopératif est alors refoulé sur le seul terrain économique et ses militants les plus ardents reprennent le drapeau tombé pour s'inscrire en dissidence contre cette Convention. Les deux autres parties du travail examinent le fonctionnement du mouvement entre le moment de son apogée et celui de son déclin, entre 1972 et 1975.Comme mouvement mobilisateur, il compte sur un membership très large, dont la participation dépend de facteurs pragmatiques et idéologiques. Son leadership est partagé entre des élus autochtones qui, de la base au sommet, gouvernent le mouvement en s'appuyant d'abord sur leur base politique traditionnelle, et des cadres pour qui la gestion est un engagement social. Les cadres inuits des coops locales luttent avec les techniques de gestion, tandis que les cadres allochtones de la Fédération essaient de contrôler les systèmes en évitant les écueils de la manipulation et la centralisation .Les divers programmes d'activité commerciale des entreprises coopératives sont analyses sous les angles de leur gestion, de leur rentabilité, de leur intégration à la société autochtone et de leur potentiel d'avenir. On s'aperçoit alors que la réussite commerciale des coopératives dépend du contexte sociologique et les pousse, surtout à cause d'une croissance trop rapide, sur le terrain des luttes politiques, car leur croissance exige un financement que seuls les États coloniaux sont capables de fournir. Les relations tendues entre le mouvement et ces derniers font l'objet d'une véritable guerre du capital que nous suivons de batailles en batailles. En épilogue, les conséquences de la Convention sont examinées: ni la culture traditionnelle, ni l'écologie, ni l'autonomie économique ou politique des autochtones ne sont protégées. Principal résultat: ascension d'une classe dirigeante régionale qui emporte le peuple dans une quête vaine d'identité auprès des appareils néo-coloniaux de la domination technobureaucratique. Et tandis que la coopération inuite cesse d'être un mouvement pour devenir un "secteur" économique, les Dissidents de l'Hudsonie tiennent allumée la flamme de l'autodétermination inuite.
8

The origin and dynamics of the spruce-moss forests at their northern limit of distribution (Québec, Canada)

Pollock, Stefanie 13 April 2018 (has links)
La forêt boréale d'Amérique du Nord est divisée en trois zones selon un gradient sud-nord : la forêt fermée (pessière à mousses), la forêt ouverte (pessière à lichens) et la toundra forestière. Par leur influence sur la régénération des arbres, le climat et le feu sont les principales forces directrices influençant ces trois zones distinctes. Nos connaissances et notre compréhension de l'évolution à long terme de la pessière à mousses sont limitées et incomplètes. De plus, les conditions favorables au maintien de la forêt fermée restent à connaître. Des données récentes suggèrent que les perturbations, incluant le feu et les épidémies d'insectes, peuvent mener à des transformations de la pessière à mousses en pessière à lichens. Au cours des 50 dernières années, un changement d'importance est survenu dans plusieurs parties de la zone boréale où la forêt fermée a été remplacée par la forêt ouverte. Cette étude a pour but de caractériser la structure de la pessière à mousses et de déterminer les conditions nécessaires à sa régénération et à son renouvellement. De plus, nous avons abordé la question de la stabilité de la pessière à mousses en zone nordique en fonction du temps et des types de perturbation. La recherche s'est déroulée dans le centre du Québec (Canada), entre 47°30' au 56°00' N et du 70°00' et 72°00' O. L'aire d'étude comprend les trois zones de la forêt boréale. La limite nordique des pessières à mousses se trouve vers 55° N au contact de la zone de la pessière à lichens et de la toundra forestière. Des photos aériennes ont été utilisées afin de cartographier la répartition et l'étendue de la pessière à mousses dans l'aire d'étude. Dix-neuf sites ont été sélectionnés aux fins d'échantillonnage le long du gradient latitudinal. Dans chaque site, tous les arbres ont été mesurés et les 10 plus grosses épinettes noires (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) ont été prélevées en vue d'une analyse des cernes de croissance et d'une analyse de tige. Les mêmes analyses ont été faites également chez les plus gros sapins baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) de chaque site. L'effet du climat sur la croissance de l'épinette noire et du sapin baumier a aussi été évalué. Les traces laissées par les épidémies de la tordeuse du bourgeon de l'épinette ont été analysées à l'aide du programme OUTBREAK. Onze échantillons de profil de sol ont été décrits dans chaque site et la présence et la position des charbons de bois à la surface du sol ont permis d'évaluer le type de feux. Cinquante quatre échantillons de charbons de bois ont été datés à l'aide du C selon la technique AMS dans le but de déterminer le temps écoulé depuis le dernier feu (TDDF) dans chaque site. La végétation a été décrite et analysée à Laide de techniques d'ordination. Le TDDF des 19 sites varie de 118 à 4870 années calendaires et il est corrélé avec la latitude et l'altitude. Les charbons de bois analysés sont tous situés au contact du sol minéral, une indication que le dernier feu était suffisamment sévère pour consumer toute la matière organique. On a dénombré 62 espèces dans les 19 sites étudiés et leur présence était surtout influencée par la latitude. Contrairement à d'autres études, aucun changement n'a été observé chez les bryophytes en fonction du TDDF. Lorsque Ton tient compte de la distribution du diamètre des épinettes, les peuplements où le dernier feu remonte à plus de 325 ans montrent une structure de taille qui se rapproche d'une distribution polynomiale de troisième ordre, tandis que les peuplements de moins de 325 ans présentent une structure de taille simulant une distribution en J-inversé. La hauteur et la croissance radiale moyenne des épinettes sont associées par la latitude, le temps écoulé depuis le dernier feu et l'épaisseur de l'horizon organique. Le taux de croissance des arbre la première cohorte suivant un feu diminue avant d'atteindre le niveau de forêt mature. Deux chutes de croissance radiale, le premier en 1950 et l'autre à la fin des années 1970 et le début des années 1980, ont été observées chez l'épinette noire et le sapin baumier, lesquelles correspondent à des périodes d'infestation de la tordeuse du bourgeon de l'épinette. Aucune preuve de l'incidence d'épidémies de la tordeuse du bourgeon de l'épinette n'a été trouvée au nord du 51° N. La régénération continue et le ré-établissement de la pessière à mousses dépendent du passage de feux sévères qui brûlent complètement la matière organique à la surface du sol. La régénération initiale après un feu est cruciale pour le développement futur de la pessière à mousses. Nos données montrent que les pessières à mousse sont des écosystèmes fragiles qui font partie d'états alternatifs stables où les perturbations en rafale et/ou les feux qui ne consument pas complètement la matière organique au sol peuvent provoquer un changement d'état de la forêt, notamment le remplacement de la pessière à mousses par la pessière à lichens. Il est important de poursuivre les recherches afin de déterminer l'évolution dans le temps et l'espace des zones de végétation de la forêt boréale, notamment en considérant la nature, l'ampleur, la sévérité et la succession des divers types en considérant la nature, l'ampleur, la sévérité et la succession des divers types de perturbation qui les affectent.
9

Dynamique de la végétation des sommets alpins de la forêt boréale, Québec (Canada)

Savard, Joannie 16 April 2018 (has links)
Plusieurs sommets occupés par une végétation de toundra sont répartis à travers la zone boréale au Québec jusqu'à la limite nord de la toundra forestière. Leur formation et la diversité végétale qui s'y trouve ont été peu étudiées jusqu'à maintenant. L'objectif principal de cette étude est donc de répertorier la flore des sommets de toundra le long d'un transect latitudinal et de relier leur nature et leur diversité à plusieurs facteurs causaux potentiels, dont la latitude, l'altitude de la limite des arbres, le temps écoulé depuis le dernier feu, l'époque présumée du déboisement des sommets alpins et la proportion de sol nu. L'objectif secondaire de cette étude est d'évaluer la relation qui existe entre l'altitude de la limite des arbres et la latitude. Les résultats montrent que le feu associé au climat est l'élément responsable de la création des sommets de toundra. Après un feu, les populations arborescentes se régénèrent en fonction des conditions climatiques. Tous les sommets semblent avoir été dénudés pendant deux périodes de l'Holocène, soit entre 100 à 400 années cal. BP et 1150 à 2000 années cal. BP. Le temps écoulé depuis le dernier feu et l'époque du déboisement exercent peu d'influence sur la végétation des sommets alpins étudiés, probablement à cause de l'ancienneté des événements de feu considérés. Les délais de plusieurs centaines d'années entre le dernier feu ou l'époque du déboisement des sommets alpins sont suffisamment longs pour que le couvert végétal se soit uniformisé. C'est la position latitudinale et la superficie des sommets alpins qui exercent le plus d'influence sur la diversité floristique des îlots de toundra alpine. L'influence de la superficie sur la flore a trait au nombre d'espèces présentes sur les sommets alpins étudiés et sur la diversité végétale. La position latitudinale des sommets alpins a une influence sur la fréquence à laquelle les espèces arctiques, subarctiques et forestières apparaissent. Nos résultats permettent d'approfondir les connaissances sur la répartition des espèces arctiques et subarctiques. La structure de la végétation des sommets alpins étudiés est rudimentaire par rapport à celle de la végétation forestière adjacente. Seules quelques espèces arctiques et subarctiques sont présentes sur ces sommets. Le nombre d'espèces qui risqueraient de disparaître si les sommets de toundra alpine étaient recolonisés par la forêt est donc plutôt faible.
10

Le reboisement au Québec : l'expérience incorporée à travers la discipline, la musique et l'imagination

Doran-Plante, Maxime 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur le reboisement dans le nord de la province de Québec, un travail solitaire et difficile qui semble pouvoir être transformé en une expérience agréable sous certaines conditions. Je me suis intéressé à ces conditions en adoptant une perspective phénoménologique qui s'appuie sur la notion d'incorporation (embodiment) telle que développée par l'anthropologue Csordas et celle de discipline développée par Foucault. J'ai recueilli le matériel nécessaire par l'observation participante complétée par des entretiens. Les reboiseurs sont soumis à différentes techniques de discipline, chacune visant à augmenter leur productivité, généralement au prix de leur bien-être physique. / Je montre que ces techniques sont incorporées par les individus au point de normaliser la douleur corporelle provoquée par la tâche et les conditions générales de travail. J'explore ensuite comment la musique et l'imagination sont des ressources utilisées par les reboiseurs pour transformer cette expérience de souffrance en une expérience agréable. Grâce à la musique et à l'imagination, le reboiseur parvient à se connecter à des situations vécues ou projetées qui l'amènent à transcender l'immédiat, à rencontrer les exigences de productivité, voire à trouver un plaisir certain à ces séjours d'intense travail. Productivité, douleur, musique et imagination sont ainsi intimement nouées dans la production du sens que les reboiseurs donnent eux-mêmes à leur expérience.

Page generated in 0.0553 seconds